Nous sommes au XVI ème siècle.
On doit marier Vincent Gonzague, fils du duc de Mantoue, avec Marguerite Farnèse, petite-fille du duc de Parme. Je dis bien « on doit marier » car, à cette époque, dans les familles dirigeantes, l'attirance, voire l'amour entre deux jeunes gens n'a que peu d'importance. Seules comptent la perpétuation de la lignée, l'augmentation de la zone d'influence ; voire la préservation de la paix sur le territoire…
Le mariage sera célébré. Mais très vite le doute s'installe, et, à deux ans passés, la question se pose : a-t-il été consommé ? Il semblerait bien que non…
On se questionne, on doute, on suppute : « Suivant les uns,
la nature du Prince était ‘' triste et flétrie ‘' ; suivant les autres, ‘'de dimensions monstrueuses ‘'. A croire le parti du prince, la princesse souffrait d'un excès d'arctitude (?!) ou d'une forme de distorsion ».
Le Pape, Grégoire XIII ( oui oui, celui du calendrier ), finira par être mis dans le coup, si j'ose dire. Un consistoire sera convoqué qui devra statuer sur le cas…
Bon. Soyons honnête, un thème alléchant, une part de notre histoire souvent méconnue, une documentation très riche, mais une lecture rendue très ardue par le style et la construction de l'opus. Il m'aura fallu une détermination pleine de bonnes résolutions de début d'année pour aller au bout.
Au suivant…