Citations de Serena Giuliano (1167)
Naples, c'est une chanson d'amour... Si tu sais l'écouter, elle te prend aux tripes, elle te console, elle te berce. Même si tu perds tout, tu auras toujours la richesse d'être né ici.
Nous voyageons pour la première fois avec Emma, qui a juste trois mois. C'est incroyable le nombre de choses dont elle a besoin pour le moindre déplacement. On dirait la reine Elisabeth !
Je ne note que le positif, car c'est le plus difficile à se remémorer. On a tendance à être marqué par ce qui ne va pas, par les souftrances, par l'agacement, plutôt que de prendre le temps d'apprécier les moments où tout va bien.
Nous voyageons pour la première fois avec Emma, qui a tout juste trois mois.
C’est incroyable le nombre de choses dont elle a besoin pour le moindre déplacement.
On dirai le reine Elizabeth !
Les belles âmes ne se rencontrent pas, elles se retrouvent.
« Quann u’ diavolo tuo jeva a scola, u mio era maestro ! »
« Quand ton diable allait à l’école, le mien enseignait déjà. »
Parfois, on a besoin de se perdre dans un chemin de traverse pour apprécier de retrouver la bonne voie.
Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c'est la lune qu'on trouve en mars.
J'ai décidé de me mettre au sport. D'après le Grazia du mois dernier, c'est LE truc contre le stress, les nuits pourries, la graisse qui s'accumule.
Selon leurs dires, le sport est la réponse à tout, le remède miracle par excellence. Je ne comprends toujours pas pourquoi le conflit israélo-palestinien n'a pas été réglé à coups de sessions de running.
J’aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L’écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles.
À un mariage italien, on ne mange pas, non, on tente de survivre à la nourriture.
Réaliser que tout peut basculer si vite donne le vertige.
C’est un hypersensible, et dans cette société, c’est un handicap.
Je les aime, mes amies. Elles sont peu nombreuses. Elles ont la rareté des choses précieuses.
Revenir ici remet tout en question. C’est plus facile d’être loin, plus simple de haïr à distance. Sur place, mes racines me rattrapent, me clouent au sol et m’obligent à regarder ce que je ne voulais plus voir. Et tout n’est pas si laid. Tout n’est pas si noir.
Je n'ai jamais fait la guerre à mon corps, je n'ai jamais eu le temps pour les complexes, et je crois que c'est ce qui me rend belle aux yeux des autres.
Pendant le repas, je me suis rendu compte qu’il était plus facile d’avoir de la colère pour des inconnues derrière un écran de télévision qu’en face et en réalité. Lorsque « ces gens-là », comme je les ai si souvent appelés, plongent leurs yeux dans les vôtres, lorsqu’on se retrouve devant une femme qui a préféré risquer mourir en pleine mer plutôt que de laisser ses enfants grandir dans un pays où ils ne seraient pas libres, on se sent tout petit.
Et très con, aussi.
"Nenné, c'est quoi, ça ?
- Eh bien, c'est une assiette avec un morceau de viande. Du bœuf, je dirais.
- Non, mais à côté du bœuf.
- Ah oui... Des pâtes.
- DES PÂTES ET DE LA VIANDE DANS LA MÊME ASSIETTE?! crie Ugo.
- C'est une ignominie, surenchérit Franco.
- J'ai envie d'aller les frapper..." lance Maria, toujours modérée.
J’aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L’écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, communiquer sans paroles.
Mon intervention a un tantinet dissipé l'assemblée. Le prêtre a eu du mal à rétablir le calme et à reprendre le cours de sa messe. J'ai cru à un moment qu'il allait gueuler « Fermer vos gueules ! » au micro… Mais il s'est contenté d'un « S'il vous plait, mes chers frères et sœurs, je vous demande un peu de silence… » Moins efficace, mais plus approprié.