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Critiques de Sarah Lark (466)
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Les rives de la terre lointaine

Pour avoir volé trois sacs de blé, Michael gagne un allé simple pour les colonies et une prison australienne. Il laisse derrière lui Kathleen, enceinte, que ses parents vont marier à Ian afin de lui éviter le déshonneur. Ce dernier, vendeur de chevaux et escroc, va s'embarquer pour la Nouvelle-Zélande. Il emmène avec lui Kathleen et son espoir de retrouver Michael.



On prend les mêmes et on recommence ou presque... Si vous avez lu le pays du nuage blanc, vous ne serez pas dépaysé: même intrigue, même environnement. J'avais adoré la première saga et j'ai autant adoré celle-ci. On a envie de savoir ce qui va arriver aux personnages et on partage avec eux leurs désillusions. le seul point négatif dans les personnages de Sarah Lark, c'est le manque de nuances des personnages masculins. Ils sont soit tout noir, soit tout blanc, des gentils avec qui la vie n'est pas tendre mais qui seront récompensés de leurs efforts ou des méchants qui sont des criminels et qui finiront par payer pour ce qu'ils ont fait.

Hormis ce détail, j'aime toujours autant Sarah Lark et je lirais avec plaisir la suite de cette saga.
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Nous sommes en Angleterre, au début des années 1850.



Hélène est la préceptrice de deux jeunes garçons de petite noblesse, elle soutient financièrement les études de ses frères et malgré une vie relativement confortable, désespère de fonder un jour sa propre famille. Un jour, elle tombe sur une annonce dans le journal paroissial qui recherche d'honorables jeunes femmes prêtes à partir à l'autre bout du monde pour tenter leur chance en épousant des colons néo-zélandais, et décide sur un coup de tête de tenter sa chance. Chargée par le pasteur d'escorter jusqu'à Christchurch des jeunes filles de l'orphelinat qui partent elles aussi en Nouvelle-Zélande, mais pour devenir domestiques, la voilà à bord du Dublin, où elle fait la connaissance de Gwyneira, jeune aristocrate galloise qui part elle aussi rejoindre un futur époux inconnu, accompagnée d'un troupeau de moutons de race en guise de dot, troupeau destiné à améliorer le cheptel de Kiward Station, sa future demeure.



Les deux jeunes femmes vont nouer les fils d'une amitié qui les accompagnera leur vie durant sur la terre magnifique et dépaysante qu'elles vont découvrir au bout de leur périple maritime.



J'ai été enchantée par cette belle fresque exotique, dans un pays que l'on a une folle envie d'aller découvrir (enfin, si on ne craint pas les longues heures d'avion pour y aller), en compagnie d'héroïnes attachantes et au caractère bien trempé.



Cette année, décidément, mes lectures me font faire le tour du monde, après le Japon, la Chine, me voilà aux antipodes ...



Et comme le hasard fait bien les choses, je vais recevoir grâce à Masse Critique de Babelio le tome 2 de cette saga, Le Chant des Esprits ... je vous tiens au courant dès que c'est lu !
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Le pays du nuage blanc, tome 1

ous sommes en 1852, Helen est enseignante, et voit ses chances de se trouver un mari s’évaporer au fil des années. Gwynn quant à elle, a eu la chance de naître dans une bonne famille, mais rechigne à se marier.



Et le destin, souvent facétieux, place sur leur route des signes qui les feront s’embarquer vers la Nouvelle Zélande, véritable joyau de l’Angleterre, et terre en devenir peuplée de Maoris, pour se marier avec de parfaits inconnus.



Mais, vous vous en doutez bien, le peuple original de la Nouvelle Zélande ne sera pas leur principal obstacle, et leurs illusions de tarderont pas à se transformer en désillusions sous la plume de Sarah Lark.



Une lecture dépaysante, habitée par les grands espaces de la Nouvelle Zélande, et malgré une fin un peu précipitée en dépit de ses 700 pages, une lecture que j'ai savourée...


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Un espoir à l'autre bout du monde

Juillet 1944. Helena et sa sœur Luzyna sont polonaises. En 1939, après l’entrée des Russes dans leur pays, leur famille a été déportée en Sibérie. Pendant deux ans, les deux filles ont enduré la faim, le froid, les poux, le travail harassant, etc. Leur père est mort au bout de six mois et leur mère, quelques mois avant leur libération. En effet, en juin 1941, l’Allemagne a rompu son pacte de non-agression avec la Russie et Staline a été forcé de s’unir aux alliés. Les Polonais de Sibérie ont été libérés et ont été transférés en Iran, dans des camps de réfugiés. En 1944, la Nouvelle-Zélande proposa aux Alliés d’accueillir sept cents enfants et adolescents polonais sur son sol. La seule condition était qu’ils soient orphelins. Hélas, la limite d’âge est seize ans et Helena en a presque dix-neuf.



Des circonstances inattendues permettent à Helena d’embarquer pour le pays du nuage blanc. Elle n’est pas habituée à penser à elle, toute sa vie a été consacrée à sa sœur. Pour la première fois, elle a agi pour son propre avenir. Malheureusement, elle paie très chèrement sa décision impulsive. Enferrée dans des mensonges et la peur, elle est devenue une proie. De plus, un immense sentiment de culpabilité ne la quitte pas.



À son arrivée en Nouvelle-Zélande, elle se débat seule avec ses secrets. Sa conscience l’empêche de demander de l’aide ; sa résignation est touchante. Pourtant, une étincelle d’espoir subsiste en elle et ne demande qu’à s’embraser. Même si elle subit des épreuves, elle tente de trouver une échappatoire. Sa rencontre avec la famille Biller, puis avec les Mackenzie, est déterminante pour elle.



Un espoir à l’autre bout du monde poursuit la saga Le Pays du nuage blanc. En prévision de cette lecture, j’avais lu (et chroniqué) le tome 3 (Le cri de la terre), dans lequel nous suivions Gloria et Jack, séparément. Même si je suis très heureuse d’avoir découvert leur parcours, ce nouvel opus, traitant de la génération suivante, est indépendant. Vous pouvez commencer par lui, car les autres personnages permettent de connaître Helena, modifient son destin, mais son histoire est le cœur du récit.



Plus court que les livres précédents, je l’ai ressenti dans le rythme : il est plus alerte. Les descriptions sont moins étoffées et le texte se resserre autour de l’action et des sentiments. Cela m’a plu. J’ai, aussi, aimé que la culture maorie et les relations entre les indigènes et les Pakehas (blancs) soient, comme dans les autres livres de Sarah Lark, des thématiques centrales du roman. J’ai été passionnée par les faits historiques au sujet des réfugiés polonais, que ce soit en Iran, en Nouvelle-Zélande ou sous la domination russe. Enfin, j’étais suspendue aux surprises (bonnes et mauvaises) qu’affronte l’héroïne, à qui je me suis fortement attachée. J’ai adoré ce roman d’évasion romanesque.


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Fleurs de feu

Une nouvelle saga familiale en Nouvelle Zélande pour Sarah Lark, du déjà lu avec la trilogie du Nuage blanc mais quand on aperçoit Fleurs de feu le 1er tome, on se dit pourquoi ne pas retourner au pays des Maoris et des colons européens qui ont voulu s'expatrier là-bas en rêvant d'une vie en or.

Au XIXè juste avant les années 1850, pas facile de trouver des terres, de négocier et surtout d'essayer de coloniser tout un peuple en ayant la main mise sur beaucoup de domaines tels que l'agriculture, le commerce en tout genre et en voulant développer l'économie d'une île encore très paysanne.

C'est donc ce qu'a voulu Sarah Lark dans ce roman, dresser un portrait de 2 femmes issues de milieux ruraux différents, puisque l'une venait d'Allemagne et l'autre ayant vécu avec les Maoris très jeunes et tâchant de réussir leur vie au milieu des ces hommes avides de pouvoir et de réussite sociale.

Certes j'ai trouvé le côté historique très intéressant bien que déjà évoqué en long en large et en travers dans la saga du nuage blanc mais malheureusement du début aux 2/3 du bouquin j'ai vraiment été déçue par un rythme trop lent, une intrigue qui s'est déroulée avec des longueurs à n'en plus finir.

Bref, c'était tellement long que je me demandais quand aboutirait ce roman et finalement le dernier tiers m'est apparu un peu plus intéressant. J'aurais vraiment apprécié ce roman si certains passages eussent été abrégés.

J'espère que le 2è tome sera plus à la hauteur et me passionnera d'une meilleure façon.

On est tout de même loin de l'île aux mille sources qui m'avait aussi très bien captivée aux Caraïbes. Ce qui me fait dire qu'une saga ne fait pas les autres...









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Fleurs de feu

C’est en ayant le roman en main que je me suis rendu compte du caractère imposant de ce pavé de 640 pages. Imposant en raison de son nombre de pages, mais aussi des différentes thématiques abordées dont certaines assez dures et sombres. En effet, l’autrice, qui semble avoir fait un certain nombre de recherches avant de se lancer dans son travail d’écriture, n’a pas édulcoré un contexte historique difficile, a fortiori pour les femmes. Que ce soit en Allemagne qu’un groupe de colons a quittée dans l’espoir d’une vie meilleure, ou en Nouvelle-Zélande, en ce XIXᵉ siècle, les femmes sont brimées et soumises, soumises à une foi rigoriste, à la bonne morale, à la rigueur, à leur père, puis à leur mari.



Des hommes qui, du moins dans ce livre, font bien souvent montre d’autoritarisme, si ce n’est de maltraitance. Ainsi, et il me semble préférable de le mentionner, vous n’échapperez pas à de multiples scènes de viol conjugal, Ottfried, le personnage le plus méprisable du roman, ne semblant pas savoir faire l’amour autrement que violemment et sous la contrainte. Ce qui n’empêchera pas Ida de rester à ses côtés, enfermée dans des principes religieux rigides et inviolables. Et pourtant, sous le joug de son tortionnaire de mari, Ida va connaître de nombreux épisodes malheureux, des humiliations et des actes immondes.



L’autrice possède un talent pour nous faire ressentir avec force toutes les injustices de l’époque et des violences faites aux femmes. Mais j’avoue que j’ai ressenti un trop-plein et une certaine lassitude à lire page après page, la soumission que l’on demande aux femmes et tous ces viols domestiques répétés inlassablement. Alors, même si l’autrice n’entre jamais dans les détails, et que l’on sent chez elle un véritable souci de véracité historique, ça a été difficile pour moi d’assister impuissante au calvaire d’Ida. Un calvaire que les hommes justifient au nom d’une foi portée par des individus faisant preuve d’une hypocrisie sans nom. Une fois qui, au lieu de relier les hommes comme toute religion devrait le faire, devient un outil de contrôle destiné à permettre à une minorité de conserver argent, pouvoir et privilèges.



J’ai parfois été agacée par le comportement d’Ida, mais je me suis également rappelée qu’on ne sort pas aussi facilement d’un endoctrinement qui nous définit depuis notre plus jeune âge. Mais Ida n’est pas seulement une femme pieuse et obéissante, c’est également une femme courageuse, intelligente, loyale, et résiliente, qui ne rechigne jamais devant l’effort. Si on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine pitié pour elle, elle suscite également beaucoup d’admiration et de sympathie, d’autant qu’elle s’affirmera année après année. Et Cat n’est pas étrangère à cette évolution, certes lente, mais probante.



Autre femme forte du roman, cette dernière n’a pas non plus eu une vie facile. Fuyant une vie de fille de joie qu’on a voulu lui imposer, Cat se battra jour après jour pour bâtir une vie de femme libre ! Comme Ida avec laquelle elle nouera de très forts liens d’amitié, et qu’elle protégera de son mieux, elle va traverser des tempêtes, connaître la douleur, mais elle ressortira toujours la tête haute des épreuves que la vie place sur son chemin. Il faut dire qu’elle a un caractère de battante !



Cat présente également la particularité de faire le pont entre les colons et les Maoris, avec lesquels elle a vécu un certain nombre d’années. Je ne connais pas du tout la culture maorie, alors je n’ai pu qu’être fascinée par cette plongée dans ses us et coutumes, ses traditions, ses croyances et mythes, sa vision des rapports hommes/femmes bien plus égalitaires que ceux en vigueur en Europe au XIXᵉ siècle … De fil en aiguille, on découvre que ceux que les colons appellent sans honte « sauvages » sont bien plus civilisés qu’eux. Quand on les accuse de sauvagerie, ils se montrent accueillants, ouverts d’esprit, curieux, et d’une tolérance que les colons pourraient prendre en exemple. À l’inverse, les colons se révèlent brutaux, sanguinaires, voleurs, n’hésitant pas à tenter de s’emparer par la force, ou la ruse de terres, qui ne leur appartiennent pas et qu’ils n’hésitent pas à bafouer, faisant fi des croyances locales.



Bien sûr, tous les colons ne sont pas des brutes épaisses, certains juste des hommes désabusés par des vendeurs de rêve qui n’ont pas tenu leurs promesses. En effet, loin d’être le Pays de Cocagne tant espéré, la Nouvelle-Zélande présente ses propres défis à relever, mais tous n’y arriveront pas ou, du moins, ne seront pas prêts à faire les efforts et sacrifices nécessaires pour s’adapter. D’autres se lanceront dans le commerce de manière plus ou moins légale et/ou morale. À cet égard, si Jane est une femme pour laquelle je n’ai ressenti aucune affinité, il faut dire qu’elle est particulièrement retorse et méprisante, elle se révélera une femme d’affaires très douée. Vu la difficulté à l’époque pour une femme d’exister par elle-même, c’est un talent que l’on ne peut que louer. Dommage que Jane l’exerce au détriment des coutumes maories pour lesquelles elle ne montre aucun respect. Néanmoins, certains événements nous laissent espérer que la jeune femme évolue et arrive à concilier commerce et traditions, ou du moins, qu’elle soit plus réceptive à une culture autre que celle de l’argent.



En plus de la découverte de la culture maorie, j’ai apprécié cette plongée en Nouvelle-Zélande, dont on apprend à connaître la géographie et les paysages grâce à des descriptions concises, immersives et percutantes. En peu de mots, les décors sont posés, les paysages finement dépeints et l’atmosphère des différents lieux traversés imprègne l’esprit et le cœur des lecteurs. Quant aux sentiments des personnages, de la perfidie de l’un, aux ambitions de l’autre, en passant par l’amitié, l’espoir, les craintes ou l’amour de personnes séparées par les conventions et les circonstances, ils se font vivants, vibrants et poignants ! À cet égard, j’ai été très touchée par les sentiments entre Ida et Karl, un homme bon, courageux et travailleur, dont le seul tord aux yeux du père de la jeune femme a été de ne pas satisfaire à ses exigences de statut social.



Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais la relation entre Ida et Karl contient cette part de drame, de beauté, de douleur et d’espoir qui forme les belles histoires d’amour, de celles qui marquent et émeuvent au-delà du temps. Bien que j’aurais aimé qu’il soit plus présent dans ce premier tome, Karl prouve que même à l’époque, certains hommes pouvaient considérer une femme avec respect et amour, et non pas comme un titre de propriété… Sans être un prince charmant, c’est un homme dont on ne pourra que louer la droiture et un certain esprit chevaleresque !



En conclusion, contrairement à ce que la couverture laisse entrevoir, Fleurs de feu n’est pas qu’une aventure dépaysante baignée de chaleur, c’est l’histoire de l’arrivée mouvementée de colons dans un pays dont ils ne connaissent rien, mais dont ils espèrent tout. Néanmoins, entre les désillusions, les doutes, les espoirs, les coups durs et les sentiments contradictoires, la Nouvelle-Zélande ne sera pas le paradis promis, mais un défi que certains relèveront mieux que d’autres. Au-delà du côté aventure et nouvelle vie, ce roman, c’est également celui de l’émancipation de deux femmes qui vont découvrir la force de l’amitié, de l’entraide et de la solidarité féminine face à l’adversité !



Et si, après l’obscurité, survenait la lumière ?
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Les rives de la terre lointaine

Il s'agit du premier livre de la trilogie de Sara Lark, la Trilogie Kauri . C'est une très belle histoire qui s'étend sur le temps. Le début de "Les rives de la terre lointaine" a lieu en Irlande et à Londres au milieu du XIXe siècle, mais l'histoire se déplace rapidement en Australie et en Nouvelle-Zélande alors que nous suivons la vie de trois personnages: Kathleen, Lizzie et Michael.

En 1846, dans le comté de Wicklow, en Irlande, une femme de ménage du manoir, Kathleen, transporte les restes de scones pour Michael dans leur lieu secret au bord de la rivière. Ils sont amoureux et ont l'intention de se marier. Tous deux sont issus de familles irlandaises pauvres qui meurent de faim pendant la grande famine et ils doivent recourir au vol des céréales du domaine anglais où Michael travaille également. Quand Kathleen tombe enceinte, ils prévoient de partir pour l'Amérique.

Cependant et malheureusement, la chance n'est pas de leur côté. Kathleen est mariée à un marchand de chevaux sournois et emmenée en Nouvelle-Zélande pour commencer une nouvelle vie. Lorsque Michael est pris en train de voler, il est envoyé dans une colonie pour prisonniers en Australie. Pendant le voyage, il rencontre Lizzie, une très jeune prostituée, accusée aussi du vol, qui est attirée par lui, mais Michael aspire à Kathleen. De même, Kathleen est toujours amoureuse de ce dernier et espère le rencontrer un jour et rependre leur histoire d'amour...



J'apprécie énormément le style de narration de Sarah Lark. J'ai lu il y a quelques années la trilogie "Au pays du nuage blanc " que j'ai adoré ! Une fois de plus, l'autrice a su me transporter à travers ses pages, même si, je dois avouer, ce premier tome était un peu trop long pour moi, mais, attention, long, ça ne veut pas dire dans ce cas, ennuyeux!

La vie des humbles Irlandais sur les domaines des nobles Anglais, leur parcours en tant que condamnés en Australie ou travailleurs dans les ranchs néo-zélandais est extrêmement bien présenté. J'ai bien aimé le fait que l'autrice n'endommage pas la réalité des pauvres au moment de la famine irlandaise qui a fait des ravages( un magnifique roman sur ce sujet: "Grace" /Paul Lynch) .

J'ai bien aimé l'histoire, le scénario et les personnages du roman. Les descriptions de la nature sauvage, la recherche de l'or, ainsi que les relations avec les Autochtones, la culture des Maoris, font de ce premier tome une petite pépite "culturelle ", car on voit clairement que l'autrice s'est beaucoup documentée de ce côté-là. Ce qui est encore plus surprenant c'est que Sarah Lark est un pseudonyme pour Christiane Gohl, une autrice d'origine allemande, donc j'apprécie encore plus son travail et ses recherches!

C'est une longue saga familiale, couvrant près de vingt ans, donc je peux comprendre que, comme moi, certains trouveront le roman un peu "écrasant" par sa longueur.

Je n'ai pas lu encore le deuxième tome, mais cela va de soi que je me laisserai tenter à nouveau par la plume de l'autrice !



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Le pays du nuage blanc, tome 1

Magnifique saga que voilà. On nous entraîne dans le fabuleux pays du Nuage blanc, la Nouvelle-Zélande coloniale où tout reste à découvrir.



Les deux héroïnes principales, deux jeunes femmes allant au-devant d'un mariage avec chacune un fiancé inconnu, vont rythmer le récit par leurs caractères opposés et pourtant attachants. Si leur mariage ne leur apportera, à l'une comme à l'autre aucune joie, on suit avec plaisirs leurs aventures dans ce pays plein de promesses.



Il s'agit véritablement d'une saga. J'ai l'impression d'avoir lu quatre livres en un avec le séquençage en quatre parties de ce roman. Et ces quatre parties sont très bien menées, sans aucune longueur avec un rythme qui me plaît : de courts chapitres pour une lecture rapide et fluide. On retrouve tous les éléments d'une saga : plusieurs parties, plusieurs générations, des passions ( sans tomber dans de la mièvrerie) et de la haine avec son lot de rancunes et de vengeances ancestrales...



On rencontre de nombreux personnages qui eux-mêmes se perdent de vue et se retrouvent sans que cela manque de plausibilité.

On découvre aussi le milieu de l'élevage ovin.

Ainsi que la culture maorie.

Et enfin, il y a là aussi la question des femmes et de la sexualité qui est en entrefilet dans tout ce roman au moment de l'Angleterre victorienne.



La fin du livre est elle-même haletante. On sent l'explosion arrivée et on la craint également. Jusqu'à la fin, on se demande quelle fin peut attendre nos protagonistes.



Je sais qu'il y a une autre saga, une suite concernant la 3e génération. Pour ma part j'hésite encore. Ce roman en soi n'appelle pas de suite mais l'auteure écrit tellement bien... Affaire à suivre!
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Le pays du nuage blanc, tome 2 : Le chant d..

Cela a déjà été dit, ce livre est la suite du Pays du nuage blanc. On retrouve au départ Hélène et Gwyneira, toujours aussi attachantes. Mais, ensuite le livre raconte le destin d'Elaine et de Kura, leurs petites filles. Ces dernières ont des tempéraments complètement différents. Mais j'ai eu envie de les protéger chacune, de ces hommes menteurs, trompeurs, monstrueux même pour certains.

Le caractère de chacune est bien détaillé. Aussi, nous avons l'impression de les connaître, de vivre leur histoire. Elles vont toutes les deux vivre des moments difficiles, même des drames en ce qui concerne Elaine. Celle-ci m'évoque la douceur.



Ce livre fait du bien. Il permet vraiment de s'évader. Il est envoûtant. Je suis impatiente de lire la suite. Cela m'a fait plaisir aussi De retrouver James lors de certains passages.
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Le chant des coquillages

Dans la saga Maorie de Sarah Lark, je demande le tome 2 : le chant des coquillages.

Je demande des longueurs à foison, un espace temporel où l'on ne s'aperçoit pas que le temps à filé sur un quart de siècle comparé à celui de Fleurs de feu.

Je demande deux jeunes soeurs, Carol et Linda qui devront avoir de fortes personnalités pour pouvoir affronter la vie entre les maoris et les autochtones. Que puis-je demander de plus?

Ah oui, des pages et des pages d'écriture qui ne servent pas l'intrigue comme on l'attend dans une saga et qui nous apporte un mortel ennui.

Bref, pas facile d'avoir créé une suite au 1er tome de cette saga sans être trop prévisible dans les scènes qu'on a découvert sans suspens et surtout sans surprise aucune.

Une aventure qui se termine mais loin de m'avoir captivée car vraiment trop fade. Seule la fin (les 150 dernières pages) est intéressante et encore, vraiment trop prévisible ce qui enlève tout charme à cette saga, de très loin la plus médiocre à mon avis (subjectif, j'avoue).
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Le chant des coquillages

Le chant des coquillages est la suite de Fleurs de feu. Dans le premier tome, nous découvrions le destin de Cat et Ida : les terribles épreuves que les hommes leur ont imposées, leur combativité et la force puisée dans leur amitié indestructible. Ce nouvel opus est consacré à leurs filles.





Nouvelle-Zélande, 1863. Linda, Carol et Mara ont grandi en harmonie avec les Maoris. Leurs parents (Karl, Ida, Cat et Chris) ont uni leurs forces et leurs talents pour fonder Rata Station, un élevage prospère de moutons. Linda est destinée à reprendre l’exploitation. Carol attend, avec impatience de devenir madame Olivier Butler et de posséder son propre élevage, grâce aux moutons que sa dot contiendra. Mara espère, quand elle sera en âge, s’unir à Eru, le fils de Te Haitara, le chef de la tribu maorie Ngai Tahu. Hélas, un drame bouleverse les projets des jeunes filles.





Au chagrin de la perte d’êtres chers, s’ajoutent la peur, la trahison et l’insécurité. L’une se réfugie dans un mariage imprévu, avec un homme qui se révèle peu fiable. Les deux autres fuient sur les chemins. La route est dangereuse, alors que gronde la révolte des Maoris. Les terres de ces derniers ont été spoliées par les Pakehas (les blancs), leurs enfants ont été enlevés afin de devenir de bons chrétiens, etc. Aussi, mené par le chef des Hau Hau (une des tribus les plus sanguinaires), le rang des assoiffés de revanche est rejoint par des adeptes de plus en plus nombreux, déterminés à assouvir leur rage et à protéger leurs territoires. Les combats sont sanglants, les expéditions punitives trouvent leur apogée dans les têtes coupées, transportées en trophée, et deux femmes blanches attisent les instincts les plus abjects.





Les réponses violentes apportées à leurs revendications, par l’armée anglaise, ne font qu’amplifier les haines. Dans les deux camps, les hommes se battent, commettent des exactions, se comportent mal et les femmes et les enfants souffrent, qu’ils soient maoris ou blancs. Certaines scènes démontrent une cruauté immense. Pourtant, au milieu de ces combats acharnés, des gestes donnant foi en l’humanité, ravivent l’espoir. Alors que les personnages sont fictifs, l’histoire s’appuie sur des faits réels : la guerre de Taranaki qui a ravagé l’île du Nord. Sarah Lark livre différentes perceptions des évènements : celle des guerriers maoris, des soldats blancs, d’un missionnaire catholique, d’une vieille femme maorie, de pakehas installés au Sud et au Nord, etc. Cela donne une vision exhaustive de cette terrible période.





Le chant des coquillages est une saga romanesque, aussi le récit accorde une grande place aux relations amoureuses, familiales, amicales et ennemies. Tous les ingrédients du dépaysement sont réunis : sentiments, trahisons, solidarité, courage, rebondissements surprenants, chagrins, bonheur, souffrances, joies, etc. et le suspense est très grand au sujet de certains destins. Même si j’ai une préférence pour Fleurs de feu, car certains passages de ce nouvel opus m’ont paru plus lents, j’ai adoré Le chant des coquillages.




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L'île aux mille sources

Pour tenter d'oublier son premier amour, Nora s'embarque direction la Jamaïque avec son mari, propriétaire d'une plantation de canne à sucre ainsi que de nombreux esclaves. Là-bas, Nora découvre la vie de planteur, la dureté et la violence de l'esclavage mais aussi l'amour et l'amitié qui apparaissent parfois quand on les attend le moins.



J'aime Sarah Lark. Depuis les premières pages du Nuage Blanc, j'aime cette auteure. Sa nouvelle saga ne fait pas exception. Point de Nouvelle-Zélande cette fois-ci, mais on est tout aussi dépaysé en Jamaïque. Les personnages sont touchants et attachants. Coup de cœur pour Nora qui est sans doute l’héroïne de Sarah Lark que j'ai préféré. Le roman se dévore et l'auteure multiplie les rebondissements et les retournements de situations. Toujours le même bémol cependant: l'habitude qu'a l'auteure de toujours mettre un viol dans ces romans. C'est un rebondissement romanesque dont je me passerai bien. Certes, ce n'est pas détaillé et le viol est expédié en un paragraphe, mais il n'empêche qu'il a lieu et qu'un enfant en nait systématiquement. J'ai beau aimer Sarah Lark, je me lasse de ce genre de péripéties. A croire que l'auteure n'a que ça à nous proposer.
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L'île aux mille sources

Sarah Lark. Une autrice dont j'entends énormément parler depuis plusieurs années, en bien bien sûr! J'ai toujours voulu découvrir une de ses œuvres ainsi que sa plume. J'ai mis longtemps avant de me lancer et je n'ai pas commencé par sa saga la plus connue Le pays du nuage blanc mais par L'île aux mille sources que j'ai pu lire récemment grâce aux éditions L'Archipel que je remercie fortement pour l'envoi de ce titre.



Nora, fille d'un riche négociant anglais, part aux côtés de son mari plus âgé qu'elle, Elias Fortman pour la Jamaïque où il est maître d'une plantation de cannes à sucre et où il règne en maître. Si elle l'a suivi, c'est suite à la perte de son premier grand amour et pour réaliser leur rêve commun de vivre en Jamaïque. Mais en arrivant dans la colonie, la vie s'avère très différente de ce qu'elle avait imaginé. La Jamaïque est certes un pays de toute beauté en apparence mais l'esclavage y est absolument partout. Elle y voit alors la triste réalité et aura à cœur d'aider aux mieux les esclaves, tout comme le fils de son mari, Doug dont elle tombera amoureuse. C'est une toute nouvelle vie qui commence alors pour elle!



J'ai beaucoup aimé l'héroïne, Nora. Elle est passionnée, rêveuse, différente de ce que l'on attend d'une jeune femme de l'aristocratie. Elle a bon cœur et quand elle aime, c'est de tout son cœur. Elle œuvre pour les autres car elle est généreuse et déteste les injustices. Elle a à cœur de changer les choses et n'hésite pas à mettre la main à la pâte. C'est également le cas de Doug, il m'a aussi beaucoup plu. Il s'est affirmé de plus en plus au cours du roman et tous deux ont les mêmes aspirations, les mêmes rêves, c'était donc évident qu'un amour naisse entre eux. Quant à Akwasi et Elias, je les ai absolument détesté du début à la fin! Ces hommes sont des horreurs sur bien des plans! Et pour Manù, si je ne l'ai pas aimé au début à cause de ses agissements, je l'ai plus apprécié vers la fin, je la comprenais mieux. Nos héros sont très éprouvés dans ce roman! De bonnes et de très mauvaises choses leur arrivent! Le contexte historique m'a beaucoup plu, m'a choqué aussi, révolté parce qu'il est question d'esclavage principalement et c'est vrai que j'ai lu très peu d'ouvrages mettant en avant ce terrible mouvement donc c'était enrichissant et cela m'a permis de mieux ouvrir les yeux.



La plume de Sarah Lark m'a énormément plu! Quelle belle plume! Agréable, qui emporte, très immersive. Il y a des descriptions très visuelles qui ont fait que j'avais l'impression d'être moi-même en Jamaïque aux côtés des personnages! C'est très fluide et c'est terriblement addictif, à tel point que j'ai eu du mal à lâcher le roman avant la fin!



En bref, j'ai adoré L'île aux mille sources! ça n'est vraiment pas passé loin du coup de cœur! Ce fut une très belle découverte et une révélation. Sarah Lark n'a rien à envier aux grandes autrices de sagas familiales/historiques, de romances et de voyages telles que Tamara McKinley et Colleen McCullough! Je sens que ça va être de mes autrices préférées dans le genre! Et j'ai très hâte de découvrir toutes ses œuvres! La prochaine sera L'île de la mangrove rouge, la suite directe de L'île aux mille sources!
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai eu du mal à me faire au style du livre où on passe d'un héros à un autre. Puis, j'ai persévéré et je ne le regrette, j'ai adoré ce livre qui nous conte l'histoire de jeunes femmes découvrant un nouveau pays : on apprend en se distrayant et j'aime ça.
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Le pays du nuage blanc, tome 3 : Le cri de ..

Voici le troisième et dernier tome de la saga familiale de Sarah Lark. Une nouvelle génération est en route et elle connaitra elle aussi ses joies et ses peines.

Cet ultime tome conclut d'une excellente manière cette trilogie. Le Cri de la terre va cette fois nous éloigner de la Nouvelle Zélande pour nous emmener aux Etats-Unis, en Australie et sur les plages de Gallipoli durant la Première Guerre Mondiale. Encore une fois, j'ai adoré suivre le récit des différents personnages. Cette saga m'a fait voyager aux 4 coins de la terre et on en redemanderait bien encore une petite dose. J'ai simplement deux petits reproches à faire. D'une part, l'auteur supprime un des deux personnages pionniers du récit, ce que je trouve vraiment dommage et d'autre part, la trop grande multiplicité des personnages et la difficulté de se souvenir des liens de parenté entre eux, et ce même si j'ai enchainé les 3 tomes. Un arbre généalogique des personnages en début de tome n'aurait donc pas été du luxe.

Une saga formidable que je conseille à tous les amateurs de grands espaces et d'histoire familiale.
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L'île aux mille sources

Après avoir collectionné des lectures peu simples... J'avais envie d'un livre simple et me permettant de voyager.



Autant dire que le voyage est de mise dans ce livre! On passe de l'Angleterre de la moitié du XVIIIè à la Jamaïque avec un thème qui n'est pas inconnu: les colonies dans les îles ainsi que l'esclavagisme.

Pour ne rien cacher, la lecture de ce roman ne cache pas de réelles surprises: une jeune femme a soif d'aventure et ose s'affirmer, elle part dans les îles et tombe amoureuse, a une aversion contre la traite actuelle des esclaves... Bref, un sujet déjà un peu vu. Cependant, on y trouve de l'aventure et peu de clichés. Il y a d'ailleurs un moment où j'ai bien rigolé même si je le voyais venir.

Les paysages y sont très bien décrits (même si je n'y suis jamais allée) et je me croirai presque présente sur cette île loin de chez nous. Cela fait voyager, penser à autre chose et donne envie de prendre un billet d'avion.

L'écriture est fluide et un réel plaisir à lire. J'ai même beaucoup de mal à lâcher ce roman: si le travail pouvait ne pas être présent pour pouvoir le lire à longueur de temps...



Un dépaysement avec cette belle découverte. Hâte de me plonger dans le second tome.
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Le pays du nuage blanc, tome 1

Merci beaucoup aux éditions l'Archipel et à Babelio pour cet envoi Masse Critique. J'ai découvert grâce à ce beau volume édité spécialement pour les 30 ans de l'Archipel cette saga de Sarah Lark.

Tout commence par une petite annonce, qui recherche des jeunes filles anglaises comme candidates au mariage avec des hommes de bonne famille en Nouvelle Zélande, terre de toutes les promesses.

Hélène, préceptrice, décide, non sans crainte, de tenter l'aventure. Sur le bateau qui l'emmène à Christchurch, elle rencontre une jeune noble galloise, Gwyneira. L'amitié qui se lie entre les deux jeunes filles les accompagnera toute leur vie.



La plume de Sarah Lark est limpide, et elle décrit avec justesse la beauté et la rudesse des paysages néo-zélandais, le caractère doux et conciliant des maoris, la férocité des hommes de pouvoir qui considèrent les femmes à peine mieux qu'un cheval.

Une belle découverte que cette histoire, que j'ai dévorée en trois jours, malgré les 700 pages...
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Fleurs de feu

Sarah Lark nous emmène un nouvelle fois dans son pays de coeur : l'Australie.

Cette fois-ci, ce sera plus précisément : la Nouvelle Zélande. C'est le début d'une nouvelle saga. Dans ce domaine, l'autrice n'est plus à présenter. Son premier tome fait en effet 640 pages . Ce sont donc les grandes lectrices qui seront tentées par cette nouvelle histoire aux portraits de femmes impressionnants, au courage et à la force de caractère Indéniables. Aussi bien Ida que Cath, elles seront les fidèles héroïnes d'une nouvelle saga historique. On y retrouve bien entendu le talent de conteuse inné de cette autrice, qui nous avait d'ailleurs ravi dans son précédent roman : le pays du nuage blanc. C'est aussi un fidèle récit historique. les recherches sont nombreuses et permettent aux lecteurs d'appréhender ce pays, ses moeurs, son histoire. C'est un récit qui nous permet de nous évader! Un grand bravo aussi à son traducteur : jean-marie Argelès.

merci aux éditions de l'Archipel et à Netgalley pour le prêt de ce roman
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Les larmes de la déesse maorie

Troisième et dernier tome de "La trilogie Maorie" de Sarah Lark

Ce tome est très riche d'un point de vue historique. L'auteur nous parle de façon très détaillée de la guerre des Boers. Et du coup, cela m'a permis d'apprendre que les Boers étaient une communauté religieuse néerlandaise qui considéraient les noirs comme inférieurs à eux et les utilisaient comme domestiques alors que l'esclavage avait été aboli depuis plusieurs années.

Et le tout, bien sûr, sur fond d'amours contrariés.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Depuis les premières pages du Pays du nuage blanc, je suis sous le charme de la plume de Sarah Lark et cette nouvelle lecture ne fait pas exception. J'ai eu cependant un peu plus de mal à me remettre en tête les personnages du tome précédent et il m'a fallu une centaine de pages pour rentrer dans le récit. Si l'histoire est toujours aussi addictive, j'ai trouvé qu'il souffrait de quelques longueurs. Tout le temps que passe Matariki chez les Maoris et à Parihaka est très long, sans doute à cause des descriptions des rites maoris, intéressants mais redondants. Si j'adhère toujours autant au style et aux histoires de Sarah Lark, je trouve cependant que ces romans manquent cruellement d'originalité. Dans chaque tome de ses trilogies, on retrouve les mêmes éléments: des femmes battues et/ou violées puis une grossesse, une histoire d'amour où la femme finit par partir mais se découvre enceinte et décide d'élever son enfant envers et contre tous. L'auteure nous avait déjà fait le coup avec la trilogie du Nuage blanc et elle a remis ça avec la trilogie kauri. Ne pourrait-elle pas trouver d'autres ressorts romanesques que des viols à tout bout de champs?! Je poursuis directement avec le tome 3 en espérant que Sarah Lark trouve autre chose à raconter.
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