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Citations de Rose M. Becker (129)


J'ai l'impression qu'une flèche me transperce le coeur.Ça fait trop mal.Parce que ce sont les yeux de Will.Exactement ses yeux bleu océan.
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Alors, nos bouches se trouvent avec l'intensité du désespoir.Agrippés l'un à l'autre dans ce naufrage,nous nous embrassons follement,furieusement,comme si nos vies en dépendaient.Enveloppée par sa chaleur,je me détends peu à peu à son contact.Et nos langues s'escriment,se caressent.Seuls face à la tragédie,nous ne formons plus qu'un tandis que ses mots résonnent dans ma tête.
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- Quand tu es triste,tes yeux s'assombrissent.De vert d'eau,ils deviennent vert émeraude,beaucoup plus foncée.C'est étonnant.
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J'ai l'impression qu'une flèche me transperce le coeur.Ça fait trop mal.Parce que ce sont les yeux de Will.Exactement ses yeux bleu océan.
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Non, ce n'était pas qu'un homme: c'était Will Stevenson, l'homme le plus beau, le plus impressionnant, le plus attirant, le plus énigmatique de la terre.
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Je n’ai pas le loisir de m’angoisser, de réfléchir à ce que je peux faire ou de m’inquiéter de ma nudité. Je m’en moque. Gagnée par l’excitation, j’ai l’impression d’être ivre. Ivre de sa déclaration. Ivre des mots qu’il m’a dits et qui me font plus tourner la tête que n’importe quel alcool.
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Il y a quelque chose d’animal dans notre face-à-face – quelque chose de l’ordre de l’impératif. Il faut se presser. Il faut s’aimer. Maintenant. De toutes nos forces. Comme si c’était notre dernière fois, notre dernière chance. Noam me transmet son impatience à vivre, à exister de toute son âme. Jamais je ne me suis sentie aussi vivante qu’en cet instant.
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Une silhouette surgit devant moi, me barrant la vue et la route. Et évidemment, je la percute de plein fouet. Bang ! Je vacille sur mes jambes pour retomber sur le sol.
– Mademoiselle ! Vous allez bien ?
La voix grave se fraie un chemin à travers les cloches qui sonnent dans ma tête. Tout s’arrête autour de moi. Je ne vois plus que cet homme. Il est tellement… séduisant ! Mes yeux accrochent ses prunelles translucides, d’un bleu glacier. Ses cheveux d’un blond très clair sont coiffés en arrière, dégageant ses traits d’une finesse seulement contrariée par des maxillaires virils.
J’ai été percutée par Thor en personne !
– Vous ne vous êtes pas fait mal ? insiste le dieu nordique. Attendez, je vais vous aider…
Après une brève hésitation, je m’empare de sa main tendue… Je suis désormais debout, mais il n’a toujours pas lâché mes doigts, l’air préoccupé. Je ressemble à un microbe à côté de mon Scandinave sexy – outrageusement, scandaleusement sexy. C’est alors que je le reconnais. Là. À cet instant précis.
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J’admire les femmes qui parviennent à conjuguer vie personnelle et professionnelle. Je les trouve plus courageuses que n’importe quel homme. 
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Et pour ta gouverne, Shannon cache un lourd secret. Elle n’est pas une humaine : c’est un robot, comme Joan. Elles essaient de se fondre parmi les terriens mais la greffe ne prend pas. 
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- Dis-le-moi…
J’en meurs d’envie. Et lui aussi.
- Je t’aile.
Trois petits mots qui changent nos vies.
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-Dis, maman ?

-Oui ?

-C’est lui le monsieur que tu parles tout le temps avec Tata Karlie ?

Euh…quelqu’un a un flingue ?

-C’est lui que tu dis qu’il est trop, trop, trop, trop beau ?

Et un billet pour le Yémen ? Quelqu’un a ça sur lui ?

Sean reste interdit avant d’éclater de rire, conquis par la spontanéité de Miss Pied dans le Plat. Elle a frappé très fort, je l’admets. Accablée, je rougis comme un champ de pivoines en floraison. J’ai été trahie par ma propre fille !
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C’est si fort que mes mains tremblent pendant qu’Elio me couve du regard. Tout en parlant au téléphone, il ne cesse de me fixer. Des coquillages plein les mains, je rampe vers lui et pose mon menton sur sa cuisse, comme un misérable cocker battu.
– Pssst…
– Attendez que les cours grimpent encore, Cooper. Ce serait beaucoup trop prématuré.
– Elio…
Il pose une main sur mes cheveux, caressant machinalement les longues mèches blondes qui entourent mon visage. Je tire sur la jambe de son pantalon.
– Monsieur Garibaldi…
Cette fois, il doit se retenir pour ne pas rire. Et il m’interroge d’un petit coup de menton tandis que son interlocuteur continue à bavasser dans son oreillette. Moi, je lui dégaine mes yeux de Chat potté.
– On pourra passer à mon atelier en rentrant ?
– À notre arrivée ? articule-t-il.
– Oui. Y a urgence ! fais-je en lui montrant toutes mes trouvailles.
Il finit par hocher la tête, visiblement conquis par mon petit grain de folie. Et en guise de remerciements, je serre ses deux jambes entre mes bras alors qu’il reprend sa conversation sur les cours de la Bourse de Tokyo, à la fois sérieux et hilare. 
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– Je vais régler cette affaire. Je te le promets.
– Comment ?
– Je préfère ne rien te dire pour le moment. Mais tu peux me faire confiance. Tu le sais, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr que oui. S’il me le demandait, je sauterais par la fenêtre. Et je pourrais voler. 
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Alice a toujours eu une unique ambition dans la vie, dont elle ne s’est jamais cachée : épouser un richissime homme d’affaires et vivre en bikini au bord d’une piscine à Beverly Hills. Tout un programme.
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- Si tu gardes cet enfant, je ne veux plus jamais te revoir.
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Il n'y a jamais de bon moment pour agir dans la vie. Surtout quand il s'agit de grandes décisions. Se marier, faire un enfant, devenir son propre patron, suivre ses rêves... On trouve toujours mille raisons de ne pas se jeter dans le vide.
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Sans café, je ne suis rien.
À graver sur ma tombe.
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- Attends...
- Je...
- Tu...
- Voilà...
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-Toi, Monsieur Ordre-et-Propreté, Monsieur Chaque-Chose-A-Une-Place, tu as oublié une de tes corvées ! Mais comment est-ce possible ? m’offusqué-je, faussement outrée. Où va le monde ? Serait-ce l’un des premiers signes annonçant l’Apocalypse ?
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