Elle disait que le propre des Bacchantes était de s'enivrer par le rythme, par l'enthousiasme, par un délire sacré, et de ne s'enivrer jamais par le vin.
Malgré les haines qui avaient été fomentées, les Parisiens prouvèrent qu'ils étaient un peuple civilisé et qu'ils savaient être libres.
Il comprit l'erreur fatale de l'Allemagne qui croyait faire des conquêtes et n'occupait que des sables mouvants, ne prenait sa revanche que pour être mieux vaincue.
- Rien ne remplace la naissance, mon cher.
Georges ajouta, à part lui : "Si ce n'est la prétention."
Tous ces pays ou prétendus tels, fabriqués après la guerre, en Europe centrale ou sur la Baltique, se sont imaginé créer une civilisation en spoliant les anciens aristocrates, en appliquant la loi agraire, en décrétant le tout-à-l'égout et en organisant des exercices folkloriques. Malheureux états fondés sur des patois, comme s'il n'y avait pas, dans chaque grande nation, autant de patois que de provinces !
Une nouvelle fiction éclatait là : celle des religions. Le prince et la princesse protestants, qui s'unissaient selon le rite orthodoxe, attestaient le caractère conventionnel des lois qu'ils semblaient honorer.
C'est Saint Paul qui a plongé le christianisme dans cette continence furieuse pour se venger de n'avoir pu lui-même l'observer
La soutane des jésuites étant sans boutons, elle se retourne plus vite
Les clés de St Pierre sont les clés de la caisse
Les clés de Saint Pierre ouvrent les portes du ciel, mais il faut graisser la serrure
la foi « la foi du charbonnier exige au moins du charbon
Les clés de St Pierre sont les clés de la caisse
Le Vatican doit louvoyer sans cesse entre le temporel et le spirituel pour ne pas les compromettre l'un par l'autre. Certains le disent dénué de courage, d'autres dénué de scrupules.
Peut-être fallait-il chercher l’origine de ce pharisaïsme, non seulement dans la date de sa naissance et dans la fausseté de sa gentilhommerie, mais dans les contradictions de son caractère et même de son physique. Il avait toujours à paraître ce qu’l n’était pas : il chanta les dieux du stade et il était un nabot à petits pieds d’enfant. Athée il composait des pièces catholiques ; Homme de droite, il professait être de gauche. Il amassait les lingots d’or et jouait le désintéressé. Il cultivait la grandeur d’âme et discutait ses contrats avec l’âpreté d’un marchand de cochons
Il en profita pour interroger Donati sur la nature du prince. Le secrétaire affirma qu'elle n'était monstrueuse ni par excès ni par défaut. Son volume, considérable néanmoins, «exigeait plus d'effort que chez un autre pour faire service ». Le chevalier se hâta de rassurer le grand-duc en lui écrivant ces détails. Il tirait la morale de l'affaire : « Qu'importe le volume ? L'essentiel est de percer et de passer. »
La facilité avec laquelle Roy avait reçu les cent dollars venait peut-être de ce que, dans sa famille, on lui avait inspiré le culte de l'argent. Son père lui avait seriné tout enfant ces vers de Ben Jonson, le contemporain de Shakespeare – Get money, still get money, boy, – No matter by whats means. (« Gagne de l'argent, gagne encore de l'argent, mon garçon, – N'importe par quels moyens. ») Et l'une des premières poésies qu'on lui avait apprises à l'école Buckley, d'un autre poète anglais, Robert Browning, disait ceci : « Chaque joie est un gain, – Et un gain est un gain, même petit. » Son éducation, familiale et scolaire, avait tendu, par conséquent, à le persuader que, si la joie est un gain, le gain est une joie.
Il y a un pays merveilleux qui, avec la Grèce, est le paradis de la pédérastie, c'est l'Italie. Et cela pour plusieurs raisons : une jeunesse nombreuse, une grande liberté, et un phénomène à moitié admis, car les italiens sont essentiellement bisexuels.
(Propos secrets, 1977)