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Citations de Roger Peyrefitte (58)


Le cardinal Peretti de Montalto (le futur Sixte-Quint), frère mineur conventuel, ancien inquisiteur de la foi, qui, berger dans son enfance, avait châtré les agneaux à coups de dents, résuma le débat par les trois conditions canoniques de la puissance virile : erectio, introductio, emissio. Qu’en était-il pour don Vincent ?
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La matrone, don Guy et Vinta refirent le lit avec des draps neufs. La belle se déshabilla derrière un paravent et le prince en pleine lumière. Il fit voir au chevalier, selon la volonté du grand-duc et de la grande-duchesse, que « ses instruments étaient bien faits, bien proportionnés et complets ». Cette simple constatation prouvait déjà que les Farnèses avaient menti par la gorge lorsqu'ils disaient sa nature « triste et flétrie » ou veuve de girandoles. En revanche, les dimensions, au repos, déçurent un peu le chevalier ; elles ne justifiaient pas la renommée inverse, même corrigée par Donati.
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Roger Peyrefitte
J'ai toujours préféré les plaisirs qu'on se procure à ceux que l'on vous présente.
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Laval, aussi bien que Darlan, visiteurs de Berchtesgaden après François-Poncet, avaient été stupéfaits de la vulgarité de l'ameublement et du cadre. Des meubles en pitchpin, des chromos de bazar, des tableaux qui étaient malheureusement l'oeuvre du propriétaire, des sculptures en bois qui représentaient des légumes, justifiaient le mot du baron de Mareste, l'ami de Standhal : "Le mauvais goût mène au crime."
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On ne passe pas toute sa vie à jouer du pipeau.
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- Le remède n'est plus dans le scepticisme. Cette panacée n'est plus à la mesure des événements. Il faut ne plus être solidaire d'une pareille civilisation, lui rendre haine pour haine, se réjouir qu'elle s'enlaidisse, qu'elle se détruise un peu plus chaque jour, ne résister que par le mépris à l'étreinte des plèbes, à la ruée des barbares.
- On savait jadis où étaient les barbares. Ils sont partout maintenant.
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Les hauteurs où la Carrière s'efforce de vivre, ne la dérobent pas à son public et l'on ne sait ce qu'il faut plaindre le plus, des jalousies qu'elle inspire ou des misères qu'elle cache.
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- L'absurdité du fanatisme religieux ayant été assez démontrée, on aurait pu nous épargner, il est vrai, le fanatisme politique.
- Pourquoi n'y aurait-il pas de fanatisme, puisqu'il y a encore une foi ? C'est elle qu'il faut détruire sous toutes ses formes, religieuses ou politiques. Elles s'engendrent, en effet, mutuellement : tyrannies et mythologies ne cesseront de se succéder, tant que les hommes croiront à quelque chose. Quand le scepticisme régnera sur le monde, alors régneront la liberté et la paix.
- Bravo ! s'écria Georges.
- Ne me félicitez pas. Je dois ces humbles lumières aux réflexions que m'a inspirées l'état de mon pays. L'Allemagne lutte pour sa foi allemande, parce que vous lui tenez tête au nom de votre foi. Nous aurions moins cru en nous, si vous aviez moins cru en vous ; nous serions moins âpres à revendiquer nos droits, si vous n'aviez pas été tellement persuadés de la supériorité des vôtres. O divin scepticisme, qui te ramènera parmi nous ?
- Certainement pas les écrivains qui, dans notre presse conservatrice, s'imaginent lutter contre le nazisme et le communisme en parlant du Fils de l'Homme, du très saint-père et de la Bête.
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Du Japon, j'ai été nommé ministre en Lettonie : on m'y donna pour secrétaire un correspondant attitré de Claudel. Un jour que celui-ci était gravement malade à Washington, mon benêt lui télégraphia de Riga : "Souvenez-vous de moi là-haut" et Claudel lui répondit : "Je ferai un noeud à mon linceul." J'aime mieux cette réponse que ses livres.
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la foi du charbonnier exige au moins du charbon 
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Le Vatican doit louvoyer sans cesse entre le temporel et le spirituel  pour ne pas les compromettre l'un par l'autre. Certains le disent dénué de courage, d'autres dénué de scrupules.
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C'est Saint Paul qui a plongé le christianisme dans cette continence furieuse pour se venger de n'avoir pu lui-même l'observer 
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La soutane des jésuites étant sans boutons, elle se retourne plus vite 
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Est-ce la faute des enfants, s'ils deviennent égoïstes, quand ils ont une mère qui n'a cessé de se sacrifier pour eux ?
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Sache-le, si tu voulais l'ignorer encore : notre amitié s'appelle l'amour.
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Ami te souviens tu de ce jour éclatant
ou les fleurs du jardin s'étoilaient parmi l'ombre ?
nous avions au tennis , fait des parties sans nombre
sveltes dans nos costumes blanc
le soleil se fané , la brume était légère
nous écoutions en nous murmuré le désir
et nos anciens baisers , de leur chaud souvenirs
parfumaient nos cœurs en prières
nous revenions tout deux par une sombre allée
amour te souviens tu de cette sombre allée
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La vraie Naples, merveilleuse, pittoresque, émouvante : celle de la rue.
Premier aspect : laideur (maisons, vêtements, démarche). Deuxième aspect : éclatante beauté des visages. La beauté ne sert plus, comme au temps de Stendhal, à cacher la saleté ; mais elle cache encore la misère.
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La femme étant l'ennemi naturelle de l'homme, elle ne se livre à lui que pour l'enchaîner.
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Quel dommage que belle comme tu es, tu sois si terriblement frivole ! dit Masclère. Tu confonds le vrai et le faux, le réel et le bluff, le bonheur et l'argent.
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Le soir, il souhaita goûter la fraîcheur des jardins délicieux qui étaient de l'autre côté de l'Euphrate. Il passa le fleuve dans la barque royale, se reposa sous les palmiers, au milieu des roses et des tubéreuses. Il y avait là une grande piscine où il se baigna. Il dormit en plein air avec Bagoas sur un lit à baldaquin, entouré de rideaux de pourpre. La fièvre revenait avec violence chaque soir, malgré les décoctions de lierre.
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