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Critiques de Robert de Laroche (42)
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La vestale de Venise

L’auteur nous plonge au cœur du carnaval de Venise durant le 18e siècle. Dans ce lieu emblématique où tous les amusements et les plaisirs interdits sont permis, le lecteur se perdra dans l’immense foule qui se presse toute la journée sur la Piazza puis il s’aventurera, la nuit venue, dans le dédale lugubre des ruelles sordides de la cité des Doges pour vivre, au fil des pages, une indicible horreur meurtrière.



La parfaite connaissance géographique et historique de la Sérénissime de l’auteur, combinée à la richesse documentaire sur la vie de la société vénitienne de l’époque confèrent à cette intrigue policière, menée de main de maître, un style particulièrement réussi. Le trait de plume, un brin poétique, qui souligne avec finesse et élégance l’ambiance joyeuse et colorée de cette liesse populaire ne fait pas oublier pour autant la trame dramatique de cette énigme construite autour d’un complot ourdit par des femmes pour protester contre leur statut social peu enviable en ce temps-là. Le glossaire récapitulant les principaux termes italiens et vénitiens est très appréciable.



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La vestale de Venise

Un roman policier qui se passe dans la Venise du XVIIIe siècle, que du bonheur !

Enfin presque.

Pourtant Robert de Laroche maîtrise son sujet, et bien au-delà. Il connaît tout sur Venise et généreux comme il est, il partage son savoir avec son lecteur. Lecteur qui est ravi d’apprendre de très nombreux détails et quelques anecdotes sur la cité des doges et ses habitants.

En ce qui me concerne, je considère Venise comme le plus beau décor pour un roman. Malheureusement, quand toute l’histoire est guidée par le décor, le récit patine.

L’intrigue n’est que prétexte à visiter Venise, ses palais, ses monuments et ses îles, à enchaîner les spécialités locales avec de longues listes de mots en vénitien. Ce qui est fait pour nous plonger dans l’ambiance de la cité des doges finit par lasser et donne à l’auteur un côté prétentieux.

A l’opposé des descriptions réalistes de la Venise du XVIIIe, on suit une histoire truffée d’incohérences qui la rend peu crédible (et je ne parle pas de la fin et de l’explication des meurtres).

A trop vouloir en faire, on risque de voir son château de cartes s’écrouler.

Je vais tout de même lire “Le maître des esprits” le tome 2, Robert de Laroche a tout ce qu’il faut pour écrire un bon livre sur Venise et j’espère que ce sera le cas.
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La vestale de Venise

L'intrigue se passe au XVIIIe siècle, à Venise, en plein carnaval.



Une série de meurtres affole le doge et son entourage. Les victimes sont des personnalités influentes de la ville.



Comme la police n'arrive à rien, Flavio Foscarini, un gentilhomme vénicien, secondé par son épouse Assin et son ami Gasparo Gozzi, décide de mener l'enquête.



L'auteur décrit avec justesse la vie quotidienne des Véniciens. D'un côté, la décadence des riches qui ne pensent qu'à assouvir leurs désirs et, de l'autre,le quotidien des pauvres qui triment à longueur de journée.
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Le maître des esprits

Que voici un livre fort agréable ! Un cadre somptueux : Venise et un couple heureux. Même si je n'ai pas lu le précédent opus, on est vite informé de l'histoire précédente et celle-ci peut se lire indépendamment de la première. Magie, occultisme, phénomènes inexpliqués : non, ce ne sont pas les Xfiles, mais le cadre de cette histoire qui ressemble un peu à son décor : bâti sur des pilotis, soumis aux caprices de la mer (et des affreux touristes car oui, je déteste le tourisme de masse), on ne sait jamais vraiment ce qui est vrai ou pas. J'ai beaucoup ri avec le sylphe : ce n'est pas gentil, je sais. Un bon moment de lecture dans un tableau de Watteau.
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La vestale de Venise

Venise 1740, plusieurs meurtres particulièrement violents sont perpétrés pendant le carnaval qui dure six mois. Certains semblent être des mises en scène très théâtrales et commis au vu et au su de tous, les déguisements des meurtriers favorisant leur fuite... Les victimes font partie des élites, le chef du tribunal d’état, un inquisiteur, un officier public de vérification de la contrefaçon et prés des corps, une rose blanche. Flavien Foscarini, d’une grande famille de Venise, décide d’enquêter dans le milieu des édiles de Venise qu’il connaît bien, aidé de Gasparo Gozzi, un jeune écrivain. Les deux hommes se lancent sur plusieurs pistes, dans les différents quartiers et îles de Venise, rencontrant différents interlocuteurs et se retrouvant à leur basé, le café Florian.

Un roman policier historique dont l’intrigue n’est pas vraiment le cœur du récit mais qui permet de voyager dans la Sérénissime, d’y croiser les différents métiers et la population très variée de la ville, les dentellières, les gondoliers, le cabaretier, la vie de doge Alvise Pisani et d’explorer les îles de Murano et Burano entre autres. L’enquête menée par les deux hommes met en lumière les tensions politiques crée par le système politique des doges et surtout des passé droits de certains et les exactions des puissants.

Robert de Laroche fait preuve d’une grande connaissance historique et mêle habilement des personnages existant comme Gasparo Gozzi et la pastelliste Rosalba Alba.

J’ai tout de même un avis mitigé après après lecture, avec deux bémols, beaucoup de termes italiens ou vénitiens ne sont pas tous traduits et il faut se référer au glossaire en fin d’ouvrage et le récit fait la part belle à Venise ce qui est intéressant quand on connaît la ville mais pour les autres, une carte, avec les principaux lieux et monuments aurait, été très utile.

Un roman policier qui fait tout de même passer un bon moment et fait voyager dans la belle ville de Venise.
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Le maître des esprits

Je vais commencer par le début. Je n'ai pas fini ce livre et je ne le finirai pas.

Le début d'une critique précédente mentionne que le lecteur a atteint la page 80. Alors moi, j'ai fait fort, car je me suis épuisé à la fin de la page 134.

Tout a mal commencé avec la liste des personnages principaux. Quel en est le but ? Nous perdre dès le début avec des noms majestueux que l'on ne retiendra pas. Car trop… majestueux ? Ou alors parce que l'auteur n'arrive pas à décrire les personnages dans son histoire et qu'il nous faut une aide pour comprendre l'histoire ?

Les catastrophes du début ne me paraissent pas crédibles. Les descriptions de celle-ci me rappelle les articles de fait divers non intéressant qui essaient néanmoins d'accrocher avec des descriptions chocs. Très peu pour moi. Alors comme le livre, j'arrête là, ma critique.

Merci tout de même à Masse Critique de m'avoir fait découvrir un auteur et un genre différent. Malheureusement pour moi, c'est un auteur que je ne lirai plus. Désolé pour l'auteur, on ne peut pas plaire à tous le monde. Et comme d'habitude, cela ne tiens qu'à moi, vous en faites ce que vous voulez.

Ce soir, je suis un peu chafouin, car encore au travail. Cette critique était ma pause... mon échappatoire de quelques minutes.

Vous remarquerez mes étoiles, j'en donne deux, mais je n'ai pas encore de critères précis quant à la dotation d'étoiles, alors là aussi, tout est relatif.

Bonne lecture à celui qui aimera !

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Le maître des esprits

L’an dernier, quand j’étais membre du jury pour le Prix des Lecteurs Folio Policier, “La vestale de Venise” de Robert de Laroche avait été un gros coup de cœur !



“Le maître des esprits” est la seconde enquête menée par Flavio Foscarini, Assin sa femme, et leur ami écrivain Gasparo Gozzi. J’aime la curiosité de ces trois personnages parce qu’elle les pousse à vouloir connaître des informations, à suivre leur intuition, à s’adapter et plus important encore, à développer de nouvelles capacités.



Ce roman policier nous transporte à Venise en 1741. Les tremblements de terre et les incendies qui ravagent une des villes les plus incroyables d’Italie, sont loin de l’automne que je connais. Ces catastrophes naturelles se produisent en même temps que l’arrivée de Dame d’Urfé. Cette femme au charme sulfureux est versée dans la connaissance de la cabale. On dit partout qu’elle pratique l’alchimie… Un mage venu de Prague l’accompagne sur les canaux et dans les palais vénitiens… Ils croient en des influences surnaturelles, occultes, irrationnelles autant qu’ils en redoutent les effets. Il arrive qu’une personne malintentionnée ou mal renseignée alimentent des ragots peu sympathiques mais la situation s’envenime avec l’annonce de plusieurs crimes obscurs...



J’ai relevé quelques répétitions concernant la décoration intérieure des lieux, rien qui vienne gâcher mon plaisir de lecture. Robert de Laroche a sélectionné ce qui sert son intrigue angoissante. Le lecteur croise quasiment autant de personnages fictionnels que de noms qui ont compté d’un point de vue historique, dans l’essor de la Cité des Ponts. L’utilisation d’expressions idiomatiques italiennes et de particularités linguistiques font la différence !



“Le maître des esprits” est un polar historique très intéressant. Je ne sais pas encore si une suite est prévue.

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Le maître des esprits

Le maître des esprits



C’est grâce à une Masse critique de Babelio que j’ai reçu ce roman. Merci pour ce partage, c’est toujours un plaisir de recevoir un nouvel ouvrage!



Néanmoins, j’arrive péniblement à la page 80, après une dizaine de jours de lecture. Je m’explique…

L’intrigue se déroule à Venise, en 1741. Un mystérieux cadavre et découvert dans une noble famille, s’en suivent deux tremblements de terre, dont l’un soulève les eaux de la Lagune et retourne les sols des cimetières de Venise. À la même période, Madame d’Urfé, alchimiste et cabaliste, a pris ses quartiers dans la ville, afin d’y mener ses expériences. Hasard?

Si l’intrigue semble bien débuter, il y a pour moi plusieurs éléments rédhibitoires, notamment de grosses répétitions s’apparentant à des copiers-collés. Et là, pour moi, ça coince.



Exemples:

p.17 description de la chambre de la comtesse Lucrezia « De précieux tapis d’Orient couvraient en majeure partie le sol en terrazzo. Les murs, tapissés de soie olive, servaient d’écrin à plusieurs toiles de maître et, dans l’alcôve où était disposé le grand lit en bois peint, surmonté d’un baldaquin, une radieuse madone où l’on reconnaissait au premier coup d’œil le génie de Giovanni Bellini, veillait sur la comtesse. »

p.40 description des appartements du couple Flávio et Yassin « L’alcôve, tendue de soie vert émeraude servait d’écrin à un lit majestueux, en bois doré,… . »



p.24 à propos de Flávio: « …Flávio étant également expert dans l’art de faire croître succulents et cactées. Il possédait même trois plants de caféiers, ces divers végétaux rares poussant avec bonheur dans une partie du portego de sa demeure de Castello, aménagée en serre. »

p. 34 « La mezzanine Renaissance avait été aménagée en serre par Flávio Foscarini, qui y faisait pousser succulents et autres végétaux rares, sans oublier les trois plants de caféier qui faisaient son orgueil. »



Ajoutons qu’en moins de 100 pages, il a été fait plusieurs fois allusion au précédent ouvrage de cette série, et de façon plus pesante que suggérée.

Si le livre semble hautement documenté du point vue historique et sur les lieux, ce genre de lourdeurs me coupe tout plaisir. Je vais essayer de poursuivre, on verra si j’aboutis.
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Le maître des esprits

Un polar historique, réjouissant avec tous les bons ingrédients d’un livre réussi : documenté et ancré dans l’histoire avec une intrigue palpitante. Je découvre cet auteur que je suivrai dorénavant.



J’ai aimé suivre les tribulations de Flavio, qui se lance à la recherche du maître des esprits, un sombre personnage, manipulateur et démoniaque. La reconstitution historique du Venise, du XVIIIe siècle est ébouriffante. Pour immerger complètement son lecteur, l’auteur, n’hésite pas à employer des termes vénitiens, tous explicités dans le glossaire à la fin du livre.



Ce polar comblera les amateurs d’aventures historiques à la recherche d’une ambiance parfaitement restituée, au suspense qui nous tient en haleine jusqu’au bout. J’ai refermé à regret ce roman, je serais bien restée plus longuement à Venise dans l’un de ces Pallazzo en compagnie de Flavio et sa femme à siroter un bon chocolat chaud avec vue sur le Grand Canal.



Je vous recommande ce roman historique habilement construit et passionnant.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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Une brève Histoire du Chat

Un grand merci à Babelio et aux éditions de l’œil neuf pour l’envoi de ce livre dans le cadre d’une Masse critique !



J’avais choisi ce livre dans la liste car je suis une grande fan de chats. Et franchement, je n’ai pas été déçue par cet ouvrage écrit par Robert de Laroche (qui n’en est pas à son premier ouvrage sur le sujet ) 😄



Le livre Une brève histoire du chat est découpé en plusieurs chapitres qui abordent différents sujets : la domestication au fil des siècles, comment certaines races se sont créées, la peur que certains ont pu avoir des chats à une certaine époque, ou encore comment les chats sont perçus aujourd’hui.



Bref, une très intéressante histoire du chat, qui est en fait très riche !



Le seul bémol, quelques illustrations ou photos auraient pu rendre le livre plus attractif…
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Une brève Histoire du Chat

Un immense merci à Babelio et aux éditions Jean-Claude Béhar pour l'envoi de ce service presse dans le cadre de l'opération « Masse critique non fiction (février 2023) ».



Comme son titre l'indique, ce livre, au format carnet, nous conte « Une Brève Histoire du Chat ».



Si le chat reste encore aujourd'hui entouré de mystères, Robert de Laroche lève le voile sur certains d'entre eux. À travers 9 chapitres, fort instructifs et sourcés, la plume poétique de l'auteur nous permet de découvrir le chat selon divers aspects : origines (lointaines), expansion dans le monde, domestication, légendes et superstitions (cas particulier du chat noir), races, santé et comportement, etc. Les aspects linguistiques et lexicologiques du mot « chat » sont également abordés, ainsi que la relation particulière entre les artistes et le petit félin.



Un livre au format original, très bien documenté et remarquablement bien rédigé. Une belle entrée en matière, qui englobe le chat à travers toutes ses dimensions, dans un langage fluide et accessible à tous. Une « brève » bibliographie, en fin d'ouvrage, permet au lecteur d'approfondir ses connaissances sur le vaste et passionnant sujet du chat.


Lien : https://des-chats-des-livres..
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Une brève Histoire du Chat

Un grand merci a Babelio et masse critique pour l'envoi de ce petit recueil.



Dans ce livre nous découvrons l'histoire et le début des chats.

Quand avons nous commencé a nous y interessé, quand est-il devenu un compagnon a part entierre.

Quels sont les premières personnalités a en avoir possédés.

Nous allons revenir entierrement sur l'histoire du chat en général, ses origines, sa provenance, la naissance des races, leur spécificités....

Nous reviendrons également sur les légendes, notamment celle du chat noir, d'ou a t-elle débuté et pourquoi ?

Bref un recueil de savoirs sur nos petits et grands félins de toutes sortes et de toutes origines depuis la nuit des temps.

Je m'attendais plus a une histoire, et j'avoue avoir trouver quelque peu certains passages assez longs et limite répetitifs.

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La vestale de Venise

Le Carnaval de Venise est chamboulé par une série de meurtres incongrus, signés d’une rose blanche. Flavio Foscarini, nobiluomo vénitien, et son ami écrivain Gasparo Gozzi décident de mener l’enquête. Les meurtres semblent toucher essentiellement des personnages publiques, sujets à la controverse. La police stagne dans son enquête, Flavio et Gasparo auront-ils plus de succès ?



J’ai trouvé le roman bien écrit, le style de l’auteur est très plaisant, on se sent vraiment plongé dans la Venise du XVIIIe siècle.



Cependant, je trouve que le roman est trop souvent dans la description, au détriment de l’enquête. On devine facilement comment celle-ci va se terminer.



Certains termes italiens et certaines références à des personnages ou faits historiques sont expliciter dans le glossaire, ce qui est vraiment appréciable !
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La vestale de Venise

« La Vestale de Venise » est ma seconde lecture pour le Bureau des Lecteurs Folio Policier / RTL 2022 et c’est un COUP DE COEUR ! L’enquête de Flavio Foscarini nous fait voyager dans le passé. La plume délicate de Robert De Laroche, fait de cette lecture un moment rien que pour soi. Ces instants de tranquillité profonde, sont troublés par des mises en scéne de morts violentes à l’encontre des notables de la cité des Doges, du XVIIIᵉ siècle.



Toute la ville fête le Carnaval. C’est consternant de lire que rien ne peut interrompre le spectacle... Le manque d’efficacité de la police encourage Flavio Foscarini à démasquer le coupable. Il sera aidé dans cette tâche aussi dangereuse que difficile, par Assin, sa femme et son ami Gasparo Gozzi. La vérité est inimaginable sauf pour l’auteur, et peut-être pour les chats des rues vénitiennes. Aucun des trois protagonistes n’a idée des manoeuvres secrètes déloyales qui visent la Sérénissime République. Je me suis moi-même, laissée prendre au jeu des faux-semblants !



Je vous invite à parcourir ces pages. Ce livre a été rédigé avec soin ( le glossaire est très utile ). Robert De Laroche connait les lieux, ce monsieur vit à Venise. Il m’a écrit en DM que la suite intitulée « Le maître des esprits » sorti en 2020, sera édité chez Folio, en 2023.
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La vestale de Venise

Tout pour plaire, à priori : Venise au XVIIIe siècle, le carnaval, des meurtres, etc.

Pour qui connaît la ville, on s'y repère (Sastello, Dorsoduro et autres quartiers) et on suit les habitudes des habitants qui boivent des ombre et mangent de cicchetti.

Mais le style est très (trop?) classique, voire vieillot, assez descriptif, sans doute trop. Quant à l'intrigue, on est là face à une enquête des plus classiques, et on devine assez vite de quoi il en retourne. Pas vraiment un page turner, donc.
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La vestale de Venise

un livre lu dans le cadre du prix Bureau des lecteurs Folio policier.

L'auteur a un style très descriptif, auquel personnellement je n'ai pas adhéré. pourtant l'intrigue dans le Venise d'autrefois semble intéressante.

si avez déjà visité Venise, les descriptions devraient vous rappeler de souvenirs
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La vestale de Venise

Ah Venise… Ses canaux, ses églises, son patrimoine et ses fêtes épiques. Mais en ce milieu du XVIIIe siècle, les festivités du carnaval tournent à l’angoisse au fil des cadavres de notables retrouvés successivement assassinés. Une vengeance ? Assurément, comme en atteste une mystérieuse mais symbolique rose blanche déposée sur les cadavres.



Aucun d’eux n’était irréprochable certes. Mais « si tous les maris trompés devaient passer par les armes ceux qui leur font porter les cornes, Venise se trouverait bien dépeuplée ». Et irréprochable, qui peut se targuer de l’être dans cette Venise entre deux eaux et deux époques, où le Doge Pisani tente de sauvegarder les apparences de la puissance d’antan, tandis que les échos des mouvements progressistes européens se font entendre jusqu’aux portes de la lagune ?



Devant l’inertie et l’incapacité du pouvoir local à stopper cette vague criminelle, Flavio Foscarini, nobiluomo vénitien et son ami Gasparo Gozzi vont conduire leur propre enquête et découvrir la face cachée de ce microcosme vénitien dont les masques cachent bien plus que des visages. Car à Venise, la ville où « si quelqu’un pète à Castello, ça pue à Santa Croce », tout finit toujours par se savoir.



Lire La Vestale de Venise de Robert de Laroche, c’est se plonger dans un polar historique, à l’intrigue classique mais solide et particulièrement bien documentée. Mais en grand connaisseur de la Sérénissime (sa ville de cœur où il habite désormais), Laroche réussit surtout à nous embarquer dans une visite guidée passionnée et amoureuse, loin des clichés touristiques.



Dans les pas de Flavio et Gasparo, on se perd ainsi dans la brume et les ruelles, les palais et les îles de la lagune, les jardins secrets et les ateliers d’artistes cachés. On y croise la grande Rosalba Carriera et quelques autres figures historiques. Et aussi quelques chats. Forcément… On n’oublie pas enfin, en chemin, de passer prendre un verre au Florian ni d’applaudir les festivités de la Piazza.



Pourtant peu adepte du genre, j’ai apprécié la promenade. Et comme le héros semble appelé à devenir récurrent, j’attends la suite avec envie.
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Contes et légendes du chat

Rien de tel qu'un petit récit sur le chat pour nous faire apprécier encore plus cet animal. Ce charmant petit recueil vous transportera dans le monde des chats, tout en vous permettant avec certains textes d'étoffer vos connaissances sur votre petit félin préféré. Connaissez vous la légende sur le chat sacré de Birmanie ? Qu'est - ce qu'un maneki neko ? Comment le manx a -t - il perdu sa queue ? Savez - vous ce qu'est un matagot, cet énigmatique chat noir qui hante le folklore français ? Vous retrouverez certains classiques, comme Les peines de cœur d'une chatte anglaise de Balzac, ou le Chat Botté de Perrault, ainsi que de petits récits écrit pour l'occasion. Fans de chats, ce livre est pour vous !

Miaou, et bonne lecture !
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Le maître des esprits



Le "petit" monde de l'occultisme, et, de l'alchimie sont au cœur de cette nouvelle enquête menée d'une main de maître par Flavio Foscarini - noble et érudit de son était - et de l'écrivain Gasparo Gozzi.



Tout comme dans La Vestale de Venise du même auteur, les personnages fictifs se mêlent aux personnages historiques. Par moment, on al 'impression que lesdits personnages fictifs ont réellement existé tant ils sont criant de vérité.



De nombreuses recherches historiques ont été effectuées avec minutie, et, moult détails afin de rendre "crédible" une intrique quelque peu mystérieuse et inquiétante à souhait. Pour tout avouer, les faits historiques se mêlent habilement au fil conducteur de l'histoire tout en expliquant ce qui s'est réellement passé au moment et jour précis où se déroule l'action. Ce qui fait que l'on apprend beaucoup de chose sans que l'on s'en rende compte, et, surtout avec plaisir.



Enfin bref, un excellent polar, prenant et passionnant dès les premières lignes qui a été lu même pas en deux après-midi.

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Chat noir, miroir des songes

« Chat Noir Miroir des Songes » peut être considéré comme la suite du livre « le Chat dans la Tradition Spirituelle ».



Robert de Laroche continue de nous livrer l'histoire secrète des chats. Encore une fois, il partage quelques unes de ses expériences extra-sensorielles avec ses lecteurs. L'auteur nous livre encore des croyances, légendes, et superstitions erronées, en s'attardant un peu plus sur le chat noir car il est le représentant de la race féline qui a été le plus persécuté, surtout s'il avait en plus les yeux verts.



Une nouvelle fois je suis sous le charme d'un livre consacré au chat écrit par Robert de Laroche !



Ah que j'aimerais rencontrer ce grand connaisseur de la race féline et pouvoir échanger avec lui !


Lien : https://des-chats-des-livres..
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