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Citations de R.J. Ellory (1781)


Les vérités de l’âme sont celles que l'on ne peut jamais complètement enfouir. 
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Le courage n'est pas ce que vous croyez. Le courage est mal compris. Tout le monde veut survivre. Personne ne veut mourir. Je crois que le courage – en règle générale – provient de la certitude qu'on est foutu de toute manière. A moitié mort si on agit, mort si on ne fait rien. Une situation où il n'y a plus rien à perdre.
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- Vous avez entendu parler d’un type nommé Kenneth McDuff ?
- Pas du tout.
- Exécuté en novembre 1998 pour avoir commis un triple homicide en août 1966…
- Le 6 août, non ?
- Pile-poil. Le 6 août. Un triple assassinat. Deux jeunes retrouvés dans le coffre d’une voiture. Une fille retrouvée à un kilomètre ou deux de là, étouffée par un manche à balai. Il avait un complice, un demeuré qui s’appelait Roy Green. McDuff était un animal sans âme. Vous savez ce qu’il avait dit à Green ?
Irving fit non de la tête.
- Tuer une femme, c’est comme tuer un poulet. Dans les deux cas, ça couine.
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Le monde autour de moi était comme une prison dont chaque barreau était
un souvenir .
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Peut-être me disais-je que si j’écrivais suffisamment sur la réalité alors je me viderais, et que de ce vide naîtraient les fruits de l’imagination et de l’inspiration. J’écrirais alors quelque chose comme Steinbeck ou Fennimore Cooper, une oeuvre de fiction et non une oeuvre autobiographique. Ce ne fut que plus tard que je compris que les deux étaient liées : l’expérience, façonnée par l’imagination, devenait de la fiction, et la vie, vue à travers le prisme de l’imagination, devenait une chose que l’on pouvait mieux tolérer et comprendre. Je colorais mes souvenirs de sons et d’images dont je savais qu’ils n’avaient pas existé, du moins pas tels que je les décrivais. Je crus un moment que je perdais peut-être la raison, mais j’appréciais le fait que c’était un choix conscient de ma part. Quoi que j’écrive, de quelque manière que je dépeigne les choses, je savais avec certitude ce qui était réalité et ce qui était fiction. Je lisais avidement, empruntant des livres à mademoiselle Webber, à Reilly Hawkins, à la bibliothèque d’Augusta Falls. Qu’importaient l’auteur, le lieu, l’époque, qu’importaient mes goûts ou mes aversions, les types de sujet, je lisais tout. Lire devint une raison d’être.
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La ville continuait de vaquer à ses occupations. Un nouveau jour commencerait bientôt, et rien d'aussi insignifiant que la mort ne possédait le pouvoir de les différer.
C'était juste une vie, après tout ; ni plus, ni moins.
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Peut être est-il des cicatrices -sur l'esprit, le coeur- qui ne se referment jamais. Peut-être est-il des mots qui ne peuvent jamais être prononcés ni chuchotés, des mots qu'il faut écrire sur une feuille de papier que l'on plie pour faire un bateau qui voguera sur un ruisseau pour se faire avaler par les vagues. Peut-être est-il des ombres qui vous hantent à jamais, qui viennent se serrer contre vous dans ces moments d'intime obscurité, et vous seul pouvez reconnaître les visages qu'elles revêtent, car ce sont des ombres, les ombres de vos pêchés, et nul exorcisme terrestre ne peut les chasser. Peut-être ne sommes-nous pas si forts que ça en fin de compte. Peut-être mentons-nous au monde, et en mentant au monde nous mentons à nous-mêmes.
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La Mort vint ce jour-là. Appliquée, méthodique, indifférente aux us et aux coutumes; ne respectant ni la Pâque, ni la Noël, ni aucune célébration ou tradition. La Mort vint, froide et insensible, pour prélever l'impôt de la vie, le prix à payer pour respirer. Et lorsqu'Elle vint je me tenais dans la cour sur la terre sèche parmi les mauvaises herbes, le mouron blanc et les gaulthéries. Elle arriva par la grand-route, je crois, longeant la démarcation entre la terre de mon père et celle des Kruger. Je crois qu'Elle arriva à pied, car plus tard, lorsque j'en cherchai, je ne trouvai ni empreintes de cheval, ni traces de bicyclette, et à moins que la Mort ne pût se déplacer sans toucher le sol, je supposai qu'Elle était venue à pied
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Henry Quinn et Evan Riggs avaient été poussé l'un vers l'autre semblait-il... par calcul, par défaut, par le destin, allez savoir. Leurs chemins s'étaient croisés, comme ceux de chiens errants en quête d'un abri qui n'existait pas et qui n'existerai jamais. La dynamique des circonstance qui avaient déterminé leur rencontre était la même pour les deux, ne serait-ce que parce qu'il y avait eu, pour l'un comme pour l'autre,l'alcool, et au bout d'une logue nuit, une peine de prison.
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On ne fait pas attendre le destin.
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La chance, si elle existe, ne frappe qu'une seule fois, la différence netre bonne et mauvaise fortune étant affaire de perception.
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Le passé est un pays qui a sa langue à lui, une langue que la plupart apprennent à oublier. Les mots de cette langue sont comme des chansons apprises par coeur. Au moindre rappel, elles reviennent, et la mélodie est aussi familière, aussi obsédante que jamais.
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On est tous brisés, quoique chacun à un endroit différent.
Telle fut la pensée de Jack Devereaux dans la ruine noire et inondée d’un énième bâtiment brûlé. Depuis près d’une vingtaine d’années, voilà ce qu’il faisait – fouiller les débris fumants de vies éteintes, essayer de répondre à des questions rarement posées, de voir clair dans des histoires qui ne seraient jamais comprises.
Cette fois, il y avait un petit garçon aussi. Le père étendu sur Dieu seul sait quoi, et lui – pas plus de quatre ou cinq ans – avait hurlé de tout le souffle de ses poumons enfumés avant de s’avouer vaincu. Il s’était allongé à côté de son père évanoui et ils étaient morts dans les bras l’un de l’autre. Leurs corps avaient été évacués moins d’une heure plus tôt.

(Incipit)
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- il y a des leçons à apprendre dans la vie, Joseph, coupa-t-il. Tu peux te tromper une fois et en tirer une leçon. Quand tu dois t'y prendre à deux fois pour retenir la leçon, c'est que tu es complètement idiot.
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- Maman, s'il te plait, dis-je. C'est fini, tout ça c'est du passé. Inutile d'en parler.
- Ton père disait qu'il n'y avait rien, absolument rien au monde, qui ne méritât pas d'être su. Il disait que l'ignorance était la défense des gens stupides.
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« Les Cris prétendent que Jack Fiddler avait le pouvoir d'invoquer les animaux. Il protégeait les Cris contre les mauvais sorts lancés par les autres tribus, il favorisait les cultures, et il avait aussi ce qu'on appelait " la vue de l'esprit". Il voyait ce qui se passait sur le plan des démons. Il voyait quand un homme était possédé par le wendigo. Les Cris lui vouaient une confiance tacite et, avec son frère Joseph, il a tué quinze, voire vingt wendigos dans sa vie.
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La frontière entre les bons et les méchants est brouillée depuis des lustres…
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Pour arriver ne serait ce qu au seuil du Bureau ovale, un homme doit déjà avoir vendu son âme une douzaine de fois au plus offrant.
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"Le sentiment de solitude est très rarement lié au fait d'être seul. Un humain qui se sent ainsi éprouve la même chose dans une pièce bondée." (p.13)
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Il avait vécu pour lui, et quand les autres l'avaient laissé tomber, il avait utilisé leur trahison imaginaire comme une preuve supplémentaire qu'il n'était d'une certaine manière pas responsable de qui il était ni de ce qu'était devenu sa vie.
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