Renaud Dillies

Renaud Dillies doit porter en son cœur une profonde blessure car tous ses albums sont empreints de tristesse! Celui ci est d'une grande poésie mais il ne fait pas exception à la règle ! Charlie est une adorable souris qui voudrait croire que la solitude lui offre la liberté...mais l'a t-il choisie? Il pense manquer d'inspiration pour réussir à écrire alors qu'il manque juste de confiance en lui! Quand la solitude se présente à lui sous forme d'un oiseau,il a bien du mal à comprendre ce qui se passe! Et malgré tous ceux qui tentent de l'entrainer vers la joie il ne parvient pas à quitter ses peurs.

Même si les dessins sont très beaux et ont l'allure des rêves d'enfants, ils servent en réalité des questions propres aux adultes et n'apportent pas vraiment de réponse! Comme d'habitude je suis émue par le personnage de Renaud Dillie et charmée par sa poésie, mais j'aimerais un jour une histoire qui se termine bien!

Dans bulle & nacelle, tout comme dans Betty blues, c'est à travers un animal que Renaud Dillies nous fait voyager dans le monde artistique.

Ce ne sera pas ici un canard mais une adorable petite souris au nom de Charlie qui va nous enchanter .

Le ton est donné dès le début. Charlie fait l'apologie de la solitude mais très vite on se rend compte que cette solitude est pesante et pas forcément aidante.

Ecrivain en manque d'inspiration, Charlie est également musicien et joue sur sa guitare des airs de son idole Django Reinhardt.

Un jour un petit oiseau bleu, au nom de solitude, vient frapper à sa fenêtre et lui dit qu'il viendra chaque fois que Charlie se sentira seul.

La mélancolie et la solitude sont au coeur de cet album très poétique .

C'est craquant mais tristounet, je ne suis pas certaine que cet album s'adresse à des petits. Les refexions sur la création, sur le temps qui passe, sur l'inspiration ne peuvent être comprises par des enfants mais le dessin croquignolet a des chances d'attirer leur regards et de les faire fondre .

Abelard m'avait déjà séduite, et je retrouve avec Rice, ce petit canard jazzy la même sensibilité. Humour,naïveté, mais aussi profondeur des sentiments dansent ensembles au rythme de la trompette. Rice est passionné. De la musique et de la quête de la note parfaite, mais aussi de Betty qui ,elle,aime un peu trop le champagne. Pour quelques bulles supplémentaires qui la consolent du peu de disponibilité de son musicien

de canard elle se laisse embringuer par un affreux matou dont le compte en banque lui fait office de cœur. Quant à Rice cela lui brise le sien au point de tout laisser tomber par désespoir. Heureusement, l'amitié s'érige ici en reine comme avec Abelard et apporte une philosophie bien jolie à notre canard,même si c'est la nostalgie qui clôt cette histoire.

Le graphisme bien particulier est un régal, même si parfois j'ai dû y regarder à deux fois pour bien comprendre ce que je voyais...un peu de recul est toujours intéressant !

Rice le canard est un dieu de la trompette, il joue du jazz tous les soirs dans un cabaret. Un soir, son amie Betty se laisse séduire par un chat grossier, chat plein les as...

Rice est horriblement malheureux et en balance sa trompette tant aimée...



Jeux de mots, tendresse, personnages, on ne peut plus attachants, un tout qui fait du bien même si la musique n'adoucit pas toujours les mœurs comme on peut le voir ici.



J'ai été charmée par les dessins, par Rice, par Betty et les autres et je me suis laissée bercer par la musique de la strada.

Très beau second tome, aussi beau, édifiant et touchant que le premier. Ce diptyque est sans doute moins noir que le premier mais tout aussi profond et mêne à une profonde réflexion sur de nombreux sujets dont l'obscurantisme religieux, le racisme, les responsabilité et les différentes sortes d'amour.

Le dessin est magnifique.

A découvrir, à lire et à relire.

Nous retrouvons Gaston, bien seul et bien désabusé après la disparition d'Abélard. Il a bien quelques amis, dont Purity, une jeune et jolie femme qui se prostitue pour subvenir aux besoins de son petit garçon...mais, mortellement blessée par un client, elle confie le destin de son fils, Alvin, à Gaston qui se retrouve donc responsable de ce petit bout d'homme, en colère et plein de questions.



Quelle émotion de retrouver Gaston et l'esprit d'Abélard par le biais, notamment, des petits papiers de son fameux chapeau. Je suis toujours aussi séduite tant par le trait que par la poésie, même tragique, de cette BD qui, en plus, nous amène à une réflexion sur l'obscurantisme et sur le conformisme.

Superbe.

L'émouvantail expérimente à merveille la force de l'illustration. Dans cette bande dessinée, quelques mots tout en poésie et l'imagination au centre de tout. On succombe d'abord au personnage central : l'épouvantail, touchant et naïf (dans le sens noble du terme). Qui fait naître une palette d'émotions à son lecteur.

Facilitant pour les jeunes lecteurs de bande dessinée, je le recommande vivement. Tendre et joliment illustré, il tient toutes ses promesses !

Abélard est un poussin.

Il tombe fou amoureux.

Ce petit rêveur souhaite cueillir des étoiles pour une fille dont il est amoureux.

Il part en direction de l’Amérique.

En chemin, il va rencontrer Gaston. Un ours, un peu bourru mais qui dissimule un grand cœur.

Je remercie grandement mon libraire qui me l’a vivement recommandé.

C’est poétique, rempli de douceur, de bienveillance, de tendresse, de naïveté et avec également une jolie philosophie.

♫ [...] Abélard est parti

S'en est allé dans les cieux vers le ciel

Entouré par une nuée d'abeilles

Et je reste seul aujourd'hui ♫

-Alexis HK - 2010 -

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"Si tu pleures le passé,

Si tu crains l'avenir,

Accroche toi au présent."

Des pleurs que tu veux retenir

Derrière le voile

souvenir peut devenir

bouquet d'étoiles

ou pénible cauchemar

Tout le monde est différent

sur ce point on est tous pareils

Il est parti ton Abélard ou du cochon

Pauvre Gaston, personne ne répond

les ruches sont vides, ton coeur sans soleil

Que tu choisisses Prudence ou chemins brûlants

Crois la moitié de ce que tu vois

et rien de ce que tu entends

La fin de l'histoire annonce toujours un autre Commencement...

Encore une fois, c'est avec ce site que je découvre une pépite de la BD. Et encore une fois, je me dis que cet art reste l'un des plus beaux que je connaisse avec tant de merveilles en lui.



Cet auteur dont j'avais déjà pu apprécier le travail sur Abelard m'a encore une fois convaincu avec cet album touchant et superbe. Le dessin est magnifique et les personnages en animaux ont un charme indéniable. La douceur des couleurs ajoute aussi.



Et puis l'histoire, belle et évocatrice. Je me suis laissé porter jusqu'au coup final, et là encore ça a fait mal. Cette histoire d'amour double m'a emporté jusqu'au bout. Amour entre deux êtres, et amour de la musique. Le tout au son de la trompette et d'une Amérique à plusieurs visages. Avec encore une fois des personnages attachants et qu'on aimerait rencontrer, aussi bien pour les personnages principaux que les personnages secondaires.



Je n'aurai pas grand chose à ajouter à cette BD. "Lisez-la" est le meilleur conseil que je pourrais vous donner.

Une BD qui est excellente, aussi bien au niveau du dessin que de l'histoire, qui nous présente un héros bien loin d'être manichéen, ce qui n'est pas pour me déplaire, et qui contient un message philosophique sympathique. Sans parler du fait que le héros a un sacré charisme.



Le seul (et gros) problème de cette BD, c'est sa longueur. Et là, il faut être franc, ça vache tout ! L'histoire est certes adapté d'un conte, mais quitte à réaliser une adaptation, autant aller jusqu'au bout. Et je trouve que c'est ce qui manque à la BD. La fin arrive très vite, et j'aurais apprécié de découvrir un peu plus d'histoires de Frère Joyeux, de simples histoires de types contes, qui auraient trouvées toutes leurs places ici.

C'est d'autant plus dommage que j'ai beaucoup apprécié cette BD, mais que je l'ai en fin de compte pris comme un conte dessinée, et pas une BD. En ce sens qu'elle est trop courte, et c'est regrettable.



Mais comme j'ai beaucoup aimé, je ne vous la déconseille pas, car elle reste très intéressante à lire. Et puis, de temps en temps, une petite BD aussi simple et efficace, ça fait un bien fou !

C'est la quatrième BD que je lis de Renaud Dillies (même si je mets Frère Joyeux dans un autre genre que son registre habituel ... Quoique ...) et je constate qu'en reprenant les mêmes thématiques, il arrive à sortir encore une fois quelque chose de foncièrement différent. Et en même temps semblable sur le ton employé, la narration et les personnages.



Il y a une douceur chez Dillies, qui se dégage de son dessin et de ses histoires poétiques. C'est l'histoire peut-être classique et banale de celui qui change de vie et refuse le monde aseptisé dans lequel il vit pour l'aventure musicale sur les routes, mais Dillies le fait d'une belle manière. En n'oubliant pas non plus que si le conte est beau, la chute peut être fatale tout de même. Et l'on sent l'amour qui ressort pour la musique libre, comme les personnages, vagabonde ...

Le tout est servi par son dessin qui se permet ici quelques petites envolées poétiques, avec le ruban de musique qui entraine un personnage dans toute une planche, ou le poisson monture qui entraine le narrateur au gré des voyages. C'est des petites trouvailles visuelles qui font mouche dans le ton du récit et rajoutent une dimension presque onirique à cette ballade.



Cela dit, je suis un peu plus circonspect sur la relecture de cet album par rapport à Abélard ou Betty Blues, qui m'ont semblé plus intéressantes dans la relecture. Peut-être que je suis un peu moins sensible à ce que développe l'auteur au fur et à mesure de mes lectures, ou tout simplement que le propos m'a semblé un peu moins important. En tout cas, cela reste un excellent album, très agréable à lire et très beau. Une bonne BD de l'auteur, mais pas celle que je conseillerais pour le découvrir néanmoins.

Là, j'ai eu un petit coup de cœur et un petit coup au cœur (copyright 2011 par Sejy) en dévorant cette BD qui me disait vaguement quelque chose sans que je ne puisse mettre le doigt dessus. C'est qu'à force de voir des BD que je dois encore lire sur BDthèque, je ne les connais plus toutes par cœur.



L'intégrale me semblait intéressante, j'ai acheté sans trop réfléchir, et me voila à lire debout dans le tram, histoire de "tester". J'ai du faire attention à ne pas me cogner en rentrant, marcher sur le trottoir c'est dur lorsqu'on lit en même temps.



Cette BD, c'est le parfait exemple d'une BD mignonne comme tout. J'ai été littéralement conquis par ce petit personnage habitant dans son marais, sans doute dans les années 1900, et qui est naïf, mais veut voyager, pour décrocher des étoiles et les offrir à la fille qu'il aime.



Cette histoire toute simple m'a enchanté, tant sur la forme que sur le fond. Le dessin est superbe, avec un trait beau, des cases bien faites, très belles (et souvent très grandes), des petits ajouts très sympathiques (comme cette succession de planches en noir et blanc disséminés dans l'album et qui démarrent les chapitres) et c'est empli de poésie. J'ai aimé ...

Le tout est cimenté par de nombreuses citations, qui ouvrent les chapitres, les ponctuent, ajoutant d'autres dimensions à le lecture, et qui m'auront fait sourire plus d'une fois.



Et s'ajoute le scénario, en deux temps, qui m'a énormément plu. Si les thèmes sont classiques, si certaines situations sont déjà vues ailleurs (je pense notamment aux roms), j'ai aimé, simplement parce que c'est traité tout en douceur et d'une belle façon. J'avançais dans l'ouvrage sans me rendre compte de rien.

L'ouvrage est aussi en deux temps, avec un début très mignon mais qui semble presque trop mignon, et une deuxième partie où les choses vont aller un peu moins bien, avec un contact brutal entre un rêveur et la réalité. Le tout est très bien fait, allant crescendo pour finir sur une fin qui m'aurait presque arraché une larme ...

Allez, ne nous cachons pas, elle l'a fait. Je pense que c'est autant le personnage de l'ours, Gaston, que la façon dont tout est amené, les petites cases qui sont muettes, juste un regard, mais tellement chargées de sens.



Alors pour cette BD-ci, je dois dire merci à BDthèque, car je n'aurais sans doute jamais eu l'idée de la lire avant, et vraiment, c'est une très très belle BD. J'ai été ému.

Pour avoir déjà lu d'autres BD illustrées par Renaud Dillies, ça m'a plu en lisant ce titre de retrouver sa patte graphique.

Au niveau de l'histoire, il s'agit d'un univers enchanteur avec des personnages de conteurs, de l'aventure avec des pirates et un livre à retrouver...

Je me suis laissée emportée par cette histoire avec ces jeunes héros dont un est féru d'histoires et l'autre gourmand à vouloir éviter de rater le goûter de sa maman qui fait de bonnes crêpes et de bonnes gaufres.

Je prévois de poursuivre l'aventure avec le tome 2 qui va mener sur un autre horizon que celui de la piraterie...

• « ℓε cℓαη ∂ε ℓα яιvιèяε sαυvαgε, тσмε 1 ℓ'σειℓ ∂υ sεяρεηт » ∂ε яεηαυ∂ ∂ιℓℓιεs εт яégιs нαυтιèяε, ρυвℓιé αυx é∂ιтισηs ∂ε ℓα gσυттιèяε.



• Bande dessinée lue à l'occasion des 48H BD, ou celle-ci et neufs autres ont été partager gratuitement durant le mois d'avril 2023.



[𝙇𝙚 𝙡𝙞𝙫𝙧𝙚]



• Je venais de terminer la lecture et la rédaction de mon billet concernant une autre BD proposée lors des 48H BD, L'émouvantail tome 4 : L'oiseau bohème, quand je me suis aperçu que celle-ci était elle aussi travaillée par Renaud Dillies, qui m'avait tout bonnement bluffé par son talent de conteur, mais aussi de dessinateur. C'est donc avec un plaisir grandissant que j'ai pu entamer la lecture de cette bande dessinée ; en-avant toute moussaillon !



• En amoureux de la lecture et doux rêveur que je suis, je n'ai pu que m'amouracher de cette bande dessinée entamant une série en devenir des plus intéressantes. Le pitch de départ, un regroupement secret de conteurs possédant un livre renfermant des myriades d'histoires, celles-ci formant des univers parallèles qu'il faut protéger à tout prix et dont le protecteur a été découvert par une bande d'enfants intrépides et pleins de bonnes volontés qui vont tout faire pour arrêter le mystérieux personnage qui cherche à voler les richesses de ces mondes. Le concept est simple et porteur de possibilités scénaristiques très instructives, divertissantes et ludique.



• Les différents personnages figurant entrent les pages de cet album sont simples dans leur écriture, mais tellement efficace qu'on ne pourrait le reprocher à l'auteur. Un trio d'enfants aventuriers qui vont chacun à leurs manières charmer le lecteur, les enfants se retrouveront aisément dans l'un d'entre eux. Le personnage du conteur d'histoire ramène à une époque où cette pratique était très commune de par le monde et qui bien que moins présente de nos jours, n'a pas pris une ride.



• Évidemment, ce qui renforce le charme de cette aventure aux senteurs nostalgiques des années quatre-vingt, quatre-vingt-dix (Les Goonies, L'Histoire sans fin..), c'est le crayon de Renaud Dillies, qui encore une fois est un véritable trésor. Les couleurs sont accueillantes et chaleureuses, avec des décors superbes, évocateurs d'aventures. Les pages embellies par un cadre soigné et décoré apportent une véritable touche à l'album.



[𝙇𝙖 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙞𝙣]



• Incroyable, merveilleuse et pleines de charmes, cette série en devenir est à mettre entre toutes les mains, petites comme grandes. Partez à l'abordage de cette œuvre si vous êtes en quête d'aventure vous rappelant les films culte des années quatre-vingt, quatre-vingt-dix !



𝘑'𝘢𝘪 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘶𝘭𝘵é 𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘤𝘩𝘦 𝘥𝘶 𝘥𝘦𝘴𝘴𝘪𝘯𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘢𝘳 𝘤𝘶𝘳𝘪𝘰𝘴𝘪𝘵é, 𝘦𝘵 𝘫'𝘢𝘪 𝘥é𝘤𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘵 𝘲𝘶'𝘪𝘭 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘪𝘭𝘭𝘶𝘴𝘵𝘳é 𝘥𝘦𝘴 𝘥é𝘤𝘰𝘳𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘊𝘭𝘢𝘳𝘬𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘴é𝘳𝘪𝘦 𝘥'𝘢𝘭𝘣𝘶𝘮𝘴 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳é𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘔é𝘭𝘶𝘴𝘪𝘯𝘦.. 𝘍𝘰𝘳𝘤é𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘵𝘰𝘮𝘣é à 𝘨𝘦𝘯𝘰𝘶𝘹 𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭.

EXTRAORDINAIRE !

bourrée d'émotions du début à la fin, truffé de petites maximes philosophiques, cette BD est à mettre entre toutes les mains.

Abélard, qui veut trouver un moyen d'aller chercher la lune par amour, quitte son foyer pour le meilleur et pour le pire, son cœur pur et naïf au contact de la dure réalité.

Seuls ceux qui ne sont pas dotés de globes oculaires sont sûr de ne pas lâcher une larmichette.

Abelard c’est le combat de la naïveté face à la réalité d’un monde injuste et perfide. Alors, oui, c’est un voyage initiatique dans lequel on s’attache à être l’enfant qui découvre le monde mais au fil des personnage, on se retrouve l’adulte. Et là, il faut relire l’histoire enfin moi c’est ce que j’ai fait, revoir les personnages et se demander qui l’on est vraiment. Toutes ces rencontres, c’est un peu de nous dans chacun des personnages, alors je ne veux pas généraliser et ce n’est pas totalement nous, le méchant ou le gentil c’est juste, un peu de nous. Et comme dans la vie, c’est la fin qui nous transforme.



Bon, une petite critique, il me semble que c’est quand même un brin misogyne, il me semble 😉

• « 𝐋'é𝐦𝐨𝐮𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐢𝐥, 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝟒 : 𝐋'𝐨𝐢𝐬𝐞𝐚𝐮 𝐛𝐨𝐡ê𝐦𝐞 » 𝐝𝐞 𝐑𝐞𝐧𝐚𝐮𝐝 𝐃𝐢𝐥𝐥𝐢𝐞𝐬, 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢é 𝐚𝐮𝐱 é𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐨𝐮𝐭𝐭𝐢è𝐫𝐞.



• Bande dessinée lue à l'occasion des 48H BD, ou celle-ci et neufs autres ont été partager gratuitement durant le mois d'avril 2023.



[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]



• J'ai adoré cette petite bande dessinée, qui coche toutes les cases nécessaires à mon profil de lecteur. Ce quatrième tome à déjà un avantage indéniable, le fait de pouvoir être lu indépendamment des autres, et ça, quand on cherche une lecture rapide et sans engagement sur la durée, c'est très cool. Une belle et charmante poésie graphique attend le lecteur.



• Le personnage principal est un épouvantail, un émouvantail en réalité, qui ne peut être qu'apprécier des petits comme des grands. Personnellement, j'adore les épouvantails, personnage effrayant qui dans mon enfance me fascinait grandement, car ce monstre était bien plus palpable que les autres créatures populaires qui peuplaient l'imaginaire d'épouvante de l'époque. L'idée de faire de cet être normalement inanimé et sans expression, un personnage vivant et plein de sentiments est très bien trouvée, et apporte des idées intéressantes.



• Je découvre le crayon affiné de Renaud Dillies, qui m'a émerveillé et transporter dans un monde beau, coloré et enchanteur. J'aime beaucoup l'approche artistique du monsieur qui me rappelle certains styles graphiques que j'affectionne particulièrement, j'ai d'ailleurs fouiller la bibliographie, et j'ai été agréablement surpris de découvrir qu'une autre bande dessinée de celui-ci se trouvait parmi les lectures disponibles à l'occasion des 48H BD.. Spoiler alert : c'est tout aussi bon !



• Le livre apporte une réflexion intéressante sur la notion de la propriété, j'entends par là de l'appropriation des choses, notamment des êtres vivants avec ici un oiseau en cage, qui est privé de sa liberté. Cela peut paraître évident pour certaines personnes, beaucoup moins pour d'autres, mais il est vrai que la question des animaux de compagnie, surtout ceux que l'on enferme dans des cages ou des bocaux, peut être poser en ce qui concerne la notion de bien-être et de liberté. Je m'étais déjà rapidement arrêté sur la question avec le cas des zoos (qui ont leurs mauvais et leurs bons côtés), mais jamais réellement sur celle des animaux de compagnie comme les oiseaux, les poissons.. C'est un très bon livre pour travailler ce raisonnement auprès d'enfants.



[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]



• Un personnage émouvant, plein de sentiments sincères, et qui entrouvre des pistes de réflexion bienvenue. Si l'on ajoute à cela une patte graphique enchanteresse, je ne vois pas ce que j'aurais pu demander de plus !



𝘓𝘦𝘴 𝘰𝘪𝘴𝘦𝘢𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘦𝘯𝘵 à 𝘮𝘢 𝘧𝘦𝘯ê𝘵𝘳𝘦, 𝘮𝘦 𝘴𝘪𝘧𝘧𝘭𝘢𝘯𝘵 𝘥é𝘭𝘪𝘤𝘢𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘣𝘰𝘯𝘫𝘰𝘶𝘳, 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘮ê𝘮𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘹 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘤𝘭𝘰î𝘵𝘳𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘮𝘰𝘯 𝘴𝘢𝘭𝘰𝘯.. ~

Bam!

C'est le bruit des illusions qui se percutent sur le mur de la cruauté et les injustices de la vie.

Bam!

C'est le bruit d'un coeur qui se croyait froid mais qui redécouvre l'espoir.

Bam!

C'est le bruit de la claque que je me suis prise en lisant cette BD et je voudrais pouvoir l'oublier pour la redécouvrir à nouveau.

Mais c'est impossible, elle est trop marquante.

Une très jolie BD toute en rondeur. Nous y suivons les aventures d'un jeune homme - euh...poussin - qui part à la découverte du monde pour offrir à une jeune femme un cadeau digne d'elle.

Si la naïveté et la bienveillance du petit gallinacé se heurte rapidement à la dureté du monde, celle-ci semble glisser sur lui tant est profonde son innocence.

C'est une très jolie histoire, plus profonde que ce qu'elle ne laisse paraître au premier coup d'oeil.

L'histoire, qui dénonce d'intolérance, est poétique et presque onirique.