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Citations de Robert E. Howard (385)


Les quatre hommes se penchèrent en hâte et découvrirent ce qui gisait à l'intérieur : une forme rabougrie et racornie, recroquevillée sur elle-même, dont les membres étaient secs comme du bois mort.
- Ramener cette chose à la vie ? murmura le petit homme au teint mat qui se tenait sur la droite, en accompagnant ses propos d'un rire narquois. Cette chose tombera en poussière à la seconde où nous la toucherons. Nous sommes des imbéciles...
(Dans "l'Heure du Dragon")
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Les acolytes avaient évacué leur première ligne de défense. Comme Conan faisait le tour de l'édifice, il aperçut leurs robes vertes qui scintillaient tandis qu'ils escaladaient la montagne, loin devant lui. Il se mit en chasse, haletant et envahi d'un désir sanguinaire. Derrière lui, Kerim Shah et les Irakzai le suivaient avec peine, ces derniers hurlant comme des loups en voyant leurs ennemis s'enfuir, leur fatalisme momentanément submergé par ce triomphe temporaire.
(Dans "Le peuple du Cercle Noir")
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En direction de l'Ouest, inconnu de l'homme,
Des navires ont fait voile, depuis l'origine du monde
Lisez, si vous l'osez, ce qu'écrivait Skelos,
des mains mortes agrippées à son habit de soie ;
Et suivez les navires à travers les épaves ballottées par les vents...
Suivez les navires qui jamais ne reviennent...
(Dans "Le Bassin de l'Homme Noir")
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Les lances du Sud se sont soulevées contre les épées du Nord, et les feux de mort illuminent le pays comme le soleil de midi.
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Les puissances des ténèbres ne se montrent jamais loyales envers les êtres humains ; celui qui fait commerce avec elles se retrouve toujours berné à la fin.
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[...] mais quelques récits personnels par certains côté (notamment "le serpent du rêve" ou l'hallucinant "peuple de la côte noire") manifestent - déjà - une propension à refuser de régurgiter les conventions du genre, et laissent présager de sa production future.
Une révolution capitale se produit dans la carrière de Howard avec le début de sa correspondance avec Howard Phillips Lovecraft en juin 1930. Le Texan est littéralement fasciné et intimidé par l'auteur de Providence, et en vient très vite à tenter d'imiter celui qu'il considère sincèrement comme un maître, produisant une série de textes dans lesquels il rend hommage, flatte et va parfois jusqu'à singer le style de Lovecraft. [...] Il faudra plusieurs mois avant que Howard se dégage de la gangue de cette influence. C'est avec "la Pierre Noire" en Novembre 1930 que le Texan pourra lentement entamer ce lent affranchissement.
(Extrait de l'introduction de Louinet)
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- Les Danois sont toujours en guerre les uns contre les autres... Que la malédiction de Loki soit sur eux. Comment peux-tu savoir si mon Danois n'est pas un ennemi de ceux qui détiennent ton cousin ?
- Ce serait encore mieux, sourit le Gaël. Un homme est toujours disposé à payer davantage pour avoir un ennemi dans ses griffes que pour s'assurer de la sécurité d'un ami.
(Dans "La nuit du loup")
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- Par Crom, tu es un mangeur d’opium invétéré et un ivrogne pire encore. Tu es incroyablement sage et stupide à la fois. Comment quelqu’un comme toi peut-il être roi ?
Constantius éclata de rire.
- Une question telle que celle-là aurait coûté sa tête à tout autre que toi. Je vais te dire pourquoi je suis roi : parce que je sais flatter les hommes et voir à travers la flatterie ; parce je connais les faiblesses des hommes de pouvoir ; parce que je sais comment utiliser l’argent, parce je n’ai pas le moindre scrupule et que tous les moyens sont bons pour arriver à mes fins. Parce que, né en Occident et ayant grandi en Orient, la ruse et la perfidie des deux mondes sont miennes. […]
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Je pourrais vous raconter des choses qui feraient crouler votre dérisoire cerveau ! Je pourrais souffler à votre oreille des noms qui vous dessècheraient comme une herbe brûlée par le soleil ! Que savez-vous de Yog-Sothoth, de Kathulos et des cités englouties ? Aucun de ces noms n’est ne serait-ce que mentionné dans vos mythologies. Même dans vos rêves, vous n’avez pas aperçu les murailles noires et cyclopéennes de Koth, pas plus que vous vous êtes flétri devant les vents empoisonnés de Yuggoth !
Mais je ne veux pas vous foudroyer sur place avec ma noire sagesse ! Je ne peux espérer que votre puéril cerveau soit capable de supporter ce que renferme le mien. Si vous étiez aussi vieux que moi, si vous aviez vu, comme je l’ai fait, des royaumes s’écrouler et des générations entières disparaître, si vous aviez récolté comme autant de blé mur les noirs secrets des siècles…
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— Et moi, je suis Bêlit ! s'écria-t-elle, comme elle aurait dit : « Je suis la reine ! » Regarde-moi, Conan ! (Elle écarta ses bras) Je suis Bêlit, reine de la Côte noire. Oh, tigre du Nord, tu es aussi froid que les montagnes enneigées qui t'ont vu naître. Prends-moi et écrase-moi de ton amour ardent ! Accompagne-moi jusqu'aux confins de la terre, jusqu'aux confins de la mer ! Je suis reine par le feu, l'acier et le carnage..., sois mon roi !
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Tel un homme en transe, le guerrier ajusta l'extrémité de sa lance contre la base du mur et plaça la pointe acérée contre son corps, juste sous les côtes. Puis, lentement, inexorablement, il se pencha de tout son poids. La lance le transperça de part en part, ressortant entre ses épaules. Son corps coulissa le long de la hampe et il s'immobilisa. La lance saillait de son corps sur toute sa longueur, telle l'horrible tige d'une plante poussant dans son dos.
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Je suis peut être un roi sans royaume, mais je ne suis pas un homme sans honneur.
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Dans les croyances de mon peuple, il n'y a pas d'espoir ici ou après. Dans ce monde, les hommes luttent et souffrent en vain, trouvant du plaisir seulement dans la folie ardente de la bataille; une fois morts, leurs âmes pénètrent dans un royaume gris, nuageux et parcouru de vents glacés, où elles errent sans joie, pour l'éternité.
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En Cimmérie, les guerriers de votre temps, nous les appelions "femmes"!
Je me trompais! Des crapauds comme vous, nos femmes en feraient du hachis!
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Kane soupira.
— Il m'est arrivé, de temps à autre, lors de mes voyages de par le monde, de devoir soulager de leur vie nombre d'hommes habités par le mal. J'ai le sentiment qu'il en ira ainsi avec le baron.
— Au nom de tous les diables ! jura Silent, stupéfait. Tu parles comme si tu étais un juge sur son banc et le baron von Staler ligoté et impuissant devant lui. Or, la situation est bien différente : tu es armé de ta seule épée alors que le baron est entouré d'hommes d'armes qui n'attendent que de se battre.
— Le droit est de mon côté, répondit sombrement Kane, et le droit est plus puissant qu'un millier d'hommes d'armes.
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Sa vie durant il avait parcouru le monde, venant en aide aux faibles, combattant l'oppression, sans jamais savoir pourquoi, ni même se poser la question. C'était son obsession, ce qui motivait toute sa vie. La cruauté et la tyrannie envers les faibles embrasaient son âme d'une colère noire, aussi féroce que tenace. Lorsque la flamme de sa fureur avait été attisée et qu'elle touchait à son paroxysme, il n'avait de cesse que sa vengeance soit consumée. Quand il lui arrivait de s'interroger sur sa conduite, il se disait qu'il accomplissait le jugement de Dieu, qu'il était un instrument du courroux divin, châtiant les êtres impurs. Pourtant Kane n'était pas vraiment un puritain, au sens plein du terme, même s'il se considérait comme tel.
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p.251.
Kane avait ramé enchaîné sur les bancs d’une galère turque ; il s’était épuisé à la tâche dans les vignes de Barbarie ; il avait combattu les Peaux-Rouges sur le Nouveau Continent et avait croupi dans les cachots de l’Inquisition espagnole. Il avait une profonde connaissance des horreurs que l’homme peut infliger à l’homme, mais à cet instant précis il frissonna et eut la nausée. Ce n’était pourtant pas tant l’atrocité des mutilations, si terribles soient-elles, qui ébranlèrent l’âme de Kane, que le fait que le pauvre diable soit encore en vie.
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Mais le monde juge les hommes selon leurs succès ou leurs échecs. Coronado appartenait à la même espèce de gens entêtés et volontiers brutaux que Pizzaro et Cortès. Mais eux avaient trouvé de l’or et l’histoire retiendrait d’eux qu’ils avaient été des voleurs et des pillards ; Coronado n’avait rien trouvé, et on retiendrait de lui qu’il était du genre à être emporté par ses visions, crédule, et enclin à chasser les chimères. De Guzman éclata de rire, et ce rire ne fut pas plaisant, car il résumait son opinion de la race humaine, qui n’était pas flatteuse. (in "Nekht Semerkheht")
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La légende d'Akivasha était très ancienne et dans tous les noirs récits qui tournaient autour d'elle, on parlait régulièrement de beauté, de l'idéal de la jeunesse éternelle. Pour nombre de rêveurs, de poètes et d'amants, elle n'était pas que la princesse perverse des légendes stygiennes, elle était aussi le symbole de la jeunesse éternelle et de la beauté, illuminant à jamais quelque lointain domaine des dieux. Mais la réalité était hideusement autre. Cette perversion impie était la réalité de ce qu'était la vie éternelle. A ce dégoût physique s'ajoutait la sensation d'avoir perdu une des illusions humaines ; ce qui paraissait être de l'or étincelant n'était que fange et souillures cosmiques. Une vague de futilité le submergea, cette crainte que tous les rêves et les aspirations des hommes ne soient qu'autant de duperies.
(Dans "l'Heure du Dragon")
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Les jours des duchés et des cités franches sont révolus. Nous sommes à l'heure des empires. Les rois rêvent d'empires, et il n'y a de force que dans l'union. (Conan à Trocero)
(Dans "L'Heure du Dragon")
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