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Critiques de Sarah Lark (455)
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L'île aux mille sources

Londres, 1729, la jeune Nora Reed est une jeune fille de 17 ans choyée par son père, riche négociant.

Elle est réellement amoureuse de Simon, un employé de son père. Ils rêvent tous deux de la lointaine Jamaïque pour aller y cultiver des cannes à sucre ou ouvrir un comptoir commercial.

Quand Simon, très sincère, demande la main de Nora, le père lui refuse. Il est trop pauvre.

Simon, habite dans l'East End, un quartier très pauvre et est hélas très malade. Nora s'enfuit de chez elle pour le soigner et découvrira dans ce quartier une solidarité humaine et un désir de soigner comme elle le peut les plus pauvres qu'elle.

Simon décède et Nora fait difficilement son deuil.

Deux après, son père lui présente un riche cultivateur de la Jamaïque, plus âgé qu'elle. Elle accepte de l'épouser pour réaliser son rêve d'évasion qu'elle avait échafaudé avec Simon.

Arrivée sur place, c'est d'abord l'enchantement mais elle est vite écœurée du sort réservé aux esclaves.

Elle découvrira aussi que son mari est loin d'être un homme sain et honorable.

Elle fait la connaissance de Doug, le fils de son mari qui est nettement plus humain.

A ce moment, on vit avec Nora une aventure effroyable d'abord dans un ouragan, ensuite en pleine rébellion des esclaves avec un sort non enviable réservé à la jeune femme.

Un livre aux mille péripéties dramatiques avec une jeune héroïne bien courageuse, pas superficielle du tout.

Les lectures se recoupent : j'ai retrouvé de représentants des Ashantis, vendeurs d'esclaves que j'avais rencontrés dans "No home" ainsi que la fuite vers la liberté pour certains.

Le 18ème siècle en Jamaïque est aussi une période de l'esclavage que je connaissais moins.

Intéressant aussi, la hiérarchie qui existait entre les esclaves domestiques et les esclaves des champs.

N'empêche, ils n'avaient aucun droit d'être humain et à plusieurs reprises, on voit le maître les comparer à un animal de trait.

Très beau grand roman que j'ai découvert grâce à Mylène et aux éditions de l'Archipel que je remercie.
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Quel privilège, lorsqu'on ne peut guère se déplacer, de partir en voyage immobile grâce au papier imprimé! C'est ainsi que je me suis embarquée pour la Nouvelle-Zélande de l'époque victorienne en compagnie de femmes exceptionnelles par leur personnalité.



J'avoue que je craignais de lire un roman trop additionné d'eau de rose et au style plat. Mais suite aux critiques élogieuses que j'ai pu lire sur Babelio (et la présence de la trilogie à la médiathèque...), je me suis lancée. Et je n'ai pas regretté l'aventure. Si les affaires de coeur occupent les personnages de l'histoire, celle-ci ne tourne pas uniquement autour de ce thème et déploie moult ressorts qui rendent la lecture de ce bon pavé follement addictive. Les descriptions de cette terre australe donnent envie de s'y rendre, celles de l'organisation des fermes moutonnières sont très intéressantes à suivre et les rapports avec les tribus maoris montrent comment les kiwis - surnoms qu'elles donnent aux immigrants britanniques - ont imposé leur vision et leurs conditions à ce peuple.



Si la trame générale de l'intrigue suit Hélène la réservée préceptrice anglaise partie chercher un mari en Nouvelle-Zélande et Gwyneira la cadette d'un gentleman farmer gallois fiancée au fils de l'un des barons du mouton de l'archipel, Sarah Lark étend son propos en rapportant l'évolution de la colonie au fil des décennies. Elle offre ainsi une profondeur historique à la saga familiale.



Comme je l'ai dit plus haut, des femmes extraordinaires tiennent les fils du recit, quil s'agisse des principales, Hélène et Gwyneira, mais aussi Daphné et Marama. Elles surmontent avec courage, résignation ou obstination selon leur caractère les codes rigides imposés aux femmes à cette époque par les hommes et autres garantes des bonnes moeurs et de la correction distinguée. Sarah Lark met en scène des figures qui s'efforcent de vivre leur vie sans se laisser imposer un carcan inextricable. A quel prix parfois...



Ce premier tome m'a beaucoup plu et me pousse à continuer l'aventure pour retrouver ces fortes personnalités, et d'autres encore à venir avec le second tome. Nouvelles délices livresques en perspective.
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Le pays du nuage blanc, tome 3 : Le cri de ..

Je vais vous parler d'un vrai coup de cœur de la rentrée. Une découverte de cette auteure pour moi, qui pourtant termine ici une trilogie qui a commencé en 2013.



Je referme à l'instant ce roman, que j'ai tout de même mis 6 jours à lire, il faut dire qu'il fait 600 pages et que c'est une lecture qui se savoure, de peur de trop vite en finir.



C'est le genre de lecture dont on sait que l'on ne sortira pas sans nostalgie des personnages: Jack, Gloria, Lilian, Gwyneira..., vont me manquer.



J'ai suivi leurs aventures avec une fébrilité certaine, leurs malheurs, mais aussi leurs bonheurs, les difficultés de la vie durant la première guerre mondiale, et aussi le charme de la nouvelle Zélande, les traditions Maories. Toutes ces choses qui font qu'un roman vous transporte loin.



Un voyage incroyable qui nous ballote entre des sentiments contradictoires mais très forts.



Nous ressentons indiscutablement la maîtrise de l'auteure: Sarah Larke, les grandes et belles sagas, elle nous les fait vivre.



Elle nous raconte une période difficile mais dont le charme interpelle le lecteur. En terminant ma lecture, je me surprend à me dire que j'aime ces belles histoires, qui parlent d'un passé qui est certes douloureux, la guerre, la malaldie, le rudesse de la vie en général, mais tout cela est agrémenté d'amour, de belles rencontres, de paysages époustouflants.



Un livre dont la couverture est une invitation au voyage, la couverture à elle seule nous donne de belles promesses.



Merci àL&P conseils aisni qu'à L'archipel pour cette superbe lecture, un vrai coup de
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Deux jeunes femmes anglaises se retrouvent sur un bateau vers la Nouvelle-Zélande en 1852.

Hélène a répondu à une annonce pour trouver un mari qui lui semble vraiment délicat et romantique.

Elle est préceptrice et exerce son métier à bord avec les petites orphelines qui lui sont confiées.

Gwyneira appartient à la noblesse, elle suit un riche éleveur de moutons qui l'a demandée en mariage pour son fils.

Elles n'ont jamais vu leur mari auparavant : une autre époque...

On se doute qu'une partie de leurs aventures partira de de ce principe scabreux.

Le roman nous montre la Nouvelle-Zelande au début de la colonisation par les britanniques qui s'installent sur les terres des Maoris suivant un compromis obtenu par la reine Victoria à cette époque.

Les Maoris servent les colons, gardent leur identité culturelle très riche. Certains Maoris vont aller à la petite école créée par Hélène et vont vouloir s'intégrer dans la civilisation britannique. D'autres garderont leur identité. L'auteure insiste sur le côté pacifique de ce peuple mais on lit quand même qu'ils se sont déjà rebellés dans l'île du nord.

Sarah Lark nous fait découvrir les activités de l'île : l'élevage massif des ovins, les chercheurs d'or, la pêche à la baleine, le massacre des phoques pour leur peau, les comptoirs commerciaux.

Nous voyageons en même temps que nous faisons connaissance avec des personnages étonnants.

Pour les histoires sentimentales, je garde le silence car je détruirais le plaisir des découvertes et elles sont nombreuses.

Un très bon roman riche en pages qui sont quand même au nombre de 750 mais on ne les sent pas passer. J'ai bien pris le temps. Petit inconvénient, je m'endormais beaucoup trop tard ou...trop tôt, je ne laissais pas venir le sommeil.



Challenge pavés
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Fleurs de feu

Le nouveau roman de Sarah Lark nous fait voyager en Nouvelle-Zélande au XIXe siècle.

En 1837 : Nombreux colons rêvent d'un nouveau monde. C'est la cas d'une communauté très pieuse d'Allemagne. Ils décident de partir s'installer en Nouvelle-Zélande, pour acheter des terres dans l'espoir d'avoir une vie meilleure façonnée à leur image. Arrivés à bon port, tout ne va pas se dérouler selon leur plan, les terres qu'ils avaient longtemps convoitées ont déjà été distribuées à d'autres. Ils vont devoir s'implanter dans une région moins accueillante. C'est un voyage risqué et difficile, pour ceux qui ont peur de la nouveauté. Et qui ne veulent pas changer leur façon de vivre. Que va-t-il se passer ? Que vont-ils découvrir ?

J'ai apprécié la lecture du premier volet de cette belle épopée. « Fleur de feu » est un roman historique bien documenté. L'écriture m'a happé dès la première page et m'a transporté en Nouvelle-Zélande. Ce territoire inconnu à l'époque, mais riche de promesses, sorte d'Eldorado. Les personnages sont bien travaillés ; certains sont détestables et d'autres très attachants, plein de courage, tous liés par le fantasme d'avoir une vie meilleure. Ce roman traite de nombreux sujets comme la colonisation, la désillusion, le respect de la nature et de la religion, la place de la femme à cette époque et les droits de l'homme...

Je remercie Netgalley et les éditions de l'Archipel pour cette découverte livresque.



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Le pays du nuage blanc, tome 3 : Le cri de ..

Dernier tome de la trilogie de Sarah Lark qui se déroule principalement en Nouvelle Zélande.

Ici, on suit principalement la petite fille de Gwyn, Gloria, et son arrière petite fille, Lilly.

Entre l'Europe, les Etats Unis et cette île sur laquelle Gwyn s'est installée il y a de nombreuses années, on continue la lecture de cette saga familiale avec plus ou moins d'attachements.

J'ai préféré ce tome 3 au précédent. J'avoue quand même avoir sauté certains passages, notamment ceux qui concernent Jack pendant la guerre en Europe. Mon préféré restant le tome 1 !

Sarah Lark a le don d'écrire ici une vraie saga, sur plusieurs générations.

A découvrir...
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Le pays du nuage blanc est le premier tome d’une saga qui se veut prometteuse. Ce n’est pas de la grande littérature mais c’est sans prise de tête et j’ai passé un bon moment à découvrir cette romance historique.



On suit deux héroïnes qui quittent l’Angleterre pour se marier a de parfaits inconnus en Nouvelle-Zélande. Nous sommes en 1882, et le voyage est à lui seul très éprouvant. Hélène espère rencontrer l’homme qui dans ses lettres s’est montré si charmant tandis que Gwyneira rêve d’un aventurier digne des romans à l’eau de rose qu’elle affectionne. Malheureusement, elles vont vite être déçues.



C’est une belle aventure que j’ai vécu au côté de deux femmes courageuses, plus de 25h d’écoute en livre audio, interprété par Marine Royer. J’ai beaucoup aimé le dépaysement, la découverte de la culture maorie et les contrées encore très sauvages de la Nouvelle- Zélande. J’ai trouvé les personnages tellement fortes pour partir ainsi vivre à l’autre bout de la planète (moi qui suis expatriée en Irlande à seulement 1h d’avion de chez moi, je ne m’imagine pas partir si loin). On entrevoit aussi les ravages de la colonisation et j’espère que cet aspect sera davantage développé dans les prochains tomes.



Nos héroïnes sont attachantes et j’ai pris plaisir à les suivre. Par contre, j’ai été un peu surprise par le portrait que l’auteur fait des hommes, à part une ou deux exceptions près, ils sont tous absolument abominables (alcooliques, violents, mesquins…).



Je suis curieuse de lire la suite et de découvrir l’avenir des enfants et petits-enfants d’Hélène et de Gwyneira et j’espère que leurs aventures seront toutes aussi prenantes.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Un pavé qui me faisait de l'œil depuis un moment. Une couverture soft et attirante. Une 4ème de couverture attractive : 2 pionnères à la découverte de la Nouvelle Zélande. Avant de commencer, j'étais déjà conquise.

Les 1ers chapitres m'ont emballée. L'écriture de Sarah Lark est claire, détaillée, addictive. J'avais la sensation d'avoir entre les mains un roman digne de ce nom. Le début d'une saga magnifique, tant par ses paysages décrits, ses personnages, que par l'histoire qui en découlait.

Donc des 1ers chapitres très prometteurs. On découvre 2 jeunes filles en partance pour le bout du monde, pour un pays où tout est à construire. On entre dans leur intimité, dans leur vie et leurs sentiments. On met le 1er pied sur cette nouvelle qu'est la Nouvelle Zélande avec elles.

Et puis, peu à peu, ma lecture s'est un peu effilochée. Pourquoi ? On saute 10 ans, on retrouve Gwyn et Hélène mais peu à peu l'auteur s'éloigne, on découvre la vie des personnes de leur entourage mais sans être aussi proches. Comme si l'auteur prenait de la distance…

Et cette distance m'a laissé sur ma faim. Je me suis détachée.

Autre détail qui m'a interpellée, comment dans un pays qui semble si grand, les personnages peuvent ils se retrouvaient aussi souvent par hasard ?!!! Un peu trop facile…

Bref, un peu déçue au final. Je vais tenter le 2ème tome, mais sans grande conviction...

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Le pays du nuage blanc, tome 2 : Le chant d..

Le chant des esprits est la suite du Pays du Nuage Blanc. On suit ici les aventures d'Elaine et Kura, les 2 cousines que tout oppose. Nous sommes toujours en Nouvelle Zélande et continuons à découvrir ce pays qui continue de se construire fin 19ème siècle.

Personnellement, j'ai préféré ce 2ème tome. A la fin du 1er, j'hésitais à continuer l'aventure, et je suis vraiment contente d'avoir lu cette suite.

On regarde évoluer Elaine, ainsi que Kura, du début à la fin, sans discontinuité.

Il y a les personnages qu'on aime de suite, et ceux qu'on n'aime pas. Mais on continue leur histoire car ils font partie du paysage, comme certaines personnes font partie de notre entourage...

Ce 2ème tome est plus abouti, et donc plus prometteur pour la suite...

Une belle histoire romanesque.

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L'île aux mille sources

Une épopée dans la Jamaique du 18eme siècle

*

Une saga flamboyante comme je les aime. De temps en temps, une lecture-plaisir est la bienvenue après des romans noirs ou des thrillers aux personnages torturés.

Ce livre est un one-shot, une histoire complète sur près de 600 pages.

*

Le récit commence dans la Londres froide et sombre de 1732. Un 18ème siècle aux idées de conquêtes, de colonisations outremers. Justement, Nora, fille d'un riche négociant, rêve d'un voyage vers des îles exotiques avec son bien-aimé. Mais l'infortune la guette puisque son fiancé meurt dans ses bras.

*

Arrêt sur image en Jamaique, l'île aux mille sources.

Nora, jeune mariée se retrouve dans une plantation. Elle découvre avec grande surprise un royaume où l'esclavagisme est de rigueur. Elle essaiera par tous les moyens de se révolter contre l'injustice faite aux esclaves.

*

Quelle lecture dépaysante! Outre la luxuriance et la beauté de cette île, on entre dans L Histoire. Les Marrons (esclaves rebelles cachés) en négociation avec le gouverneur, les relations des planteurs avec leurs domestiques, la révolte, les raids, la société anglaise de la colonie et leur fameuse "bienséance féminine", le machisme des riches planteurs...

Tout cela est conté avec fluidité, une bonne accroche visuelle, agréable et beaucoup de rythme.

Des personnages attachants très vraisemblants sans surenchère, apportent une valeur ajoutée à l'ensemble.

*

C'est un superbe roman d'évasion où le mot "aventure" prend tout son sens.
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Un grand moment de plaisir avec cette saga qui nous fait découvrir la Nouvelle Zélande.

Une trilogie qui promet d'être bien chargée sur plusieurs générations de femmes qui à la base ont répondu à l'appel d'annonces passées par l'église anglicane de Christchurch.

Nos héroïnes principales ne sont pas dépourvues de caractère et nous réservent de bons événements à vivre tout au long de l'histoire.

Et après une petite mise en place de l'intrigue assez calme, je dois dire que la deuxième partie s'annonce active et je n'ai plus lâché mon tome 1 jusqu'à la fin.

J'attends donc maintenant avec impatience de me plonger dans la suite de cette saga pour voir quelle sera la suite des événements...
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Le pays du nuage blanc, tome 1

J'ai découvert Sarah Lark avec son dernier roman « L'île des mille sources », j'ai tellement apprécié que j'ai voulu découvrir sa première trilogie « Le pays du nuage blanc ».

Cette fois-ci c'est à un voyage à travers les océans pour l'hémisphère sud, la Nouvelle Zélande qu'elle nous convie.

Hélène, jeune préceptrice désargentée et Gwyneira, aristocrate promise à un fils d'éleveur se rencontrent lors de la traversée en bateau. Hélène est chargée de voyager aussi avec quelques orphelines promises comme bonnes à tout faire auprès de colons en mal de bonnes anglaises. Elle les accompagnera et les formera, leur apprendra à lire, une forme d'affection se créée entre elles toutes. En arrivant à bon port, ce n'est pas forcément ce qu'elles imaginaient qui leur arrive, les déceptions sont aussi là.

Avec ce livre on se retrouve emporté parmi les conflits entre les barons de la laine, qui doivent compter aussi avec les autochtones qu'ils cherchent à flouer de leurs terres, les Maoris.

Hélène, préceptrice dans l'âme va instruire les jeunes indigènes malgré sa condition de femme d'éleveur pauvre.

Gwyneira, elle malgré son statut de femme privilégiée ne sera pas forcément plus heureuse, mais elle se donnera totalement à sa passion de l'élevage et à la gestion du domaine.

C'est une belle saga familiale à laquelle on assiste, ce premier tome nous raconte la naissance d'une politique de colonisation d'une île à l'autre bout du monde. La naissance d'enfant dans les différentes familles crée un canevas de liens familiaux qui entremêlent tous les protagonistes.

J'ai vraiment beaucoup apprécié et l'écriture et l'ambiance aventureuse pleine de tumulte qu'a si bien retranscrite Sarah Lark.

J'ai hâte de me mettre dans le tome 2 pour suivre les aventures de tout ce petit monde.

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Fleurs de feu

Fleurs de feu de Sarah Lark aux éditions de l'Archipel

Quelle aventure! Conteuse hors pair Sarah Lark nous emmène en Nouvelle-Zélande ce pays qu'elle affectionne et connait très bien.

Nous sommes en 1837, nombreux sont ceux qui rêvent de partir au loin . C'est le cas d'une communauté de vieux-luthériens du Mecklembourg qui décide de partir s'implanter en Nouvelle-Zélande pour acquérir des terres et y vivre selon leurs lois. C'est le cas de la famille Lange. C'est pour Ida la fille ainée le début d'un long périple et d'une vie aussi austère qu'en Allemagne. Sa route va croiser celle de Cat, fille d'une prostituée, ayant vécu dans une tribu maorie dont elle a été bannie. Les aléas de la vie sont au rendez-vous. Le contexte historique très documenté est à souligner ainsi que la qualité de la traduction de Jean-Marie Argelès La plume de Sarah Lark nous embarque et ne nous lâche qu'arrivés à bon port pour une escale puisque ceci est le premier volet d'une trilogie qui s'annonce palpitante.



Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour ce partage via netgalley

#FLEURSDEFEU #NetGalleyFrance
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Avec un titre pareil, Le pays du nuage blanc, le lecteur (la lectrice, en général pour ce genre de littérature) tombe à coup sûr sur une romance historique. Il (elle) sent l’odeur du parfum à l’eau de rose et il (elle) ne se trompe pas.

Je m’attendais à une histoire d’amour. On pourrait comparer celle-ci aux Oiseaux se cachent pour mourir.

L’action se déroule en Nouvelle-Zélande, en plein XIXème siècle. Les ladies et les gentlemen anglais investissent les terres des Maoris, pacifistes, pour y développer l’élevage des moutons et faire fleurir leurs richesses… quelquefois à la recherche d’or, aussi, et d’un commerce fructueux.

L’auteure, Sarah Lark, s’attelle à écrire un roman de plus de 700 pages, puis un second tome, puis un troisième (tous aussi denses). L’histoire se déroulera sur plusieurs générations et chacune aura sa problématique.



Dire que j’ai été passionnée par cette première histoire n’est pas juste. Dire qu’elle m’a déplu, ce serait aussi faux. Il existe dans ce livre des aspects agréables et des points que je soulignerais comme plus négatifs, à mon goût. Mais ceci n’est que mon avis !

L’écriture de Sarah Lark est précise et recherchée. Elle n’est pas avare de descriptions. Je n’ai pas perçue de paragraphes inutiles. Son langage est plutôt soutenu sans utiliser de formulations trop pompeuses. L’auteure conte l’histoire d’une manière neutre et parfois, dévoile les sentiments apparents d’un personnage, puis d’un autre en restant centrée sur les principaux.

L’ambiance est correctement dépeinte. Les lieux sont décrits. Le décor est planté avec justesse. Pour cela, le roman est une réussite. Le lecteur perçoit les Alpes New-Zélandaises, la verdure, les pâturages et les moutons par milliers, dans un brouillard léger…

L’ambiance du roman vogue entre les règles anglaises, la volonté de les imposer et la sagesse et la quiétude du peuple indigène. Je pense que Sarah Lark est très bien documentée. Le pacifisme des Maoris est réel. On ressort du roman avec une connaissance intelligente de ce peuple, de ses coutumes, de ses croyances et de sa langue. J’ai beaucoup aimé ce côté culturel du roman.

Les personnages principaux, deux jeunes femmes anglaises déracinées de leur terre natale, sont vivantes et bâillonnées par les convenances. Elles ont une personnalité affirmée mais n’agissent que dans le contexte social qui leur est imposé. Cela semble plausible. Le roman ne véhicule pas d’incohérence, à ma connaissance.

L’histoire de ces deux femmes suit aussi une évolution cohérente. un mari, une situation au regard de celle qu’elles ont quittée, un enfant, une existence à l’image de leur caractère et leurs espérances en la vie. Le lecteur suit leurs aventures avec intérêt sans être très surpris de la tournure des événements.



Alors qu’est-ce qui cloche dans cette romance, d’après moi ?

Selon moi, il manque au pays du nuage blanc, la passion et la fougue. Autant il faut deux centaines de pages environ pour connaître ces deux femmes et leur environnement, qu’il ne faut qu’un ou deux paragraphes pour décrire cet amour neuf et magique et ses conséquences, pour repartir dans des existences étriquées et entièrement guidées par le monde profondément masculin de l’époque.

Il n’y a pas de superflu dans ce roman. Tout est raconté et juste ; les moments les plus palpitants sont réduits à leur juste valeur (insignifiante) dans la narration des deux vies. Je pense que l’auteure veut garder le fil de son histoire et ne pas s’appesantir sur les émotions et les sentiments, au regard de cette société qui ne prenait jamais en compte l’humeur et les désirs des femmes et la volonté des « peuples inférieurs ».

Ce livre est comme un tableau impressionniste que le peintre aurait esquissé en plein après-midi. Celui-ci s’interdirait quelques dernières retouches parce que le soleil serait voilé et que les couleurs du soir domineraient sur celles de l’après-midi… Il voudrait poser sur sa toile ses émotions mais ce ne serait pas la réalité : il tromperait ses admirateurs en retouchant les teintes, les ombres et les éclairages. Sara Lark a réalisé avec précision un tableau de cette société coloniale anglaise en Nouvelle-Zélande. Elle ne peut être plus romantique que ce siècle ne le permettait. La passion n’existait que dans le cœur et les rêves de ses héroïnes. La réalité était tout autre. Son roman est ainsi…



En bref : J’ai lu avec avidité et intérêt ce premier tome. Je ressors de ma lecture avec une dose insuffisante de romantisme comparée au nombre de pages important de ce roman. Je ne me suis pas ennuyée mais cette histoire manque de passion, mis à part celle de la terre et de l’élevage. Sara Lark a certainement voulu être au plus près du contexte social de l’époque et du lieu.
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Le pays du nuage blanc, tome 3 : Le cri de ..

Le Cri de la terre clôt la trilogie néo-zélandaise commencée avec Le pays du nuage blanc. Nous continuons de découvrir l’héritage de nos deux chères Gwyneira et Hélène découverte lors du premier tome. Ici, nous nous penchons cette fois sur Gloria, arrière-petite-fille de Gwyneira, fille de Kura. Élevée dans le décor idyllique de Kiward Station et loin de ses parents qui courent les scènes du monde entier, la jeune fille est très heureuse. Ce train-train proche de la nature et composé de découvertes quotidiennes sera stoppé lorsque Kura réclame sa fille prés d’elle. Anéantie, la jeune fille part pour l’Angleterre et laisse tout ce qui faisait son bonheur : sa maison, son arrière-grand-mère et Jack, son cousin dont elle est très proche. Mais elle le sait, un jour, elle retrouvera ce pays si cher à son cœur, qu’importe le prix à payer…



Très éloigné des autres tomes, Le Cri de la terre est un tome de clôture très complexe à critiquer car particulièrement dramatique et dur. Loin de ces promesses pleines de douceur, de légèreté et de voyage promises par la couverture, on est, ici, dans un roman plutôt poignant. Très crédible cependant car Gloria, pour retourner en Nouvelle-Zélande, va s’enfuir, seule et sans un sou. On a donc une très jeune femme qui se retrouve à voyager sans aucune protection et on se doute bien que l’on va être très loin d’un voyage de croisière. Le roman est très dur et on enchaîne les scènes de violences physiques et psychologiques qui vont nous laisser une protagoniste brisée. La jeune enfant intrépide de Kiward Station que l’on découvre au début semble totalement morte. C’est vrai que je ne m’attendais pas du tout à lire cela et Sarah Lark nous offre ici un troisième tome en total décalage avec les deux autres. Tout en sachant cela, l’auteure n’arrive cependant pas à sortir de ces intrigues habituelles et je sors assez déçue de ma lecture. Les 100 dernières pages paraissent interminables et l’auteure a réellement du mal à clôturer son histoire. Bien qu’on soit plein d’empathie pour Gloria (qui ne le serait pas) je n’ai pas réussi à m’attacher autant à elle qu’à une charismatique Gwyneira ou à une douce Hélène. Renfermée avec les autres, elle l’est finalement également avec nous.



Malgré un dernier tome en décalage avec les deux autres, je garderai malgré tout de cette trilogie des souvenirs doux pleins de voyages et de personnages attachants. Cette trilogie restera marquante pour moi et c’est avec beaucoup de tendresse que je me souviendrai de ces deux jeunes femmes avec qui tout a commencé !
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Mais quel voyage extraordinaire que je viens de faire… Impressionnant par sa taille, ce bouquin peut faire peur… la version que j’ai fait quelques 900 pages, et ce n’est que le tome 1 !! Alors, on s’en bien quand on se lance, qu’on s’attaque à du lourd… Mais on est tellement rapidement transporté dans cette histoire que ça file tout seul… la preuve, j’ai lu le bouquin en 3 jours… Bon, d’accord, je n’ai fait que ça dimanche, mais ça donne quand même l’indication que c’est tellement agréable à lire qu’on ne voit pas le temps passé… J’ai vraiment tout aimé : l’histoire, les décors majestueux, les personnages… Surtout les personnages en fait. Je me suis rapidement pris d’affection pour Hélène et Gwyn, deux femmes anglaises qui quittent leur terre natale vers la Nouvelle-Zélande… L’espoir d’un temps meilleur, plus beau, la soif de découverte et d’aventures… et la pari est tenu… ce livre en foisonne… Vraiment, un très bon premier tome… et dès que j’aurai en main le 2e tome, je vais l’attaquer !!!
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Fleurs de feu

Un magnifique roman, qui en appelle d'autres !



sarah Lark situe son roman dans le territoire de Nouvelle-Zélande au XXème siècle ; période où les colons européens se ruent sur ces terres comme un Eldorado, à s'approprier.



On voyage dans ses plaines, ses montagnes, au bord des fleuves où les descriptions sont superbes et donnent envie de découvrir ce pays.



On se cultive auprès de l'histoire de cette île lointaine et pourtant envahie par les arrivées européennes : les luthériens chassés de leur pays, des anglais en majorité.

Et on découvre ce peuple Maori, solidaire, proche de la Nature et des humains mais on tremble de les voir s'engager sur les chemins des blancs et de la matérialisation ...



bien sur, au milieu de tout cela, on suite une série de personnages très attachants, d'autres affreux mais pour lesquels on veut connaitre la destinée. tous ceux croisent, se séparent, se retrouvent au fur et à mesure de leur pérégrination, de leurs désillusions et de nouvelles ambitions.



Les thèmes de l'égalité homme-femme, de la protection de la nature et des croyances, le respect de sa religion et son interprétation, l'égalité des humains quelque soit leur religion, leur appartenance sont très forts et nous font passer par toutes les émotions possibles.



Un grand merci aux éditions L'archipel et Netgalley pour ce partage !

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Le pays du nuage blanc, tome 2 : Le chant d..

Suite directe du roman Le pays du nuage blanc qui avait su m’enchanter, je continue ma découverte de Sarah Lark avec cette suite, Le Chant des esprits.



Nous retrouvons notre impétueuse Gwyneira qui tente d’élever sa petite-fille métisse Kura comme elle le peut. Du haut de ses quinze ans, Kura est doté d’un physique envoûteur et d’une voix magnifique et ne rêve que d’une chose : vivre sur scène et être à jamais le centre de l’attention. On est donc loin d’une future héritière de Kiward Station idéale…. Et de l’autre côté nous avons Elaine, petite-fille d’Hélène, l’amie chère au cœur de Gwyneira, qui vient de tomber sous le charme d’un certain William Martyn mais c’est sans compter l’arrivée de Kura qui va faire chavirer le cœur du garçon comme à beaucoup d’autres…



J’ai peut-être été moins attachée aux deux jeunes femmes au centre de ce deuxième tome. Il n’en reste pas moins que j’ai encore une fois passé un super moment dans cette Nouvelle-Zélande du XIXe siècle. J’ai aimé retrouver cet univers au charme fou et qui offre un réel voyage dans ce pays lointain et dans un autre temps. Voyages, trahisons, complots, querelles, héritages familiaux difficiles mais surtout amitié et amour sont encore au centre de ce roman et celui-ci se dévore encore une fois à une vitesse folle. Tout n’est pas simple dans la vie de ces deux jeunes femmes mais elles sauront se relever et se battre pour ce qu’elle croit ! J’ai pris énormément de plaisir à retrouver Gwyneira et Hélène et à découvrir leurs progénitures et leurs héritages.
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Les rives de la terre lointaine

Mary-Kathleen et Michael s’aiment. Ils s’aiment très fort. Tout les soir ceux-ci se retrouvent le long de la rivière font l’amour, rêves de partir pour l’Amérique afin de.vivre une vie meilleure, sans famine, d’une vie à deux, sans mariage forcé.

Leurs rêvent s’écroulent lorsque Michael vole des sacs de céréales. Celui ci est arrêté, jugé et envoyé purger sa peine en Australie, laissant derrière lui Kathleen enceinte.

Les parents de la jeune fille, voulant évité le déshonneur et le poids d’un bâtard à nourrir, marie Kathleen de force à Ian Coltrane, Un vendeur de bétails. Peut de temps après, les jeunes mariés parte vivre en Nouvelle-Zélande.



Lizzie, jeune anglaise, essaye de vivre ou survivre à la famine. Pour cela, elle devra franchir la ligne, Vendre son corps. Lorsque celle ci s’essaiera au vol, elle sera arrêté, jugé et envolé pour purger sa peine en Australie en compagnie de Michael. Pendant le voyage celle ci tombera amoureuse de celui ci.

Lorsque le destin se décide de jouer avec notre vie, on a pas d’autre choix, improviser.



Les rives de la terres lointaine de Sarah Larks



Roman dramatique sous un souffle romantique. Ce déroulant fin XIXe siècle, là où la femme n'a que mot à dire. Elisabeth et Kathleen, deux belles femmes de caractères vont essayer d'aller contre le vent, et vivre leurs vies, malgré la violence des hommes, la pauvreté, les mariages forcé....

L'auteur nous fait vivre et découvrir un voyage pour la Nouvelle-Zélande, l 'Australie par de belles descriptions des paysages, des voyages entrepris par les héros. En refermant le livre, on ne demande qu'une chose, la suite. Car ce roman est le premier titre d'une trilogie.

On en apprend sur la naissance de ces deux pays, leurs habitants et la culture maori.

Belle découverte dans la magnifique édition collector Archipoche.
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L'île aux mille sources

Dernier roman en date de Sarah Lark et début d'une saga apparemment.

Roman historique au XVIII ème siècle plus précisément 1729/1739.

Nous voici partis en compagnie de Nora Reeds jeune Londonienne, vers la Jamaïque 'L'île aux mille sources » . Celle-ci vient de se marier avec un planteur colon britannique vivant dans cette île ayant appartenu auparavant aux Espagnols. Elle fut aussi l'une des îles de Christophe Colomb lorsqu'il vécu dans les Caraïbes.

Île conquise sur les Espagnols et ayant laissé des esclaves libres « Les Marrons » en opposition avec les noirs Africains qui sont raflés et vendus comme marchandise sur cette île prospère mais rude.

Le climat est très dur et étouffant pour l'Européen, climat tropical chaud et humide. Nora n'y voit pas d'inconvénient tout l'enchante dans cet environnement mais voilà elle entre vite en conflit avec son mari, car elle ne supporte pas l'esclavagisme du moins la maltraitance qu'il engendre. Elle se consacrera aux soins à apporter aux esclaves de sa plantation ce qui est nouveau pour la « bonne » société de l'époque en Outre-mer.

De nombreuses aventures l'attendent dans son nouveau pays, elle y découvrira la beauté et la luxuriance de la végétation, l'amitié, l'amour et la détresse.

Un roman qui se lit avec plaisir, les personnages surtout Nora sont très charismatiques, elle sait ce qu'elle veut et ne se laisse pas démonter par l'attitude machiste des colons et de leurs subordonnés.

On découvre aussi l'Histoire de l'île, avec les négociations menées avec les Marrons pour que cessent leurs raids sur les plantations.

Je découvre l'auteur Sarah Lark et j'en suis ravie. J'ai beaucoup aimé son style, l'histoire est très fluide et nous entraîne à travers les aventures de Nora sans temps morts, tant au niveau romance qu'historique et c'est ce qui me plaît.

La narration est très visuelle, je m'imaginais très facilement la plantation, le typhon, les montagnes et la luxuriance de la végétation, les champs de canne à sucre, la mer et le soleil de plomb.

Merci aux Éditions l'Archipel et à Mylène pour cette belle découverte. En attendant je pense que je lirai d'autres trilogies de Sarah Lark, je viens de me rendre compte qu'elle en a plusieurs à son actif.

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