Citations de Saverio Tomasella (479)
Combien sont(-ils ces enfants abandonnés d'hier et d'aujourd'hui à filer doux par peur de ne pas être appréciés, acceptés, reconnus ?
Beaucoup de personnes marquées par une situation d'abandon portent en elles une zone éteinte, un espace déserté.
Lorsque les discours des parents sur sa personne embrouillent l'enfant, celui-ci peut chercher à compenser cette lacune, en se construisant une fausse personnalité pour correspondre aux attentes et aux fonctionnement.
- Ton score dépasse largement 30, tu es ultrasensible.
- Ultra quoi ?
- Ultra sensible. Fort sensible, hautement sensible...
- Ah ! C'est grave, docteur ?
- Pas du tout. Ce n'est pas une maladie, mais un tempérament. Qui concerne 30 % de la population*
- Autant ? Alors je ne suis pas la seule à être aussi bizarre ?
- Loin de là !....
.....
- Et on fait quoi, quand on est hautement sensible ?
- On arrête de se croire anormale, on respire et on peut enfin être soi !
- Ouah ! Tout un programme.
* selon les études, les chiffres varient de 20 % à 30 %
- Es-tu sereine en ce moment ?
- Cela dépend des jours. J'ai remarqué que je suis très sensibles aux atmosphères. Au travail, si l'ambiance est tendue, je deviens tendue moi aussi. Je perds de l'énergie. Je suis moins à l'aise, beaucoup plus à cran...
.... alors qu'avec des amis proches ou dans la nature, je me sens bien tout de suite. Je m'apaise, je revis. Je me recharge.
- C'est important de bien choisir ses amis. Allons marcher un peu.
L'enfant qui n'est pas accueilli dans son être développe des stratégies d'invisibilité : pour déranger le moins possible, ne pas prendre de coups, trouver un peu de répit. Il a besoin de se retrouver un tant soit peu, de peur de disparaitre...
- L'enfant a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que de vouloir y substituer les nôtres. -
Face à son enfant qui grandit, le parent découvre qu'il est bon d'accepter de lâcher, de perdre, de laisser advenir, de s'ouvrir à l'inconnu ; de faire confiance à l'enfant et à la vie.
- Murir, c'est entrer dans une communication de plus en plus constante, de moins en moins discontinue avec le noyau de notre être. -
- Mûrir, c'est entrer dans une communication de plus en plus constante, de moins en moins discontinue avec le noyau de notre être. -
L'enfant n'a plus besoin d'être lié physiquement à son parent.
L'adulte tente de combler les attentes restées en souffrance chez l'enfant qu'il a été autrefois.
Nos relations nous épuisent si nous ne sommes pas d'abord en bonne relation avec nous- mêmes et avec la nature.
- La magie du premier amour est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. -
Et si c'était ça, lâcher prise? Ne rien faire? Accueillir mes émotions, mes pensées, sans m'y accrocher. Accepter ce que mon corps me dit, ces sensations qui vont et viennent. Cette fatigue...ce bien-être aussi...me laisser vivre!
Chaque fois que tu accueilles une sensation, tu es dans ton corps et ton cerveau fonctionne de façon optimale...tu n'as aucun effort à fournir, simplement être attentive aux sensations qui se présentent.
Eh bien je crois qu'il est urgent de faire quelque chose, sans quoi je vais me dessécher sur place, comme un arbre assoiffé en plein désert...
- J'ai passé tout ce temps à ne pas vraiment vivre -
Ainsi, avant de plaindre quelqu'un ou de chercher à se faire plaindre, il est possible de se demander quelle est sa participation dans des difficultés qui se présentent.