Révolutionnaires !, tome 2 : Le grand désordre de l'an 1

Ligne claire. Dessins précis, couleurs chatoyantes, c'est du beau travail graphique.
Côté scénario, c'est enlevé (c'est le cas de le dire) , ça courre, ça se croise, ça se bagarre sur fond d'avènement de la république.
La suite des aventures de l'héritière dont le meurtre a échoué au volume 1 se poursuit à un rythme effréné.
En fin de bande dessinée, un "pour aller plus loin" à destination des jeunes lecteurs (et des moins jeunes pourquoi pas) sur les évènements de ce moment historique pour nous français.
Une excellente bande dessinée jeunesse.

LES REVOLUTIONNAIRES – BD tome 2 : le grand désordre de l'an 1

La suite tant attendue…
La jeune du terrible Mange-Doigts Célénie de Montencourt est prisonnière du terrible Mange-Doigts, roi des bas-fonds nantais. L'avenir de la jeune héritière semble incertain si ses amis ne parviennent pas à la retrouver rapidement et la sauver.
Intrigue toujours aussi haletante !!! le rythme de l'aventure toujours aussi soutenu !!!!!
On apprécie cette lecture autant que celle du premier tome !... et on en redemande !!!!

Quelle joie de retrouver cette histoire et la bande de camarades d'infortune de Célénie !

Ici, le lecteur est propulsé en pleine tourmente de la Révolution Française, alors que la Première République est en train de naître. L'atmosphère est tendue, ça bouillonne et les têtes tombent. Vous l'aurez compris, côté ambiance, c'est un régal !

Ce qui est particulièrement plaisant dans ce second tome, c'est que les personnages se dévoilent et que l'on comprend leurs motivations. le schéma est un peu classique, avec la brute opportuniste, l'orpheline, les enfants de la rue et les corrompus, mais l'histoire est tellement endiablée et rapide que l'on ne s'ennuie pas et que tout découle limpidement.

Plus question de faire dans la dentelle, on sent une vraie montée en puissance… le rythme, l'ambiance, tout est très bien exécuté ! Un grand bravo à Régis Hautière pour ce scénario ! Concernant les illustrations, là aussi, on en prend plein les yeux et on en redemande.

ps : vous aurez noté l'effort de sortir cette chronique un 14 juillet… mais bon, il faut ce qu'il faut !
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