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Citations de Roxane Dambre (222)


- A propos de plaindre quelqu'un, Six, il faut absolument que je te prévienne. Léonard et Joseph en parlaient ce matin, avant qu'on sache pour Ellroy... Ils veulent te demander si tu crois que l'Univers est infini ou fini sans bord.
J'oubliai aussitôt notre orateur improvisé et me tournai vers Bastien.
- De quoi ? coassai-je.
- Comme ça, tu as le temps de réfléchir à la question.
- Mais... Mais... C'est quoi, la question ?
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Je souris avec gratitude. Il dormait peut être avec Melchior le dromadaire et il était à coté de la plaque une fois sur deux, mais il savait parler aux asociaux chroniques dans mon genre. Ou alors Jean-Michel lui avait laissé des consignes. C'était possible aussi.
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Décrocher un boulot en France ? Avec la crise, les chômeurs à la pelle, le Pôle Emploi surchargé, les patrons frileux et les impôts qui ne cessaient d’augmenter ? Pas la peine de rêver. En tout cas, c’était ce que je m’étais toujours dit jusqu’à présent. Mais là, il fallait faire quelque chose.
Le moral gonflé à bloc, j’arpentai les couloirs souterrains du métro, portée par un flot de gens pressés que je ne voyais même pas, le nez sur mon téléphone portable. Pour ce genre de décision, l’homéopathie ne suffirait pas, j’avais besoin d’un back-up psychologique à l’épreuve des balles.
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C’est merveilleux, Siloé. On a tellement de chance ! On a un salaire, un bureau chauffé, un gentil patron… Tout le monde ne peut pas en dire autant. L’Univers prend soin de nous.
Ah. La vie venait de repasser au rose dans le monde de Carmen.
Bon, elle n’avait pas complètement tort. À force de m’enquiquiner, j’avais eu le temps de mener des recherches de tout poil sur Internet. Ma culture générale portait désormais sur des domaines aussi divers que l’élevage des bisons en Norvège, les dernières avancées en nanosciences ou les alternatives à la théorie du Big Bang. Totalement inutile, certes, mais si je passais un jour dans un jeu télévisé, j’allais pulvériser tous les records.
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Les ombres, l'endroit le moins sûr pour une créature de l'ombre?
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- Donc ça doit être le blabla guimauve habituel de la Création qui chante son amour pour Dieu.
Le blabla guimauve ? Voilà une expression qui valait un bon 9/10 ! Il fallait absolument que je la recase quelque part.
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— Pourquoi tu fais ça ? demanda-t-il alors que je versais l’eau dans mon mug à l’effigie de M. Spock.
J’avais décidé de ne plus m’étonner de rien. Après tout, à dix ans, on n’était pas obligé de savoir préparer un thé.
— Je mets de l’eau chaude sur les feuilles pour la parfumer, expliquai-je. Après, je mets un sucre et…
— Non. Pourquoi tu t’occupes de moi ?
Ah. Bonne question. Et si je haussais les épaules sans répondre, juste pour rire ?
— Parce que c’est normal, de s’occuper des gens qui en ont besoin, quand on le peut, dis-je malgré tout.
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Le client a demandé une mort naturelle.
Les paupières de l'inspecteur s'écarquillérent encore un peu plus.
- être mangé par un crocodile, c'est une cause naturelle ?
- Bah... toujours plus qu'une balle dans la tête...
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- Comment tu t'appelles ? tentais-je encore. Pas de réponse. Ce n'était pas gagné...
- Moi c'est Charlotte.
Son visage s'anima soudain et il me considéra avec un intérêt nouveau. Forcément. Il avait l'âge pour me faire des blagues à base de fraises, lui!
- Charlotte?
- Oui.
- Comme la plus célèbre meurtrière de ce pays?
Hein?
- Charlotte Corday, insista-t-il devant mes yeux ronds, celle qui a assassiné Marat dans sa baignoire.
Il sortait d'où ce môme?
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Joshua ne broncha pas. Il devait avoir perçu mon irritation. Un verre de terre myope l'aurait perçu.
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— Donc Julia… ? relança Lazare.
— Dans une des chambres transformées en annexes de l’infirmerie, le renseignai-je. Elle a sept côtes et le bras cassés, sans compter les bleus. Et Panoramix pense qu’elle pourrait avoir un trauma crânien.
— Panoramix ? releva Adam d’un ton incertain.
— Le toubib.
— Le docteur Romaric ?
— Si tu sais, pourquoi tu demandes ?
À mes côtés, Clématite s’évertuait à sourire même si elle semblait avoir un peu chaud.
— C’est toujours le sortilège, bredouilla-t-elle. Et mademoiselle Charlotte n’a pratiquement pas dormi de la nuit
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— C’est déjà bien passé, fis-je remarquer. Mes yeux ne sont plus injectés de sang.
Clématite me jeta un regard mortifié.
— Quoi ? m’insurgeai-je.
— Oui, mademoiselle, vous avez raison.
— Au fait, repris-je, je suis désolée, Lazare, il y a un cadavre dans votre chambre. Et la tête doit se cacher quelque part sous votre banquette. Je n’ai pas eu le cœur de demander à quiconque d’aller l’enlever.
— Un cadavre ? répéta Lazare en cessant d’évaluer les dégâts autour de lui, abasourdi. Le cadavre de qui ?
— Otto Draconis. Et si vous cherchez Walder, il est dans l’estomac d’Ignace, sous une malle.
Les éclats de rire d’Élias couvraient toute l’activité du rez-de-chaussée. Je me renfrognai. Il avait un problème, le nain ?
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Rex sembla un peu désappointé en voyant arriver un bol de croquettes.
— Ce sont mes préférées ! déclara Terry en levant un doigt vers le plafond. Je les ai prises exprès pour toi.
— Voyons, Terry ! s’exclama sa mère. Tu ne manges pas de croquettes !
Félix focalisa soudain toute son attention sur le découpage de la viande de Pic, qui se léchait les babines, un couvert dans chaque main, et Terry fit les gros yeux.
— Bien sûr que si ! J’ai goûté toutes les marques pour savoir lesquelles étaient les meilleures, pour que Rex soit content.
Élisabeth soupira, avec la mine de quelqu’un qui n’en croyait pas un mot. Nom d’un chat ! Ce garçon avait déjà du talent pour dire la vérité sans en avoir l’air !
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Il rit et me serra dans ses bras. Je blottis mon nez tout froid dans son cou bien chaud.
— Eh ! s’exclama-t-il en se dégageant, hilare. Pas de ça !
— La truffe froide et humide, c’est signe de bonne santé, protestai-je en essayant de remettre mon nez contre sa peau.
— Ben voyons. Je vais te réchauffer, moi…
Je ne demandais que ça !
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Je m’arrêtai devant la porte de l’atelier d’Arthur et frappai.
— Dégagez, bandes de gredins dégénérés ! tempêta une voix grinçante.
— Arrête, vieux schnock ! s’exclama la voix beaucoup plus jeune d’Arthur. C’est sûrement Lou !
— Je ne vois pas qui ça pourrait être d’autre, ajouta la voix pincée d’Isabelle.
Que faisaient-ils tous là ?
— Si c’est la petite, tu peux entrer, reprit la première voix. Sinon, allez au diable !
— Ne dites pas que mam’zelle Lou est une petite ! s’offusqua la voix de Benjamin.
— Ne vous en mêlez pas, le troufion ! On vous tolère juste parce que vous êtes le rat de laboratoire du gamin !
— Eh ! protesta la voix claire d’Agathe. Ne dites pas que le lieutenant est un rat !
Eh bien ! Ils étaient nombreux, là-dedans ! Et Mathurin supportait ça malgré son agoraphobie sévère ? Pas étonnant qu’il veuille nous laisser à la porte.
Je me tournai vers Joshua, rayonnante.
— Je peux entrer ! déclarai-je.
— J’entends ça. Quand j’arrive dans ce département, j’ai toujours l’impression d’atterrir sur une autre planète.
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La cabine s’éleva dans un mouvement à peine perceptible. D’habitude, je n’appréciais guère les endroits clos. J’avais l’impression d’être en cage. Sauf aujourd’hui. La proximité de Sylvain me renvoyait son odeur d’homme et je sentais ses musles rouler sous le tissu de sa chemise. Et célibataire en plus ! Je m’efforçai à penser à autre chose, mais la veine qui palpitait dans son cou captait toute mon attention.
Ridicule,songeai-je en tournant la tête pour regarder les étages clignoter, c’est un homme gentil et je ne suis pas une femelle en chaleur.
Mon œil revint sur lui.
Quoique…
Un tintement me tira de mes réflexions et les portes s’ouvrirent sur un grand hall lumineux. Une secrétaire – une vraie – nous souhaita la bienvenue avec un beau sourire depuis son bureau. Sylvain s’approcha.
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Un cri suraigu dans le ciel attira soudain mon attention. Là-haut, très loin au-dessus de nous, un rapace nous survolait. Je clignai des yeux. Elle avait donc prévu que je viendrais aujourd’hui et ne me laissait pas sans surveillance…

Joshua suivit mon regard et aperçut l’oiseau. Il fronça les sourcils.

— Lou ? Ce… Cet… Enfin, c’est un aigle ?

— Oui, c’est un aigle.

— Mais… Dis-moi que ce n’est pas ta mère !

— D’accord, ce n’est pas ma mère.

— Bon sang, Lou ! C’est ta mère ?

— Ben oui.

Mon mâle passa la main sur son visage, incrédule.

— Tu ne pensais tout de même pas qu’Aigle allait laisser Lou toute seule pour chasser des tueurs de Daïerwolfs ? releva une voix familière derrière nous.
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Camille était encore plus brillant que moi, mais beaucoup moins fort physiquement (il faut bien être honnête : un caméléon au combat, ça ne vaut rien). Nos parents avaient coutume de dire que mon ami était la tête et moi les muscles. Du vol des pots de confiture à l’infiltration des services secrets, il mettait les plans au point, j’exécutai et je gérai les imprévus.
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Conversation entre Lou et Joshua dans les locaux du Centre:
-Quelle excuse avez-vous donnée? m'enquis-je poliment.
-J'ai dit que j'avais chassé le coyote avec ma fiancée toute la nuit.
[...]
-Et qu'en a-t-il pensé? m'inquiétais-je tout de même.
-Il a répondu que ma vie sexuelle ne regardait que moi.
Sa vie sexuelle? Nom d'un chat! Ces humains interprétaient vraiment tout n'importe comment!
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Je la suivis en soupirant, les yeux rivés sur son chignon lâche qui ne retenait pas grand-chose. Pourquoi n’arrivais-je pas à un résultat aussi « coiffé avec négligence », moi ? Quand je tentais un chignon, je ressemblais soit à une maîtresse d’école des années soixante, soit à un chiot qui aurait mis une patte dans une prise électrique.
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