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Critiques de Ruth Ware (629)
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La disparue de la cabine n° 10

Laura est une jeune journaliste qui vient de vivre un cambriolage chez elle. Bien que celui-ci reste assez traumatisant, cela ne l'empêchera pas de partir en croisière pour découvrir le Grand nord. Travaillant pour une revue autour du voyage, cette croisière prestigieuse est une opportunité importante pour enfin faire ses preuves et travailler enfin sur un reportage intéressant. Cependant, dès le premier soir, Laura est réveillée en pleine nuit et assiste à un meurtre. Sa voisine de cabine est jetée en pleine mer. Alors qu'aucun autre passager ni employé ne semble connaître cette jeune femme, personne ne semble manquer à l'appel. Coup de folie d'une jeune femme traumatisée ou véritable complot ?



La disparue de la cabine n° 10 de Ruth Ware est un roman vraiment prenant, dynamique et surtout énigmatique. Mélangeant parfaitement du Mary Higgins Clark, roman policier clinquant à la chute surprenante avec du Agatha Christie en nous proposant un huis-clos rudement mené, Ruth Ware ne lâche pas son lecteur. Laura est une femme vraiment intéressante à découvrir. Aux multiples facettes, il est difficile de la cerner au départ, dois-t-on la croire ou est-ce une illusion ? Ruth Ware sait maintenir le suspense jusqu'à la fin de son roman et j'ai été plutôt surprise par la révélation finale. Bref, La disparue de la cabine n°10 est un roman policier vraiment addictif que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
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La mort de Mrs Westaway

J’avais lu de cette auteure « La disparue de la cabine 10 » qui m’avait fait passer un bon moment de lecture. Aussi, quand je suis tombée sur ce roman en librairie, je l’ai acheté, intriguée par le résumé. Le personnage central de ce roman s’appelle Harriet Westaway, elle survit péniblement en tirant les cartes, elle est d’ailleurs tellement fauchée qu’elle a fait l’erreur d’emprunter de l’argent à un usurier qui la menace maintenant des pires représailles. Alors quand elle reçoit ce courrier qui lui explique qu’elle hérite d’une grand-mère, elle n’hésite pas à dépenser ses derniers pennies pour se rendre sur place, alors qu’elle sait déjà que cette Mme Westaway n’a aucun lien avec elle. Sur place, elle fait connaissance avec ses « oncles » qui l’accueillent sans (trop) poser de questions, se montrent chaleureux avec elle, même quand le notaire leur apprend que Harriet hérite du domaine. Harriet pourrait profiter de cette bonne fortune même si la demeure tombe en ruines mais elle se sent honteuse de profiter de ces gens, et de plus, sent qu’il s’est passé quelque chose dans la chambre où on l’a installée. Et ne parlons pas de la gouvernante de Mme Westtway : une vielle femme acariâtre qui semble épier Harriet à chaque pas.

On ne peut pas qualifier ce roman de policier car il n’y a pas d’enquête à proprement dit, ce n’est pas non plus un roman suspense comme ceux de Mary Higgins Clark. Je dirais que c’est un roman d’ambiance, on a parfois l’impression -quand la gouvernante surgit – de se retrouver à Manderley devant Mme Danvers. On a cette même sensation que les gens qui ont vécu là ne sont pas tout à fait innocents et qu’il s’est produit un drame. C’est cette atmosphère qui se rend ce livre intrigant et j’ai bien accroché à cette jeune Harriet qui, en fouillant, révèle une vérité à laquelle on ne s’attendait pas. Un bon moment de lecture.

Challenge Multi-défis



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La disparue de la cabine n° 10

Il m'attendait depuis longtemps, un item du multidéfi 2021, l'occasion rêvée.. Impression mi-figue mi-raisin.

Pour Laura Blacklock, journaliste dans un magazine de voyage, être conviée au voyage inaugural de l'Aurora boréalis, un yacht de croisière luxueux réservé à une poignée de privilégiés, est l'occasion rêvée de montrer ses capacités professionnelles et l'occasion aussi d'oublier le traumatisme lié au récent cambriolage nocturne de son appartement qui l'a mise face à face avec le cambrioleur sans oublier les derniers mots échangés avec son petit-ami!

Un voyage mondain commence mais bientôt la donne va changer et le paradis va virer à l'enfer d'autant plus que la passagère de la cabine n°10 qu'elle a vu être poussée dans vide semble n'avoir jamais existé, aucun passager ne manque à l'appel et Laura que l'on sait être ivre la plupart du temps n'est pas digne de confiance ..

Un huis-clos , l'angoisse s'installe peu à peu..

Mais voilà parce qu'il y a un mais je ne suis pas convaincue : le personnage de Laura m' a déplu, la pirouette finale me laisse songeuse. Ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi pour ouvrir ce livre, la rencontre espérée n'a pas eu lieu
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Le Chalet des Disparus

Quand les dirigeants d'une startup décident d'aller prendre une semaine de vacance et de débriefing dans un chalet dans les Alpes. Sauf que, les vacances ne se passaient pas vraiment comme prévu, qu'ils ont avec eux un tueur. Vengeance ? Chantage ? Goût du sang ? Comme souvent le passé revient avec une arme. L'intrigue est bien faite, mais deux bémols : j'ai vite deviné, et, surtout, puisqu'il s'agit d'une société qui a créé une appli, il aurait encore fallut que cette appli ait un semblant d'intérêt. Perso, je ne l'aurai pas installé, du coup, le sujet autour duquel tourne les chapitres a beaucoup moins d'attrait.
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Les cinq règles du mensonge

#Lescinqrèglesdumensonge #NetGalleyFrance



Ruth Ware signe, avec les cinq règles du mensonge, un roman qui se laisse dévorer sans difficulté. Quatre jeunes étudiantes, ayant fréquenté une école anglaise de la dernière chance, se sont liées d’amitié et liguées contre l’autoritarisme mesquin et le règlement étroit d’esprit de leur pensionnat. Kate, la tête fédératrice du groupe, s’est jurée de s’imposer aux anciennes et aux profs en distillant des mensonges aussi énormes que loufoques, déplacés et, intérieurement, de se moquer de ses victimes en savourant l’ascendant que le quatuor peut développer sur ces officiellement détenteurs de l’Autorité. Avec Thea, sa comparse dans ce jeu du mensonge, elles embrigadent deux nouvelles recrues, Fatima et Isa. Le quatuor peut alors s’adonner à ce jeu tordu avec toute l’insouciance de leurs 15 ans et sans jamais se poser la question des conséquences stupides que ce lien entre elles peut avoir pour les autres. Le mensonge devient donc le personnage central, le cœur de l’intrigue et les règles de ce jeu sont on ne peut plus simples : Dis un mensonge – Ne change pas ta version – Ne te fais pas prendre – Ne mens jamais à tes amies partenaires – Sache quand tu dois arrêter de mentir.

Dans ce microcosme du pensionnat où tout est interdit (fumer, sortir, boire, …) les quatre comparses vont multiplier les transgressions et vivre des WE et nuits de débordements et d’exploration des libertés bancales en matière d’alcool, de découverte de la nudité, de leurs corps et de ceux des autres. Le père de Kate, artiste peintre, professeur de dessin au pensionnat est un adulte de proximité incapable de se donner des limites. Luc, le demi-frère de Kate que le père a recueilli chez lui dans le seul but de lui octroyer une chance, enfin, de vivre librement est, lui, un adolescent en quête de reconnaissance du père. Tout ce petit monde va graviter dans une sphère de transgression permanente de l’ordre établi. Sans perversion mais toujours au-delà des limites de la bienséance, les filles vont expérimenter une vie dissolue dont il faudra payer la note une fois adulte. Le prix du mensonge est celui du silence qu’elle ne peuvent briser car leurs secrets collectifs sont le cœur même du quatuor et n’appartiennent à aucune individualité.

Bien des années plus tard, devenues adultes, les filles n’ont rien oublié de leur union de mousquetaires libertines. Kate siffle, elles rappliquent. Entre mensonges à leurs familles, doutes qui s’infiltrent dans la relation qui les unit mais pourrait tout aussi bien les désunir, entre leurs certitudes sur le père, sur Luc, les profs et les anciennes du pensionnat, elles cherchent toutes le moyen de rester fidèles aux serments d’autrefois. Elles visent toutes à se sauver, préserver leurs ménages, leurs carrières, leurs vies d’aujourd’hui, le tout dans le respect de l’esprit d’antan auquel elles continuent de croire. Tensions, tiraillements, remises en question, recherche éperdue d’une solution, tout cela va entraîner le lecteur dans une course folle où la vérité est la position qu’il est encore possible de tenir sans tout détricoter. Garder hier, préserver l’aujourd’hui, ne pas s’embourber dans de nouveaux mensonges qui rendront boueux demain et l’avenir.

On ne ferme ce bouquin qu’une fois arrivé au bout et on s’interroge sur le silence enfermant et la simplicité qui pourrait naître d’un aveu de vérité. Pourquoi tant de personnes préfèrent-elles privilégier le mensonge dans leur vie et son cortège de complications ?

Assurément, Ruth Ware frappe fort et juste avec ce jeu du mensonge ! Un bouquin qui, probablement, ne passera pas inaperçu lors de sa sortie au mois de mars 2021.

Merci à NetGalley, France et aux éditions du Fleuve pour cette découverte.

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Le Chalet des Disparus

Je remercie tout d’abord les Editions Fleuve Noir et Netgalley pour avoir pu découvrir ce nouveau roman de Ruth Ware.

Des associés d’une célèbre application de musique se rendent dans un chalet en pleine montagne pour discuter de l’avenir de leur entreprise. Ils sont 10 et sont accueillis par deux employés, Erin et Danny le cuisinier. Erin remarque dès le début des tensions entre les différents membres du groupe, certains sont du côté de Topher, les autres d’Eva. Puis Eva disparaît, pire une avalanche se produit et piège le groupe dans le chalet. Alors que l’électricité se coupe et que le froid envahit peu à peu le lieu, deux autres membres du groupe sont retrouvés assassinés. Qui est le tueur ? Et pour quelles raisons tue-t-il ?



L’intrigue est révélée par la voix de deux protagonistes du roman, Erin l’hôtesse et Liz une ex-secrétaire de l’entreprise. Elles nous font vivre l’angoisse qui monte, la peur, les doutes, le froid. Le rythme est haletant même si, vers la fin, il se tasse sans doute parce que la révélation de l’assassin arrive un peu trop rapidement. Ceci dit, j’ai passé un bon moment de lecture.



Challenge Plumes féminines 2023

Challenge Multi-défis 2023

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Les cinq règles du mensonge

Grâce aux éditions Fleuve Éditions et au site net galley, j'ai pu découvrir : Les cinq règles du mensonge de Ruth Ware.

Tout commence avec le jeu du mensonge et ses cinq règles..

Règle numéro Un : Dis un mensonge

Règle numéro Deux : Ne change pas ta version

Règle numéro Trois : Ne te fais pas prendre

Règle numéro Quatre : Ne pas se mentir les unes aux autres

Règle numéro Cinq : Savoir quand cesser de mentir

Quand quelqu’un meurt, ce n’est plus un jeu…...

Quatre jeunes filles, devenues adultes.. Un jeu, des mensonges, un secret.. qui ressurgit au bout de 17 ans... Et ce jeu, à priori innocent, devient un jeu dangereux...

Les cinq règles du mensonge est un roman qui me tentait, j'ai profité de mes vacances pour le lire. Je pensais le lire d'une traite mais je n'ai pas réussit à réellement me plonger dedans, à mon grand regret.

Le jeu du mensonge est un jeu initié par Théa et Kate, qu'elles ont partagé avec Isa et Fatima. Quatre lycéennes, pensionnaires, qui sont devenues de grandes amies. Rien ne peut les séparer, et quand l'une d'elle se déclare en danger les trois autres rappliquent sans réfléchir ! Il suffit d'un sms pour que les secrets remontent à la surface et les mettent en danger.

L'histoire est intéressante, et il faut avouer que ce thriller est bien ficelé.

Il y a du suspense et des surprises jusqu'aux dernières pages.

J'ai aimé le dénouement et j'ai été intéressé par ma lecture.

Ce qui m'a dérangé, c'est que je n'ai pas réussi à apprécier les quatre personnages principaux ! J'ai été un peu indifférente aux aventures de ses quatre jeunes femmes. J'ai aimé leurs aventures lors de leurs années lycées, l'ambiance qui se dégage parfois du roman.

Mais je ne me suis attaché à aucunes d'elles. Elles ont des personnalités différentes, mais elles ne sont pas super creusées et elles m'ont parfois agacées plus que touchées.

Vous l'aurez compris, mon avis est assez mitigé. Il y a de bonnes choses dans ce roman toutefois le fait de ne pas apprécier au moins une de ses femmes m'a dérangé.

Ma note : un petit trois étoiles et demie.
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La disparue de la cabine n° 10

C’est un roman que j’ai lu en quelques jours. Ce n’est pas un chef d’œuvre, il ne me laissera pas de souvenirs mémorables. Mais ne boudons pas notre plaisir, j’ai passé un bon moment. L’intrigue tourne autour d’une journaliste, invitée sur un yacht luxueux pour en faire la publicité, qui est témoin la première nuit, d’un meurtre. Le problème c’est que personne ne la croit car il n’y en a aucune trace nulle part, de plus, personne à bord n’a disparu. Mais comme elle s’obstine, elle reçoit bientôt des menaces.

Pour tenir en haleine son lecteur, l’auteure a intercalé entre les différentes parties, des passages qui nous dévoilent des extraits de discussions sur les réseaux sociaux faisant comprendre qu’on a retrouvé un corps puis deux à la mer. Et le lecteur de se dire qu’il est arrivé malheur à notre pauvre journaliste ! Ah, ah ! Mais ce n’est pas aussi simple, comme nous le démontre la suite du roman. En conclusion, une intrigue simple, du suspense, un peu d’ironie et le tour est joué ! A lire par ce temps pluvieux.

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Les cinq règles du mensonge

Les cinq règles sont pourtant simples. Mais on voit vite que lorsqu'il s'agit des mensonges, il faut de la cohérence et surtout de la mémoire, et c'est encore plus difficile lorsque les menteuses sont au nombre de quatre, et que l'une d'elles (et peut-être pas seulement une seule) ne respecte pas les règles. Vous trouvez cette explication alambiquée, la lecture de ce roman devrait y apporter des réponses ! R. Ware écrit un bon thriller plutôt prenant et simple, si ce n'est la complexité inhérente au mensonge, du temps qui passe, et quand on croit que la trahison est, en plus, impossible en amitié.
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La disparue de la cabine n° 10

Un petit polar sans prétention, sans style surtout, avec un suspense qui démarre aux trois quarts du livre et une fin hypothétique qui manque de piment. C'est d'ailleurs toute l'histoire qui en manque, les séquences qui pourraient en apporter donnant une impression d'inachevé.



Pourtant les ingrédients nécessaires pour une belle intrigue ne manquaient pas : la mer, le bateau, des personnages tous plus détestables les uns que les autres, qui se pavanent durant une croisière sans but précis, et c'est précisément là que tout se dégrade, avec cette absence de but qui va finir par ennuyer le lecteur.



Quant à l'héroïne, Laura ("appelez-moi Lo"), quelle niaise! Le Sun a évoqué La Fille du train, mais Laura est aux antipodes de Rachel qui, elle, est une vraie alcoolique au caractère trempé, une paumée capable d'oser, tandis que Laura enquête gentiment, bêtement, livrant ses soupçons aux mauvaises personnes, incapable qu'elle est de prendre la moindre décision, sauf dans les toutes dernières pages, et encore.



La pauvre chérie a été victime d'un cambriolage juste avant d'embarquer sur le bateau, les aurores boréales "à voir avant de mourir" vont-elles la réconforter? Même pas. Comme elle est la narratrice, le lecteur comprendra vite qu'elle ne mourra pas. Elle va décider d'émerger dans sa vie ratée, dans ses amours ratés; pourvu qu'elle ne réapparaisse dans une autre histoire puisqu'elle n'est pas la disparue de la cabine N° 10.
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La disparue de la cabine n° 10

Laura Blacklok journaliste se fait une joie de remplacer sa collègue pour passer une semaine sur un yacht luxueux avec une dizaine de passagers triés sur le volet.



Tout serait merveilleux sur l'Aurora mais c'est sans compter sur une sombre histoire d'héritage et de loup aux dents longues.



Je me suis facilement laissée entraîner dans ce polar maritime, que j'ai lu rapidement et facilement voulant absolument savoir comment cela allait se terminer.



Heureusement que je n'étais pas comme la principale intéressée les trois quart du temps bourrée et sous médoc car je n'y aurais rien compris.



On se demande d'ailleurs comment elle peux avoir les idées claires et se dépêtrer de tout ce qui lui arrive, car on peut dire qu'elle a une sacrée poisse !
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La mort de Mrs Westaway

Ruth Ware joue avec talent des codes de la société et de ceux de la famille dans cette histoire qui se déroule en 2013 mais plonge ses racines dans la société d'après guerre et dans la componction des familles anglaises cherchant à conserver leurs priviléges.

Son roman se situe dans la droite ligne actualisée des grands romans anglo-saxons du genre. On pense aux soeurs Brontë pour les secrets et les moisissures familiales, à Daphné du Maurier pour la confusion de personnages, à la série Dowton Abbey pour la fausse mixité sociale et les relations ambigues entre maîtres et serviteurs.

Ces relents du XIXème et du début du XXème s'encastrent à merveille dans l'action de ce roman qui se déroule de nos jours, plus précisément entre 1970et 2013.

Harriet Westaway, Hal pour ses proches, ignore tout de sa famille, même qu'elle ait pu en avoir une. Orpheline d'une mère tireuse de Tarots qui vit chichement de son art, elle a été élevée dans le mythe d'une mère abandonnée par un père qui n'était qu'un coup d'un soir.

Margarida, son nom de guerre pense Harriet, tire le diable par la queue, lorsqu'elle meurt dans un accident de voiture, sa fille reprend le flambeau, bénéficiant des conseils avisées de sa mère sur la conduite à adopter face aux clients crédules.

Lorsqu'elle reçoit le courrier d'un notaire l'informant qu'elle est l'héritière d'une Mrs Westaway supposée être sa grand-mère, Harriet est persuadée qu'il s'agit d'une erreur mais décide de sa faire passer pour cette héritière et grapiller à cette famille de nantis les quelques milliers de livres qui lui permettront de repartir d'un bon pied, d'annuler ses dettes, et oublier sa vie de tireuse de Tarots miséreuse.

Ruth Ware tire le meilleur de cette situation. En arrivant sur les lieux, Harriet comprend qu'elle a affaire à des êtres humains qui ont une histoire, se sont déchirés dans le passé et entendent retrouver ce qui leur a été refusé pendant leur enfance. La défunte a trois enfants.

Comme eux Harriet est à la recherche d'un passé dont elle découvre peu à peu la réalité.

C'ette longue quête des "héritiers" est la trame du récit de Ruth Ware.

Harriet est un personnage attachant dont on suit le parcours et le cheminement des idées avec ses contradictions et ses angoisses.

Les trois frères de même.

Un roman palpitant dont on ne peu se détacher.

Un véritable parcours initiatique pour Harriet. Elle a vécue seule avec sa mère et se confronte à une famille qui joue tantôt de son unité, tantôt de ses déchirements.

Harriet utilise parfois avec maladresse, la connaissance de la psychologie humaine que lui a permis d'acquérir son métier de tireuse de cartes. Mais elle fantasme sur les situations qu'elle connait.

Elle finira par comprendre qu'elle se trompe du tout au tour, que les apparences sont trompeuses.

Que va-t-elle finir par découvrir sur ces gens qui l'accueillent, que va-t-elle finir par découvrir sur elle même ?

On ne le saura qu'à l'issue de la lecture de 400 pages jamais ennuyeuses.
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La clé du sang

Merci aux éditions Fleuvenoir de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller . Rowan Caine découvre une petite annonce où l'on recherche une nounou pour s'occuper de quatre filles dans un environnement idyllique pour un salaire énorme et ne met pas longtemps à comprendre qu'il faut qu'elle décroche cet emploi et quitte sa crèche londonienne .Et elle est retenue à sa grande joie mais va vite se rendre compte que sa tâche va être compliquée .Frissons garantis .
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Les cinq règles du mensonge

Une histoire d’amitié couverte de mensonges et des secrets d’adolescentes.

J’ai bien aimé cette histoire, mais sans plus.

Une lecture fluide qui se lit d’un trait.

Je n’ai pas trouvé les personnages si attachants que cela, il manquait un petit quelque chose pour que je m’y plonge totalement.

Une lecture mitigée pour moi…



Bonne lecture !
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Les cinq règles du mensonge

Reese Witherspoon ne s'y est pas trompé, qui affirme sur le bandeau rouge entourant le roman : «Impossible de lâcher ce livre ! "

Comme dans La mort de Mrs Westaway, Ruth Ware a une façon de mettre ses personnages en danger, et de les en sortir, assez bluffante ! Cette auteure née en 1977, montre une maîtrise étonnante des ressorts psychologiques qui font ou défont les personnalités.

L'histoire des Cinq règles du mensonge est relativement simple.

Quatre amies, Isa Wilde, Kate Atagon, Fatima Chaudhry et Thea, se sont connues au lycée de Salten, «un « cabaret de la dernière chance » – le genre d'endroit qui avait de la place pour l'inscription précipitée d'une élève ayant des problèmes familiaux, et qui ne posait pas de questions sur une fille expulsée de trois lycées de suite.»

Elles avaient alors quinze ans. Quinze ans, l'âge de tous les possibles...

Elles ont vécu avec un bonheur et une joie assumée ce sentiment de puissance que seule l'adolescence confère, «À nous quatre, nous pouvions trouver une solution à tout. Nous nous sentions invincibles.»

Enfermées dans leurs certitudes, leurs différences et leur volonté de se démarquer des autres, elles ne voient pas que la réalité qui les entoure est tout autre, et qu'en s'isolant des autres elles ‘en font des adversaires, voire des ennemies…

Au fond, semble dire Ruth Ware, sont-elles si différentes des autres filles du lycée ? Sont-elles bénies des Dieux ? Sont-elles à l'abri de ce que la vie va leur réserver ? Vont-elles passer par-dessus les obstacles ?

Le roman est construit en cinq chapitres, chacun d'eux portant le nom d'une règle du fameux jeu du mensonge auquel elles n'ont jamais arrêté de jouer pendant leur séjour à Salten.

Le premier chapitre, «Règle numéro Un - Dis un mensonge», est une description merveilleuse de l'adolescence des filles, parcourue des flashes-back de Isa Wilde, la narratrice.

Kate les invite chez elle près de Salten, dix-sept ans après leur départ du Lycée et, Isa mesure le temps passé lorsque son amie lui dit :

«— C'était tellement bizarre quand tu es arrivée à la gare, avec ce petit être. Et te voir la trimballer, lui essuyer la bouche, lui changer ses couches comme si tu avais fait ça toute ta vie… C'est dur de se rappeler que tu es mère, quand je te vois là, assise sur la même chaise qu'avant. Physiquement, tu es exactement la même, c'est comme si rien n'avait changé, et pourtant…

Et pourtant tout a changé.»

Devenues adultes, les quatre amies vont se confronter à ce qu'elles sont devenues et sentir la menace du poids d'un passé qui pourrait anéantir leur présent.

Ruth Ware explore les méandres des personnalités de ces amies unies par un serment de fidélité qu'elles se refusent de remettre en cause, malgré les évidences. Deux d'entre elles sont mariées et mères de famille, deux autres restent fidèles aux serments du passé…

Kate est la seule a être restée à Salten, vivant toujours dans le Moulin de son père Ambrose, professeur de dessin au lycée des filles. Elle est une sorte de témoin, de référence et de juge, dictant leur conduite aux trois autres filles. Sous les yeux des habitants du village, le drame qu'elles ont autrefois vécu ressurgit et menace de les anéantir ou plutôt d'anéantir la vie qu'elles ont construit loin, parfois à l'opposé, de cette époque.

«Seule Kate est restée à Salten et, avec le recul, je crois que sa maison était autant une prison que l'établissement de Thea. Sauf que c'était nous qui avions érigé les barreaux aux fenêtres.

Nous nous écrivions, moi chaque semaine, mais elle ne répondait que sporadiquement, des mots brefs et las qui parlaient de sa lutte incessante pour joindre les deux bouts, et de sa solitude sans nous.»

L'auteure pose au lecteur la question du poids du passé. Dans quelle mesure sommes-nous comptables de notre passé, de ceux que nous avons oubliés ou négligés, des "vrais amis" que nous avons renié, et ceux-ci sont-ils en droit de nous demander des comptes sur ce que nous avons fait de nos serments jugés alors éternels ou définitifs... ?

Vaste sujet ! Les nouveaux partenaires de notre vie, sont-ils, eux, en droit d'exiger :

«— C'est n'importe quoi ! Tout ça, c'est des conneries. Elle s'est débrouillée sans toi pendant dix-sept ans, Isa. Qu'est-ce qui te prend ? Je ne comprends pas – tu ne l'as pas vue pendant des années et, tout d'un coup, il suffit qu'elle claque des doigts et tu arrives en courant ? »

Ruth Ware fait référence dans le roman à cette définition connue du « véritable ami » qui laisse tout tomber sans poser de questions, si vous l'appelez pour planquer un cadavre…

Sauront-elles, malgré le temps qui a passé, appliquer la règle numéro cinq du jeu :

« (…) savoir quand cesser de mentir. Jetez l'éponge avant que ça dégénère, comme disait toujours Thee. le truc, c'était de pouvoir reconnaître quand vous en arriviez là. Mais je ne sais pas si nous avons vraiment réussi cette fois. On dirait que, quoi qu'on fasse, les ennuis vont arriver. »

Les voeux d'adolescence continueront-ils à peser sur leur destinée et leur imposer de rester dans le mirage d'une adolescence qui s'oppose aux adultes qu'elles sont devenues « Je pense au toast qu'a porté Kate, cette nuit-là, il y a si longtemps, alors que nous nous connaissions à peine. Puissions-nous ne jamais vieillir. »

Gardons-nous au plus profond de notre personnalité cet adolescent exigeant et sans pitié qui vient parfois nous hanter et nous questionner sur la différence entre la personne que nous rêvions de devenir et celui que nous sommes devenus ?

Ruth Ware, soyez remerciée pour ce roman !


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La disparue de la cabine n° 10

Une journaliste Laura Blacklock embarque à bord d'une croisière suite à un désistement de la personne du journal qui devait s'y rendre, la croisière s'annonce bien, le bateau est très beau avec peu de cabine et le cadre est magnifique.



Avant son départ Laura a été victime d'un cambriolage et elle fait des crises d'angoisse à ce sujet, ajouté à cela le fait qu'elle prend également des médicaments depuis un moment pour son anxiété.



Tout va bien se dérouler durant cette croisière jusqu'au jour ou Laura va entendre un grand bruit et voir quelqu'un jeté un corps par dessus bord, elle va donc tout mettre en oeuvre pour éclaircir cette situation et trouver la personne manquante sur le bateau. Laura durant cette soirée n'était pas très sobre et de nombreuses personnes vont mettre en doute son témoignage comme Ben son ex petit ami présent sur le bateau.



Un livre comme un polar à l'ancienne nous sommes sur un bateau à huis clos mais je n'ai jamais ressenti de tension ou de courses à travers les pages afin de trouver le fin mot de l'histoire. Cela se lit bien mais sans grand suspense un peu comme un bouquin de Mary Higgins Clark, j'en attendais plus pour ma part.
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Promenez-vous dans les bois...

Je sais je suis sévère, ce thriller est super bien écrit, rythmé. Je l'ai dévoré car il addictif. Mais je suis intransigeante sur ce genre là, j'aime être retournée dans les thrillers psychologiques. Ici au bout de 50 pages, j'ai deviné qui était le meurtrier avant le meurtre, pourquoi et comment et même la victime. Et quand j'ai lu la scène finale je n'ai pas été surprise. Dommage pour moi.

Ruth Ware manque cruellement de subtilités sur la partie polar mais par contre elle brosse des portraits à coupé le souffle. Nous avons un personnage central qui est sensé l'être Léonora. Elle se réveille à l'hôpital blessée avec des ecchymoses partout sur le corps. Elle ne se souvient de rien à part qu'elle participait à un enterrement de vie de jeune fille de Clare son amie d'enfance. Clare le rayon de soleil de son ancienne vie, la blonde jolie que tout le monde admire et aime. Un enterrement de vie de jeune fille un peu glauque dés le départ dans une maison qui fout la frousse au milieu des bois. Le cadre est posé, on s'attend à un huis-clos palpitant.

Non Ruth Ware fait dérouler ce week end avec des jeux de pistes et des révélations. A chaque vérité on sent que quelque chose cloche, que cela va partir en cacahuète. Mais la cacahuète je l'ai deviné trop tôt. Des personnages qui se révèlent au fur et à mesure. Des protagonistes qu'on soupçonne tous sans exception. Mais j'avais déjà mes doutes bien définie et j'en ai pas démordu un seul instant. Pourquoi. Car certains agissements étaient flagrants pour moi. Je me suis même demandée pourquoi l'héroïne ne veut rien voir?

Mais Ruth Ware apporte une réponse valable et qui passe bien. Mais d'ailleurs à qui voulait-elle enlever les œillères?

Le roman de Ruth Ware est agréable à lire. Il ne casse pas des briques car un manque d'originalité mais on se laisse prendre la main pour cette promenade particulière. Je ne suis pas fermée au prochain roman de l'auteure malgré que j'ai résolu l'énigme bien avant la fin.
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La mort de Mrs Westaway

Roman accrocheur, il donne envie de continuer à tourner les pages pour savoir pourquoi et qui ! Parce qu’il faut dire qu’il ne se passe pas grand-chose dans cette grande maison délabrée ! Il se lit facilement mais jHal répétant à tout bout de champ que ce n’était pas elle et qu’elle n’y avait pas droit, etc. m’a un peu lassée ! On avait compris la première fois.



Son personnage est maladroit et peu crédible par moment, comment a-t-elle pu falsifier des papiers sans savoir ce qui était attendu ? Les retours en arrière, sur le journal de sa mère sont bienvenus, ils donnent de l’épaisseur à l’histoire.



En mettant de côté les petites choses un peu gênantes et/ou maladroites dans la construction du roman, il se lit facilement mais ne restera pas dans ma mémoire comme un super thriller à l’anglaise.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Les cinq règles du mensonge

«Besoin de toi». À la réception de ce sms , Isa prend son bébé et file chez Kate. Thea et Fatima les y retrouvent, cela fait longtemps qu'elles ne se sont pas vues mais leur amitié est à toute épreuve même après dix-sept ans. Un os humain est retrouvé près de la maison de Kate et les tensions s'intensifient.

Flashbacks, souvenirs, et l'on revient sur l'origine de cette amitié si puissante.



Quatre ados, amies à la vie, à la mort partagent leur quotidien dans un pensionnat privé, elles s'auto suffisent, ne se mêlent que peu au reste des élèves, si ce n'est quand elles jouent au «jeu du mensonge», comptent les points que leur rapportent les histoires plus ou moins alambiquées qu'elles inventent. Elles passent tous leurs week-end chez l'une d'elle dont le père artiste et laxiste leur permet de découvrir l'alcool, la drogue, leur sexualité et une douceur de vivre très hippie.

Jusqu'au dernier mensonge, celui qui sellera leur avenir et les verra être séparées.



On a très vite envie de comprendre ce qu'il s'est passé cette fameuse nuit, dénouer les fils de cette intrigue mais cela tourne beaucoup en rond et je me suis lassée des personnages et cette ode à l'amitié. Les atermoiements de la jeune mère ont été la goutte d'eau et je referme enfin ce roman.

Je ne suis définitivement pas adepte des thrillers domestiques.
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Le Chalet des Disparus

Dès le début, j'ai été gêné par ce huis-clos qui en rappelle tant d’autres. Par ce scénario qui manque d’originalité et qui paraît tellement prévisible. Par ces personnages trop caricaturaux qui manquent singulièrement de relief.

L’écriture qui tient parfaitement la route sauve quelque peu la mise comme ce final tout schuss.

Mais cela suffit-il à faire un bon roman ?

Je ne crois pas.

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