Séverine Gauthier

Entre un cœur d'artichaut et un cœur de pierre l'histoire d'amour ne peut que mal tourner!



Cette BD qui tient plutôt de l'album illustré nous raconte grâce à un texte tout en poésie une histoire simple mais imparable et l'on retrouve avec bonheur les illustrations de Almanza jouant avec les couleurs. Tantôt chaudes, tantôt obscures et froides.

Une jolie promenade dans un univers à part!

J'ai été un peu décue par ce livre. Oui le dessin est beau, et le personnage principal attachant. Par contre j'ai trouvé la comparaison autour du décès un peu poussive. Pour moi le propos manque un peu de finesse sous des dehors très délicat.

Une bande dessinée plaisante.

🍄 Alors qu’elle subissait un énième « lundi champignons », Aliénor fait une bien étrange découverte dans la champignonnière. Sans prendre de précautions, suivant en cela les recommandations de son père, Aliénor déterre une mandragore ! Vous imaginez la catastrophe qui va s’en suivre ? Hé oui, sans le vouloir Aliénor va ainsi provoquer la mort du grand Merlin l’enchanteur… enfin, pas tout à fait…



🧙‍♂️ Réduit à l’état de fantôme, le druide est persuadé que sa fille est capable de le ramener à la vie. Mais pour cela, elle doit faire vite car l’Ankou rôde, prêt à emporter l’âme de Merlin dans le royaume des morts.



💬 Un premier tome drôle et émouvant qui nous fait voyager dans cette mystérieuse et féérique forêt dont la seule évocation réveille en moi les plus fascinantes légendes arthuriennes. Cette histoire nous invite à la rêverie. Au fil des pages, nous faisons la connaissance de Lancelot, de la Dame du Lac mais également de l’envoutante Fée Morgane.



Une lecture que j’ai adorée tant le rythme et l’écriture sont agréables. Les parties descriptives permettent une immersion totale dans ce monde merveilleux (pfiou ! La bibliothèque de la Fée Morgane 🤩 J’aimerais bien y faire un tour moi aussi 😏). J’ai de la tendresse pour le personnage d’Aliénor qui semble si hésitante face aux deux caractères forts de Merlin et Morgane.



La couverture est tout simplement magnifique tout comme les illustrations distillées ici et là au fil de l’histoire.
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Le duo Almanza/Gauthier a encore frappé ! J'avais eu un vrai coup de coeur pour Coeur de Pierre, leur autre collaboration.



Ici, nous sommes en présence d'une jeune fille qui est confrontée à la mort pour la première fois. Alors que son voisin vient de décéder, elle s'aperçoit qu'elle peut voir son fantôme, et les collecteurs de derniers soupirs qui arrivent par la suite. Et, suite à un concours de circonstance, la voilà qui se retrouve dans le royaume de la mort alors qu'elle est encore en vie !



C'est une très chouette BD. J'ai beaucoup aimé la thématique de la mort, des fantômes, des derniers soupirs. C'est un peu loufoque, mais pas trop assez pour me perdre en chemin. Mais ce que j'ai aimé par dessous tout, c'est cet humour toujours présent, qui apporte un côté complètement décalé à l'histoire. Et puis, il y a une petite ambiance à la Coraline qui se dégage de cette histoire et j'apprécie.



Niveau dessin, j'aime beaucoup aussi. On retrouve le style graphique de Coeur de Pierre. Il y a un petit côté gothique qui colle bien avec le thème.



Chouette BD !

Victor, le voisin de Perséphone (tout un programme) est mort hier, à 23h52. Étrangement, alors qu'elle assiste a sa veillée mortuaire avec ses parents, elle rencontre son fantôme, qu'elle est la seule à voir.

La nuit suivante, Perséphone retrouve le fantôme ... dans sa chambre, alors qu'y débarquent deux sbires assez maladroits de la Mort, chargés de collecter le dernier soupir de Victor, pour lui permettre d'accéder au monde des morts. Voilà la petite fille entraînée par accident six pieds sous terre dans une course contre la montre pour rattraper le soupir disparu ...



Une très jolie histoire gothique qui enchantera les adeptes de Tim Burton et du monde des morts qu'il raconte si bien, mais également les lecteurs moins familiers de cet univers. J'ai particulièrement aimé les graphismes, les couleurs et les décors sont tres beaux et nous entraînent dans l'antichambre de l'au-delà d'un pas joyeux. La rencontre des quatre personnages principaux est très bien amenée, et la relation qui s'installe entre eux est touchante.

À recommander dès la 6e

Cette bande-dessinée jeunesse est vraiment sympa : un style à la Tim Burton, une histoire gothique, des personnages attachants et un peu loufoque.

Je m'attends à ce que ce soit un premier tome de série et ce serait super car j'aimerais bien lire d'autres aventures dans ce monde.

A suivre, j'espère...

J'ai eu un goût de trop peu en lisant cette BD. Ce n'est pas parce qu'elle est estampillée jeunesse qu'elle peut se permettre d'aller trop vite. Il manque un peu de détails, de développement, de mise en contexte pour que ça soit vraiment intéressant. L'intrigue reste assez superficielle.



Ce qui la rend agréable, remarquable, c'est son ambiance et la patte graphique du dessinateur. L'aspect gothique est bien amené, les citations poétiques sont judicieusement choisies. Dommage pour le reste.

Ce nouvel album s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de la collection Métamorphose : différent dans son traitement graphique et scénaristique, avec une inspiration gothique. Graphiquement, on ressent une ambiance gothique à la Tim Burton. Si le sujet de la mort n'est pas des plus gai et se transcrit visuellement par un choix de couleurs sombres, les auteurs n'ont pas fait le choix d'une esthétique particulièrement effrayante. Au contraire, on retrouve presque un côté chaleureux sur certaines planches. Les personnages sont drôles et viennent dédramatiser la notion de « mort ». Ici, celle-ci n'est pas dépeinte de façon tragique : après la vie sur Terre, il existerait une vie après la mort. L'album est ponctué d'extraits de poèmes d'auteurs classiques, en lien direct avec l'histoire, et avec la mort. Un bel album, à l'édition soignée.

Un roman jeunesse décalé. Un peu maladroit, Merlin l'enchanteur essaie d'enseigner à sa fille les rudiments de la magie. Convaincu que la magie doit rester l'apanage d'une élite, il s'oppose fermement à la vision de la magicienne Morgane , qui souhaite, elle, rendre la magie abordable au plus grand nombre. Évidemment, Merlin va se retrouver, suite à une maladresse, dans l'obligation de demander de l'aide à sa pire opposante. La situation loufoque du début, se change au fil du roman en quête de soi. Les personnages sont profonds , intéressants.

Les auteurs nous emmènent dans une revisite du mythe de la Forêt de Brocéliande. Merlin, Viviane, Lancelot, Morgane.. et Aliénor. Aliénor, la fille de Merlin. Vu la différence d'âge entre Merlin et Aliénor, il s'ennuyait pas le vieux coquin de Merlin lors des froides soirées d'hiver...



Bref, cela ne nous regarde pas...



Toujours est-il que Merlin essaie d'apprendre les secrets de la magie à Aliénor. Mais les lundis champignons ne passent pas vraiment. Il faut dire que Merlin est incollable sur les sporophores... Jusqu'au jour où Aliénor entend une voix l'appeler. Une mandragore l'appelle. Voilà donc Aliénor dépositaire d'une compétence particulièrement recherchée chez les fées... entendre les mandragores. Quand on sait effectivement toutes les potions où la mandragore est un ingrédient...



D'ailleurs, pour une raison inconnue, le cri de la mandragore tue Merlin. Le voilà réduit à l'état de fantôme, pour la plus grande joie de Morgane, enfin déarrassée de ce vieux ronchon. Mais Aliénor souhaite faire revenir son papa. Un bras de fer entre Aliénor et Merlin va s'engager, arbitré par Alliénor et Viviane. On fera un passage dans la fabuleuse bibliothèque de Morgane. Aliénor y trouvera la recette de la potion susceptible de ramener Merlin à la vie. Puis elle fera une rencontre avec un ermire, "son" ermite..., et elle retrouvera Lancelot au Lac... fatalement.



Le tout est assez frais, jovial, bien emmené. Le dessin est agréable. C'est un peu verbeux parfois, mais cela reste limité. Et pourtant, cela ne m'a pas vraiment conquis. Cela m'a semblé manquer de cohérence. C'est assez débridé parfois, et on perd un peu le fil. Ne serais-je pas un coeur de cible pour ce genre de BD...? Je pense en effet que cette BD est destinée à des (pré-)ados qui sauront apprécier les pérégrinations d'Alienor Mandragore, puisqu'il est maintenant convenu de l'appeler ainsi.

Epiphanie Frayeur a peur de son ombre et ça, c'est un peu handicapant. Elle cherche quelqu'un qui pourrait l'aider à soigner cette peur.



Bande-dessinée jeunesse sur l'angoisse, ses répercussions et sa gestion. L'histoire m'a fait penser à "Alice au Pays des merveilles" avec des répliques et des personnages loufoques a vous rendre fou/folle. Le thème est bien abordé, les illustrations sont chouettes.

C'est une lecture qui ne m'a pas passionnée mais qui reste tout de même agréable.

Il y a quelques années, j'avais pris plaisir à découvrir le premier tome de "Couette". La simplicité et la colorisation acidulée des illustrations, associées au concept orignal de l'histoire, m'avait beaucoup plu. Ce second tome s'inscrit dans la même veine, mêlant des gags muets à d'autres émaillés de quelques bulles. Personnellement, je trouve les saynètes muettes plus efficaces que les autres. Elles possèdent un sens comique auquel je suis plus sensible, de même qu'une petite touche fantaisiste/onirique qui est vraiment rafraîchissante.

C'est un album qui n'apporte pas grand chose au niveau du scénario. On suit le traumatisme qu'un soldat yankee subit après avoir tué une petite fillette durant la guerre de Sécession. Le fantôme de celle-ci le poursuit à chaque instant de sa vie. Ce n'est pas facile de se débarrasser de sa culpabilité. fallait-il vraiment obéir à l'ordre de tirer émanant du supérieur hiérarchique ? On voit où cela le conduit. Bref, un western typiquement psychologique entre alcool et morphine.



Par contre, le graphisme est presque à couper le souffle. C'est joliment bien dessiné. La contemplation va dominer sur le reste d'autant que la narration est assez avare en paroles. Il y a un jeu de couleurs assez intéressant selon les différentes époques de l'intrigue car il y a recours aux flash-back. Il y a un avant et un après.



Cette oeuvre est prévue pour être une trilogie. On verra la suite pour savoir si cet homme retrouve la rédemption. On va tâcher d'y croire un peu.

Une superbe BD, j'ai beaucoup aimé l'univers même si l'histoire m'a brisée le cœur (happy end forever).

Des mêmes auteurs, j'avais déjà beaucoup apprécié Washita. Je remarque une nette amélioration du trait du dessinateur qui fait cette fois-ci dans la rondeur et une certaine douceur. C'était sans doute beaucoup trop géométrique et angulaire dans la série consacrée aux indiens.



Sur ce conte, il semble assez clair dans son approche. Le seul défaut réside dans le fait que cela se lit beaucoup trop vite. On aurait voulu sans doute bénéficier un peu plus de cette douceur de vivre. La mise en scène est quant à elle tout à fait maîtrisée. Que dire également de cette belle couverture ? C'est doux et paisible.



La thématique est celle de la disparation d'un être cher. C'est toujours difficile à admettre pour ceux qui restent et qui doivent malgré tout continuer à vivre. Le deuil peut se faire de différentes manières. En l’occurrence, j'ai bien aimé cette façon poétique de traiter ce sujet grave. On évite également de tomber dans le pathologique.



Bref, c'est traité non seulement avec grâce au niveau du dessin mais avec finesse au niveau du scénario.

Dernier tome des aventures de la fille de Merlin, ce 5e volume est aussi l’occasion de connaître le passé d’Aliénor et les raisons qui la guide vers la magie. Mais comme rien n’est jamais simple dans les récits d’aventure et de quête, elle va devoir aller chercher les souvenirs de son ermite, protecteur de toujours, dans le val sans retour, qui, comme son nom l’indique, est un endroit des plus dangereux.



J’ai beaucoup aimé ce tome de conclusion, plus sérieux, que les autres. Aliénor fait face, seule, à sa quête identitaire, affrontant avec noblesse son avenir. Mais Séverine Gauthier n’en oublie pas que les équipes ont toujours plus de chance de réussir et remet Lancelot, l’ami indéfectible, sur son chemin.



Au final, cette série est tout ce que j’aime : de l’aventure, de l’humour, un zeste de passion et une belle dose de beaux dessins.
Lien : http://boumabib.fr/2020/04/0..

J'ai découvert Garance il y a à peine 2 jours, oeuvre de la collaboration des mêmes auteurs alors quand j'ai vu Mon arbre juste à ses côtés. Ni une, ni deux, BD empruntée ! La combinaison fonctionne toujours aussi bien : poésie et douceur des textes et des dessins. Mon arbre est un ouvrage très touchant relatif à l'amitié, au deuil et quand même à l'environnement. Très belle découverte pour jeunesse mais pas que !

J'ai découvert Cœur de pierre totalement par hasard dans mon CDI. C'est le graphisme et surtout les couleurs de la couverture qui m'ont attirés. Niveau dessin, on pourrait dire que c'est un mélange de gothique et de kawaï. Les couleurs, elles, viennent renforcer la dualité entre les personnages : sombres pour l'enfant né avec un cœur de pierre et dans les tons rose pour celle née avec un cœur d'artichaut.



Le livre nous narre la rencontre entre ces deux personnages que tout oppose. Ils seront plus tard rejoints par l'enfant au cœur d'or. On a ici affaire à une fable symbolisant le chagrin d'amour, les cœurs brisés. J'ai beaucoup la métaphore des cœurs de pierre, d'artichaut et d'or. C'est à la fois tendre et triste, un concentré d'émotions. La bonne surprise à l'ouverture du livre c'est aussi que l'écriture est empreinte de poésie. Toute l'histoire est en effet racontée en vers.



Un petit coup de cœur pour cette fable graphique donc, même si j'hésite un peu sur le public visé. ça plait à mes jeunes collégiens en tout cas (6e-5e) donc ça a sa place dans les CDI qui ont des rayons albums. Je lui donne quasiment la note maximale : 4,5/5

On découvre un petit garçon né avec un coeur de pierre. Il grandit seul, abandonné par la tristesse de ses parents et vit sans amour. D’un autre côté, une petite fille est née avec un coeur d’artichaut, ses parents n’ont d’yeux que pour elle et elle reçoit un amour inconditionnel.



La petite fille tombe éperdument amoureuse du garçon au coeur de pierre et tente par de nombreuses manières de lui faire comprendre qu’il n’est pas seul sur terre. Elle lui offre à chaque instant un petit bout de son coeur comme un présent. Mais le petit garçon ne ressent rien car il a un coeur de pierre et n’attend rien de son avenir sur terre.



Cette BD a une morale incroyable. Elle accentue l’importance d’aider ceux qui sont seuls et de leur offrir de l’amour. Cependant, si une personne se bat pour aider une autre à aller mieux, mais qu’elle est sans cesse rejetée, au bout d’un moment l’aide sera terminée. Cette BD montre justement que si on refuse l’aide qui nous est donnée, il ne faut pas être étonné d’être ensuite ignoré.



Les couleurs sont en deux teintes. Un mélange de marrons foncé pour le petit garçon et de rose bonbon pour la fille. J’ai beaucoup aimé le dessin avec des personnages arrondis est des planches ayant des allures de peintures à l’huile. Je suis fascinée par la beauté de cette BD. L’histoire est racontée de manière poétique ce qui est très beau et plaisant à lire. Elle est belle est dure à la fois ce qui fait tout son charme.
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Rien que la couverture est une invitation au rêve et au voyage.



Un album où il est question du dernier voyage d'un vieil homme montagne, d'esprits des arbres, de cailloux qui parlent et roulent, de bouquetins dont le roi a des cornes d'or et de la quête d'un enfant qui cherche le vent. Ce vent qui souffle si fort qu'il serait le seul à pouvoir faire avancer le grand père montagne.

Je me suis extasiée devant les dessins et les doubles pages pleines de petits détails, c‘est magnifique !



Conte et apprentissage sont mêlés et le lecteur accompagne l'enfant qui deviendra montagne dans son périple à la recherche du vent mais aussi de ses racines. Il apprend également qu'être aidé dans son voyage n'enlève rien à son expérience et permet le partage.



J'ai aussi perçu cette historie comme une très jolie métaphore pour accompagner les enfants dans le deuil d'un grand parent. On comprend que le grand père montagne est très vieux, que sa vie est arrivée à la fin mais que ce n'est pas LA fin. Il laissera son empreinte (ses montagnes), et un héritage.

Si seulement ça pouvait toujours se passer ainsi…