Citations de Saverio Tomasella (479)
- Mon corps et mon âme réunis. La plus grande partie de ce que je n'avais n'avais accepté que de l'intérieur prenait maintenant un sens que je saisissais de l'intérieur. -
Je me sens différente. Je suis tout le temps en décalage, avec les autres, avec la société. Comme si je n'appartenais pas à ce monde.
L'adulte bienveillant est là pour encourager l'enfant à aller vers lui-même, sa liberté et son désir.
- Les enfants sont obligés d'aplanir toutes sortes de conflits familiaux, et portent, sur leurs frêles épaules, le fardeau de tous tous les autres membres de la famille...
S'engager vers la guérison n'est pas se promener gentiment en costume d'époque dans le décor en carton-pâte de son passé, cela n'entraine pas un vrai mieux-être avant longtemps. Le processus de guérison est une mutation profonde. Il requiert toutes les ressources vive de la personne, son courage, sa persévérance et sa confiance en l'allié thérapeutique qui l'accompagne. Il désigne ce chemin a parcourir pour aller de la honte à la fierté.
couver son enfant ne signifie pas être en relation avec lui et l'aider à grandir : tout au contraire...
- L'unique critère dont je dispose, c'est moi-même... Je souhaite maintenant prêter l'oreille la plus attentive au murmure de ma source intérieure au lieu de me laisser égarer par les propos de mon entourage. -
Une fois libéré des conceptions figées et des jugements des personnes de référence dans notre enfance, il devient possible de s'exprimer à partir de soi-même, sans faire l'impasse de sa fragilité.
Si l'enfant sait au fond de lui que sa mère absente, ou son père absent, pense à lui, il supporte beaucoup mieux l'éloignement de son parent et ne se sent pas abandonné.
Cette semaine c'était étrange. Je me suis sentie très fragile et en même temps très en forme ; parfois à vif, pour des petits riens : une contrariété, une contrainte inattendue, une tâche imprévue... Je sentais la fatigue monter d'un coup ou une sorte de découragement. Dans ces cas-là, je deviens irritable sans pouvoir y remédier. J'ai parfois l'impression d'être une girouette qui vire au gré du vent.
La rancune est un poison qui s'auto-entretient.
Chaque individu met un temps plus ou moins long à s'engager du coté du réel, quels qu'n soient les risques et les désagréments.
Camus livre ainsi un message de sagesse : c'est en ouvrant notre cœur aux sensations offertes par la nature et par la vie que nous apprenons à respirer vraiment, donc à nous accomplir.
Certains enfants, très lucides, sont capables de comprendre finement une situation familiale compliquée, y compris lors de séparation ou de divorce.
Beaucoup confondent existence avec reconnaissance et partent en quête d'une confirmation impossible de leur identité. L'identité vient de soi : elle ne peut être définie par les autres.
S'il existait une définition de la santé, ce serait celle-ci : - Utiliser l'action pour atteindre des buts précis et être de plus en plus définissables comme les personnes spécifiques que nous sommes. -
Chaque individu met du temps plus ou moins long à s'engager du coté du réel, quels qu'en soient les risques et les désagréments. Un tel engagement consiste à se confronter à la réalité, malgré l'inconfort qu'une telle confrontation peut provoquer. Il devient possible de se remettre souplement en question et d'apprendre en assimilant de nouvelles informations, de nouvelles façons de vivre.
Cette fierté nouvelle, c'est la fierté d'être soi, l'amour de soi-même, avec ce corps-là, ces qualités particulières, ces différences, cette pensée qui n'appartient qu'à soi, jusque dans ces prises de positions et ses choix de vie.
En plus d'être abandonné, l'enfant peut devenir , au fil des années un élément gênant, incompris par ses parents, qui le vivent comme un étranger.
Être ou faire comme les autres ?