Renaud Dillies

Il y a une finesse et une subtilité dans les dialogues et apartés qui me rappellent dans une moindre mesure cette pièce de Samuel Beckett que j’adore, En attendant Godot. Et d’ailleurs c’est bien d’attente dont il sera question ici puisque inexorablement le temps s’écoule, sans que l’eau s’aboule. Un peu comme Godot finalement…



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C'est beau, c'est poétique, c'est intemporel. On ne sait pas d'où ça vient, on ne sait pas où ça va, mais on s'en fout, on est bien là, dans ce désert, avec nos deux amis et leur noix de coco. Et on a envie que ça dure encore et encore.

Saveur Coco, c'est un livre qu'on prend plaisir à lire et qu'on a toujours envie d'avoir à côté, pour l'ouvrir au hasard et (re)faire un petit bout de chemin comme ça, en passant, sur le pouce.

Cet Objet Dessiné Non Identifié doit être mis entre toutes les mains, bédéphiles ou non.

Un vrai gros gros coup de coeur !

Inutile d'en rajouter, les critiques élogieuses à son sujet affluent et certains l'ont décrite déjà bien mieux que je ne saurai le faire. L'objet lui-même est de toute beauté : les images, le rendu des expressions, les plans, cadrages, la forme des vignettes, les couleurs, chaudes pour le premier, froides pour le second...

Sublime, tout simplement sublime.

Un album à couper le souffle entre poésie et onirisme, le tout sur cet humour irrésistible. Un vrai coup de cœur pour la rentrée !
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Nous parlons onirisme dans le scénario, les personnages, mais que dire du dessin ! C’est tout simplement beau, chaque page est unique. Amoureux de cases droites, équilibrées, passez votre chemin.
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Une bande dessinée aux magnifiques dessins qui attirent immédiatement l'oeil! Le charme des personnages, les couleurs, la mise en page très originale, l'univers, tout est réuni pur une grande bd, à la limite du conte philosophique.

Une poignée d'éléments m'ont furieusement rappelé l'univers du film Rango (le désert, le côté mexicain du héros, le poisson volant...), d'autres celui du Petit Prince (ressemblance d'ailleurs revendiquée par un petit macaron sur la couverture), mais il y a tout de même une originalité indéniable dans Saveur Coco.

J'ai tout de même enlevé une étoile pour la fin de l'histoire qui m'a plutôt déçue et que j'aurais voulue plus décalée et plus assumée, un arrière-goût un peu amère qui ternit un peu mon appréciation de l'album, dommage!

Tribut à la limite du culte aux maîtres du passé, Saveur coco s'avère être une lecture rafraîchissante et parfois déroutante.
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Abélard est une série de BD régulièrement chroniquée sur la blogosphère depuis sa parution. Les très nombreux avis élogieux ne m'ont pas laissée insensible. Et j'ai bien fait ! J'ai dévoré les deux tomes de cette série en un rien de temps, émue comme jamais par cet adorable poussin.

Difficile d'en parler tant ces albums m'ont touchée. Ce drôle de poussin tout rond, toujours coiffé d'un chapeau plus gros que sa tête, découvre le monde avec une naïveté émouvante.

Le dessin de Régis Hautière, que je découvrais avec cette lecture, possède un charme surrané par ses contours flous et ses couleurs chaudes. Le lecteur est plongé, dès les premières pages, dans l'univers singulier et philosophique d'Abélard.

L'intrigue de Renaud Dillies est simple sur le papier mais possède une force redoutable. Je défie quiconque de ne pas adhérer au charme d'Abélard ! La poésie qui se dégage de l'histoire de ce poussin est inouïe et porte un elle une universalité certaine. L'anthropomorphisme permet une fois encore de faire naître des émotions bien singulières.

Détail poétique supplémentaire : chaque jour, le chapeau d'Abélard lui délivre une maxime permettant à ce dernier de se construire et de réfléchir à sa vie et au monde qui l'entoure. L'amitié, la mort, le silence, les blessures de la vie, le chapeau permet au petit poussin de se nourrir de ses aventures et réfléchir.

Vous l'aurez compris, je suis sous le charme d'Abélard et ne sors pas indemne de cette lecture toute en finesse. - See more at: http://bouquinbourg.canalblog.com/archives/2013/06/05/27333734.html#sthash.d6N9U3MJ.dpuf
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EXTRAIT "Voici un album qui se lit beaucoup, en ce moment, dans la blogosphère. Je sacrifie au mouvement, mais serais sans doute plus mesuré. Je vois toutes les bonnes choses introduites par le scénariste, mais je ne trouve pas qu'il parvienne à développer une atmosphère entraînante. Régis Hautière propose des moments poétiques, des moments romantiques, d'autres naïfs, ou parfois cyniques. Des angles tous très intéressants, mais auxquels il manque à mon sens un véritable liant."
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Ô comme j’ai aimé ce récit, et comme ce duo de cœurs brisés a su me bouleverser. Les thèmes chers à Renaud Dillies sont, de fait, aussi les miens. Mais ici c’est aussi la façon que l’auteur a de transcender un sujet vieux comme le monde qui m’a séduite. Je suis sous le charme de ses illustrations griffonnées et empreintes d’une mélancolie constante, je suis conquise par la maturité de ses personnages, je suis en admiration devant les émotions qu’il met dans les expressions de Little Rice Duck, Betty, Bowen et tous les autres… Et surtout de toute la tendresse que je ressens face à ces images là…



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Un duo bien connu pour une nouvelle histoire prévue en deux tomes.

Abélard mène une petite vie bien tranquille sur sa petite île au cœur des marais, avec ses éternels voisins et copains. Il pêche, il joue du banjo…et voilà qu’une ravissante vient se baigner dans son antre ! Pour la séduire, il comprend qu’il va lui falloir décrocher la lune...et comme il est trop petit, il n’hésite pas à affronter le monde, jusqu’en Amérique, car il paraît que là-bas, ils ont inventé une machine qui vole !

Très joli, très poétique comme toutes les productions de Dillies et Hautière

On y retrouve le trait si particulier et enchanteur de Dillies, et une douce mélancolie qui imprègne chacune des pages.
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Superbe! Une histoire et un dessin qui ne laisseront personne insensible.

"Ailleurs, c'est vraiment moins bien qu'ici ?" On pourrait ainsi résumer cette histoire dans ces quelques mots ; l'histoire d'un bonhomme candide et attachant. On y trouve du "Petit Prince" et du "Micromégas". Le cadre est original, et quelques inventions scénaristiques rendent la lecture intéressante : ce personnage principal qui sort régulièrement de son chapeau de petits billets contenant un aphorisme. "Avant d'admettre l'absurde, on épuise toutes les solutions", par exemple.

Le dessin est caractéristique d'une jeune école française proche de Manu Larcenet, ou des frères Jouvray. Ce n'est pas dans la collection Poisson pilote, mais ça en a tout l'air, en tout cas c'est chez Dargaud.

Une aventure poignante qui mêle l’espoir au rêve et à l’amitié, illustrée par des couleurs pastels apaisantes, qui reflètent parfaitement la personnalité sereine d’Abélard. Un album qui détient un aspect philosophique et des pages remplies d’émotions.
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S'il est possible de trouver ce récit trop naïf, une certaine mélancolie habite ces pages qui ne sont pas dépourvues de gravité
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Ce premier tome (sur deux) du voyage initiatique d’un poussin tout juste sorti de l’oeuf est plein de douceur et de poésie, mais n’évite pas les sujets durs pour autant.
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Premièrement, l’histoire. Elle est mignonne. J’aime bien Abélard pour sa naiveté, sa personnalité, sa douceur. J’aime son environnement, les rencontres qu’il fait. Sa quête est terriblement naive mais j’adore, ça le rend attachant.



Deuxièmement les dessins. Ce sont des traits style brouillon, pas nets mais très sympathiques. Un trait trop lisse aurait mal cadré avec l’ensemble je trouve. Ce sont des dessins assez sombres mais qui donnent une atmosphère cohérente.



En bref une bande dessinée très sympathique à lire, agréable. Et j’ai particulièrement aimé les dictons que sort le chapeau d’Abélard.
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Abélard est le personnage qu'on suit et qui veut voir ce qui se passe ailleurs. Découvrir autre chose.



J'ai passé une bon moment avec cette BD, qui est sympathique à lire. Je lis pas de BD, mais j'ai tout même apprécier.



Les dessins sont assez bien dessiner et les couleurs sont bien mis. Si j'en ai l'occasion je lirai la suite.



Pour ceux qui aime lire des BDs, vous pourriez aimé celle-ci.



Je remercie Babélio pour cette masse critique.

Abélard est un petit personnage dessiné sous les traits d'un caneton (je pense). Il vit avec ses amis au bord d'une mare, tranquillement, entre les parties de cartes arrosées le soir et les parties de pêche infructueuses le jour. Mais Abélard rêve d'ailleurs... N'est-ce pas mieux plus loin, plus beau ?

C'est la rencontre d'une jolie jeune femme de passage dans le voisinage qui le décide à partir explorer le monde. Sur sa route il va se joindre à une troupe de bohémiens... et se faire chasser comme eux. Puis être pris en charge par un compagnon d'aspect un peu rude.

J'ai trouvé cette histoire poétique et mélancolique dans l'ensemble mais j'ai bien envie de découvrir la suite !
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..