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Citations de Serena Giuliano (1195)


Les mères italiennes dominent le monde.
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J'ai l'impression de marcher dans un arc-en-ciel.
Je suis hypnotisée par toutes ces couleurs, par ces petites maisons, par le linge qui danse aux fenêtres.
Bien sûr, j'avais vu des images, des vidéos.
Mais rien, rien ne valait cette réalité-là.
Burano n'a jamais été aussi belle qu'en vrai.
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Des livres partout,
par centaines.
Des piles jusqu'au plafond, qui débordent dehors, sur une petite cour.
Des livres abîmés par la mer et la pluie, qui forment un escalier, sur lequel on peut monter, pour admirer la vue.
Des mots par milliers, qui ne cherchent qu'à être lus.
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J'aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L'écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles.
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Mais j'ai longtemps continué à cuisiner pour deux. À parler pour deux...Tout comme avant. J'ai repassé cent fois ses pantalons, acheté tous les quinze jours son savon préféré. Le cadre avec son portrait posé face à moi quand j'étais à table. Bref, je faisais comme s'il ne m'avait jamais quittée.
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Je referme la porte de cet endroit sinistre. Quand il s agit d un psychologue mis à disposition par la ville, il ne faut pas s attendre à du parquet et à un divan moelleux. Il n y a même pas de divan, d ailleurs. Une vieille chaise d un bleu criard, un bureau premier prix, et des tableaux très laids au mur. Une symphonie du moche en ré laideur.
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Je suis en plein chagrin d’amour.
C’est douloureux, ça ressemble à une lente torture.
Parfois, pendant quelques heures, j’arrive à ne pas y penser. À mener une vie comme s’il n’avait jamais existé dans la mienne.
Et puis la douleur revient. Elle pèse sur mon estomac, engourdit mes jambes et paralyse mon esprit.
Je voudrais juste dormir, pour que ça passe, pour que ça cesse.
J’aimerais me rouler en boule, crier mon chagrin dans un coussin, pleurer sans m’arrêter, telle une adolescente.
Mais je n’ai plus seize ans, j’en ai bientôt quarante.
J’ai deux enfants, un boulot épuisant, et vraiment pas le temps de me morfondre.
Alors je traîne ma peine comme un boulet ; je mets mes écouteurs, j’alterne Francis Cabrel et Céline Dion.
Parfois, je pousse même jusqu’à Patrick Fiori.
« Que tu reviennes », carrément.
Parce que je veux bien faire des efforts, et rester digne en apparence ; mais, à l’intérieur, je veux vivre ma souffrance pleinement.
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Il est tard, tu dois sûrement dormir. Je préfère t'écrire un mail plutôt qu'un texto, pour que la sonnerie ne risque pas de te réveiller.
Je pense à toi. Je sais que tu as peur. Tu as peur parce qu'on est déjà trop proches, et que, si tu fais un pas en avant, tu n'es pas sûre de pouvoir reprendre place ensuite. Et tu as raison, tu ne le pourras certainement pas.
Tu as peur de ce que diraient les autres même si tu prétends que tu t'en fous. Et tu as tort, parce qu'il faut vivre pour soi, parce que les autres ne te consultent pas, eux, quand ils ont décidé d'être heureux.
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Pour moi, la mort, c'est le front froid de ma grand-mère sous mes lèvres lors de notre dernier au revoir.
C'est sa main qui ne réagit plus quand je la caresse et qui n'essuie pas mes larmes de chagrin.
C'est l'éventail que je lui avais rapporté d'un voyage en Grèce, qui reste immobile.
La mort, c'est la chaise vide sur la terrasse, la boîte à couture qui demeure fermée, le parfum que je continue de chercher partout et que les années ont fini par totalement emporter.
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"C'est un hypersensible, et dans cette société, c'est un handicap."
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D'ailleurs, est ce qu'il y a une chose que les psys ne justifient pas par : ça remonte sûrement à votre enfance?" Est ce que c'est la base de tout?
- Oui, l'enfance joue un rôle primordial dans notre vie adulte. Elle est le socle de notre existence. Si celui-ci n'est pas stable, tout le reste risque de s'écrouler tôt ou tard.
- Mais ça fout une pression d'enfer, votre truc, là ! Parce que, OK, j'adore mettre toutes les merdes persos sur le compte de mes parents mais, le problème, c'est que je suis maman, maintenant. J'ai un fils, et une fille en cours de fabrication. Alors quoi? Eux aussi, ils me mettront tout sur le dos dans vingt ou trente ans?
- C'est possible... mais ce n'est pas certain. Vous êtes une bonne mère. Vous n'êtes pas vos parents, Anna.
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J aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles.
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Il faut des pâtes, pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l’eau de mer et du soleil. Sinon, la vie ne vaut même pas la peine d’être vécue.
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J'ai 8 ans. Je cours pour aller à l'école. J'ai la tenue d'écolière italienne : une longe blouse blanche immaculée que je porte par-dessus mes vêtements. Elle est jolie avec son col froufrouté et elle cache mes pulls moches. J'ai des collants blancs, une jupe à carreaux et des chaussures noires vernies.
Ma nonna [grand-mère] me les a achetées à Noël. La semelle commence à se décoller à l'avant. Nous n'avons pas assez d'argent pour acheter une nouvelle paire ou plutôt, mon père a perdu tout son salaire en jouant aux cartes, et Peppe, le cordonnier du village, les a déjà recollées une fois. J'adore aller chez lui, dans son atelier. Ça sent bon le cuir et la colle. J'aime le regarder travailler. (...) Il répare, colle, cloue, coud. C'est le meilleur. Il rend les vieux souliers tout neufs. Un véritable magicien de la chaussure. Tout le village lui confie ses pieds.
Je cours et je pense à lui. Je vais devoir y retourner et, comme il m'aime bien, ou que je lui fais pitié avec mes souliers décollés, il ne me demande jamais d'argent. Il met sa main sur ma tête et me dit : 'Va jouer, va, non te preoccupà.'
"Ne t'inquiète pas." C'est la phrase la plus douce du monde.
(p. 81-82)
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Lorsqu'on perd un être cher subitement, on ressasse sans arrêt les derniers instants, les dernières paroles que l'on a échangées avec lui. On espère qu'ils aient été dignes d'un au revoir. Qu'ils n'étaient pas trop insignifiants.
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Des instants de bonheur. Des souvenirs ressurgissent soudain. (...) .
Des flashs, des images refoulées, cachés quelque part tout au fond de mon cœur, dans un vieux coffre plein de poussière. La tristesse, la colère et les cris étaient autant de pierres posées dessus. Mon plus beau cadeau de Noël, ce sont tous ces bras qui m aident à les retirer, une à une, pour laisser s échapper les jolis souvenirs.
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Je tombe amoureuse comme on tombe malade. Il me suffit de peu de choses. Un regard, une petite attention, et me voila repartie pour un tour. Je peux succomber au charme de n'importe qui, je n'ai pas de critères physiques particuliers. Je me fiche de son métier, de son âge, qu'il écrive en alexan- drins ou qu'il fasse trois fautes par phrase. Ce qui me fait tomber sous le charme d'un homme, c'est qu il me remarque, moi, au milieu de tant d'autres femmes. Qu'il s'intéresse à celle que je suis. Qu'il ait envie de moi Parce que je trouve ça toujours improbable, en fait. Je vois cela comme un cadeau, une opportunité à ne pas rater. Et s'il m' échappait, et s'il était l'homme de ma vie? Le prince char- mant? Alors je laisse des chances, pour ne pas rater la mienne.
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Aimer quelqu’un, c’est lui confier un pistolet chargé et prier pour qu’il n’appuie jamais sur la gâchette.
Nino tire parfois à bout portant.
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Je ne suis pas du genre à bâcler pour arranger mes impatients de patients. Je ne suis pas du genre à arranger tout court.
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"Elle avait très peur de sortir, mais je l'ai rassurée. Il suffit de porter des vêtements propres et à la mode et d'être accompagnés d'Italiens pour passer du statut de réfugiés sans papier que l'on regarde de travers à celui d'étrangers en vacances que l'on accueille avec le sourire. Ça ne tient pas à grand-chose, finalement. L'apparence, c'est tout ce qui compte, dans ce monde."
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