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Citations de Riad Sattouf (570)


"Il faut profiter des gens tant qu'ils sont là, parce qu'on sait jamais ce qu'il peut nous arriver dans le futur."
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Les attentats, c'est des crimes où des gens trop cons (désolée pour la grossièreté) tuent des gens qui ont rien fait.
Je sais pas trop pourquoi ils font ça. On m'a dit que les terroristes sont contents de mourir parce qu'ils croient que des femmes les attendent au paradis pour leur faire à manger.
J'ai du mal à croire que quelqu'un puisse croire un truc aussi débile.
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On entend comme un morceau de speed métal sur la A12, entre Paris et Le Mans…
Un putain de roulement de grosse caisse qui fait plier la nuit…
La chanson du cœur d'un homme en colère…
Pascal va en Bretagne pour péter la gueule à un mec qui aurait dit du mal de lui...
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Ils louaient la pureté morale, l'honnêteté, la gentillesse, la sincérité... et faisaient tout l'inverse. Leurs comportements étaient complètement à l'opposé de leurs discours.
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Un homme fou c'était, notre père...
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[ Riad a 9 ans ]
Que se passerait-il si [ma mère] mourait ?
[...]
Il y avait une petite statue de la Vierge Marie dans notre chambre.
Je décidai de faire une prière à Dieu pour lui demander d'épargner ma mère.
« Oui ? Qui me parle ? »
Il avait toujours la tête de Georges Brassens.
Je sentais qu'il allait m'ignorer. J'avais méprisé la foi trop longtemps.
« Comment ? Quoiiii ? J'entends rien... »
C'était un peu facile de lui demander de l'aide maintenant que j'avais un problème.
(p. 138-139)
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Mon père déteste tellement les riches, c'est trop drôle.
[le père au volant]
- T'AS VACHEMENT BESOIN DE TON GROS 4X4 TURBO A PARIS, GROS CONNARD !
Antoine, mon frère, ce fou :
- VAZY arrête de faire ton vieux gars... Tu kifferais trop d'être un richos...
- PAS DU TOUT !
- T'es JALOUX DES RICHES, comme tous les PAUVRES.
- QUOI ?! J'préfère pas t'répondre, va...
- Hihi !
Antoine, depuis quelque temps, il adore faire des débats avec mon père (il pense toujours l'inverse de lui).
[...] Mon frère, il m'énerve, mais j'avoue, il a pas toujours tort. C'est vrai que mon père il voudrait être riche (mais il assume pas).
(p. 38-39)
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Mon frère Antoine et moi, on dort dans la même chambre. Il a 14 ans et il est assez con, mais c'est normal pour un garçon.
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Après avoir travaillé à Paris, ma grand-mère était venue passer sa retraite là où elle avait grandi : au Cap Fréhel. Il y avait beaucoup de paysans qui vivaient là. [...]
- On va aller dire bonjour à Fanchon justement, elle vous a jamais vus depuis votre naissance ! C'est sa ferme juste là !
Nous arrivâmes devant chez elle.
Bam ! Bam !
- FANCHON ? Elle est sourde. FANCHON ! ES-TU LO ?
Bam ! Bam ! Bam !
- HOUUU ÇA ALORS BONDIOUS !
- Ça va-t'y ? Jeannot est-y là ?
- Ho oui !
- HOUUUU BONDIOUS qu'y sont beaux les p'tiots ! Qu'y sont beaux !
- Ah ça y sont beaux c'est sûr ! Qui qui veut des gâteaux ?
Fanchon et ma grand-mère discutèrent. Je ne comprenais pas bien ce qu'elles disaient. [...] Ma grand-mère parlait avec l'accent de la campagne !
(p. 124-125)
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Les militaires sont des abrutis !
Moi, je préfère COMMANDER !
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Ma grand-mère souriait en permanence. Elle avait de tout petits yeux perçants et très clairs. Elle scrutait toute chose très attentivement. Dès qu'elle se savait observée, elle regardait dans le vague.
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"J'adore ces livres, car c'est tellement dramatique, c'est le malheur perpétuel, ça en devient réconfortant, quand on se compare."
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"Suis-je normale ? Moi quand je regarde les hommes politiques parler, je vois qu'ils sont et seront jamais d'accord, ça se voit tout de suite que c'est leur métier de ne pas être d'accord entre eux, comme s'ils s'étaient mis d'accord pour jamais être d'accord."
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LA DROGUE

JAMAIS je prendrai de drogue, ça j'en suis sûre et certaine. Je déteste déjà le tabac, l'alcool, alors la drogue...

Eva : "Ben ouais, moi j'veux tout essayer une fois c'est clair. On vit qu'une fois."
J'adore Eva ma poto mais je suis pas d'accord.

Tuer quelqu'un c'est une expérience possible dans la vie, mais c'est pas parce que c'est possible qu'on va le faire !

Eva : "Si je risquais pas la prison, OUI je buterais un garçon, genre un qui nous insulte."
Pardonnez-lui elle hait les garçons encore plus que moi, elle ne sait pas ce qu'elle dit.

J'ai horreur de la drogue, déjà parce que les garçons en parlent tout le temps, ils trouvent que ça fait racaille ou chai pas, ils aiment ça ces gros bâtards.
Garçons : "J'étais foncedé ce weekend putain.
-— Ah ouais ?!"

p.41
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"Toutes les maisons se ressemblaient. Elles étaient grises et semblaient toutes inachevées. De longs morceaux de ferrailles dépassaient des terrasses, comme sur la nôtre.
_En Syrie, quand ta maison est terminée, tu dois payer des impôts dessus...Comme personne ne peut payer, personne ne termine sa maison !"
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- Regarde là-bas ! La femme marche derrière son mari.
- La femme doit toujours se tenir quelques mètres derrière. C'est ainsi.
-Une femme qui marche devant son mari, c'est interdit par le sacré.

Le type marchait avec beaucoup de fierté.
La femme portait les sacs et marchait fièrement aussi.
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Nous nous étions fabriqués des armes de guerre (tôle attachée avec une ficelle, couteau scotché, barreau de fenêtre rouillé).
Nous faisions des rondes dans le village à la recherche d'ennemis à décapiter. On ratissait le territoire.
Quand nous croisions un autre groupe d'enfants, il fallait être prudents. On voyait à distance si un groupe était pacifique (discutent, sourient, plus jeunes)
... ou menaçant (dos un peu rond, tête penchée, air fier et farouche, regard fixe, bouche pendante).
Lorsque le groupe était pacifique, nous exhibions nos armes en prenant l'expression de Conan [le Barbare]. Lorsque le groupe était menaçant, nous cachions nos armes en regardant ailleurs.
(p. 56)
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Lorsque mes parents se querellaient, je préférais aller dans notre chambre. Mon frère Yahya semblait complètement indifférent et inconscient de ce qu'il se passait.
J'adorais plus que tout l'humilier.
- HEY ! TOUCHE PAS A MES JOUETS SALE TARÉ !
- Maman elle a dit que tu ne devais pas me traiter de taré ! C'est méchant !
- TARÉ !
Mon frère avait grandi. Il n'allait pas encore à l'école.
- TARÉ TARÉ TARÉ ! TARÉ TARÉ ! TARÉ DÉBILE DE MALADE MENTAL DE TARÉ !
Je l'insultais jusqu'à ce qu'il se mette à pleurer.
- Je te déteste gros taré débile dégénéré.
Il était pourtant très gentil et extrêmement mignon.
- MAMAAAAN !
- Tu vas encore aller me dénoncer, TRAITRE !
- Riad il m'a encore dit "taré" !
- MAIS POUR QUI IL SE PREND CELUI-LA ?!? RIAD ! COMBIEN DE FOIS JE T'AI DIT DE NE PAS INSULTER TON FRÈRE !
- J'ai rien dit, il ment !
- C'EST TOI QUI MENS !
- Ça m'étonne pas que tu le croies, tu crois tout ce qu'il dit ! C'est le chouchou.
(p. 9-10)
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A la récréation, j'essayai de savoir discrètement si j'étais le seul à n'avoir rien compris à la première sourate du Coran que j'avais lue à haute voix.

Tous les garçons éludaient la question.

Saleem finit par reconnaître que lui non plus ne comprenait pas tout.
" - Mon père m'a dit que plus on grandit et plus on comprend.
- Ça veut dire que la maîtresse comprend ?
- Bien sûr ! C'est la maîtresse. "
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[ à propos d'Hafez Al-Assad]

C'est un malin ! Bon, il est alaouite il est pas vraiment musulman, mais il n'empêche...Il vient de la pauvreté... A son époque, les alaouites vivaient comme des animaux sauvages dans les montagnes. Il y avait des familles, elles étaient si pauvres, qu'elles vendaient leurs enfants comme esclaves aux sunnites. Et les sunnites, bien ils les faisaient travailler comme des animaux. [...] Mais Hafez Al-Assad, il a pu aller à l'école [...]. A force de travail, de volonté, il a pu faire un coup d'Etat et devenir président. Il a saisi sa chance. Il a donné tous les postes importants aux alaouites et maintenant, c'est nous leurs esclaves !
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