Citations de Pierre-Roland Saint-Dizier (44)
- Du vent, du sable et des étoiles... Voilà ce que je surveille à longueur d'année.
- L'immensité du désert et du ciel...
- Oh, une étoile filante ! Fais vite un vœu Antoine !
- Que cette nuit dure mille ans... Que l'on m'écrive... Que toutes les femmes du monde soient tendres...
- Moi, j'aimerais être dans mon village, à Bouy, retrouver mes camarades d'enfance, me baigner dans la Vesles, une petite rivière qui file entre les peupliers et les saules argentés. J'y pêche la truite...
- Pour moi, il y a quelque part, loin d'ici, un parc chargé de sapins noirs et de tilleuls et une vieille maison que j'aime.
Peu importe qu'elle soit éloignée ou proche, qu'elle ne puisse pas m'abriter, réduite ici au rôle de songe: il suffit qu'elle existe pour remplir ma nuit de sa présence. (P.25)
(D'après "Terre des Hommes")
C’est étrange, pendant que la tempête faisait rage, j’ai eu comme l’impression que l’océan nous lançait un avertissement. Nous avions détruit la dune. Sa vengeance allait être terrible
- Mais la guerre va bientôt se terminer, non ? ça fait des années qu'elle dure !...
- Certains disent qu'elle s'achèvera quand il n'y aura plus d'hommes capables de prendre les armes, ou quand il n'y aura plus de munitions.
Crois-moi, ce cimetière n'a pas fini de voir défiler des cortèges funèbres... (p.11)
La pression médiatique a permis de mieux faire appliquer les lois et de procéder à des arrestations en Afrique et en Europe. Des réseaux sont tombés. Un signal fort pour ceux qui subsistent.
(page 47)
Les gorilles sont pacifiques : ils n'attaquent jamais à mois d'être surpris ou menacés.
(page 18)
Le programme de réintroduction représente un vrai espoir de sauver les gorilles, même si le risque d'extinction dans moins de vingt ans est toujours à craindre.
(page 17)
Je ne pars pas pour mourir. Je pars pour souffrir et ainsi communier avec les miens. Je ne désire pas me faire tuer, mais j'accepte volontiers de m'endormir ainsi.
(page 43)
Peut-être que je ne suis pas fait pour vivre sur cette planète. Il existe peut-être une étoile où il est plus simple de vivre.
J'aurais tant voulu connaître cette étoile.
(page 42)
J'avais choisi l'Est en souvenir de mon ami Guillaumet qui, perdu dans les Andes, avait marché pendant 5 jours avant d'être secouru. Cette direction était devenue pour moi celle de la vie.
(page 29)
Cet enfant, je le porte dans mon cœur depuis bien des années. Nous partageons le même univers, celui des étoiles. Un univers fait de solitude. Comme lui, je suis un éternel voyageur.
(page 23)
Parfois, je me dis que j'ai eu tort de vieillir. J'étais si heureux dans l'enfance. Je me sens comme un enfant perdu qui se trouve brutalement au-dessus du vide...
(page 17)
Le passé est un refuge salvateur où il fait bon parfois aller.
La solitude aussi : elle est propice à la réflexion.
(page 17)
Ici j'apprivoise les bêtes mais aussi les hommes.
page 42)
Le désert donne une idée exacte du néant, de la solitude, du dénuement...
(page 42)
Pour moi, il y a quelque part, loin d'ici, un parc chargé de sapins noirs et de tilleuls et une vieille maison que j'aime. Peu importe qu'elle soit éloignée ou proche, qu'elle ne puisse pas m'abriter, réduite ici au rôle de songe : il suffit qu'elle existe pour remplir ma nuit de sa présence.
(page 25)
Les orages, la brume, le neige, quelquefois ça t'embêtera. pense alors à tous ceux qui ont connu ça avant toi, et dis-toi simplement : ce que d'autres ont réussi, on peut toujours le réussir...
(page 17)
Le soleil, un scarabée, trois traits verticaux et une corbeille…
C’est… good Lord ! C’est le sceau de Toutânkamon !
ces paysages sont toujours un enchantement pour moi. Ils invitent à la méditation et à la rêverie. Vous ne trouvez pas ?
En arrivant en Égypte, j'ai tout de suite été séduit par cette civilisation millénaire.
- C'est drôle, cette planète avec des Baobabs...
- Un souvenir de mes vols en Afrique... A Dakar, j'en ai vu qui étaient monumentaux.
- Et là, cette planète avec des volcans ?
- C'est l'astéroïde B612, où vit le petit prince.
- B612, j'ai déjà vu ça quelque part.
- Vous avez de la mémoire, Sylvia! C'est l'immatriculation de l'avion piloté par Bernis dans "Courrier Sud"
Montre-lui que l'homme n'est pas toujours cruel et méchant.