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Citations de Rose M. Becker (129)


Je me tais.Et bien sûr, je flanche.Je flanche face à ses yeux trop bleu,à sa voix trop persuasive.Mon coeur éclate dans ma poitrine au moment où je balaie à nouveau l'atelier d'un regard admiratif.
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– Ce n’est pas le moment, Noam ! lui dis-je.

Sait-il ce que son père a fait ? Certainement pas. J’hésite même à le prévenir tant je redoute sa réaction. Pour me défendre, il serait bien capable de se jeter à sa gorge. La situation de la famille Hunter ressemble à une poudrière. Pourtant, je ne peux pas cacher un événement pareil à Noam. C’est trop grave, trop important. Je me mords la lèvre inférieure et attrape mon téléphone, mis à recharger sur mon bureau. Et, allumant la lampe de ma chambre, je commence à prendre des photos tout en continuant de réfléchir.

Pourquoi M. Hunter dépense-t-il une telle énergie à détruire ma famille ? Parce qu’il ne me trouve pas assez bien pour son fils ? Ça, je n’en doute pas. Il a parfaitement exprimé son opinion en ma présence le jour où il s’est battu à poings nus avec Noam. À ses yeux, je ne suis qu’une fille désargentée et sans scrupule, avide de faire main basse sur sa fortune. Mais il ne se donnerait pas tant de mal pour un parasite de mon espèce. Non, il y a autre chose. Mon cerveau carbure à plein régime.

Il veut blesser Noam. Il veut lui faire du mal à travers moi. Surtout, il cherche à contrôler tous les aspects de sa vie, le forcer à rentrer dans le rang, à se conduire exactement comme il le souhaite. Moi, ma mère… nous n’avons rien à voir dans cette affaire. Nous ne sommes que les dommages collatéraux de leur guerre intestine. Noam est l’unique enjeu. Le problème ? Nous en payons aussi le prix. À commencer par Brianna. Tout en prenant un autre cliché, j’entends ma mère se tourner dans son lit à travers les murs fins comme du papier à cigarette.
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Dès que deux personnes ou plus sont réunies dans un endroit, il évite ce dernier comme la peste.
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Aucun mec n’est irremplaçable. Et puis, elle pourrait trouver un type plus canon. Et plus jeune. Et qui ne porte pas des pantalons en velours côtelé.
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Ce n’est pas seulement de la peinture. C’est autre chose. C’est presque… un jeu de séduction. Mon cœur se met à cogner plus fort. Surtout lorsque son doigt glisse le long de la boutonnière de ma chemise à fines rayures. Il la suit jusqu’à ma poitrine, accroissant la tension dans la pièce.
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Elle n’est pas figurative. Il s’agit d’une explosion de couleurs, dans les tons rouges les plus intenses, les plus insoutenables. J’en éprouve une sorte de malaise. Des idées étranges me traversent l’esprit à mesure que je la détaille. J’examine les traces noires au milieu des flots carmin. Une colère pure émane de ce tableau, comme une éruption de forces et de feu après une cruelle gestation. Au contraire, la toile voisine semble plus apaisée. Grand monochrome bleu, elle fait naître en moi un sentiment de liberté… surveillée. Car le cadre vient la briser, comme s’il s’agissait d’un ciel vu d’une fenêtre close.
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La peur est contagieuse, c’est exact, mais le courage aussi. Il suffit parfois d’une étincelle pour allumer le brasier.
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Nos bouches se retrouvent avec fougue, scellant nos aveux en une étreinte sauvage. Clouée au capot, je rends à Noam ses baisers. C’est charnel. C’est abrupt. C’est délicieux. Peu importe que nous soyons sur un parking en plein soleil et que d’autres clients puissent nous voir. Nous sommes seuls au monde, rien que lui et moi, unis par ces déclarations inattendues, faites malgré nous.
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L’avenir ? Quel avenir ? Seul le présent existe. Notre vie, c’est ici et maintenant.
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Est-ce de l’amour ? Je l’ignore. Je n’ai jamais aimé avant lui. Je ne sais qu’une chose : c’est si énorme, si violent que ça me donne le vertige.
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Le regard de Noam étincelle.

-Tu es spéciale, déclare-t-il en se penchant lentement vers moi. Tu le sais bien.

Nos lèvres se retrouvent avec douceur. Mais ce qui ne devait être qu’une caresse fugace se transforme en un baiser profond. Sa langue rejoint la mienne, ses bras se nouent autour de ma taille. Je m’arrime plus fort à lui, secouée par la décharge électrique qui circule entre nos deux corps. C’est notre alchimie. Celle de nos bouches. Celle de nos peaux. Les paupières closes je m’abandonne à son étreinte. Et, serrée contre son torse, je lui rends son baiser avec fougue.

[…]

-Si on rentrait à l’intérieur ? murmure-t-il.

Il mord délicatement mon lobe, puis l’embrasse. J’en pousse un petit soupir, même si les paroles de ma mère me reviennent en mémoire. Elle ne voulait pas que nous partagions ma chambre pour une raison bien précise.

-On ne devrait pas…

Noam ne me laisse pas finir ma phrase.

-Non, on ne devrait pas. Mais on va le faire.

Comment résister à une telle assurance ? Comment lui résister ?
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Rumors & Liars

Bienvenue sur la page officielle du Corbeau.

Qui sera le prochain ?

Qui sera la prochaine ?

Je vous entends parler. Vous attendez, vous chuchotez : vous vous demandez qui je suis et pourquoi j’agis.

Qui sera le prochain ?

Qui sera la prochaine ?

Vous êtes tous mes victimes potentielles, vous êtes tous mes complices muets. Alors, qui tombera entre mes serres ?

Soyez patients et je vous révélerai un autre secret, un autre scandale.

Tout le monde a des secrets.

Restez connectés.

Je relis le nouveau post du Corbeau tandis que les messages de mes copines apparaissent dans différentes fenêtres Messenger. The Crow vient de mettre en ligne son annonce. Cette personne – fille ou garçon – me donne la chair de poule.

Queen_Anna : Oh putain ! C’est du lourd ! Le Corbeau a encore balancé un teaser !!!

Lexi : The Crow vient de poster un truc ! Tu as vu, Grace ?

Je reste devant mon portable, couchée sur le ventre dans mon lit, à guetter le retour de ma mère comme chaque soir. La lueur bleutée de l’écran éclaire mes traits, me picote les yeux. Je tombe à moitié de fatigue. Seule la tristesse et l’inquiétude me maintiennent éveillée. Et si c’était moi, la prochaine victime ?
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– Je m’appelle Sean, me lance-t-il en me tendant la main par-dessus le comptoir.
J’hésite à la prendre.
– Ce n’est qu’une main, ajoute-t-il, le sourire moqueur. Ça ne mord pas.
Piquée au vif, je serre sa paume… et reçois une petite décharge électrique. Non, ce n’est pas qu’une main. C’est sa main.
– Seriez-vous en train de me draguer, Sean ?
– Vous êtes bien présomptueuse, me répond-il en me fixant droit dans les yeux.
J’en ai le souffle coupé.
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-Noa…

Son prénom se perd dans son baiser sensuel, sauvage. L’une de ses mains glissent dans mes cheveux alors que l’autre se pose sur ma hanche, irradiant à travers ma jupe. Sa langue caresse la mienne, mais j’ai l’impression qu’il me dévore. Je sens bientôt ses dents tirailler ma lèvre inférieure, la mordre doucement avant qu’il ne me coupe le souffle. Je ne respire plus, en apnée. Durant une minute, il est mon oxygène. C’est notre étreinte qui me tient en vie…
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-Pourquoi tu es comme ça Grace ? murmure Noam, en détaillant mon visage dans la pénombre.

Son souffle effleure ma bouche, et, de sa main, il caresse ma joue, me donnant soudain l'impression que la terre tourne trop vite.

-Comme ?

Je ne reconnais pas ma voix, fragile.

-Tu agis toujours comme si tu me comprenais. Comme si tout était simple avec toi. Le silence s'étire. Nos yeux ne se quittent pas, et la chaleur de sa paume transperce ma peau pour gagner mon corps entier. Je voudrais que ce contact dure toujours malgré ma peur. Je me tiens au bord d'un gouffre où je n'ai qu'une envie : me jeter. Et tomber. Tomber encore. Jusqu'à la chute. Jusqu'à lui.
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Je ne sais plus rien. Ni mon nom, ni mon âge, ni mon adresse. Je ne sais qu’une chose : je suis à lui.
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- Tu es à moi, Billie, souffle-t-il.
Revenue à moi, je rouvre péniblement les paupières. Ce qui ne m’empêche pas de le fixer droit dans les yeux.
- A condition que tu sois à moi aussi !
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- Je t’aime, Billie.
Je suis pétrifiée. Il m’aime. Sean Cavendish m’aime. J’hésite entre faire la roue, hurler, tomber dans les pommes. Mais j’opte pour la paralysie. Voudrais-je bouger un orteil que je ne le pourrais pas.
- Tu ne l’avais donc pas compris ? souffle-t-il, tout bas.
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- Tu aurai trouvé une autre femme à rendre folle, dis-je d’une voix étranglée.
Il penche la tête vers moi.
- Il n’y a pas d’autre femme comme toi.
Ses lèvres se rapprochent des miennes.
- Et il n’y a pas d’autre femme que j’ai envie de rendre folle !
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Je la serre très fort contre moi.
- Je te le jure.
Et pour la première fois, je me demande si je pourrai tenir une promesse faite à ma fille.
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