Citations de Serena Giuliano (1194)
Dites-moi, que feriez-vous si votre vie n’était pas rythmée par vos angoisses, vos inquiétudes ? Que se passerait-il si, juste un instant, vous laissiez tout ça de côté ? Pour… je ne sais pas moi, disons, profiter du moment présent, savourer les bonnes choses qui vous arrivent. Dites-moi vraiment, que se passerait-il sans vos peurs ?
J’aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L’écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles.
Parler, c’est terrifiant.
Adel est le pilier de ma vie. Sans lui, tout s’écroule. Il est le rocher solide en pleine tempête auquel je m’accroche pour ne pas me noyer. Il me rassure quand j’ai peur, relativise quand je panique. Il n’y a que dans ses yeux que je me sens importante.
Revenir ici remet tout en question. C'est plus facile d'être loin, plus simple de haïr à distance. Sur place, mes racines me rattrapent, me clouent au sol et m'obligent à regarder ce que je ne voulais plus voir. Et tout n'est pas si laid. Tout n'est pas si noir.
Un carnet pour noter les bons moments, et pour les relire lorsque j'aurai besoin de m'en souvenir.
Un carnet pour moi. Et puis pour notre fille, aussi.
Car je ne suis pas certaine de ce que nous réserve l'avenir, mais je suis sûre qu'Emma est née de l'amour. Et si un jour elle se prenait à douter, elle pourra découvrir dans ces pages tous les moments qui ont forgé l'histoire merveilleuse que son père et sa mère ont vécue.
J'y vois toujours plus clair quand elles sont là.
C'est ça, l'amitié, je crois.
Pigliate o buono quanno te vene, ca u malamente non manca maj. ( Prends les bonnes choses lorsqu'elles se présentent, car les mauvaises ne manqueront jamais ).
Il fait laisser le temps au café de s'échapper tranquillement. C'est une belle leçon de vie qu'il nous donne, d'ailleurs : ne jamais se précipiter, au risque de tout foutre en l'air.
-Et tu as pris ton piment ? - Il s’agit de mon curnciell, une sorte de petit piment rouge censé éloigner le mauvais œil. J’en ai des tas, de toutes les tailles. Dans ma voiture, dans mon portefeuille, dans le studio d’Adel juste à côté d’un œil… Un grigri italien et un autre marocain valent mieux qu’un seul. Et puis j’en ai un tout petit autour du cou, que ma bonne m’a offert à la naissance, à côté de la médaille de la Madone, bien sur. On n’a jamais assez de protections dans la vie. « Il est là. » Je le sors de mon col roulé, elle est rassurée. Il ne pourra rien m’arriver.
Je me suis laissée attendrir par ce roman à 2 voies, celles de Maria et Sofia ; je me suis imaginée dans ce bar aux côtés de Maria et de ses habitués, dans sa chaude ambiance, avec 1 musique de Adriano Celentano en fond, dégustant un verre de Amalfitano. Je n’ai pas l’habitude de lire ce style de roman « feel good » mais j’ai passé un agréable moment !
les belle âmes ne se rencontrent pas, elles se retrouvent.
j'aurais dû ajouter un peu d'assurance au milieu de mes fringues. ça ne pèse pas lourd, et ça me serait d'un grand secours.
A partir de combien de temps dit-on "je t'aime" comme on dit "bisous" ?
Je préfère regarder l'amour agoniser plutôt que de l'euthanasier.
Comme la Lune, on pourrait t'attribuer un côté sombre, mais en fait, ce sont les autres qui agissent sur toi comme le Soleil : s'ils t'éclairent de la bonne façon, on peut t'admirer en entier. Et c'est un bien joli spectacle.
Je veux que tu me promettes de ne jamais faire sentir à ce bébé qu'il n'était pas désiré. Je t'en supplie. J'ai tellement souffert d'être celle en trop dans le tableau parfait qu'était ma famille. C'est difficile à porter, et ça a sûrement dû jouer sur mon insécurité. Sur ma recherche permanente de l'approbation d'autrui. J'ai tellement voulu plaire et ne pas déranger toute ma vie, que j'en ai oublié ce que je souhaitais vraiment, moi...
Mon bar est un phare, ils sont autant de bateaux. Ma mission, c'est qu'ils ne se sentent jamais seuls, jamais perdus. En plein jour ou à la nuit tombée, il y aura toujours une chaise pour eux chez Mamma Maria.
Je suis comme le coucher du soleil, et je parle telles les feuilles d’avril. Je vibre dans chaque voix sincères et je vis au rythme du chant léger des oiseaux. Mon discours le plus beau et le plus riche s’exprime à travers le silence.
"Oh, tu sais, j'ai appris à vivre avec ce chagrin-là. Je crois qu'il y a des bras irremplaçables. J'ai essayé d'en trouver dans lesquels me nicher. Ça n'étreint pas pareil. Ça ne renferme pas autant d'amour. Ce sont des dupes. Des fakes. Il y a des manques impossibles à combler. Et des plaies qui, même pas après avoir cicatrisé, font aussi mal que le jour de la chute dès lors que notre regard se pose sur elles et en ravive le souvenir."P.170
"On ne pleure pas d'avoir perdu un blaireau !"P.119