Citations de Robert Charles Wilson (390)
L'air froid qui se glissait à l'intérieur du wagon obscur m'a rappelé à quel point ma mère haïssait le froid. [...]
Le froid était son ennemi ; la neige la tourmentait.
Elle m'avait affirmé un jour que la neige était la matière fécale des anges : même si elle ne puait pas, du fait de son origine angélique, elle n'en constituait pas moins une insulte - d'une telle pureté qu'elle brûlait comme du feu la peau des mortels.
Nous semblions tous attendre l'événement qui définirait le nouveau siècle, la chose, la personne, l'idée qui nous frapperait à jamais par son caractère novateur, par son côté "Chose du XXIe siècle". Et bien entendu, nous ne l'avons pas reconnue lorsqu'elle s'est frayé pour la première fois un chemin dans l'actualité. Le Chronolithe était un événement isolé, insolite certes, mais en fin de compte déconcertant, et par conséquent ennuyeux. Nous l'avons mis de côté sans aller jusqu'au bout, comme avec les mots croisés du "New York Times".
Je ne sais pas s'il m'a entendu, tant il s'absorbait dans l'examen du monument au loin - je vais appeler cela un monument pour l'instant.
Dieu, affirmait-il, n'était contenu dans aucun Livre, mais c'était une Voix que tous les humains entendaient (et que la plupart choisissaient d'ignorer). On donnait habituellement à cette voix le nom de Conscience, mais Stepney soutenait qu'il s'agissait d'un Dieu selon toute définition acceptable.
C'est chose amère que de tuer des inconnus...et pis encore d'en tuer tant qu'on ne sait plus combien.
Nous naissons tous étrangers à nous-mêmes et aux autres, et nous sommes rarement présentés dans les règles les uns aux autres.
...je me demande vraiment pourquoi les jeunes font encore des enfants. Si horrible que cela paraisse. Je n'ai rien contre Buster, bien sûr. Je l'aime du fond du cœur et je lui souhaite une longue vie de bonheur. Mais je ne peux m'empêcher de me demander quelles sont ses chances.
Des mots comme des ancres, amarrant des bateaux de mémoire pour ne pas que la tempête les emporte.
C'est six ans après la voir lu que je poste cette critique. Tant l'impression que le livre m'a laissé est forte.
Wilson n'avait un coup d'avance avec cette fable qui joue avec ce qu'on pourrait devenir avec les réseaux dit sociaux.
Vraiment ce que je préfère comme SF, on est comme chez nous seulement un petit pas de côté nous fait découvrir un monde totalement différent. À dévorer sans hésiter.
L'air était frais,les nuages s'effilochaient telles des arrières pensées dans le bleu du ciel Isien.
Mais les protections s'étaient faites plus subtiles,moins encombrantes. Ainsi Chaia bénéficiait-elle de prothèses de système immunitaire regroupées en sacs autour de son aorte abdominale. Ainsi que d'innombrables corrections génétiques ayants renforcé ses barrières cellulaires contre l'invasion isienne.
Si belle fut-elle, Isis était aussi une meurtrière.
(YFL-500)
L'écologie Isienne était profondément complexe,basée sur la prédation et le parasitisme .
(YFL-500)
-Je re-représente des données sous forme d'abstractions agréables.
(YFL-500)
Voyez une machine pour votre appendicite,et un être humain pour votre âme.
(YFL-500)
Cela n'expliquait pas pourquoi il lui arrivait d'entendre la voix de la forêt l'appeler par son nom.
(Le mariage de la dryade)
Sept jours plus tard,elle allait épouser l'homme avec qui elle avait déjà été mariée, dans une autre vie.
(Le mariage de la Dryade)
Les esprits qui croissaient sur et entre les mondes vivants de la galaxie étaient conscients mais ce n'était pas une conscience humaine....et cela n'y ressemblait pas du tout.
Elle finit par s'installer sur un tronc d'arbre à distance confortable du feu,le visage transformé en enivrant patchwork par la lueur des flammes et de la lune [...]
Nous vivions une époque plus audacieuse ou plus désespérée.