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Critiques de Pierre Boisserie (528)
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Ambroise Paré

Cette BD ce n'est pas simplement la vie d'Ambroise Paré en tant que père de la chirurgie, c'est aussi l'histoire des débuts de la chirurgie. C'est extrêmement instructif, on y apprend les difficultés d'alors pour devenir chirurgien et que le barbier de l'époque était aussi soignant.

Tout en suivant Ambroise, on découvre les différents contextes qui lui on permit d'évoluer dans son "art".

A lire, c'est aussi révélateur d'une époque.
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La trilogie berlinoise, tome 1 : L'été de cri..

Excellent à tous points de vue. Un texte qui tient le lecteur en haleine à chaque instant, un graphisme impeccable. L'époque ( les années qui précèdent la seconde guerre mondiale en Allemagne) est très bien reconstituée avec son mélange de violence, de mystère et d'angoisse savamment distillés. Une réussite qui rend impatient de découvrir la suite de cette trilogie. A suivre, avec grand intérêt.
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L'or des Belges, tome 2

Autant le premier tome de ce dyptique m'avait agréablement séduit, autant ce deuxième tome fait retomber le soufflé.



A partir d'un fait historique, les auteurs élaborent un récit d'aventure dilpomatico-politique. La Belgique confie son or à la Banque de France. Les Allemands cherchent à faire main basse sur l'or belge. Dès lors, c'est un ballet d'envoyés, d'espions, de militaires qui vont s'activer en Belgique, en France, en Afrique et même aux USA où la Belgique traîne la Banque de France devant les tribunaux.



Le tome 1 ouvrait pas mal de possibilités. Le tome 2 va découper le récit en passant d'un protagoniste à l'autre à un rythme de 2 pages à chaque fois. Et cela sans transition parfois. Lecture hachée, manquant d'homogénéité, de suivi. J'ai fini par me désintéresser de l'or de mon propre pays...



Un dossier en fin de tome fait le point sur l'affaire. Cela aurait sans doute mérité un 3è tome. Il y avait matière à pas mal de planches en plus. Je ne comprends pas bien l'idée d'un dyptique.
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La France de l'ombre

Les zones d’ombre des Trente Glorieuses



Noël approchant à pas feutré, les intégrales et autres coffret pullulent sur les étals… Parmi eux, cette France de l’Ombre, superbe intégrale de la passionnante tétralogie la France en Rouge et Noir, librement inspiré du roman éponyme de Gérard Deltei.



Dans ce volume joliment édité, Pierre Boisserie et Didier Convard associent leur plume aux rayons et aux pinceaux de Stéphane Douay et Marie Galopin pour esquissait un tableau saisissant de la France des Trente Glorieuse à travers le destin d’une poignée de personnages nuancés et contrastés qui incarnent l’un des grands courants politique qui déchirait une France en pleine reconstruction… Au cœur de cette récit historique et solidement documentée, des fiches perforées utilisées par le gouvernement de Vichy et qui donnerait à celui qui les possède la mainmise sur le destin de la France…



Dans la plus pure tradition du roman noir, cette intégrale nous entraîne à l’ombre du pouvoir pour un récit aussi édifiant que passionnant
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Flor de Luna, tome 5 : Christie

Voilà, j'ai fini.

J' ai une étrange impression de série arrêtée beaucoup plus tôt que prévu.

Sur le premier cycle, il était question de la dernière génération, contemporaine. Et il manque quelques branches à l'arbre généalogique logique pour faire le lien avec les derniers personnages de ce tome.

Mon avis est toujours le même. Je me suis ennuyée sur cette lecture. Et même l'épilogue apportant toute les explications ne m'emballe pas.

C'était encore une expérience
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Flor de Luna, tome 4 : Rosalia, 1898

Encore une dégustation de cigare pour débuter ce tome. Je lis pour finir la série.

Je ne suis pas convaincue d'avoir tout compris.

Ce bon dans le temps m'échappe.

Et en plus je confonds les différents personnages.

Pour ce qui est des explications à propos de la fabrication des cigares, je crois qu'il n'y a plus rien à apprendre. Maintenant c'est plus un cours très accéléré de l'Histoire de Cuba.

Plus qu'un tome pour tout comprendre...
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Flor de Luna, tome 3 : La fabrica

Et hop, une nouvelle dégustation de cigare.

Et quelques planches plus loin un autre cours sur le tabac et sur la fabrication des cigares.

Mais, voilà je n'accroche toujours pas.

Cette histoire sur deux époques est un peu trop longue à mon goût, aucun personnage ne trouve grâce à mes yeux, je les trouve tous plus détestables les uns que les autres.

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Philby

Voici un roman graphique qui passionnera les amateurs d'espionnage. Il raconte l'histoire du célèbre agent Philby, agent double ou triple, mort en héros à Moscou, et pour cause.

A vari dire, le roman graphique se concentre, comme son titre l'indique, sur les jeunes années dudit Philby, au travers de conversations avec un homme venu lui faire raconter sa vie à Mascou, à la fin de son parcours. Le livre commence pas ses lectures enfantines et sa passion pour le livre Kim de Kipling qui est à l'origine de son surnom, pour enchainer sur ses études, ses amitiés, ses premiers voyages à l'étranger et son entrée progressive dans le monde de l'espionnage pour lequel, par son charme et sa capacité inouïe de dissimulation, il était véritablement prédestiné.

On rencontre au passage ses premières compagnes, et les célèbres membres des Cinq de Cambridge.

Le graphisme est élégant et m'a bien plu. L'histoire est passionnante et m'a paru très fidèle à ce que j'en avais lu ou entendu (chez Robert Little ou Stéphanie Duncan), à l'exception d'un passage qui est un peu plus innovant.

Un très bon roman graphique, porté par une vraie intelligence du monde de l'espionnage.
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L'or des Belges, tome 2

Le récit est inspiré d'une histoire réelle (l'album est agrémenté d'un dossier très intéressant sur le sujet) qui m'était totalement inconnu. L'action n'en est pas moins fictive en ce qui concerne les personnages participant à l'aventure. Le diptyque est bien mené et intéressant. Graphiquement, les petits couacs du T1 sont rectifiés (visages en fond de vignette non dessinés), ce qui est un bon point.
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Flor de Luna, tome 2 : La finca Don Diego

Second tome .

C'est toujours le même ton, et je ne suis pas plus emballée que sur le premier.

Je m'ennuie dans cette lecture.

Apparemment chaque tome débute par une dégustation de cigare.... Et le sujet me laisse assez insensible. Peut être qu'un peu plus de détails sur les techniques de culture du tabac m'aurait plu, ou sur la méthode de fabrication des cigares....

Mais ce sujet est loin en arrière plan.

Je trouve ça dommage
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Flor de Luna, tome 1 : Santa Maria Cristina

J'ai décidé d'emprunter cette "vieille" série à la médiathèque. Je ne savais pas ce que j'allais découvrir.

A priori une saga familiale autour de la culture du Tabac à Cuba.... Pourquoi pas.

C'est intéressant. Mais je ne suis pas particulièrement emballée pour le moment :

Il y règne une espèce d'ambiance mafieuse qui ne le convient pas. J' ai besoin de plus de légèreté en ce moment.
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Le banquier du Reich, tome 1

Superbe BD. Je ne suis pas une grande fan à la base, mais j'ai adoré cette BD. On a une autre vision de la guerre, celle économique bien sûr. La BD est en deux temps avec un flash-back entre aujourd'hui et l'après première guerre mondiale. Cela nous permet de mieux comprendre dans quel contexte économique Hitler est arrivé au pouvoir. Nous nous arrêtons en 39 pour ce tome 1.



Ce tome ne parle quasiment pas de la partie extermination pour se concentrer sur ce qu'il se passait au pouvoir les rivalités entre conseillers et ministres. Mais également la manière dont Hitler était vu par les "vrais" politiques.



J'ai beaucoup aimé les illustrations qui sont très travaillées et très réalistes. Un vrai plaisir à lire. Je conseille vivement !

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L'or des Belges, tome 2

Une fiction à partir d'un fait historique.

C'était sympa à lire, même si je me suis un peu perdue parfois dans la géographie Africaine, et dans différents protagonistes qui ont une forte tendance à tous se ressembler.

J'ai appris des choses, et je vais certainement fouiller un peu en ligne pour mieux comprendre de ce que j'ai lu de la situation de la Belgique pendant la guerre.
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L'or des Belges, tome 1

Une fiction à partir d'un fait historique.

C'était sympa à lire, même si je me suis un peu perdue parfois dans la géographie Africaine, et dans différents protagonistes qui ont une forte tendance à tous se ressembler.

J'ai appris des choses, et je vais certainement fouiller un peu en ligne pour mieux comprendre de ce que j'ai lu de la situation de la Belgique pendant la guerre.
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Cigarettes : Le dossier sans filtre

Cette BD est à la fois un documentaire on ne peut plus sérieux et une illustration dynamique d’une industrie et de ses méfaits. Évidemment les fumeurs n’y poseront pas un œil. À tort... Ils devraient pourtant le faire, car sous une forme amusante, ils découvriraient plein de choses, pas uniquement liées à leur santé. Par exemple, comment d’habiles publicitaires ont réussi à leur faire croire au moment de leur adolescence que fumer était un interdit facile à franchir …



La masse d’informations contenue dans ce livre pourrait le rendre aride ; ce n’est pas du tout le cas. Les auteurs ont choisi de présenter chaque partie grâce à un personnage plein d’humour et au cynisme sans limite : Mr Nico. Avec ses petites lunettes et son crâne chauve, il ne semble pas bien méchant, mais ce qu’il va conter est édifiant – et totalement prouvé, une biographie détaillée figure même en annexe.



Tout commence évidemment en Amérique, où Christophe Colomb croise une plante traditionnellement utilisée dans les cérémonies amérindiennes : le tabac. Une plante bientôt ramenée en Europe, consommée en prises ou en fumées. Mais ce qui va permettre sa diffusion à grande échelle, c’est l’invention de la cigarette. Et des paquets colorés qui font avec. Et des logos soigneusement étudiés, chameaux ou cowboy nonchalant.



La diffusion à grande échelle en dehors des USA de la cigarette va être facilitée par l’arrivée des GI lors des deux guerres mondiales. Dans leur paquetage, un petit goût maison, bien toxique pour leurs poumons (d’un autre côté à la guerre, le risque de mort prématuré est maximal).



Les premiers fabricants ont dopé leurs ventes grâce au design de leurs paquets et une publicité tous azimuts. Ils réussissent, moyennant finances, à imposer la présence de leurs produits au cinéma. Hollywood fait ainsi la promotion d’un mode de vie, fumée incluse.



La réussite était assurée car le produit en lui même contient un excitant de la dopamine : la nicotine. En plus, l’effet diminue rapidement, générant au niveau du cerveau une nouvelle demande d’apport. Le cycle est lancé.



Bon, le petit problème là-dedans, ce sont les effets à long terme sur les bronches et le système ORL. Qu’importe, rien n’est prouvé soutiendront pendant des dizaines d’années les propagandistes de l’industrie cigarettière. Quitte à colporter des rumeurs sur les scientifiques auteurs des études ou à noyer le pois(s)on en commandant des études bidons à des instituts crées de toute pièce. Tout cela a longtemps marché, garantissant ventes et retour sur investissement. Les maîtres du marketing engagés par l’industrie du tabac ont même quelque part lancé l’agnotologie : créer du doute, de l’ignorance, perdre le grand public dans des propos et contre-vérités. Et continuer à vendre.



Au bout d’un moment, les premiers procès aux États-Unis débouchant sur des condamnations significatives, il a fallu rendre les armes : oui le tabac est dangereux, d’ailleurs jeunes gens évitez de commencer à fumer, ce n’est pas pour vous, c’est pour des adultes, conscients de ce qu’ils font. C’est votre liberté de choix. liberté, un mot qui parle aux jeunes...



La lutte anti-tabac n’ a jamais eu les mêmes moyens. Le tabac est certes taxé. Mais le coût des dégâts qu’il occasionne est sans comparaison.



Un peu bloqué dans les pays riches, l’industrie du tabac s’est lancée à la conquête du monde. Vive les marchés émergents et les pays pauvres ! Pas de réglementation contraignante et un business plan qui a fait ses preuves : recommencer ce qui a si bien marché aux États-Unis et en Europe. Mêmes publicités, même embrigadement de la jeunesse. Les revenus des leaders de ce marché ne sont pas prés de baisser. D’autant qu’ils ont investit une part de leurs plantureux bénéfices dans d’autres secteurs d’activité.



Merci Mr. Nicot pour ces explications. Votre présentation est d’une grande clarté. Lecteurs faites circuler ce livre qui devrait être déclaré d'intérêt public.

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L'or des Belges, tome 1

Grace à ce diptyque nous découvrons un épisode peu connu de la seconde guerre mondiale : les efforts du reich pour récupérer l’or que le roi Léopold III à confier à la banque de France pour le soustraire au régime

d’Hitler cherchant par tous les moyens à récupérer l’or des pays occupés pour financer la guerre.



De Bruxelles à Dakar c’est une course poursuite qui s’organise être les nazis, un commando de la France libre, et les partisans de Pétain pour récupérer plus de 200 tonnes d’or.



Si l’histoire peine un peu à se mettre en place, si l’on peut regretter quelques longueurs dans la première partie de l’album, le dessin est agréable, précis et donne de l’épaisseur à l’intrigue comportant un petit air de SAS.



Le dossier ajouté en fin d’album permet de reprendre certains faits historique et donc de gommer les arrangements de l’album avec l’histoire. Un vrai plus.



Un tome 2 qui ne demande qu’à être découvert!
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Cigarettes : Le dossier sans filtre

Wou.



Putain ...



Wouah !



Voila le ressenti final de ma lecture (comptez cinq-dix secondes entre chaque mot pour ressentir l'intensité du truc). Et nom d'un chien, c'est fou comme BD ! Dans le genre, je dirais même que j'ai rarement lu une BD documentaire aussi bien faite. Tout est bon, tout est net, tout est précis ! A tel point que j'ai brisé ma règle habituelle de n'écrire mes avis qu'après un temps de réflexion, tant j'avais besoin de sortir l'avis à chaud.



J'ai lu cette BD en deux voyages en train, me plongeant dedans et regrettant de devoir l'interrompre. Quelle lecture fluide, quelle lecture prenante. Je ne fume pas et ne suis pas entouré de fumeurs, je n'ai pas été exposé à la publicité des cigarettes étant enfant (merci l'absence de télé) et personne n'a fumé près de moi étant enfant. Je pensais que c'était de la chance, je constate aujourd'hui que c'est une bénédiction.



La clope tue. C'est un fait, mais tout comme le risque de cancer ou la mauvaise odeur, tout ça ne concerne que la partie émergée de l'iceberg du tabac. Cette BD vient violemment remettre les points sur les I en nous rappelant que la partie immergée est dantesque. Et surtout pire, bien pire. Je ne pourrais dire en mot ce que cette BD retranscrit. Les chiffres, les faits, les phrases, les conséquences, tout parait fou à la lecture des pages. Je ressors de là convaincu qu'il faut réussir à faire arrêter la cigarette au monde entier, parce que rien de bon ne peut en sortir.

Mais surtout, quelle démonstration documentaire ! Le dessin est parfait : alliant les graphismes, les textes explicatives, les métaphores, les caricatures, les détournements ou les reprises, il joue de tout les codes narratifs ou visuels pour nous pondre une BD digeste jusqu'au bout alors qu'elle étale une quantité d'informations remarquable. Rarement j'ai été aussi investi dans une BD documentaire et surtout, quelle prestance visuelle ! Le personnage de présentateur (qui m'a fait penser à Spider Jerusalem de Transmetropolitan) explique non sans un humour noir toute l'origine du tabac et de la cigarette, pour ensuite étaler la grandeur de cette industrie. Tout est clair et lisible, sans pavés explicatifs monstrueux à lire. Et de plus, plein de clins d’œils amusants parsèment l'ouvrage (j'ai reconnu l'hommage à Gotlib). C'est clair, drôle et instructif, parsemé de détails qui font mouche (les chiffres au niveau des numéros de page, par exemple).



Honnêtement, je me sens obligé de lui accorder un cinq étoiles. Cette BD n'a pas fait un seul faux pas dans son déroulé. On peut pinailler, bien sur : plus de détails sur les autres pays du monde, sur l'écologie, l'environnement, ou des précisions sur tel ou tel problématique. Mais force est de reconnaitre que la BD est avant tout une œuvre introductive : elle se veut la plus exhaustive possible sur le sujet. Et lorsque j'ai refermé la BD, j'ai eu un étrange sentiment. Parce qu'au delà du "simple" documentaire travaillé, les auteurs font ce tour de force du dernier chapitre : une considération qui dépasse le simple cadre de la cigarette. Et cette considération va bien au-delà du simple cadre documentaire : elle est politique. C'est frappant de voir que tout semble lié, jusqu'à ce constat implacable. La cigarette est un poison, mais l'empoisonneur reste avant tout le capitalisme. Quelle conclusion magistrale et quelle fin en apothéose. Ce dessin, cette expression, ce message. Il est d'une justesse et d'une violence qui remuent.



Ce genre de BD est à mettre entre toutes les mains pour se rendre compte de la portée et de l'impact de ces "simples" cigarettes. C'est une question qui a bientôt deux siècles que celle de l'industrie du tabac, et ce qu'elle soulève dépasse les simples fumeurs. C'est un cancer sociétale, une tumeur politique et un désastre environnemental. C'est un gouffre qui se finit dans les mêmes poches depuis des années, c'est un poison quotidien. Je pense qu'il sera difficile désormais de ne pas voir en chaque fumeur une victime d'un système atroce que nos états, nos politiques et nos entreprises permettent.

Rappelons que 200 personnes meurent en France chaque jour des conséquences du tabac. Il ne faut pas rester impassible face à cela.
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La France de l'ombre

Les scénaristes Pierre Boisserie et Didier Convard déroulent ici avec fluidité une intrigue aux ramifications pourtant vertigineuses.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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L'or des Belges, tome 2

Une intrigue sur la base de faits historiques qui nous raconte une petite guerre entre services secrets de différents pays alliés et en guerre au fin fon de l'Afrique. Les faits? Racontésdans le premier tome ; l'or de la banque belge a été confié à la banque de France au début de la seconde guerre mondiale. Expédié au Sénégal, réclamé par les allemands pour leur propre compte, les français ont laché les précieux coffres, de peur de devoir donner leur propre or. C'est à ce moment que différents trublions issus de différents service secrets ou pas, vont s'allier pour pouvoir détourner les camions de leur route. Des personnages sympathiques, caricaturés avec humour parfois, des personnalités atypiques - militaires, escrocs, mercenaires - obligés de collaborer alors que parfois cela est plus aisé avec ceux du camp opposé. Une lutte violente et non exempte de morts mais avec aussi quelques moments humoristiques bien venus.

Un joli diptyque bien mené, intéressant et divertissant allié à un graphisme agréable et précis.
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Roma, tome 1 : La malédiction

Cette série devait à l'origine comporter treize albums, chacun retraçant un épisode marquant de l'histoire de Rome.

Bien qu'elle soit un projet du talentueux et regretté Gilles Chaillet, elle m'a déçu.

Les changements de style d'un titre à l'autre sont déconcertants. Chaque album est en effet confié à un dessinateur différent, ce qui brise l'effet de familiarisation, d'accoutumance oserais je même dire, susceptible de nous rendre accro.

La caution sérieuse est censément apportée par Bertrand Lançon dans le carnet pédagogique qui accompagne chaque volume . Lançon se dit spécialiste du Bas Empire. ( Je n'aime pas ces expressions, Haut Empire, Bas Empire, car l'histoire n'est pas un toboggan). J'espère pour lui qu'il est plus savant sur cette période que sur la précédente, parce qu'il accumule des erreurs si grossières qu'on aurait du mal à les pardonner à un étudiant en histoire!

Le dernier clou dans le cercueil est enfoncé par l'album consacré à César Germanicus, que les Barbares s'obstinent à appeler Caligula. Tous les poncifs et toutes les caricatures liés au personnage s'y trouvent. On dirait du Suétone, en moins bien!

Pour que j'en arrive à un tel constat navrant, il faut vraiment que ma déception soit grande. J'accorde tout de même deux étoiles car tout n'est pas à jeter dans cette série. Ainsi, son fil rouge, le Palladium, est un talisman qui a réellement existé dans la religion romaine. La malédiction qui l'entoure selon les créateurs de la BD est si forte qu'elle semble affecter leur propre travail! Comment expliquer autrement un tel gâchis?!...

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