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Critiques de Robert Bloch (232)
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L'incendiaire

Un autre Robert Bloch de terminé: l'incendiaire! Un roman policier des plus standards. On y aborde deux thèmes en particulier: la pyromanie et les sectes. Toujours aussi bien écrit. L'auteur sait très bien comment écrire du policier. Et il continue à être très proche de son lectorat. On se retrouve dans ses personnages. Bref très bon petit roman. Aux éditions 10/18 mais allez donc le trouver... Bouquineries de livres usagées en ligne en France
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La boîte à maléfices

Un autre recueil de nouvelles de Robert Bloch de terminé. Encore vraiment bien. "Monsieur Steinway": une histoire de piano vivant dont je suis certain d'avoir déjà vu à l'écran; "Console-moi, mon robot!": où la psychanalise va jusqu'au bout de la guérison grâce aux robots (sublime); "La Belle Endormie": p'tit histoire de fantôme en Nouvelle Orléans vraiment cute; "Le Coin des gorges chaudes": où

comment une enfant de 12 ans peut être très cruelle. On ne se doute pas comment la conscience d'un enfant pour le bien et le mal n'est pas encore terminée à cet âge; "Le monde de l'écran": Me rappelle la Rose Pourpre du Caire de Woody Allen; "La Maladie des entêtés": de l'humour noir vraiment le fun où un grand-père ne veut pas admettre qu'il est mort!
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Psychose

Débuter par la préface de Stéphane BOURGOIN ne m'a pas dérangé du tout car je connaissais le film avec Anthony PERKINS dans le rôle de Norman BATES. Ce roman a été écrit avant le film en 1959 et adapté par Hitchcock l'année suivante. C'est plutôt l'histoire d'Ed GEIN que je ne connaissais pas.



J'ai vraiment aimé me replonger dans l'histoire du fameux film "Psychose" avec le meurtre sous la douche. C'est surtout cette scène qui m'avait marquée, les autres, je ne m'en souvenais plus. J'ai donc redécouvert le film en lisant ce livre.



C'est un livre vraiment prenant de bout en bout . J'avais toujours peur pour les personnages entrant dans ce motel. J'avais des frissons. Je me suis presque prise de sympathie pour le personnage de Norman BATES car je trouve que c'est un être torturé psychologiquement. Il vit seul avec sa mère qui est bien étrange. Je n'en dirai pas plus de peur de trop dévoiler l'histoire.



Je vous encourage à lire ce livre car il en vaut vraiment le coup.

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Psychose

J'ai découvert Norman Bates à travers le célèbre film d'Hitchcock, qui est très fidèle à l'œuvre originale, ainsi que la série "Bates Motel", qui prend de larges libertés mais reste excellente. Norman Bates et ses troubles dissociatifs de l'identité est un personnage à la fois troublant et fascinant. Norman est en partie inspiré du tueur en série Ed Gein. ⁣⁣⁣



Le roman s'ouvre avec une préface qui contient plus de potins que ma tante Monique lors des repas de famille. Par exemple, avez-vous entendu parler du deal en mode "Mission Impossible" d'Hitchcock pour acheter les droits du livre pour juste 9 500$? Il est allé incognito ! Et le pauvre Robert Bloch a dit "oui" sans savoir à qui il avait affaire. Et le petit scandale de l'agent MCA ? Oh là là, j'aurais aimé être une mouche sur le mur dans cette histoire ! ⁣⁣⁣(Très utile donc)



Il était important pour moi de lire l'œuvre originale. Évidemment, connaissant déjà l'issue de l'histoire, le suspense et la chute ne peuvent plus avoir le même effet que lors de ma découverte initiale. Mais à mon avis, le Bates Motel mérite d'être exploré à plusieurs reprises. Il n'est pas dénué d'intérêt de lire ce thriller en connaissant la chute, car cela nous permet d'apprécier la maîtrise de l'auteur dans la manipulation des différentes personnalités de Norman Bates, sans jamais tomber dans l'incohérence. Tout s'emboîte parfaitement, tout est soigneusement ficelé pour captiver le lecteur jusqu'à la conclusion. ⁣⁣⁣



Que vous ayez déjà rencontré Norman ou pas, plongez dans "Psychose". C'est l’arrière-grand-père d’Hannibal Lecter. Et rien que pour ça, ça vaut le détour. Il fait partie de la famille, après tout. Un conseil, lisez-le de jour. De nuit, chaque craquement de la maison prend une toute autre dimension...🚿🔪
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Psychose



J’avais une petite lecture rapide et sûre. J’ai donc choisi celui-ci car…

Personne n’est sans connaître le fameux film d’Alfred Hitchcock ! Et certains doivent connaître, la série plus récente The Bates Motel basée sur ce roman également !



J’ai donc démarré le roman avec quelques éléments en tête et j’ai été bluffée de l’écriture. C’est ultra fluide à lire, j’ai eu le sentiment de me retrouver au cœur d’un vieux film noir avec une tension assez palpable.



Nous découvrons tout d’abord Norman Bates et sa mère qui tiennent un petit motel perdu sur une grande route peu fréquentée. Leur relation a tout pour surprendre… Puis nous suivons le parcours de Mary, comment a été sa vie et pour quelle raison elle a dérobé ce petit pactole à son patron… jusqu’à ce qu’elle arrive dans ce motel !



Je n’en dis pas plus…



Il s’agit d’un roman « horrifique », pour ma part, je dirai plutôt roman noir et psychologique.



Le lecteur est aurait de bien des événements que les personnages cherchent à démêler, mais l’auteur arrive encore à nous surprendre sur les derniers chapitres en dévoilant d’autres éléments qui changent toute la donne !



Un récit court et addictif surtout quand on apprend que Norman Bates est inspiré d’un tueur en série américain, des années 50, Ed Gein.



Bonne lecture 😉



Instagram : @les_lecturesdeB











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Psychose

« Une relation mère fils compliquée ou le syndrome d'Oedipe inversé »



Psychose est un thriller psychologique de l'écrivain américain Robert Bloch, publié en 1959 en France, en 1957 aux Etats-Unis, et adapté au cinéma par Alfred Hitchcock en 1960, avec Anthony Perkins et Janet Leigh, entre autres. Rousseau disait que « les parents sont le pilier de l'éducation » et que « le rôle du père était fondamental ». Et s'il se trompait ?...

Dans cette histoire, nous trouvons, pour personnages principaux Norman Bates, le gérant du motel, Milton Arbogast, détective privé travaillant pour une société, Mary Crane et Sam Loomis, l'amant de Mary Crane. C'est l'histoire d'un gérant, Norman Bates, ayant des pulsions meurtrières depuis tout petit. Dans le livre, il est décrit comme un gérant portant des lunettes, un gros ventre et ayant la quarantaine d'années, ce n'est pas l'image d'Anthony Perkins. Au contraire du livre, le scénariste a voulu changer la description pour que le spectateur s'y reconnaisse plus. Il a donc pris un homme sombre, mystérieux, d'une trentaine d'années et au visage inquiétant. Il jugeait le personnage trop antipathique. Durant tout le roman, nous nous demandons ce qu'a fait l'inquiétant propriétaire de sa mère, décrite comme une « vieille folle », « une malade », et lorsque Mary Crane lui suggère de l'enfermer dans un asile pour fou, il lui rétorque que « nous le sommes tous un peu ». Qu'a-t-il bien pu arriver à la mère de Norman ? Pourquoi est-elle si antipathique avec les étrangers, surtout avec les filles que rencontre le propriétaire ? Précisons que le personnage de Norman Bates s'inspire du tueur en série Ed Gein, surnommé « le boucher de Plainfield », et que l'année de la publication américaine date de son procès. Coïncidence ? Ironie du sort ?... Avec le roman, l'auteur essaye de mettre le lecteur dans la peau de Norman Bates donc ce dernier devient aussi psychotique que lui. Il espionne Mary Crane sans jouer à James Bond et devient un voyeur malgré lui,...

Un roman aux références de Rebecca (1940) du même réalisateur car nous ne savons pas ce qui est arrivé à la mère, tout comme dans le film pour la femme qui se serait mystérieusement suicidée. En effet, nous ne savons que peu de choses du père de Norman. Mais, justement, que lui est-il arrivé ? Meurtre ? Suicide ? Accident ?... Nous ne le savons pas. Norman Bates ressemble à un personnage des Dix Petits Nègres (1939) d'Agatha Christie, mais sans savoir lequel. Peut-être le juge mystérieux ? En tout cas, le lieu est très sombre, mystérieux et nous apprenons que le propriétaire a une étrange passion : la taxidermie, celle de collectionner des oiseaux morts... Pourquoi les conserve-t-il ? A quoi cela peut-il bien rimer ? Et si la mère de Norman Bates avait pris le dessus ? S'il agissait sous son influence ? Selon ses désirs ? Cela changerait la donne, non ?... Avec ce roman, Robert Bloch remet en question la place de la femme, spécialement de la mère, par rapport à son fils. Peut-elle se mêler de tout ? Peut-elle aller à l'encontre de son fils ? Et puis, surtout, connait-on vraiment ses parents et son fils ? En fait, l'auteur s'interroge sur la relation mère/fils.

Un thriller qui ne demande qu'à être lu et qui vous fera frissonner jusqu'à la dernière page comme le suggère la première de couverture... Bref, un livre que seul aurait pu adapter le maître du suspense.
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Mortel désir : Histoires de passions fatales

Je ne suis vraiment pas la bonne personne pour commenter. Je préfère les romans que les nouvelles. Mais en vacances c'est le seul roman qui m'est tombé sous la main il y a quelques années. Cela se lit bien. Cela se lit vite. Il y a quelques récits intéressant mais d'autres très ennuyants. Bref vraiment pas pour moi.
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Monde des ténèbres

Alors qu'elle entame une matinée comme les autres au sein de l'agence de publicité de Los Angeles pour laquelle elle travaille, Karen Raymond est contactée par le Docteur Griswold, directeur de la coûteuse clinique où est interné son mari Bruce à la suite d'une dépression nerveuse. Elle n'a pas vu ce dernier depuis son admission dans l'établissement, six mois plus tôt, sur les conseils du dit docteur, qui estime à présent que Bruce est prêt à revoir son épouse sans que cela déclenche de réaction violente de sa part, ce qui laisse supposer que cela fut le cas par le passé. Le soir même, Karen se rend à la clinique. Seulement, à son arrivée sur les lieux, elle y trouve les cadavres de l'hôtesse d'accueil et du docteur Griswold ; quant aux pensionnaires de l'établissement, ils ont disparu dans la nature...



Je n'ai pas été étonnée d'apprendre, après la lecture du "Monde des ténèbres" de Robert Bloch, que ce dernier était également l'auteur de "Psychose", roman qui inspira Alfred Hitchcock pour la réalisation du film éponyme. On y retrouve en effet certains des ressorts qui rendent l'intrigue de "Psychose" si fascinante. Je pense notamment à l'exploitation par l'auteur de notre prédisposition à nous laisser gagner par la panique et par l'effroi. Car ainsi qu'il le souligne, nous vivons dans une société où règne la peur : celle de l'agression, de l'accident, du chômage, de la faim, de la catastrophe naturelle... Quoi de plus facile, dans ces conditions, que de réveiller, ne serait-ce qu'en suggérant le danger, les mécanismes de l'angoisse qui sommeillent si peu profondément en nous ?



Une autre caractéristique du "Monde des ténèbres" qui me fait effectuer ce rapprochement, c'est la façon qu'a l'auteur de manipuler les apparences, d'installer un doute permanent quant à la personnalité et aux intentions de ses personnages, créant ainsi une atmosphère de terreur insidieuse et troublante. Il n'hésite pas, afin de jouer avec les nerfs du lecteur, à utiliser alternativement des ficelles relativement banales, comme de cacher son tueur dans un placard (ceci dit, ça marche à tous les coups!), et des procédés plus subtils, par exemple en rendant incertaine l'identité du dit tueur, qui revêt presque une dimension surnaturelle, puisqu'il n'a ni nom ni visage, et qu'on ne le connaît -du moins jusqu'à la fin- que par la transcription, par intermittences, de ses divagations démentes, et par ses apparitions soudaines et mortelles aux côtés de ses victimes. Procédés qui ne semblent certes plus bien originaux aujourd'hui, mais rappelons que "Monde des ténèbres" a été écrit en 1972.



De plus, Robert Bloch va un peu plus loin dans son analyse des sentiments que suscitent en nous ces individus qui ont basculé de l'autre côté de la frontière ténue qui sépare la "normalité" de la folie, et qui, débarrassé de tout garde fou, obéissent à leurs instincts meurtriers : au-delà de la peur qu'ils nous inspirent, ils nous fascinent ! Pour preuve de cette étrange fascination, le meurtrier lui -même nous rappelle que la mémoire collective retient plus facilement le nom des célèbres tueurs en série que celui d'anciennes sommités politiques, par exemple !



En ce qui me concerne, je trouve que ce roman n'a pas pris une ride : son intrigue efficace et son atmosphère oppressante m'ont fait passer un excellent moment.


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Psychose

Un très bon roman d'horreur. Magnifiquement adapté par Hitchcock avec Anthony Perkins, Vera Miles et Janet Leigh, le roman peut souffrir de la comparaison mais mérite d'être lu et apprécié par lui même. On frisonne et on tourne les pages avec délectation.
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Psychose

Bien que je connaissais l'histoire car j'avais vu l'adaptation d'Hitchcock et la série "Bates Motel" avant ... j'ai voulu tout de même lire le livre et j'ai bien fais.

Robert Bloch a une écriture remarquable, bien rythmée et qui tient en haleine le lecteur.

D'autant plus qu'à partir du moment où l'on recherche Mary, les chapitres alternent entre les personnes qui sont à sa recherche et Norman. De cette façon, on apprend beaucoup sur la psychologie de Norman mais en même temps, on s'interroge sur sa véritable personnalité. Et c'est qu'au dénouement que l'on sait qui il est vraiment et l'amour qu'il ressent pour sa mère Norma.

Pour ma part, à la fin, je n'ai pas ressenti de la haine envers le coupable mais une certaine "peine" et cela est dû au fait que l'auteur a réussi avec brio à me plonger dans la tête de ce dernier.

Pour conclure, le travail qu'a fait l'auteur pour écrire ce roman est incroyable parce qu'il a su avec brio décrire un état psychologique d'un coupable à la personnalité complexe.
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Psychose

On connaît le récit grâce au film d’Alfred Hitchcock ! Pourtant, il ne s’agit pas d’un script original pour le cinéma, mais d’un livre écrit par Robert Bloch. Mary a volé une grosse somme d'argent à son patron pour éponger les dettes de son amant. Elle se repose dans un motel tenu par l’énigmatique Norma Bates, qui vit sous l'emprise de sa mère. Elle est assassinée sous la douche par un individu qui ressemble à une vieille femme. Suite à sa disparition, sa sœur Lila part à sa recherche, aidée par le détective Milston Arbogast. Psychose a beau être un roman de gare, il n'en est pas moins riche en idées et thématiques, dont la question freudienne du rapport à la génitrice, l’inceste, la démence et la culpabilité.
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Retour à Arkham (Etranges éons)

Étranges éons (1978) de Robert Bloch, alias Retour à Arkham, est un énième pastiche lovecraftien d'une affligeante médiocrité. Ce n'est pas trop mal écrit, c'est fluide, et d'ailleurs on s'en sort très bien en ne lisant qu'un mot sur trois. Mais ce n'est même pas un vrai roman : il s'agit de trois nouvelles qui s'enchaînent mal, leurs tentatives de culmination coupant net toute fluidité globale dans une trame qui se veut unifiée.



Comme d'habitude, l’œuvre de Lovecraft est malmenée jusqu'à l'absurde. On a l'impression que Bloch s'est fait une longue, très longue liste de choses qu'il s'imagine être lovecraftiennes et il se fait un devoir de les enchaîner avec le plus de densité possible. On a droit à des reproductions directes de scènes tirées des nouvelles de Lovecraft, reproductions qui sont sensées faire partie de l'histoire mais ne sont en fait jamais expliquées. Le pire, c'est encore les multiples résumés des nouvelles de Lovecraft. Sérieusement ? Bien sûr, les entités lovecraftienne sont grotesques, Nyarlathotep est à tous les coins de rue, ridicule, occupé à ourdir des machinations bassement humaines, et tout le pseudo-panthéon est dramatiquement trivialisé. Il n'a pas le moindre recul, pas la moindre horreur cosmique, juste de vils cultistes qui font des sacrifices à Cthulhu et aux autres de la façon la plus convenue, comme dans un mauvais scénario du jeu de rôle L'appel de Cthulhu. Les ficelles narratives sont grosses, pour ne pas dire géantes, bien loin de la subtilité de Lovecraft et de ses multiples récits dans le récit qui justement permettent de donner la distance nécessaire pour appréhender une menace insaisissable, une menace au fond psychologique, celle de l'humain face à son insignifiance. Certes, Étranges éons se laisse lire, mais la lisibilité ne fait pas disparaitre la nullité.
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Psychose 13

Boch est un auteur formidable et surtout le seul capable de créer ses propres variantes à ses livres ... d'un roman exceptionnel, dur et tranchant, il a conçu un second qui augmente encore la donne et renforce la folie pourtant prometteuse du premier opus (et sans le meurtrier d'origine, faut le faire quand même) ... ici, on exclut le second meurtrier et on augmente encore la pression avec une troisième version parfaitement maîtrisée et purement effrayante ... l'écriture toujours aussi vive qu'autrefois, une façon bien à lui d'emmener sa brebis à l'abattoir sans en avoir l'air, les crimes odieux perpétrés avec l'humour noir qu'il manie comme un couperet ! C'est un excellent livre et peut-être même mon préféré des trois !
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Psychose



Difficile aujourd'hui de lire Psychose sans avoir en tête les images du film de Hitchcock. Ce qui est un peu dommage car le roman est trés bon lui aussi !







La meilleure preuve de la difficulté de lire ce roman sans penser au film, revient à la description de Norman Bates. Mais avant d'en venir là, revenons un peu sur l'histoire au cas où ce serait nécessaire : Norman Bates est le gérant du Bates Motel, dont il s'occupe avec sa mére, âgée et malade. Un jour, Mary Crane débarque et prend une chambre. On ne la reverra jamais. Pendant ce temps, le petit ami de Mary et la soeur de celle ci cherche à la retrouver...







Cette édition comportant une interview de Robert Bloch, ainsi qu'un retour sur l'histoire d'Ed Gein, on en apprend un peu plus sur les origines de l'idée qui a mené au roman. Inspiré par le fameux tueur, l'histoire de Norman Bates surprend lorsqu'on ne l'a connait pas déjà (ce qui est difficile aujourd'hui). Sinon, il faudra tout de même reconnaître une écriture trés efficace qui donne envie de finir ce roman au plus vite pour en connaitre le dénouement. Au passage, si l'enquête n'est pas la partie la plus intéressante, la psychologie de Norman Bates, ici décrit comme empatté (loin de l'image d'Anthony Perkins dans le film), est suffisamment bien étudié pour rendre le tout crédible. Alors si le résultat reste un peu moins convaincant que le film, je vous invite à le lire malgré tout !
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Le boucher de Chicago

Le boucher de Chicago nous plonge dans la période du début de l'exposition universelle à Chicago en 1893 mais surtout dans une histoire machiavélique tirée de faits réels.



Tirée de faits réels car le propriétaire de ce château a bel et bien existé, G. Gordon Gregg est en fait connu sous le pseudonyme de Dr Henry Howard Holmes et est considéré comme l'un des premiers tueurs en série Américain. Seulement diplômé en tant qu'assistant pharmacien, H.H Holmes va passer son temps à mettre en place des plans machiavéliques pour assouvir son instinct de pervers notamment en falsifiant un diplôme de médecine ce qui va le pousser à voler des corps et à les défigurer. Au bout de nombreuses escroqueries notamment aux niveaux des assurances vie de ses femmes toute accidentellement décédées, une agence de détective va finir par le traquer et le faire arrêter mettant ainsi fin à des années de fraudes et de meurtres, en effet H.H Holmes a jusqu'à 200 victimes à son palmarès.



L'édifice qu'il a fait construire fait clairement froid dans le dos, il est qualifié de château à cause de son architecture imposante sur 3 étages. Le château est découpé en plusieurs partie : l’hôtel et une autre partie utilisée à des fins commerciales, pharmacie, magasins H.H Holmes a sorti le grand jeu mais n'a pas tout dévoilé car la bâtisse contient des coins secrets qui seront découverts bien plus tard. 100 chambres sans fenêtres, des portes qui s'ouvrent sur des murs de briques, des escaliers qui ne mènent nulle part, des trappes, des tuyaux de gaz bref un labyrinthe dans lequel aucune personne équilibrée ne souhaiterait aller.



C'est sur cette base là que Robert Bloch a choisi d'imaginer un enquêteur et son enquiquinante fiancée enquêtant sur les traces de cet ignoble personnage, partie romancée que j'ai beaucoup aimée car tous deux nous offrent une immersion totale et nous font rencontrer "directement H.H Holmes" notamment grâce à différents entretiens. Le contexte festif de l'exposition universelle est vraiment bien retranscrit, l'euphorie règne on ressent bien cette ambiance qui fait grand bruit mais qui va malheureusement servir d’appât.



Roman historique comme je les aime, j'ai tellement apprécié l'écriture de Robert Bloch que je me suis jetée sur Psychose !! Je vous donne des nouvelles au prochain "épisode":D
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Autopsie d'un kidnapping

Steve, le narrateur, est un kidnappeur à la fois cynique et sentimental. Il prépare avec un soin minutieux le rapt d'une fillette. Il a tout prévu, sauf que tout irait de travers, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sur la voie infernale.

Une course éperdue avec son propre destin. C'est très noir, très dur, et cependant parcouru d'une vibration humaine qui nous fait nous identifier au "mauvais" parce que c'est lui qui apparaît comme la victime.
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Le Maître du passé

Un recueil de huit nouvelles signées Robert Bloch, auteur du Psychose adapté à l'écran par Alfred Hitchcock, réunies par Stéphane Bourgoin qui signe également la préface, s'apparentant finalement plutôt à un listing de nouvelles classées par thèmes, avec quelques détails sur leurs parutions ainsi que les synopsis plus ou moins détaillés.



1

C'est arrivé demain (1943)

La nouvelle introduisant le recueil est également la plus longue, et nous décrit les prémisses d'une guerre confrontant les hommes aux machines.



2

La pension des monstres (1939)

Un manchot revient sur une histoire étrange lui étant arrivée alors qu'il tournait avec un cirque de freaks...

Les amateurs penseront sans doute fortement au film Basket Case de Frank Hennenlotter.



3

Une dent contre lui (1950)

Un dentiste voit débarquer un vampire dans son cabinet, désireux de se faire soigner...



4

J'aime les blondes (1956)

Une nouvelle fantastique à chute, initialement parue dans un numéro de Playboy, et nous présentant un homme âgé semblant collectionner les blondes.



5

La machine qui changea l'histoire (1943)

Le IIIeme Reich met au point une machine permettant de voyager dans le temps. Hitler décide d'aller enlever Napoléon Bonaparte à Cologne en 1807 afin d'en faire son allier.

Bien évidement, tout ne se passe pas comme le führer l'avait prévu...

Une des meilleures nouvelles du recueil, parue en pleine seconde guerre mondiale, avec une chute plutôt bien pensée.



6

C'est pas sorcier (1939)

Un photographe réputé souhaite orienter sa carrière vers le fantastique. Il se met alors à modifier son appareil en conséquence, utilisant une étrange pierre taillée comme objectif.

Une nouvelle typiquement Lovecraftienne dans laquelle Robert Bloch fait une allusion au fameux De Vermis Mysteriis de Ludwig Prinn.



8

Édifice complexe (1958)

Wayne et Nora débarquent sur une planète en quête de richesses... mais ils y trouveront tout autre chose !



9

Le maître du passé (1955)

Une histoire de voyage temporel aboutissant sur un beau paradoxe, racontée via les déclarations de plusieurs personnages ayant croisé le voyageur.
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Les neuf cercles du crime

des crimes insolites et des mystères pas très rationnels sont les ingrédients de ces nouvelles !!
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Psychose

Pas de bol.



Au bout de 10 pages, j'avais compris. Et pourtant, je n'avais pas vu le film ni vraiment entendu parler de l'histoire (on se demande comment, d'ailleurs !).



Le pire, c'est que ce livre, à sa sortie à l'époque, a dû créer un sacré effet de surprise. Je suis persuadée qu'il a même initié un genre. Mais le problème, c'est que depuis, des histoires de ce style, il y en a eu pleins (que ce soit en romans, en films, en séries TV, etc.).



Etant une grande amatrice du genre, je me suis jetée avec enthousiasme sur ce livre, en espérant sincèrement être surprise. Mais à force de lire et voir des histoires semblables (et puis bon, avec un titre aussi flagrant, aussi !), le twist final m'est apparu clairement dès les premières pages. Dommage... Parce que du coup la lecture du reste du roman s'est faite sans grande conviction (même si au fond de moi j'espérais toujours être surprise à la fin -mais sans grand espoir).



Je passerai sur les maladresses d'écriture (et surtout de traduction) et les approximations des termes cliniques et psychiatriques (non, on ne peut pas dire qu'il soit névrosé ! Au contraire !), car pour l'époque, je pense sincèrement que ce roman était très bon. Et c'est triste de constater qu'un livre objectivement bon à sa sortie ait pu vieillir.



Je mets donc 3 étoiles à ce roman, car si je l'avais lu il y a bien longtemps, je n'aurais sans doute vu que ses qualités. Mais je ne mets pas plus parce qu'en 2015, "Psychose" n'atteint malheureusement plus son but.
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Psychose

Un bon polar ne vieillit pas. C'est le cas du roman de Bloch. J'ai pourtant vu et revu l'adaptation de Hitchcock, puis celle de Gus Van Sant... Ce qui pourrait laisser croire, connaissant la fin de l'histoire, que le récit deviendrait moins palpitant. Il n'en est rien du tout !

En commençant les premières pages, dubitatif, j'ai pourtant trouvé que le stye était assez plat, l'écriture assez fade... et très vite, je me suis trouvé embarqué à penser comme Norman Bates. Jusqu'à dévorer ce livre jusqu'au dernier soupir. J'ai adoré.
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