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Citations de R.J. Ellory (1759)


Il se souvenait que l’obscurité était tombée à la hâte ; retardée quelque part, elle était maintenant soucieuse d'arriver à l'heure dite.
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A mesure que nous vieillissons , le cynisme et l'amertume s'accumulant au fil des années, nous perdons notre innocence d'enfant, et avec elle cette faculté de perception qui nous permet de voir le coeur des hommes.
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Et je ne permettrai pas de tels propos dans ma maison, reprit ma mère. Nous ne sommes plus à l'Age des Ténèbres. Nous ne sommes pas des ignorants. Adolf Hitler est un Blanc, tout comme Genghis Khan était mongol et Caligula romain. Ce n'est pas une question de nationalité, ni de couleur, ni de religion... c'est à chaque fois juste une question d'homme.
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Si vous tuez les rêves des gens, même si c'est des rêves idiots, vous tuez leur espoir.
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"Je suis ce que je suis. Et ce que je suis ne sera jamais aussi important que ce que je viens de faire" (p.323)
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J'étais " l'Attrape-coeur" de Salinger, debout à la lisière d'un champ de seigle grimpant à hauteur d'épaule, percevant le bruit d'enfants invisibles jouant parmi les vagues et les oscillations de couleur, entendant leur rire turbulent, leurs jeux- leur enfance si vous voulez.
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Le problème, c’est que la plupart des gens cherchent toujours à savoir ce qui les attend, ils cherchent à savoir ce qu’il y a devant eux. Mais faut aussi faire attention à ce qui se passe autour de nous. Il y a du vrai dans le vieux proverbe, vous savez . La destination ne procure jamais autant de bonheur que le voyage.
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"Nous sommes liés par les secrets que nous partageons." Voilà à quoi il pensait. Il ne se souvenait plus d'où elle venait - un livre, un film -, mais la phrase n'arrêtait pas de le tarauder.
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Comment disait le poète, déjà ? "Les minutes traînent, les heures filent, les années s'envolent, les décennies assomment. Le printemps nous charme, l'été nous enchante, l'automne nous comble, l'hiver nous tue."
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Plus tard je me rappellerais l’enterrement de mon père. Je me rappellerais ce jour à Augusta Falls, dans le comté de Charlton – une excroissance antérieure à la guerre de Sécession en bordure de la rivière Okefenokee –, je me rappellerais une région qui était plus marécage que terre ; la manière dont le sol absorbait tout, éternellement affamé, jamais rassasié.
Cette terre gonflée avait aspiré mon père, et je l’avais regardé partir.
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Un homme qui a peur de lui-même aura peur du mal qu'il peut faire à d'autres.
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Ce sont les murs qui font le logement, mais une maison, ce sont d'abord les gens qui y habitent.
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On ne choisit pas sa famille, mais le sang est le sang. Il nous lie, même quand on ne le veut pas.
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A Noël 1952 j'avais perdu mon nom.
A la fin janvier j'avais renoncé à mon identité.
Un mois plus tard j'avais cessé d'être un être humain.
Dans quelque vague recoin de mon esprit je me rappelai les mots de Tocqueville : " Il nous semblait parcourir les catacombes ; il y avait là mille être vivants et cependant c'était une solitude."
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Michael, dit-elle. Ton père est mort. Je l’ai poignardé. Prends ton vélo et va voir le Shérif Baxter. Tu dois lui dire d’envoyer le fourgon du légiste pour ton père et une voiture de police pour moi. Je suis quasiment sûre qu’ils me pendront pour ça, mais je veux que tu saches que je l’ai fait pour nous deux. Je passerai peut-être le restant de ma vie dans une cellule de prison, ou peut-être qu’ils voudront économiser un peu d’argent et se débarrasser de moi au plus vite, mais il est fort probable que ce soit la dernière fois que nous nous voyons, du moins en tant que mère et fils. Alors ne t’inquiète pas, ne pleure pas, et ne crois pas que c’est arrivé à cause de toi. Je l’ai fait pour toi, mais aussi pour moi, alors ne vas pas te flageller avec un sentiment de culpabilité, tu m’entends ?
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Les vérités de l’âme sont celles que l'on ne peut jamais complètement enfouir. 
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Le courage n'est pas ce que vous croyez. Le courage est mal compris. Tout le monde veut survivre. Personne ne veut mourir. Je crois que le courage – en règle générale – provient de la certitude qu'on est foutu de toute manière. A moitié mort si on agit, mort si on ne fait rien. Une situation où il n'y a plus rien à perdre.
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- Vous avez entendu parler d’un type nommé Kenneth McDuff ?
- Pas du tout.
- Exécuté en novembre 1998 pour avoir commis un triple homicide en août 1966…
- Le 6 août, non ?
- Pile-poil. Le 6 août. Un triple assassinat. Deux jeunes retrouvés dans le coffre d’une voiture. Une fille retrouvée à un kilomètre ou deux de là, étouffée par un manche à balai. Il avait un complice, un demeuré qui s’appelait Roy Green. McDuff était un animal sans âme. Vous savez ce qu’il avait dit à Green ?
Irving fit non de la tête.
- Tuer une femme, c’est comme tuer un poulet. Dans les deux cas, ça couine.
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Le monde autour de moi était comme une prison dont chaque barreau était
un souvenir .
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Peut-être me disais-je que si j’écrivais suffisamment sur la réalité alors je me viderais, et que de ce vide naîtraient les fruits de l’imagination et de l’inspiration. J’écrirais alors quelque chose comme Steinbeck ou Fennimore Cooper, une oeuvre de fiction et non une oeuvre autobiographique. Ce ne fut que plus tard que je compris que les deux étaient liées : l’expérience, façonnée par l’imagination, devenait de la fiction, et la vie, vue à travers le prisme de l’imagination, devenait une chose que l’on pouvait mieux tolérer et comprendre. Je colorais mes souvenirs de sons et d’images dont je savais qu’ils n’avaient pas existé, du moins pas tels que je les décrivais. Je crus un moment que je perdais peut-être la raison, mais j’appréciais le fait que c’était un choix conscient de ma part. Quoi que j’écrive, de quelque manière que je dépeigne les choses, je savais avec certitude ce qui était réalité et ce qui était fiction. Je lisais avidement, empruntant des livres à mademoiselle Webber, à Reilly Hawkins, à la bibliothèque d’Augusta Falls. Qu’importaient l’auteur, le lieu, l’époque, qu’importaient mes goûts ou mes aversions, les types de sujet, je lisais tout. Lire devint une raison d’être.
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