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Critiques de Rainer Maria Rilke (342)
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La Mélodie de l'amour et de la mort du cornet..

Récit poétique de jeunesse de Rainer Maria Rilke, écrit alors qu'il vit à Berlin le temps d'une nuit sous le titre Der Cornet... Il le révise pour une parution dans un journal pragois, puis une version définitive est publiée en 1906 sous le titre Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke.

Ce n'est cependant qu'aux éditions Insel-Verlag que le récit devient un succès, le plus gros en termes de vente pour Rilke, plutôt embarrassé car il la trouve immature.

Je vous invite à en apprendre plus sur l'œuvre en suivant le lien ci-joint.
Lien : https://thomasspok.blogspot...
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La Mélodie de l'amour et de la mort du cornet..

Etrange ballade moyenâgeuse, j'avoue ne pas avoir accroché...
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La princesse blanche

Tout l’univers de Rilke est ici. La force suggestive de l’œuvre est à la fois fascinante et nous laisse dans le désarroi sur son interprétation. L’œuvre, courte, ne fait qu’effleurer poétiquement et allégoriquement, des thèmes magistraux !

Quand la vie est perçue comme une menace par la jeune sœur (Monna Lara), la Princesse continue d’attendre Celui qui vient, comme un absolu qui accomplira sa nature. La mort fait son œuvre au sein de la vie, et rien de l’arrête. « C’est ainsi qu’il y a la mort dans la vie. Elles sont nouées l’une à l’autre comme les laines d’un tapis, et elles forment un dessin pour ceux qui passent. »

Mais quand Celui qui est attendu depuis onze ans pointe à l’horizon, « un frère de la Miséricorde », vêtu de noir, se tient là. La Princesse se fige, l’Amant passe sans s’arrêter, et un enfant fait signe à la fenêtre et crie mystérieusement. La note fondamentale de l’attente marquant la première didascalie sur la Princesse se fait de nouveau sentir. Inachèvement ? Impossibilité d’être ? Impasse de vie ?

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La princesse blanche

Très belle pièce qui m'a permis de mieux découvrir la plume de Rainer Maria Rilke.

J'ai trouvé l'histoire belle et touchante avec un soupçon de fantastique. On aurait envie de la voir jouée sur scène pour embellir encore plus le texte.

La préface est aussi très intéressante et nous permet de vraiment bien cerner le texte ainsi que les inspirations de l'auteur.
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La vie commence chaque jour

Je continue mon exploration des Plis et celui-ci me permet de faire connaissance avec Rainer Maria Rilke que j'avoue très peu connaître (non je n'ai pas lu Lettres à un jeune poète...) et avec lequel je me sens a priori peu d'affinités. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de ces petits recueils, un peu comme des échantillons qui introduisent et donnent envie ou pas de poursuivre la découverte.

A ce titre, j'ai regretté que ce volume ne comporte pas de mini-biographie (comme celui de Charlotte Brontë ou Napoléon) bien utile quand on n'est pas familier ni de l’œuvre ni de la vie du personnage. Ses liens avec les correspondants des lettres publiées ne sont pas toujours explicités non plus, c'est dommage.

Intitulé "La vie commence chaque jour", celui-ci met en avant dans la correspondance de l'écrivain des réflexions sur la vie (et la mort) et une sorte d'éthique du comportement qui consiste à être pleinement conscient du bonheur de vivre, de le savourer et surtout d'y travailler (le mot travail est archi-présent, sorte de fil rouge de l'existence, travailler à devenir...). Il y a des choses très intéressantes mais aussi d'autres bien plus ennuyeuses (dommage sur 60 pages) et d'autres enfin un peu trop mystiques pour moi.

Bref, il y a très certainement de nombreux amateurs de Rilke mais je ne suis pas bien partie pour en être, ce qui ne doit nullement décourager les lecteurs de faire sa connaissance à travers cet élégant fascicule.
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Le coffret d'or : Premiers récits

Dans ce recueil de très courtes nouvelles, le célèbre poète autrichien met en scène ses thèmes de prédilection: l'art, la nature la mort, les sentiments.

Les pages évoquant la nature sont admirables.

Un peu trop de pathos, à mon goût, surtout pour le récit "le coffret d'or".
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Le coffret d'or : Premiers récits

Sous ce titre précieux et cette jolie couverture, sont compilés huit textes de jeunesse du poète autrichien, dans lesquels il est question de mort et d'amour, de désespoir, de folie, de création artistique, de cruauté sociale, de l'impossible apaisement des sentiments humains et de l'impérissable beauté de la nature.

Huit textes en 94 pages, c'est un peu court, pensez-vous peut-être - et vous n'auriez pas tort. Les thématiques sont riches, intéressantes, mais on ne fait guère que les survoler dans ces nouvelles très brèves qui ne laissent ni le temps d'approfondir grand chose, ni celui de s'attacher à un personnage.

L'écriture sait s'adapter aux diverses thématiques explorées, entre élans poétiques et réalisme plus cru, elle peut être très belle parfois mais elle n'évite pas toujours les clichés, tout comme l'imagination de l'auteur qui s'égare parfois vers des poncifs un peu mièvres. Quelques textes émergent, plus percutants, construits autour d'une belle idée, d'une situation qui retient l'attention, mais d'autres ne dépassent guère le stade de l'anecdote et je doute de retenir durablement grand chose de tout cela.

S'il ne manque pas de qualités, ce petit recueil intéressera surtout les amateurs de Rilke, curieux de découvrir les débuts du poète. Des débuts des plus prometteurs mais qui manquent encore de puissance et d'originalité.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Le coffret d'or : Premiers récits

Dans Le coffret d'or,huit nouvelles de jeunesse de Rilke, toutes très courtes, toutes ciselées comme des joyaux, toutes prouvant qu'elles sont nées de la plume d'un des plus célèbres poètes de langue allemande qui offre sa prose avec précision. La nature presque divinisée, l'absolu de l'Art, l'horreur de la condition ouvrière, le suicide et l'incompréhension entre les êtres, il y a déjà tant de thèmes et de préoccupation dans ces textes qu'ils se suffisent à eux même, ce qui n'est pas toujours le cas dans les oeuvres de jeunesse, et qu'on peut les découvrir avec bonheur, qu'on ouvre pour la première fois Rainer Maria Rilke, ou qu'on le retrouve comme un vieil ami.

Parfois macabres, toujours superbes, ce sont des nouvelles à mettre entre toutes les mains !

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Le Livre d'Heures

La vie les heures à lui opposer ou se composer avec, la noirceur qui agresse, mais l'attente de l'aube au matin, sa beauté simple intemporelle

La Mort Eros Thanatos et les instincts de continuer ou détruire

La vie et son balancier qui oscille, rétablissant bizarrement un équilibre, fragile, ...

Et Dieu ! ....

Peut être, ses raisons à Lui au delà de nos raisons à nous , si limités dans notre finitude, raisons qui expliqueraient tout

Ne serait ce que pour cela, réapprendre à ne pas oublier de vivre les quelques faveurs de Beauté offertes à notre attention et à notre portée

La poésie de ses lignes, tracées du noir d'encre de sa plume inspirée sur les belles pages blanches qui attendent

Le livre d'heures comme une sorte de prière un hymne ou une consolation
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Le Livre d'Heures

De la nuit à l’aube



Il fait nuit. Une bougie s’allume qui éclaire le sang noir de l’encre, et la peau blanche du papier s’imprègne de chaque mot déposé. Dans sa cellule, le poète a rassemblé sa parole et il la porte haut comme un ostensoir. D’abord, s’installe le recueillement avec "Le livre de la vie monastique".



Mais bientôt, le poète se sent à l’étroit, il lui faut quitter cette thébaïde et partir à la rencontre du monde et des êtres qui le peuplent, hommes et bêtes, arbres, pierres et ruisseaux. Il lui faut chauffer son front pâle au feu du soleil et se mettre en route. S’ouvrent alors les pages qui contiennent "Le livre du pèlerinage".

Rilke fait entrer Dieu dans la danse, il le questionne, lui dit ce qu’il ressent dans le tréfonds de sa chair, dévoile ses doutes, ses peurs, ses joies, et célèbre la beauté de tout ce qu’il rencontre de vivant sur cette terre.



Après avoir longtemps marché au cœur d’une nature riante, les grandes villes de Caïn l’attendent, laides, froides et oppressantes, marquées du sceau de la détresse dans laquelle chaque être humain se débat : c’est "Le livre de la pauvreté et de la mort". Le poète entre dans le dénuement, laissant tomber au sol ses vêtements comme de vieilles peaux mortes trop longtemps portées. Ses yeux se dessillent, regardent la misère humaine bien en face, et il demande que soit donnée « à chacun sa propre mort » ; pas la mort impersonnelle et qui frappe sans crier gare, mais le fruit longtemps mûri au dedans de soi.



C’est sur une éclaircie que le poème se termine, ou plutôt s’ouvre comme un possible recommencement. Car à la nuit succède l’aube fertile de tout ce que le poète aura appris en chemin.



© Thibault Marconnet

Le 1er avril 2021
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Un livre que je relis souvent, qui m'est essentiel.
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Le livre de la pauvreté et de la mort

« … Mais le temps des riches est passé… »



Lo Schuh restitue ce texte qui bouleverse et me semble tellement nécessaire et présent en nos temps ou tout semble perdu. Perdu, la porte de l’esprit, perdu la lune de notre psyché, pensées et sentiments, conscience et inconscience, ne reste plus qu’un corps animal, presque robotique animé par un unique algorithme de la pensée totalitaire néolibéraliste !

Temps on ne reste qu’une seule injonction hurlante » ALLEZ vous faire vacciner ! »

Sauf la police évidement, qui doit rester en forme jusqu’au bout, car doit être présente jusqu’à la fin ou tout s’achèvera dans une extinction de l’humanité !

Et j’entends tout a coup Rainer Maria Rilke, alors l’espoir renait !

Je ne perd pas ma Confiance en IEL, je m’y entraine !
Lien : https://tsuvadra.blog/2021/0..
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Préfacé et traduit par Arthur Adamov, ce long poème de Rilke est une méditation sur la mort. Comme apprivoiser cette mort inéluctable, qu'elle devienne partie intégrante de mon corps et de mon esprit. Chaque mot est soigneusement pesé. Un de mes indispensables livres de chevet.
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Ce recueil de "Rainer Maria Rilke" est vraiment un beau recueil. La richesse et la beauté du langage, ainsi que le style qui est de qualité font de ce recueil une bonne découverte. Les messages passés dans les textes sont parlant et font écho.
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Le recueil témoigne une nouvelle fois de la quête mystique de Rilke, par une adresse directe à Dieu mais aussi par l'évocation des mythes : et Dieu devient aussi créature du langage, comme le suggère la présentation du traducteur Jacques Legrand.
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Je connais très mal la poésie de Rilke, bien qu'ayant apprécié les élégies de Duino. Je ne sais pas comment relier ce long poème à son oeuvre. Toujours est-il qu'il ne me laisse pas indifférent. J'y vois une ode à l'Homme dans son dénuement le plus complet. « Car nous ne sommes que l'écorce, que la feuille, mais le fruit qui est au centre de tout c'est la grande mort que chacun porte en soi ». L'homme naît pour mourir et doit en être conscient pour s'accomplir pleinement et en faire sa force. C'est également un appel à Dieu pour qu'il donne à l'Homme toute sa mesure. C'est dans la misère que l'on reconnaîtra la valeur de chacun.

Tout cela ne sont que des réflexions éparses qui me viennent après cette lecture. Encore un livre que je garde auprès de moi pour le compulser régulièrement.
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Un beau poème sur la mort et la pauvreté vues comme intimes, amies des hommes. Aux yeux de Rilke, c'est dans le dénuement que nous pourrons ouvrir les yeux et apprécier notre authentique condition, "heureuse"...
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Le livre de la pauvreté et de la mort

Un livre que j'ai lu et relu et annoté de toute part tant il m'a séduit. La beauté du langage de Rilke dans ce long poème mystique atteint des sommets !

L'aspect religieux pourrait sembler rébarbatif aux incroyants dont je suis et le titre n'annonce rien d'enthousiasmant, mais ça n'empêche pas d'apprécier la richesse du texte, des idées qu'il contient et bien sûr admirer l'excellence du style, être sensible à la mélodie des mots.

Ce fut longtemps mon livre préféré tant je trouve qu'il nous ramène à l'essentiel.

L'avertissement d'Arthur Adamov en préambule permet au lecteur de mieux comprendre ce qui a poussé Rilke à rédiger cet ouvrage.

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Le livre de la vie monastique.

Emprunt du souvenir de la Russie, Rilke imagine un personnage de moine lui servant peut-être de masque, d'avatar. Traduit par Gérard Pfister, c'est donc un ensemble de prières bouleversantes que le lecteur découvre, prières adressées à un Dieu moins créateur que créature de l'homme.

Le poème ici est parole de l'inquiétude et de la consolation, traversée par la voix et les ailes des anges. C'est aussi un encouragement, une exhortation à atteindre ce qui paraît inaccessible, et l'est sans doute sans que cela importe.
Lien : https://thomasspok.blogspot...
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Le magnifique René Maria

"Là où je crée, je suis vrai" affirmait le poète lyrique René Maria Rilke, l'oiseau migrateur apatride au regard de faïence bleue, surnommé Rainer par son grand amour Lou Andréa Salomé.

Le magnifique René Maria, album Tatou d'éveil jeunesse à l'art, emprunte son titre au surnom donné à l'auteur (des très célèbres Lettres à un jeune poète) par Detlev von Liliencron et donne une excellente approche de ce méditatif qui marqua le XX° siècle de son sceau et dont l'oeuvre abondante,profonde,moderne et sensible chante l'unité de l'homme dans l'univers.

Poèmes et extraits résonnent, tour à tour, par rapport à la solitude (cf: La solitude. "La solitude est comme une pluie./Montant de la mer à la rencontre des soirs."); l'amour (cf: Chant d'amour. "Comment pourrai-je retenir mon âme, afin de l'écarter de la tienne?"); la campagne (cf:Verger); l'animal (cf:La panthère. "Son oeil est devenu si las qu'il ne fixe plus rien); le voyage(cf: Le bateau des émigrants); l'enfance (cf:Bulles de savon).

Cet album est illustré de façon symbolique et très originale (créant un monde fantastique parallèle en adéquation avec l'univers de puissante beauté de Rilke) par Chloé Poizat diplomée des Beaux Arts d'Orléans qui expose régulièrement à la Galerie Martine Gossieaux à Paris

dont j'avais déjà apprécié les images peintes à l'acrylique aux couleurs douces (intensifiant le rêve intérieur du poète) lorsque j'avais chroniqué Le René Char.
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