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Citations de Robert Goolrick (439)


On ruine sa propre vie et très délicatement, on ruine la vie de ceux qui nous entourent.
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Il les aimait, ces gens. Il ne voulait pas leur créer de l'embarras. Il ne croyait pas à l'enfer, mais il ne voulait pas qu'ils y aillent.
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J'ai entendu ma mère dire un jour qu'on reconnaissait les fous à ce qu'ils ne boutonnaient pas leurs manchettes, mais je suis d'un autre avis. Personnellement, ça me donne un air de Rock Star des années 1960. Comme David Bowiedans sa peride de This white Duke. J'ai vu les photos. Ce que je pense, moi, c'est qu'on reconnait les fous au fait qu'ils sont toujours trop couverts en été, et pas assez en hiver.
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A la fin de la première semaine de travail de Charlie, par un vendredi de la fin août 1948, une femme pénétra dans la boutique, et c’est là que cette histoire devient bien plus qu’une anecdote – un conte en forme d’avertissement, transmis de père en fils, et de mère en fille l’année où l’adolescente commence à rêver d’amour, celui qu’on voit sur l’écran papillotant du cinéma.
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C'est drôle ce que l'on se rappelle, quand on considère tout ce que l'on oublie.
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J'ai terminé Proust, ce qui m'a donné un sentiment de supériorité primordial sur la majorité du genre humain.

Comparé à l'exquis bouillon proustien, n'importe quel livre me faisait l'effet d'un verre d'eau tiède.
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Vous savez la différence entre dune souris et un rat? C'est très simple. Si le rongeur est chez vous, même s'il est énorme et vorace, c'est une souris. En revanche s'il se trouve chez moi, il aura beau être minuscule et tout timide, ce sera un rat.
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J'avais lu Proust et m'étais fait agresser. Ce furent mes deux activités principales cette année là. Dans les deux cas, des expériences marquantes et formatrices.
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Il y a dans le désespoir quelque chose qui nous rend incapable d’accepter de l’affection.
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La vie fait le ménage. Elle remplace ce qui nous fut un jour vital, pour faire de la place pour d'autres choses, dans le coeur.
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Je croyais que le fait de raconter serait une expiation; mais cela ne changea strictement rien. Cela ne fit pas la moindre différence.
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« À chaque tournant de la route, la campagne enchantait son cœur. Elle le brisait et le réparait dans un même élan. Elle était à la fois sauvage et douce. Elle réconfortait son âme. » (p. 139)
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C'était une femme seule qui avait répondu à une petite annonce personnelle dans un journal de la ville, une femme qui avait parcouru des kilomètres et des kilomètres aux frais de quelqu'un d'autre. Elle n'était ni douce ni romantique, ni simple ni honnête. Elle était à la fois désespérée et pleine d'espoir.
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Il se rendit au vieil hôtel où avait eu lieu la vente aux enchères dont les reliquats emplissaient à présent sa maison. Il en aima l'allure, cet air abandonné et mélancolique mais encore fier de l'édifice construit pendant une guerre qui avait pris fin cinquante avant (sa) naissance. Une guerre qui avait tout changé et dont on parlait encore comme si elle faisait toujours rage à l'instant présent. Une fois, il entra même et déambula dans les salons vides en imaginant les généraux et leurs épouses qui avaient fui la canicule de Richmond ou de Louisiane, la raideur militaire s'adoucissant un peu dans la fraîcheur du soir et le froufrou des robes longues des dames.
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C'était la fin de l'après-midi, et la deuxième fois qu'il la voyait. Mais cela avait suffi. Quelque chose avait été prononcé. Le film avait démarré.
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Ils acceptaient leur destin, tout simplement, ces cinq cents hommes, femmes et enfants, noirs et blancs - les Noirs savaient rester à leur place et n'étaient pas trop mécontents de leur sort, dans cette grande comédie de l'évolution. Les habitants de Brownsburg vaquaient à leurs occupations quotidiennes et s'acquittaient des tâches que la vie leur présentait, sans jamais oublier les montagnes qui les entouraient, leurs crêtes bleues dans le crépuscule d'été, avant que la lumière passe du blanc à l'or puis au rose, à l'heure où ils allaient prendre place sous la véranda.
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Elle se rappela qu'elle jouait un rôle, et fut convaincante. Elle avait pris l'habitude d'être la femme que recherchaient les hommes, et elle savait que Ralph voulait repartir de zéro, recommencer avec une femme ingénue et timide, qui ne s'abandonnait que par petites touches discrètes, et elle la jouait bien, tellement bien qu'elle en croyait son propre mensonge.
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Peut-être était-ce parce que Charlie n’était pas un homme au physique imposant; peut-être avait-il besoin de cette armure que procure la terre. Ou bien il manquait depuis trop longtemps d’un endroit ou vivre, auquel il se sente appartenir. Et puis, elle était belle, la terre de cette vallée de Virginie, et Charlie avait faim de beau.
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Elles parlaient du commencement du monde, par le désir brûlant d'un homme pour une femme, du venin du serpent qui courait dans les veines de chaque homme afin qu'il ne pût s'oublier dans le labeur ou le sommeil, mais seulement dans les bras d'une femme.
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Nous nous étions tant infligé à nous-mêmes, nous en avions tant dit dans nos séances de thérapie que nos coeurs étaient déchirés de chagrin. De tout ce qui arrive au coeur humain, une grande partie appartient au règne de l'impensable, de l'inconnaissable et de l'insupportable.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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