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Citations de Pierre Gripari (147)


- Pour quoi faire? Ça ne sert à rien!
- Et ne rien faire, ça sert à quoi?
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Tant qu'y a d'la vie y a d'l'espoir, comme on dit, et tant qu'on a la santé...
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Je ne savais pas qu'il existait encore des êtres capables d'aimer à ce point!
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Le chinois, c'est comme ça: on peut tout dire avec une seule phrase, il suffit de changer l'intonation.
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Il y avait une fois, dans le quartier des Gobelins, à Paris, une vieille sorcière, affreusement vieille, et laide, mais qui aurait bien voulu passer pour la plus belle fille du monde!
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- Et où habite-t-il, votre sorcier breton?
- En Bretagne.
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- Et où habite-t-il, votre sorcier chinois?
- En Chine.
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- Bonjour Monsieur Saïd.
- Bonjour, Madame. Vous désirez ?
- Je voudrais Nadia.
- Hein ?
- Oh pardon ! Je voulais dire : une boîte de sauce tomate.
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[...] l'imagination est une force, une force véritable, énorme, qui travaille lentement, dans la patience et le repos, mais souvent supérieure à la volonté même.
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Les créatures des eaux sont insensibles à la pitié, et elles ignorent le pardon.


(dans "Sadko")
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En collectivité, les idées originales se neutralisent les unes les autres, alors que les platitudes, elles, s'additionnent. Prenez cinquante génies, mettez les en batterie, vous obtiendrez l'équivalent d'un imbécile.
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Dans le pays d'ici, à moins que ce ne soit le pays de là-bas, celui d'ailleurs ou d'autre part, il y avait une paysanne.
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Il était une fois une patate-une vulgaire patate, comme nous en voyons tous les jours- mais dévorée d'ambition. Le rêve de sa vie était de devenir une frite. Et c'est probablement ce qui lui serait arrivé, si le petit garçon de la maison ne l'avait volé dans la cuisine.
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Le Gourou (fable)

Adeptes du Graal, disciples des fakirs,
Héritiers d'Astérix adorant les menhirs,
Théosophes et nécromants,
Spirites, mages et voyants,
Concepteurs, constructeurs, métreurs de pyramides,
Détecteurs du secret des Templiers avides,
Maîtres et compagnons Maçons
du vieux Temple de Salomon,
vous surtout, bons pigeons qui marchez à leur suite,
écoutez cette fable, et qu'elle vous profite !

Certain gourou de Saint-Germain
(on sait que l'espèce y abonde)
buvait, un Dimanche matin,
son bon demi de bière blonde
à la terrasse d'un troquet.
Par pur hasard, je consommais
moi-même à la table voisine.
Le gourou (rien qu'à voir sa mine
j'avais deviné son métier),
sitôt que je l'eus repéré,
se mit alors à m'entreprendre.
Il se faisait fort de m'apprendre
(car il voyait que j'étais doué)
tous les secrets de la Sagesse ;
les mystères de l'Univers ;
comment on peut, avec adresse,
garder l'éternelle jeunesse
et capter, sans en avoir l'air,
les grandes forces telluriques
avec les énergies cosmiques ;
puis, en utilisant aussi
les recettes ésotériques
dont il connaissait la pratique,
s'instruire enfin dans la magie.

Il fallait pour cela, bien sûr,
un apprentissage assez dur.
Je devrais, me précisait-il,
être respectueux et docile,
m'ouvrir tout entier à autrui,
c'est-à-dire m'ouvrir à lui ;
renoncer à tout égoïsme
comme à tout individualisme...
À lui seul donc, c'était très clair,
de parler. À moi de me taire !
Lui seul avait des opinions dignes de considération ;
lui seul avait une expérience
qui méritait le nom de science.
Cette science lui permettait
de faire à peu près
tout ce qu'il voulait.
Il pouvait boire de la bière :
à lui cela ne pouvait faire
aucun mal — à moi, certes, si !
J'eus alors le mauvais esprit,
devant ce curieux mystère,
de vouloir en être éclairci.
Il me fut alors répondu ceci :
L'homme avait, par une pratique
secrète, mystique, tantrique,
éveillé la Kundalini
qui sommeillait dans ses lombaires.
Ensuite il avait fait monter,
ce qui, tout bien considéré,
n'est pas une petite affaire,
progressivement, par paliers,
cette mystérieuse bête
du trou de son cul jusques à sa tête...
Dès lors, tout lui était permis,
rien ne lui était interdit !
Il ignorait le bien, le mal,
le péché comme la morale.
Il pouvait boire comme un trou,
baiser, boxonner comme un dingue,
passer des nuits en ribouldingue,
ça ne lui faisait rien du tout !
Même les stupéfiants : morphine,
cocaïne, crack, héroïne,
n'étaient pour lui pas plus malsains
que du sirop de grenadine...
C'est bien commode, d'être un Saint !

Nous en étions là quand l'église
fit entendre les douze coups
marquant l'heure du rendez-vous
que j'avais pris avec Élise.
Je me lève, je dis adieu
au respectable vieux monsieur,
mais alors lui, la bouche amère,
aigrement s'écria : « Qui va payer mon verre ? »

Ce fut moi, vous le devinez,
mais pour ce prix, modique en somme,
j'avais entendu ce bonhomme
une heure durant m'étaler
sa roublardise, son cynisme
et son désarmant putanisme...
Je lui fis donc de bien cordiaux adieux
et je m'éloignai tout joyeux.

Ce sont toujours les culs merdeux
qui s'offrent à torcher le vôtre
(ou, si l'on veut, les plus morveux
qui prétendent moucher les autres...).
Écoutez bien ces bons apôtres,
car leurs discours sont savoureux...
Après cela, moquez-vous d'eux !
Gentiment, bien sûr, et sans fiel...
mais surtout, pour l'amour du ciel,
ne les prenez pas au sérieux !
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Si jamais vous allez en Enfer, évitez donc toute allusion au petit diable rouge. On considère là- bas que cette histoire est de mauvaise exemple pour les jeunes, et l’on aurait tôt fait de vous faire taire !
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- Votre tâche, ou plutôt notre tâche à tous est de moraliser, de démocratiser les contes pour enfants en les purgeant de tout ce qu'ils peuvent contenir de nuisible aux points de vue moral, social et idéologique. (p.11)
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Il était une fois une vieille sorcière, la plus laide, la plus moche, la plus affreuse, la plus horrible qu’on ait vue sur terre.
Elle était tellement laide qu’on l’avait élue Miss Laideur 1931.
Elle était tellement moche qu’on l’avait élue Miss Mocheté 1951.
Tellement affreuse qu’on l’avait élue Miss Affreuseté 1961.
Et tellement horrible qu’on l’avait élue Miss Horreur 1981.
Page 143
Catherine sans nom
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– Je te l’ai déjà racontée cent fois !
– ça ne fait rien ! Re-raconte-la-moi !
– On ne dit pas : « Re-raconte-la-moi ! »
– Qu’est-ce qu’on dit, alors ?
– On dit : « Raconte-la-moi encore ! »
– Raconte-la-moi encore !
– Non !
– C’était bien la peine de me faire répéter ! Alors, raconte-moi-z-en une autre !
– On ne dit pas : « Raconte-moi-z-en une autre ! » On dit : « Raconte-m’en une autre ! »
– Et si je le dis comme ça, tu me la raconteras ?
– Non !
– Alors, va te faire voir !
– On ne dit pas : « va te faire voir ! »
– Qu’est-ce qu’on dit ?
– On dit : « Tu me fais beaucoup de peine ! »
– - Eh bien, toi, tu me fais…
Mais là, vraiment, je n’pose pas écrire le dernier mot qu’a prononcé mon jeune ami.

Page 31
Pirlipipi
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La morale de tout ceci,
Je m'en vais vous la dire ici.
La morale de tout cela,
Si vous voulez savoir, voilà :

Ne riez jamais du malheur
De vos frères ou de vos sœurs.
Passez très vite sur les ponts,
Surtout si le fleuve est profond !
Mais aussi, chers petits amis,
Respectez le travail d’autrui.
Respectez d’autrui le labeur :
Plus tard, vous s’rez un travailleur.
Respectez d’autrui le boulot,
Soyez bons pour les animaux,
Pour les objets inanimés,
Pour ceux qui doivent nettoyer,
Balayer, laver, repasser,
Partout où vous êtes passés !
N’imposez pas à vos mamans
De la fatigue en supplément,
Rangez bien toutes vos affaire
Quand vous n’avez plus rien à faire
Et, ce que vous laissez tomber,
Baissez-vous pour le ramasser !

Madame La-terre-est-basse
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L'idiot, cette fois, est tellement triste qu'il en oublie de pleurer.
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