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Critiques de Pierre Dubois (340)
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Comptines assassines

Dix ans après avoir Les Contes de crimes, je me plonge dans un recueil du même auteur et du même style. Deux nouvelles m’ont particulièrement marqué : Barbe-Bleue et Les animaux de Brême. Les autres beaucoup moins. Le frisson est pourtant garanti, surtout avant le coucher, la nuit.
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Les Contes de crimes

Cela faisait 10 ans que ce livre végétait dans ma PAL. Acheté après avoir lu l'avis d'une autre blogueuse, je l'ai pourtant lâchement abandonné sur son étagère malgré la curiosité qu'il suscitait.



Mais ça y est, il est enfin lu, et franchement c'était parfaitement dispensable.

Imaginez donc les contes de notre enfance, revisités à la sauce horrifique façon roman noir.



Le postulat de départ me plaît, j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la relecture de Riquet à la Houppe, même si j'avais vu venir la fin à des kilomètres, ainsi que celle de Rapunzel ou encore La Belle au Bois Dormant.



J'ai beaucoup moins accroché au personnage du dective C. Marmaduke Perthwee (je crois que c'est ça), que j'ai trouvé ridicule et inutilement grandiloquent.



Ce qui aurait pu être une lecture sympathique s'est finalement transformé en cauchemar, dû au style lourd et alambiqué à l'excès de l'auteur.

Phrases à rallonge, vocabulaire riche à l'extrême, enfilage d'adjectifs pompeux - j'ai plusieurs fois été à deux doigts d'ouvrir un dictionnaire, avant de finalement renoncer.



J'ai vraiment eu maille à partir avec ce style particulier, et il me semble avoir lu que c'était une volonté de l'auteur de se rapprocher du style des auteurs du 19e siècle.

Résultat, un texte lourd qui ne décolle jamais, et une profond sentiment d'ennui qui m'ont poussée à lire le dernier conte sans m'attarder sur les digressions de l'auteur ou sur les amas indigestes de descriptions.



J'ai lu ce conte sans chercher à le comprendre, tellement j'étais pressée d'en finir.

Très honnêtement, j'ai déjà lu des auteurs classiques au style nettement plus fluide et agréable!



Bref, cette lecture a été un flop en ce qui me concerne (je ne l'ai fini que parce qu'il me permettait de valider un bonus du #CBT), et je ne conseille pas ce titre, sauf si vous avez envie de vous faire des nœuds au cerveau.
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L'elféméride : Le grand légendaire des saisons

Un très beau livre mêlant illustrations, humour, traditions, magie et régionalisme.

Ce livre se divise sur les 12 mois de l'année de manière très agréable. Ça doit être vraiment sympa de le découvrir mois par mois pour ceux arrivant à s’arrêter en cours de lecture (ce qui n’est pas du tout mon cas). Chaque mois à son chapitre animaux, flore, légendaire, saints et encore plein d’autres à découvrir.

Les textes sont malheureusement parfois assez complexes même si très clairement ce livre n’est pas adapté à un jeune public. Entre vocabulaire ancien, spécialisé et textes en langue régionale, il faut parfois s’accrocher mais ça en vaut très souvent le coup.

Les illustrations sont de très belle qualité et la touche d’aquarelle donne un réel plus à la légèreté de l’ensemble même quand les images sont assez chargées. Le trait a presque un côté rétro réveillant un peu de nostalgie.

Je pense garder un moment cet ouvrage rien que pour le redécouvrir l’année prochaine en essayant de me limiter aux pages du mois.

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Les contes de Féerie

C'est la suite des contes du petit peuple. Je l'ai également acquis auprès d'un bouquiniste de Rennes. J'y butine de temps en temps. On y trouve des contes d'auteurs très connus, Sand, Dickens, Daudet, etc., et puis des contes anonymes. "Jadis, il était une fois, il y avait une fois). Il existe des Fés (masculins, par conséquent). Fées ou Fés, sont toujours redoutables aux humains qui ne sont pas sympathiques avec eux. Autrement ils sont généralement bienveillants.

Cette Anthologie vaut aussi par l'extraordinaire érudition dont fait preuve Pierre Dubois dans sa préface, longue préface au vocabulaire riche et rare dans sa description de l'écosystème où l'on peut croiser des Fées et des Fés.

Et il est bien vrai que si l'on se montre attentif, on peut en rencontrer ; je ne désespère pas... Pour l'heure, je dois me contenter de fréquenter ces personnages dans mon univers imaginaire où les privilèges qu'ils m'accordent sont pratiquement sans limite, assortis, néanmoins, de quelques contreparties.



Pat



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Les sans-visages

Un roman graphique qui tient en 99 pages et que ce soit les dessins ou les dialogues, c’est dense , touffu et parfois à la limite du confus.

Certains traits de personnages sont assez caricaturaux .

En fin d’album, le dossier graphique nous permet de retrouveret reconnaître certains des protagonistes de l’histoire.
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Inventaire mondial des Lutins

Un livre pour partir à la découverte des 80 sortes de lutins répertoriés par les auteurs. Et aussi leurs origines, leurs naissances, leurs habitudes de vie, alimentaires, comment les rencontrer, comment ne pas les décevoir, comment entrer en contact avec eux, comment vivre en bonne harmonie avec eux. J'avoue en avoir découvert plein que je ne connaissais pas, des légendes de pays inconnus. Ces lutins sont de tous les pays, mauvais, bienveillants ou sournois. Des instants féériques qui répertorient les habitudes de ces individus. Ce livre fait par PIerre Dubois nous emmène vers des lieux imaginaires que l'on ne soupconne pas. On y croit. On n'y croit pas. N'empêche les Finlandais détourne certaines routes lorsque les lutins se manifestent par des pierres ou autres.
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La Grande Encyclopédie des lutins

Il était une fois, bien avant tout le confort moderne, à une époque où l’électricité n’était encore qu’un mirage, une époque que, même nos grands-parents n’ont pas connue, existait un autre monde. Imaginaire.

Il a été remplacé depuis Internet par un nouveau monde : le virtuel. Je ne suis pas certain qu’on y gagne au change.

Bref, à une époque où les fables, légendes et autres contes n’étaient pas exclusivement destinés aux enfants de moins de 7 ans, et encore, juste le soir, au coin du lit, afin qu’ils s’endorment le plus rapidement possible pour que l’on puisse passer une bonne soirée, tranquille pépère, devant la télé par exemple.

Les fées, les sorcières, les ogres, les magiciens; plus loin : les Dieux de l’olympe… et les lutins.

Ce qu’on appelait communément « le petit peuple ».

Penser que ce monde parallèle n’était qu’une tradition liée à une région, un pays, est un peu réducteur et, surtout, totalement faux.

Une classe, peut-être. Le petit peuple n’apparaissait qu’aux petites gens.

Croire que ce monde magique n’était peuplé que de lutins facétieux ou d’elfes consciencieux est bien loin de la vérité.

Il y a un vrai peuple avec ses bons et ses mauvais sujets, des ramifications dans d’autres pays, d’autres cultures. Ces petits bonshommes (leur taille n’excède guère les 80 centimètres) sont joueurs, garnements, moralisateurs. Ils recadrent surtout l’humain païen dans un semblant de principes.

Claude Dubois semble être anachronique. Il est tombé dedans tout petit et, à l’âge où l’on troque nos naïves croyances pour d’autres convictions (argent, travail, famille, réussite sociale, paraitre…), lui n’a jamais oublié qu’un autre monde existait, il n’y a pas si longtemps.

Cette encyclopédie est un dictionnaire avec des entrées, un descriptif détaillé pour chaque individu (taille, habits, habitat, mœurs et activités) et un petit texte qui fait la part belle aux légendes. On se régale donc de petites anecdotes.

Mais cela reste trop conventionnel à mon goût pour une telle entreprise. Le grand bouquin mettant en scène TOUT le monde magique reste à écrire dans une belle histoire qui commencerait forcément par ces mots magiques : il était une fois. Jk Rowling l’a bien fait avec le monde des sorciers.

Un site internet (les-ailes-immortelles.net) est le prolongement de l’encyclopédie.

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La Grande Encyclopédie des fées

Premier livre de Fées qu’on m’a offert…

Pierre Dubois a éveillé ma propre conscience d’elficologue, avec ce petit bijou. Je ne peux ouvrir ce livre sans revivre mon émerveillement d’ado devant les illustrations, la richesse et la poésie de l’écriture, et surtout l’immense culture et la connaissance qu’on devine derrière l’ouvrage.

C’est un livre qui m’a ouvert a l’univers du fantastique et de la prose, que je conseille à tous, quel que soit l’âge.

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Sykes

Dans cette histoire, il y a du rythme, du suspense, des personnages emblématiques, Pierre Dubois se sert des clichés du western pour transcender le genre, le héros taciturne, le plus rapide à la gâchette, son compagnon brut de décoffrage, pas un champion de l’empathie, l’indien malin, le gamin qui rêve d’aventures, bien sur aussi les grands espaces, la poursuite dans la sierra, les fusillades, les duels… Du cliché, mais qui fonctionne parfaitement (il y a des genres où j’adore les clichés, à commencer par le western, d’autres où je ne les supporte pas, c’est purement subjectif). Le dessin de Dimitri Armand s’accorde au récit, ambiance cinématographique inquiétante, couleurs de terres sombres, trait réaliste, fin, colorisation à l’aquarelle, un style assez classique, pas des plus originaux mais qui sied à ce genre.

Pierre Dubois ne me passionne pas avec ses elfes et ses lutins, un délire private joke, une forme de snobisme de geek, ce n’est pas ma tasse de thé, pourtant ses talents de conteur sont indéniables. Alors, quand il sort de sa zone de confort comme ici, on redécouvre ses qualités.

Du western, pur, dur, violent, tourmenté, une lecture savoureuse.
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La légende du Changeling, Tome 1 : Le mal-venu

Étant adepte de toutes les légendes celtiques et des lieux britanniques, cette BD m'a appelée... Je n'ai pas regretté de l'ouvrir, c'est une bande dessinée graphiquement intéressante dont l'histoire est assez sympathique.

Les auteurs nous montre un univers féérique plein de cachoteries, on y voit une critique des différences entre le monde campagnard, et le monde de la ville, les auteurs y montrent la rébellion, la révolution qui tourne mal... Des choses réalistes historiques mélangées à des mythes qui font également l'histoire de ces pays remplis de verdure. D'ailleurs, nous voyons également la différence des classes rurales et de la haute société dans les paysages : d'un coté, la campagne pleine de verdure, d'arbres, de pierres ; d'un autre, la ville avec plein de bâtiments et un parc entretenu par les Hommes.



Cependant, il faut savoir retenir les noms des différentes créatures présentées. Les auteurs ont bien introduit le contexte mais il est vrai que, peut-être, c'est à cause de ça que je n'ai pas su accroché réellement à la magie de la légende que j'attendais tant...

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Comptines assassines

Voilà peut-être le postulat qui anime Pierre Dubois et qu’il nous rappelle dans le dernier opus de ce recueil dantesque. L’auteur est né en 1945 dans les Ardennes. Il multiplie les supports pour nous communiquer sa passion du fantastique sous toutes ses formes : chroniqueur à la télévision sur France 3, romancier, scénariste de téléfilms, membre éminent du Centre de l'Imaginaire Arthurien situé à Brocéliande, auteur de bandes dessinées… On lui doit notamment le cycle du Grimoire du petit peuple (Delcourt - 2004-2005), Petrus Barbygère (Delcourt - 1996-1998) et La Légende du Changeling (Le Lombard - juin 2008). Loin de vulgariser ses connaissances du « Petit Peuple », c’est un véritable partage d’une érudition sans faille qu’offre l’elficologue à ses lecteurs.

Après Contes de crimes (2000) et les célébrissimes Grande[s] encyclopédie[s] des lutins, des fées et des elfes, il réitère sa collaboration fructueuse avec les éditions Hoëbeke pour notre plus grand plaisir.
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L'épouvantable encyclopédie des fantômes

Cette encyclopédie des fantômes à de quoi faire frémir de bonheur.

L'ouvrage est grandement esthétique. Les illustrations, en majorité en noir et blanc, avec parfois une pointe d'une autre couleur (notamment le fameux rouge sang !) nous plongent parfaitement dans l'ambiance.

Le narrateur, Pierre Dubois, elficoloque devenu, pour l'occasion, pneumatologue, à savoir spécialiste des fantômes et revenants, nous mène, à travers des chapitres bien organisés, à la découverte des typologies emblématiques des fantômes. Pourquoi sont-ils là, que veulent-ils, quand et où sont-ils le plus présents : notre science s'accroit par de nombreuses anecdotes.

Chaque chapitre est ponctué d'historiettes, contes ou témoignages, qui nous mettent en lumière la thématique concernée.

Un très bon moment de lecture.
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Sykes

La première planche est assez inquiétante : on y voit l’ombre d’un cavalier, sans que l’on sache si c’est un bandit ou un ami… En tout cas, elle illustre bien le calme avant la tempête.



Une fois de plus, nous sommes face à un western classique : des bandits, les Clayton, qui attaquent une ferme, qui assassinent, qui violent, qui ont des tas de cadavres derrière eux et un marshal, Sykes, lancé à leur poursuite, avec deux hommes pour l’aider.



Classique, oui, mais… Il y a quelque chose dans le regard blasé et fatigué de Sykes qui change tout. La soupe est vieille, certes, mais l’auteur avait le talent de la cuisiner autrement.



Sans courir, il prend le temps de nous présenter Sykes, de le faire rentrer dans sa chambre, de lui donner de l’épaisseur, de lui faire vivre un incident dans la ville où il a posé ses bagages.



Même dans le pistage de nos bandits, pas de galops effrénés, on va au pas, on suit la piste, on a la patience et l’intelligence de ne pas courir ventre à terre. On chevauche, mais on discute aussi et les dialogues sont aussi le sel de cette bédé.



Dans ce western crépusculaire, les salopards ne sont pas que les bandits, il y a aussi les gros magnats de la finance, les promoteurs, les politicards, qui veulent les terres des fermiers et qui sont prêts à tout pour les obtenir, même aux moyens extrêmes.



Les dessins sont réussis, c’est un régal pour les yeux, que ce soit les visages ou les décors grandioses de l’Ouest. L’agencement des cases est diversifié, peut nous donner de grands paysages en arrière-plan ou des scènes sur deux cases l’une à côté de l’autre. En tout cas, c’est réussi en ce qui concerne les découpages et les couleurs.



Le scénario possède aussi quelques beaux moments, comme entre Sykes, marshal blasé par toutes ces années de fusillades, de morts, de vies fauchées et le jeune Jim qui regarde les armes à feu avec des étincelles d’envie dans les yeux et qui pense que la vie que Sykes a menée était une vie géniale.



Mon bémol sera pour le fait que le dénouement de cette poursuite est assez rapide. Trop rapide, même. J’avais pensé qu’en coursant le 5ème larron, nous aurions du rab, mais non, là aussi, ce fut assez court, trop court et il a manqué quelques cases de plus afin de donner un rôle à ce fameux Révérend qui prêchait la violence ou lieu de la paix, ce mentor de la bande de Clayton.



Ce sera le seul bémol, tout le reste du final est conforme à l’Ouest, à nos deux hommes qui prennent de l’âge, à la fin d’une ère, de leur ère, celle des prairies remplies de bisons qui laissent place maintenant à de derricks tirant du pétrole.



Véritable western crépusculaire aux dessins magnifiques, Sykes donne un aperçu de ce qui arrive lorsqu’on regarde trop dans l’abîme, lorsque l’on continue de chasser sa baleine blanche, illustrée par tous les repris de justice du pays que l’on dégomme.



Qui vit par les armes périra par les armes et la mère du petit Jim avait bien raison, hélas. Les auteurs bouclent la boucle et le final est magnifique, même si empreint de tristesse.



La vie dans l’Ouest était dure, violente et la vie n’avait que peu de valeur face aux requins qui voulaient les terres que les premiers colons avaient prises lors de leur arrivée…


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L'épouvantable encyclopédie des fantômes

Qu’est ce que j’aime ce livre !



Ce document magnifiquement illustré présente plusieurs types de fantômes au moyen d’un historique, d’indication pour le reconnaitre et surtout au travers de contes et autres légendes.



Les chapitres ne se décomposent pas tous de façon identique mais la structure qui revient le plus régulièrement est celle-ci : une présentation du sujet traité dans le chapitre puis, une série de contes le mettant en scène, plus rarement suivi d’un sous chapitre qui reprend la même structure.



Le livre propose une découverte profonde du sujet. Tout d’abord, l’auteur explore les origines (spéculées en raison de l’absence de trace écrite), de la figure du fantôme durant la préhistoire. Ensuite, il présente la figure du revenant qui est considérée comme la forme la plus ancienne de hantise. Le chapitre se conclut sur cette question : « Comment les fantômes se font savoir ? » La réponse est fournie dans le chapitre suivant : par les sons. Maisons qui craquent, cognements, grattements, chants et murmures, toute la panoplie auditive est analysée !



Viennent ensuite les apparitions. L’auteur y explore des légendes bretonnes et anglaises : celles des crânes hurleurs. Naturellement, l’auteur enchaîne sur les apparitions complètes et présente des fantômes féminins : les dames blanches et ses variantes.



L’auteur achève son récit par présenter la saison propice aux fantômes : l’automne et Halloween.



Quelque chose de très appréciable est que l’auteur utilise un vocabulaire très recherché et poétique, ce qui plonge son lecteur dans une découverte onirique des fantômes, appuyé par les illustrations, toutes vaporeuses et qui en ressortent pourtant très « vivantes ». Les contes et autres légendes sont toutes très intéressantes, frissonnantes et, très honnêtement, seront parfaites à raconter un soir d’halloween !
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Texas Jack - Intégrale

Souvenez-vous, dans une aventure de Lucky Luke ("Des barbelés sur la prairie"), des méchants éleveurs voulaient bouter hors de leurs prairies les paisibles fermiers en les intimidant et en les menaçant.



Ça, c’est la version amusante et gentillette. J’adore cet album, même s'il ne reflète pas la réalité du far-west impitoyable.



Dans cet album, Gunsmoke est impitoyable. C’est une saloperie de putain de méchant qui n’hésitera pas à tuer des gosses.



Version en bédé des 7 salopards (l’ancien film), portés à 9 cavaliers, cette bédé western offre des bons moments d’actions, de violences, de magouilles politiques, tout en prenant son temps pour amener les différents protagonistes à se mesurer l’un à l’autre.



Comme dans une bonne quête de fantasy, nos 4 compagnons quittèrent le cirque et par un prompt renfort inattendu, se retrouvèrent à 9 pour aller combattre la bande de Gunsmoke qui met le Wyoming à feu et à sang, sous les ordres d’un politicien véreux (synonymes, je sais).



Le début de la bédé est d’une violence inouïe, un massacre de masse, l’extermination pure et simple d’un paisible rassemblement de gens. La suite ne sera pas triste non plus, car lorsqu’on mange à la table du diable, il faut une longue cuillère !



Voilà ce que j’appellerais une bonne bédé western qui réuni tous les codes tout en les cuisinant à sa manière, pour nous offrir un plat qui ne sent pas le réchauffé. Au moins, le scénariste a pris la peine, malgré un récit qui semble éculé, de nous le monter de manière différente et le résultat s’en fait ressentir tout de suite : waw !



Attention, on ne révolutionnera pas le monde du western, mais ce que les auteurs nous proposent là, c’est de la bonne came pour les yeux, un récit qui ne se contente pas de nous proposer que des fusillades et cavalcades à tout bout de champ (même si on en aura), mais va aussi plus en profondeur dans ses personnages (sauf pour les méchants), dans leur psychologie…



Anybref, pour ceux et celles qui aiment le western, c’est le pied intégral.


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Les contes du petit peuple

Excellent bouquin de contes, j’ai vraiment apprécié l’entièreté du livre, ses histoires, ses illustrations, son format façon grimoire. Les contes sont tous sur le thème du Petit Peuple comme vous pouvez vous en douter, mais l’intérêt, selon moi, réside dans tout le folklore qui y a, et il est varié ! Venant des pays du monde entier, le Petit Peuple compte aussi parmi lui de la mythologie principalement nordique mais on retrouve en Asie des contes similaires, ça me fascine de voir comment l’humain à réussi à imaginer des histoires similaires en étant à des milliers de kilomètres.

On a aussi d’excellents auteurs comme Charles Dickens ou William Butler Yeats, content de pouvoir constater la popularité des contes et les voir perdurer encore de nos jours, à travers la littérature jeunesse comme c’est le cas ici ou dans d’autres livres qui s’adressent plutôt aux adultes de comme ceux de Paul Sébillot ou d’Eloïse Mozzani pour ne citer qu’eux.



La diversité est également le point fort des farfadets, lutins, gnomes et autres pixies, ils ont leurs particularités, qu’ils soient bons, mauvais ou entre les deux, dotés de pouvoirs plus ou moins important, l’anthologie n’en loupe aucun. On voyage d’un pays à l’autre, d’une époque à une autre avec aisance, le but étant de faire découvrir toute la richesse des contes.

J’ai mis un peu de temps à le lire car j’ai voulu m’en lire un ou deux contes par soir, pas plus pour garder le côté enfance retrouvée, pour découvrir chaque soir et rêver à ceux de demain.

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Saskia des vagues

Pierre Dubois est un auteur que j'apprécie beaucoup bien que je ne connaisse pas l'intégralité de ses oeuvres. J'aime bien son style réfléchi. Il insuffle un souffle passionnel à ses personnages.



La belle Saskia nous entraîne dans le monde de la piraterie. Nous avons une première partie qui est à mon sens très intéressante où nous suivons le cheminement d'une jeune femme qui bascule par amour perdu dans la vengeance la plus vile. Elle offre son âme au diable pour parvenir à ses fins.



Cependant, la seconde partie du récit qui traite de la légende du fameux bateau fantôme le hollandais volant est par nature fantastique. Cela rompt totalement avec le charme qui s'était installé auparavant. Nous avons l'habitude avec l'auteur de basculer dans le fantastique mais il le fait généralement de manière équilibrée. Là, c'est trop rapide et finalement peu crédible.



Par ailleurs, la fin est tellement vite expédiée et surtout un peu ridicule que cela laisse un goût assez amer. C'est dommage car il y avait de la potentialité.
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Signé Capitaine Trèfle

Il fut un temps où j'aimais bien Dubois (au cours des années 90). Malheureusement, son style d'écriture est resté immuable comme figé par le temps. Il est toujours question de la même rengaine à savoir que les hommes détruisent la magie du monde et que les pauvres elfes sont en train de disparaître. Bref, point d'originalité scénaristique.



Quant à Hausman, il est considéré par beaucoup comme un maître de la bande dessinée. Je reconnais que j'ai apprécié le trait volontairement vaporeux. Les couleurs sont très douces comme pour être bercé dans un rêve éveillé. Son style reste le même depuis 40 ans.



Une œuvre qui plaira aux vieux tenants d'une certaine forme de bd ainsi qu'aux plus jeunes. En tout cas, je ne suis pas de ce public. J'aime l'évolution et la progression.

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God save the crime

Après avoir soigné Nathy Faye en pleine crise d'hystérie , le docteur Belloc Rhodes avec ses propres moyens , qui vont rapidement soulager la jeune fille , les deux amants vont devenir diaboliques et perpétrer des meurtres les plus horribles les uns que les autres ..



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Voilà une version de Jack l'éventreur qu'il ne faut pas mettre entre toutes les mains .

Les détails des meurtres et des relations sexuelles des deux amants de l'enfer sont décrites au moindre petit détail.

C'est très noir , glauque , morbide et gore , mais le roman est bien écrit et passionnant de bout en bout .

Ames sensibles éloignées vous ce roman n'est pas pour vous .

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La Grande Encyclopédie des lutins

Un très beau livre qui nous entraîne dans l’univers des elfes, lutins, korrigans, et autres petits peuples issus des imaginaires de nombreux peuples de tous les continents (quoi que surtout européens). Pour chacun habitat, alimentation, comportement sont vus par le détail. Et tout cela superbement illustré par Claudine et Roland Sabatier.
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