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Citations de Roger Zelazny (471)


Un psychiatre m'avait un jour expliqué ce phénomène comme étant, dans mon cas, l'accomplissement d'un désir profond par pseudo-télépathie. Dans l'ordre, ça se déroule ainsi :

Je veux savoir ce qui se passe quelque part, et j'ai des données presque suffisantes pour pouvoir deviner. Donc je devine ; et à ce moment-là j'ai une impression de dédoublement auditif et visuel comme si j'étais à la place d'une des personnes concernées. Je ne crois pas qu'il s'agisse de véritable télépathie, car parfois je me trompe. Mais j'ai pourtant bien l'impression d'être dans la peau de l'autre.
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Il devait avoir quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans, peut-être plus, en paraissait quarante et se comportait encore comme s'il en avait trente. Les traitements Sprung-Samser (en abrégé S. S.) avaient trouvé en lui un terrain tout à fait favorable, ce qui était un cas rare, rarissime même. Ils provoquaient chez certains sujets une réaction-choc anaphylactique extrêmement rapide sans raison apparente, et pas même une sérieuse injection intracardiaque d'adrénaline ne réussissait à les sortir de là ; la plupart des autres sujets se retrouvaient stabilisés à cinq ou six décennies. Cependant quelques rares privilégiés - un sur cent mille environ - rajeunissaient vraiment en suivant la série de cures.
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« La Terre se meurt, se meurt, et bientôt sera morte... Rentrez chez vous, la fête est finie. L'heure est tardive, tardive, oh ! combien !... (...) Allez, partez, partez tous maintenant. Désaltérez-vous à la fontaine du silence. Après avoir tenté votre chance au jeu ridicule de la vie, désaltérez-vous à la fontaine du silence. Que cherchaient donc les dieux, dites-moi, que cherchaient-ils ? Rien, tout n'était qu'un jeu. Partez, allez, partez maintenant. L'heure est tardive, oh ! combien ! »
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« Les gens ont en général la décence de faire des choses importantes pendant une cinquantaine d'années, puis ils s'arrêtent. Leur élégie est sans problème, et mes dossiers en sont pleins. Mais je crains que la tienne ne puisse être qu'une improvisation de dernière minute avec une dissonance finale. Je n'aime pas ce genre de travail. Je préfère réfléchir pendant de longues années, estimer la valeur d'une vie et composer sans être bousculé. Les gens comme toi, qui sont déjà de véritables personnages de folklore, m'ennuient beaucoup. J'ai l'impression que je vais être obligé de te consacrer un poème épique et je n'en ai plus le temps. Par moments je me sens devenir sénile. »
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« Je me rends compte que vous me détestez.

- Moi ? Qu'est-ce qui vous fait croire ça ? Le fait que vous avez insulté un de mes amis, que vous m'avez posé un tas de questions déplacées, que vous m'avez plus ou moins forcé la main pour que j'entre à votre service sur un de vos caprices...?

-... que j'ai exploité vos compatriotes, que j'ai transformé votre Terre en un immense bordel, et que j'ai démontré que la race humaine était le parent pauvre d'une race et d'une culture galactiques plus vieilles de plusieurs millénaires... »
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« J'ai ainsi découvert que vous auriez pu être trois, quatre et même cinq personnes différentes, tous des Grecs dont un fut un individu absolument extraordinaire, un certain Konstantin Koronès. Mais c'est un des plus âgés du lot et il aurait maintenant deux cent trente-quatre ans. Il est pourtant né un jour de Noël, avec un œil bleu et l'autre marron, la jambe droite estropiée, la même implantation de cheveux que vous à vingt-trois ans, la même taille, la même fiche anthropométrique conçue par Bertillon. »
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Dans des périodes de crise intérieure il faut à tout prix avoir une activité quelconque qui devient une sorte de contenant enfermant un contenu qui n'est plus.
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Rien n'est plus pitoyable que les gloires anciennes, dis-je, seul le présent importe.
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Attendre d'être l'objet d'une tentative d'assassinat porte sur les nerfs. Mais nous étions le 30 avril et je savais qu'on essaierait de me tuer, comme chaque année à la même date.
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Je franchis la crête du Kolvir et mis pied à terre en arrivant à mon tombeau. j'entrai et ouvris le coffret. il était vide. Bon. Je commençais à me poser des questions. Je m'étais à moitié attendu à me voir gisant devant moi, preuve que malgré les indications et les intuitions, je me serais d'une façon ou d'une autre aventuré dans une ombre défavorable.
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Un instant après, je pus voir un cavalier nu chevauchant un cheval sans crinière, l'un et l'autre d'une pâleur mortelle. ils se dirigeaient droit sur moi. Le cavalier brandissait une épée blanche comme un os ; ses yeux, comme ceux de son cheval, rougeoyaient pareils à des braises. Son apparence était si irréelle que j'ignorais s'il me voyait et si nous existions sur la même ligne spatio-temporelle. Je dégainais Grayswandir et reculai d'un pas.
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Quelqu'un me cherchait. Quelqu’un qui faisait partie de la maison d'Ambre, sans aucun doute et qui utilisait mon atout ou quelque chose qui lui était très proche. La sensation ne laissait aucune place au doute. Si c'était Eric, il avait plus de cran que je l'aurais imaginé, car je lui avait napalmisé la cervelle, la dernière fois que nous avions été en contact.
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Le volant changea trois fois de forme, la dernière version étant une chose octogonale en bois. la voiture était maintenant assez longue et nous avions récolté quelque part un enjoliveur de capot en forme de flamant. Je ne fis aucun commentaire et je m'adaptai à toutes les transformations du siège et aux nouvelles manœuvres exigées par les changements du véhicule. Random jeta cependant un coup d’œil au volant à l'instant précis où se fit entendre un nouveau rugissement, et hocha la tête. Les arbres s'allongèrent aussitôt, festonnés de plantes grimpantes, auréolés d'une sorte de mousse bleue. La voiture redevint à peu près normale. Je jetai un œil sur la jauge à essence : réservoir à moitié plein.
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" Les rares individus qui survécurent se considérèrent, pour quelque obscure raison, comme les Élus, Élus de Quoi, ils n'en savaient rien.
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Savez-vous qui je suis ?
Je suis la mort en marche.
Vous croyez en avoir fini avec moi une fois pour toutes ?
Si c'est le cas, vous vous trompez lourdement.
Je suis venu pour vous aider.
Je resterai pour tuer.
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Ce salaud! dit-il. Je ne me fierais pas à lui même pour vider les pots de chambre. Il serait capable de mettre un piranha dans le mien. Non merci.
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Je pénétrai dans les Ombres et je découvris une race de créatures à fourrure dont l'intelligence égalait celle de lycéens moyens — navré, les enfants, mais je veux dire par là qu'ils étaient loyaux, dévoués, honnêtes et trop facilement menés en bateau par des salauds de mon espèce et celle de mon frère. Je me sentais comme un disc-jockey. Celui que vous voudrez.
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- Vous ne me mentiriez pas, dites?
- Mais non, jamais de la mort! Vous pouvez me faire confiance, allez, psalmodia Azzie en utilisant le mantra majeur, qui rend dociles jusqu'aux plus soupçonneux et aux plus belliqueux.
- Vous devez bien comprendre que je vais être plutôt inquiet. En renaissant pour ainsi dire.
- Il n'y a pas de quoi avoir honte...Nous y voilà...Merci mon Satan! ajouta Azzie à part lui.
Il était toujours nerveux quand il parlait aux humains. Ces gens-là tournaient tellement autour du pot! Les Pères Démons avaient proposé un cour sur la Tergiversation humaine, à l'université, mais c'était facultatif et il ne s'y était pas inscrit. La Dialectique fallacieuse lui avait paru plus intéressante, à l'époque.
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Roger Zelazny
Mourir, c'est dormir et dormir sans rêver.
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Le commandant Corgo protesta. On rejeta ses protestations.
Le commandant Corgo menaça. On le menaça à son tour.
Le commandant Corgo se battit, fut vaincu, mourut, ressuscita, s'évada, devint un hors-la-loi.

(Les furies)
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