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Citations de Rhys Bowen (163)


Mais c'est un politicien, Georgie. Lui et les autres racontent ce que les électeurs ont envie d'entendre.
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L'on en apprend beaucoup sur les gens en examinant le genre d'endroit où ils vivent.
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— Elle souhaite que je fasse le mannequin pour sa nouvelle collection.
Ma mère éclata de nouveau de rire.
— Toi, un mannequin ? Ne sois pas absurde, ma chérie, tu serais complètement nulle. Souviens-toi de ta présentation à la cour, quand tu as trébuché sur ta traîne !
— Coco affirme que j'ai l'allure qu'elle recherche, rétorquai-je d'un air hautain.
J'avais le droit de me sous-estimer ; en revanche, je refusais que d'autres – ma mère en particulier – s'en chargent pour moi.
— Si tu restes immobile comme une statue, peut-être, ajouta-t-elle.
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- J'ai bien envie de vous emmener en Irlande et de vous faire enfermer dans un couvent jusqu'à ce que nous puissions nous marier, répondit-il en riant à moitié. Du moins, si vous souhaitez m'épouser un jour, précisa-t-il avant de marquer une brève pause. Je n'ai pas eu l'impression que l'idée vous tentait vraiment, la dernière fois que le sujet a été évoqué.
- Parce que je croyais que je ne le pourrai pas, et je ne savais pas comment vous le dire.
- Vous pensiez ne pas pouvoir devenir ma femme ? Pour quelle raison ? Et ne me dites pas que vous êtes de nouveau fiancée au prince Siegfried !
Je ne pus m'empêcher de m'esclaffer.
- Je fais partie de l'ordre de succession, or la loi anglaise empêche tout prétendant au trône de se marier avec une personne qui n'est pas anglicane.
- Dans ce cas, s'il le faut, je renierai ma religion.
- Vous n'y êtes pas obligé, Darcy, et je m'y oppose. Mais tout est réglé. Votre tante m'a expliqué que je pouvais renoncer à toute prétention à la couronne, j'ignorais que c'était possible.
- Vous renonceriez au trône pour moi ? s'enquit-il, me défiant du regard dans la pénombre.
- Darcy, je suis trente-cinquième dans l'ordre de succession. À moins qu'une épidémie particulièrement meurtrière ne frappe la famille royale, il y a peu de risques que je devienne reine un jour. De surcroît, je réponds à votre question par l'affirmative : je renoncerais au trône pour vous épouser. Il reste que vous ne m'avez pas encore fait votre demande officielle.
- Vous avez raison, dit-il en posant un genou à terre, sans se soucier des gens qui fourmillaient alentour. Lady Georgiana de Glenn Garry et Rannoch, me ferez-vous l'honneur de devenir ma femme ?
Alors que je m'enorgueillissais de ne jamais pleurer, je fondis en larmes pour la troisième fois ce soir-là.
- Il n'y a rien que je désire plus au monde.
Des applaudissements fusèrent autour de nous et, comme à point nommé, les cloches de l'église se mirent à carillonner.
Darcy m'enlaça.
- Bonne année, murmura-t-il avant de m'embrasser.
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- Je ne pense pas avoir jamais été docile. N'oubliez pas que mon arrière-grand-mère était plutôt énergique elle aussi. Sans doute étais-je simplement hésitante quand j'ai fait votre connaissance - je ne vous faisais pas entièrement confiance.
Darcy s'esclaffa.
- Et vous aviez du bon sens. Je n'avais qu'un but, coucher avec vous, et j'ai du mal à croire que je n'y suis pas encore arrivé. Je dois désormais avoir une conscience morale.
- J'en ai vraiment envie, Darcy, assurai-je. Mais le moment ne semble jamais être propice.
- Nous en trouverons un, répliqua-t-il en me décochant un grand sourire. Même s'il faut que je vous emmène dare-dare à Brighton.
- Où vous réserverez une chambre d'hôtel au nom de M. et Mme Smith ? répondis-je, badine.
- Que diriez-vous de M. et Mme O'Mara ?
Ah. Là résidait toute la difficulté. Je voulus lui dire que je ne pouvais l'épouser, mais n'y parvins pas. Je me contentai de plaisanter :
- J'imagine qu'il va me falloir attendre longuement, dans ce cas, vu que vous n'êtes pas prêt à mener une vie stable.
- Qui sait ? répondit-il en me dévisageant d'un air interrogateur. Rien n'est impossible.
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𝐿𝑒 𝓅𝓇𝑒𝓂𝒾𝑒𝓇 𝒿𝑜𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝒩𝑜𝑒̈𝓁, 𝓂𝑜𝓃 𝒷𝒾𝑒𝓃-𝒶𝒾𝓂𝑒́ 𝓂'𝒶 𝑜𝒻𝒻𝑒𝓇𝓉
𝒰𝓃𝑒 𝓅𝑒𝓇𝒹𝓇𝒾𝓍 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓊𝓃 𝓅𝑜𝒾𝓇𝒾𝑒𝓇
𝐿𝑒 𝒹𝑒𝓊𝓍𝒾𝑒̀𝓂𝑒 𝒿𝑜𝓊𝓇, 𝒹𝑒𝓊𝓍 𝓉𝑜𝓊𝓇𝓉𝑒𝓇𝑒𝒶𝓊𝓍
𝐿𝑒 𝓉𝓇𝑜𝒾𝓈𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝓉𝓇𝑜𝒾𝓈 𝓅𝒾𝓃𝓈𝑜𝓃𝓈 𝒻𝓇𝒶𝓃𝒸̧𝒶𝒾𝓈
𝐿𝑒 𝓆𝓊𝒶𝓉𝓇𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝓆𝓊𝒶𝓉𝓇𝑒 𝓅𝒾𝑒𝓈
𝐿𝑒 𝒸𝒾𝓃𝓆𝓊𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝒸𝒾𝓃𝓆 𝒶𝓃𝓃𝑒𝒶𝓊𝓍 𝒹'𝑜𝓇
𝐿𝑒 𝓈𝒾𝓍𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝓈𝒾𝓍 𝑜𝒾𝑒𝓈 𝓅𝑜𝓃𝒹𝒶𝓃𝓉
𝐿𝑒 𝓈𝑒𝓅𝓉𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝓈𝑒𝓅𝓉 𝒸𝓎𝑔𝓃𝑒𝓈 𝓃𝒶𝑔𝑒𝒶𝓃𝓉
𝐿𝑒 𝒽𝓊𝒾𝓉𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝒽𝓊𝒾𝓉 𝒻𝒾𝓁𝓁𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝒻𝑒𝓇𝓂𝑒 𝓉𝓇𝒶𝓎𝒶𝓃𝓉
𝐿𝑒 𝓃𝑒𝓊𝓋𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝓃𝑒𝓊𝒻 𝒹𝒶𝓂𝑒𝓈 𝒹𝒶𝓃𝓈𝒶𝓃𝓉
𝐿𝑒 𝒹𝒾𝓍𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝒹𝒾𝓍 𝓂𝑒𝓈𝓈𝒾𝑒𝓊𝓇𝓈 𝒷𝑜𝓃𝒹𝒾𝓈𝓈𝒶𝓃𝓉
𝐿𝑒 𝑜𝓃𝓏𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝑜𝓃𝓏𝑒 𝒿𝑜𝓊𝑒𝓊𝓇𝓈 𝒹𝑒 𝓅𝒾𝓅𝑒𝒶𝓊
𝐸𝓉 𝓁𝑒 𝒹𝑜𝓊𝓏𝒾𝑒̀𝓂𝑒, 𝒹𝑜𝓊𝓏𝑒 𝓉𝒶𝓂𝒷𝑜𝓊𝓇𝓈.
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- Et si nous allions du côté de la ferme afin de voir où la dernière victime est morte ? insistai-je toutefois alors que nous arrivions devant l'auto.
- Pour interroger la vache ? dit Darcy en m'ouvrant la portière.
Grand-papa éclata de rire. D'une certaine façon, je ne trouvai pas cela amusant. Je montai en voiture en affichant une mine hautaine, digne de mon arrière-grand-mère.
- Souriez, Georgie, m'enjoignit Darcy en frôlant ma main de la sienne. Vous ne pouvez porter ce fardeau. Qu'espérez-vous apprendre en allant visiter une étable ? Ce qui pourrait nous intéresser, c'est de savoir si le médecin légiste a établi que la mort est due à un coup de sabot.
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- Si j'ai bonne mémoire, vous n'étiez pas si prude hier soir, fit-il observer en souriant. Vous m'avez invité dans votre chambre à coucher et proposé de fuir avec moi sur une île déserte alors que nous étions à portée de voix des autres. Je ne me doutais pas que vous étiez aussi délurée, ma petite.
- Oh là là ! fis-je, enfouissant mon visage dans mes mains. Ne m'en parlez pas. Je me sens terriblement honteuse.
- Ne vous excusez pas. J'ai plutôt apprécié la situation. À dire vrai, j'ai hâte que vous m'en dévoiliez davantage.
- Arrêtez un peu, répliquai-je en lui donnant une tape sur la main.
- Peut-être est-ce votre vraie nature qui se révèle, ajouta-t-il en riant. Il est finalement possible que vous teniez de votre mère.
- Mon Dieu, j'espère que non.
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Elle monte dans la voiture près de moi et me tapota le genou.
- Je préfère ne pas m'appesantir sur les aspects désagréables de l'existence. Et maintenant que le marquis et son avocat ont pris la situation en main, toute cette affaire sera rapidement oubliée. Surtout quand notre policier de Scotland Yard sera arrivé.
- Qui est-ce, au juste ? demandai-je.
- Mais enfin, ton grand-père, évidemment ! répondit ma mère.
Je ne pus m'empêcher de rire.
- Ce n'est qu'un simple agent à la retraite.
- Ce petit homme odieux n'a pas besoin de le savoir, déclara-t-elle.
- Grand-papa a donc décidé de venir ? Tu as eu de ses nouvelles ?
- Non, mais je lui ai dit que nous avions réservé son billet. Demain matin, je lui enverrai un autre télégramme : « Georgie arrêtée pour meurtre. » Cela devrait suffire à le convaincre.
- Je serais si contente de le voir, dis-je avec mélancolie.
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Non que j'eusse beaucoup de raisons de me lever en ce moment, et seule l'éducation stricte que j'avais reçue de ma nourrice – laquelle s'opposait à toute grasse matinée sauf en cas de double pneumonie – m'incitait à sortir du lit, à enfiler trois couches de pull-overs et à me précipiter à l'office, au sous-sol, où il faisait relativement meilleur.
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Rougeaud et bouffi, il arborait une moustache qu'il trouvait sans doute pimpante, mais qui donnait plutôt l'impression qu'un hérisson s'était perché sur sa lèvre supérieure. Il portait en outre un costume parfaitement ordinaire et une cravate aux couleurs criardes. Il m'étudia de la tête aux pieds.
— Vous êtes plus jeune que je m'y attendais, dit-il. Et plus vêtue que prévu.
— Je vous assure que je suis assez mûre pour être la compagne idéale d'une soirée. Je suis cultivée et j'ai beaucoup voyagé.
— Je n'ai pas l'intention de vous interroger sur vos connaissances géographiques, répliqua-t-il avec un petit sourire narquois.
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— Monsieur Crump ? fis-je en lui tendant la main. Je suis envoyée par l'agence des Hôtesses du Diadème.
Rougeaud et bouffi, il arborait une moustache qu'il trouvait sans doute pimpante, mais qui donnait plutôt l'impression qu'un hérisson s'était perché sur sa lèvre supérieure. Il portait en outre un costume parfaitement ordinaire et une cravate aux couleurs criardes. Il m'étudia de la tête aux pieds.
— Vous êtes plus jeune que je m'y attendais, dit-il. Et plus vêtue que prévu.
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J'étais en effet attendue dans une demeure de Park Lane. Je fis ma toilette, enfilai une tenue élégante et descendis à la cuisine pour préparer du thé et des toasts. Vous constaterez que j'étais devenue une merveilleuse femme d'intérieur en moins de deux mois. Quand, en avril, j'avais déguerpi de notre château écossais, je ne savais même pas faire bouillir de l'eau. J'étais maintenant capable de réchauffer des haricots blancs en boîte et de cuire un œuf.
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Alors que j'approchais de Regent's Park et de la maison où je devais récupérer la clé, je priai en silence pour que personne ne me reconnaisse. Heureusement, ce quartier n'est pas aussi chic que Belgravia ou Mayfair. Il était peu probable que j'y croise des membres de ma famille ou des amis. Je lançai néanmoins des coups d'œil alentour tandis que je gravissais le perron. Je frappai à la porte. La bonne qui m'ouvrit me toisa avec un regard d'absolue désapprobation et ne m'invita pas à entrer pendant qu'elle allait chercher la gouvernante. Lorsque cette dernière me vit sur le perron, elle ouvrit la bouche, horrifiée.
— Qu'est-ce qui vous a pris de vous présenter à la porte principale comme une visiteuse ? s'exclama-t-elle. Dans cette demeure, le personnel emprunte l'entrée de service.
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Au cas où vous n'auriez pas remarqué, les gens sont pas gentils, dit-il. On est en guerre. Des types volent au-dessus de Londres toutes les nuits et balancent des bombes, et ils se fichent de qui ils tuent - femme, enfant, vieux... ça compte pas pour eux.
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Si les Allemands venaient en Angleterre, ce serait la fin de la vie telle que nous la connaissons.
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On n'apprécie jamais ce qu'on a avant de l'avoir perdu.
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J'essayais de trouver un thème pour mon sermon de dimanche. ( Il soupira. ) C'est si difficile ces temps-ci. Il n'est plus possible de parler des feux de l'enfer. Ils ne connaissent tous l'enfer que trop bien. Il faut donc se montrer encourageant et inspirant. Mais comment peut-on leur dire que Dieu est de notre côté, quand les Allemands entendent le même discours ?
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Quand il pénétra dans Londres, les récents dégâts provoqués par les bombes devinrent évidents. Des bâtiments réduits à une coquille noircie, une maison amputée d'un mur révélant une chambre encore intacte avec un lit en cuivre, un édredon aux fleurs roses et un lavabo dans un coin. Dans la rue suivante, une rangée toute entière d'habitations avait été réduite en miettes, mais une échoppe de "fish and chips" se dressait encore au beau milieu du carnage, intouchée, l'affichette placardée sur la porte proclamant : " Nous sommes toujours ouverts."
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La plupart des gens ne pensent pas que de telles choses puissent leur arriver avant qu'il ne soit trop tard.
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