Shari Lapena

Un quartier tranquille, dans une petite ville de banlieue à quelques heures de New-York....Tout semble pour le mieux....Sauf que Raleigh, un jeune adolescent fort en informatique s'y ennuie un peu....Il s'amuse la nuit à entrer par effraction dans les maisons de ces voisins, pour pénétrer dans leurs ordinateurs et fouiner dans leur vie....Cela pourrait rester un plaisir secret si sa mère, Olivia Sharpe, ne découvrait pas la vérité...Et cela devient encore plus grave, quand une des maisons qu'il avoue avoir visiter est celle d'Amanda Pierce, qui vient d'être retrouver morte....

C'est un bon thriller, dans lequel on entre facilement, comme dans son précèdent livre, l'auteur aime nous perdre et faire rebondir l'intrigue jusqu'à ce que l'on ne sache plus qui croire coupable ou innocent jusqu'au rebondissement final...Idéal pour se divertir !

Merci aux éditions Presses de la Cité et à Netgalley pour cette lecture.

Je remercie Babelio pour cette Masse critique privilégiée et les éditions Presses de la cité pour l’envoi de ce roman de Shari Lapena à l’occasion de sa sortie en France.

L’Étranger dans la maison est présenté comme un thriller domestique, sur fonds de faux semblants.



Shari Lapena n’a pas choisi l’originalité et nous propose une histoire d’amnésie autour d’un meurtre. Les personnages principaux sont un jeune couple très bon chic bon genre et leur voisine, un peu envahissante. Naturellement, il y a des grands secrets et des petites choses pas très nettes à la fois dans le couple et dans les relations de voisinages…

Le roman se lit facilement mais l’ensemble est sans surprise ; les péripéties s’enchainent de manière logique et le final est annoncé depuis longtemps. L’auteure, qui en a sans doute conscience, nous concocte alors une variante, sorte de cerise sur le gâteau, pour étoffer le dénouement… Mais l’effet est un peu trop plaqué pour faire sens.

Les personnages sont rapidement esquissés, sans véritable profondeur. Selon moi, il y avait quelque chose à travailler sur la part d’inconnu, de singularité, d’étrangeté de chacun…



Voilà un thriller, pour amateurs du genre, vite lu, vite oublié…

Jusqu’où peut- on aller par besoin d'argent ?

Un couple est invité par se voisins a une soirée mais voilà, l’hôtesse de cette invitation ne veut pas d'enfants alors Anne et Marco décident de laisser leur petite Cora âgée de seulement 6 mois dans son lit car la fête se passe dans la maison juste à coté.

Décidant de se relayer toutes les demi-heures et muni d'un baby-phone le couple s'en va....

Quand ils décident de rentrer à une heure bien avancée c'est un berceau vide qu'il vont trouver et là démarre une enquête aux nombreux rebondissements qui vous tient en haleine et vous induit en erreurs.

La mère est dépressive se pourrait-il que ...?

La voisine est jalouse et drague le mari donc ....

Les grands parents sont riches et détestent leur gendre...

De quoi vous retournez la cervelle jusqu’à la révélation finale.

Un excellent suspense que je vous conseille!!

Un bébé a disparu. Anne et Marco sont au désespoir. Ils avaient laissé leur petite fille de 6 mois seule dans leur maison pendant qu’ils festoyaient chez les voisins de la maison mitoyenne.

L’intrigue est bien ficelée sans faux rebondissement ce qui est assez rare dans la littérature noire populaire actuelle, ça mérite d’être souligné.

C’est un peu bavard, dans le sens où l’auteur fait régulièrement des synthèses de l’enquête qui se déroule sur quelques jours. Le lecteur est pris par la main, c’est une intention louable mais un peu lassante.

Ce roman reste cependant d’une lecture agréable et prenante.

Les romans de cette autrice sont tous aussi prenants de la première à la dernière ligne. Celui-ci ne déroge pas à la règle.



L'autrice joue ici sur l'amnésie de son héroïne, Karen, qui vient d'avoir un accident alors qu'elle roulait trop vite.

Non loin de là, on retrouve le corps d'un homme abattu par balles et des gants de ménage roses.

Le quartier dans lequel ont eu lieu ces deux crimes ne semble pas coller avec le côté BCBG de Karen.

Les enquêtes sont ouvertes et vont vite se rejoindre.



La force de l'autrice réside dans le fait qu'elle place très peu de personnages dans son roman et qu'on sait donc que le suspect est sous nos yeux.

Elle donne quelques indices évidents. On trouve la ficelle un peu grosse et pourtant il faut attendre les toutes dernières lignes pour voir qu'elle a su embobiner la lectrice que je suis.

Il y a aussi le fait que le suspect révèle sa vraie personnalité que lorsque l'affaire est close.

J'avais même pensé à ce pauvre Bob en me disant qu'il était le troisième à suivre tout ce monde au resto et à abattre Robert pensant qu'il était l'amant de sa femme. Pouvret !

Je n'ai pas compris pourquoi la perquisition pour l'arme n'est pas intervenue plus tôt. Arrangement scénaristique sans doute.



Bref, une autrice à suivre et un style qui me fait penser à une autre autrice, Française cette fois, Pétronille Rostagnat car avec elle aussi les fins sont magistrales.



Vous l'aurez compris, je vous le recommande.

Stéphanie et Patrick sont heureux. Mariés et parents de deux petites jumelles, le couple semble comblé. Pourtant, lorsque Erica fait son apparition, tout le quotidien de ce couple semble chamboulé. Patrick avait une première femme qui a subi un tragique accident alors qu’elle était enceinte. Pourtant, pour Erica, Patrick semble cacher bien des secrets qu’elle menace de révéler. Un chantage se met en place.



J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce thriller. Si parfois les personnages ont semblé manquer de consistance, et que l’auteure fait preuve de quelques redondances quant aux états d’âme de Stéphanie, j’ai tout de même su beaucoup apprécier ma lecture.



L’auteure a su maintenir un suspense intéressant tout au fil des pages et le dénouement est particulièrement glaçant. Malgré tout, j’ai retrouvé quelques longueurs, puisque nous sommes souvent dans les pensées de Stéphanie. Il faut tout de même dire que cela permet au lecteur de suivre aux mieux l’évolution de ce personnage.



C’est un thriller que je qualifierais de classique, mais qui n’en demeure pas moins réussi, de par la grosse part de secrets que chaque personnage semble cacher. Entre trahisons, mensonges et chantages, les mystères demeurent entiers.



La plume de l’auteure est addictive. Sous forme de chapitres courts, les pages défilent à toute vitesse. Les passages alternent tout au fil des pages entre les divers personnages qui constituent ce roman.



Un thriller assez classique dans sa trame, mais qui a tout de même réussi à me surprendre de par un dénouement inattendu.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

Une dizaine de personnes qui ne se connaissent pas ont réservé un week-end hivernal en pleine campagne dans un hôtel familial. En y arrivant le vendredi, ils sont coupés du monde par une très grosse tempête de neige, qui les prive de sortie et surtout de téléphone. Dans la nuit, une des jeunes hôtes tombe dans l'escalier et se tue. Un avocat au passé trouble commence une enquête tout en défendant le riche fiancé de la jeune femme, que les autres vacanciers ont de suite condamné.

Dans ce huis-clos oppressant, l'autrice Shari Lapena fait ce qu'elle fait de mieux: chacun des personnages a un passé plus ou moins trouble, des angoisses et des peurs, de la culpabilité et surtout beaucoup beaucoup de secrets à cacher… Et quand on ouvre la boîte, il se passe ce qu'il se passe dans ce cas toutes les fois depuis Pandore, les passions et la violence se déchainent, chacun profite du chaos créé par l'isolement pour agir d'une façon inhabituelle, pour faire ce qu'il ou elle n'aurait jamais imaginé faire et au final, au bout de deux jours, la moitié de l'hôtel a été assassiné…

À lire jusqu'au bout car dans les dernières pages, une explication vient faire la différence…

Anne et Marco laissent Cora, leur bébé de six mois, dans sa chambre, seule, pendant qu'ils vont prendre un verre chez les voisins d'à côté. Leur baby-sitter a annulé à la dernière minute et Marco a convaincu Anne, réticente, d'y aller malgré tout. Quand ils rentrent, la porte est ouverte et le bébé a disparu.

Anne, déjà fragile psychologiquement et en pleine dépression post partum, se pose mille questions et croit qu'elle a tué son bébé et que son mari la couvre par amour. Marco, en proie à des difficultés financières, déteste sa belle-famille qui s'impose dans son couple par l'argent qu'ils détiennent: les relations sont compliquées déjà bien avant la disparition du bébé, qui aggrave tout.

Anne s'enfonce dans le délire que provoquent culpabilité et mensonges. Marco n'arrive pas à s'en sortir car il a beaucoup à cacher…

Ce thriller psychologique est un très grand moment: cela faisait un peu de temps que j'attendais une lecture pareille, un polar fondé sur les tensions psychologiques entre les personnages et pas dans les bains de sang à répétition et l'horreur pure. Ici, tout est suggéré mais on s'y retrouve car ces tensions qui naissent, vivent et se nourrissent du passé et des liens des personnages, on les imagine très bien, on les connait, on sait de quoi il est question.

Ce thriller est un petit chef d'oeuvre psychologique, vivant et réel, avec une grande tension, dont on se sent très proche, j'ai adoré! Merci à l'autrice, Shari Lapena!!! ❤️

Je fonce car j'en ai un second dans ma PàL!!!

" (...) Gwen aussi a un passé douloureux. Des évènements qui, bien qu'anciens, n'en continuent pas moins à la hanter. Mais pendant ces deux jours elle ne va plus y penser. Une parenthèse enchantée en pleine nature, dans un petit hôtel luxueux réputé pour sa cuisine gastronomique et dépourvu d'accès Internet. Voilà ce dont elles ont besoin l'une comme l'autre."



Un thriller sous la neige, un huis-clos qui plus est, la quatrième de couverture était prometteuse, même s'il est vrai que c'est un schéma narratif classique cela fait souvent les histoires les plus efficaces. Mais que nenni !



Ni la détente ni les frissons n'ont été au rendez-vous car contrairement à ce que j'espérais j'ai trouvé un récit plein de clichés, avec des personnages superficiels et des dialogues creux avec mille et une impressions de déjà vu.



Certes, le roman dans sa globalité constitue en réalité un bon scénario pour un téléfilm de Noël, c'est d'ailleurs étonnant que les droits n'aient pas été rachetés car sous ce format, la détente fonctionnerait très bien, d'autant plus que la romancière a beaucoup théâtralisé le déroulement de l'intrigue. Le problème est qu'avec un roman j'attends plus de substance, plus d'approfondissement. Si on sent bien l'érudition de la romancière en matière de littérature policière classique (d'où les nombreuses impressions de déjà vu), l'ensemble manque du quelque chose en plus qui fait que ça marque le lecteur, qu'on sent une "patte" personnelle et pas juste des répétitions de romans ou de considérations psychologiques basiques qu'on pourrait avoir dans un podcast ou sur YouTube.

Aylesford, banlieue chic et tranquille de New York, avec un petit côté Wisteria Lane en moins sympathique.



Une nouvelle voisine, Amanda, jeune et belle, a disparu. Elle est très vite retrouvée dans le coffre de sa voiture au fond d'un lac, assassinée. Le mari va bien évidemment être interrogé puis c'est petit à petit au tour de presque tous les voisins. Car les apparences sont souvent trompeuses et les secrets bien enfouis.



J'ai eu l'impression d'assister à un match de ping pong ou de tennis entre voisins, chacun essayant de protéger son pré carré et de renvoyer la patate chaude ailleurs, peu importe où du moment que c'est loin de chez lui. C'est du concentré ; sur 4 ou 5 couples, un ado qui a des problèmes d'alcool, un autre qui s'introduit chez les gens pour le "fun", l'adrénaline, un pourcentage impressionnant de cocus et des rebondissements à n'en plus finir... Je pense que ce huis-clos y aurait gagné à être un peu plus dilué. Malgré ce côté "excessif", ça reste une lecture distrayante et sympathique.

Le voisinage est une source d'inspiration sans fin. Certains livres qui explorent cette thématique sont plus réussis que d'autres, ceux de Shari Lapena font partie de cette catégorie.

L'action se déroule dans un joli quartier résidentiel. Tous les habitants ont un train de vie confortable. Les couples s'entendent bien, sont même amis les uns avec les autres. Seulement, un jour, Tom constate que sa femme n'est pas chez eux. A peine a-t-il prévenu la police - ce n'est pas le genre de Karen de disparaître ainsi - que la police vient à lui : sa femme a été retrouvée dans un quartier à l'opposée de celui dans lequel ils vivent tous les deux, vous savez, LE quartier mal famé de la ville, celui dans lequel une personne "bien" ne mettrait jamais les pieds, ne traverserait même pas. Y aurait-il un problème dans l'urbanisme ? Oui, oublions un peu la mixité sociale, ce mot n'a pas sa place dans cette ville.

Problème : non seulement Karen a causé un accident, mais elle ne se souvient de rien. Là, cela gène la police, surtout qu'une autre affaire se présente à eux très rapidement : un homme a été assassiné dans ce fameux quartier mal famé, ce qui nous permet aussi de voir l'implication citoyenne de ses habitants.

Les enquêteurs font leur métier, c'est à dire qu'ils cherchent et trouvent. Il n'est pas question pour eux, surtout pas pour Rasbach, de se contenter des apparences et de ne pas aller au-delà. Karen et Tom sont des personnages qui semblent lisses, tout comme leurs voisins, et pourtant, ils sont tous les deux des secrets plus ou moins avouables dans leur passé, des choses dont il ne trouve pas utile de parler, des faits qu'elle n'a pas l'intention de révéler. Bref, ils ne sont pas des personnages manichéens, ils offrent plutôt une palette de gris intéressant. Leur voisine n'est pas en reste, elle qui a une vie qui pourrait ressembler à celle d'une desperate housewife : elle est femme au foyer, elle appartient à un club de tricot, elle tient un blog qui a beaucoup de succès. Elle ne parvient pas à concevoir un enfant avec son mari, qu'elle n'aime plus, qu'elle n'estime pas, et lui ne comprend pas ce qui se passe. Ce personnage met aussi en lumière le fait qu'en France les femmes ont la chance (enfin, presque toutes) d'avoir accès à un traitement contre la stérilité, ce n'est pas le cas ici.

Au fil de cette enquête, on peut se demander qui manipule qui. En dépit des multiples rebondissements, le récit est facile à lire, parce que le style est fluide, et parce que la traduction est réussie. Après la lecture de ce second roman, je me demande jusqu'où nous entraînera l'auteur pour le suivant.

J'ai vraiment été happée par la lecture de ce roman. Thriller, oui, mais aussi roman qui nous fait réfléchir sur tous les non-dits, les petits secrets qui modifient notre rapport aux autres.

Le point de départ n'est pas sans rappeler un fait divers qui a eu lieu il y a quelques années : un couple décide d'aller dîner chez ses voisins en laissant son bébé seul. Aller voir leur fille toutes les demi-heures, garder le baby phone à porter d'oreilles suffit largement - et je connais des personnes qui seraient d'accord. Déjà, je me suis interrogée sur la dynamique de ce couple, elle qui n'ose pas dire non à son mari, qui n'ose pas envoyer promener sa voisine, ex-meilleure amie qui ne la comprend plus vraiment depuis qu'Anne est devenue mère, lui qui insiste pour aller à se dîner d'anniversaire qui ne les emballe véritablement pas. A leur retour, leur fille n'est plus là. A six mois, on n'est pas vraiment autonome - quelqu'un l'a donc emmené.

Commence alors l'enquête, avec un policier lucide. Sans idée préconçue, l'inspecteur Rasbach ne rejette aucune piste, accorde toute son attention à chacun des indices. Il se garde bien de juger, il se garde bien aussi de s'étonner, il en a trop vu. Il découvre très vite que le couple a des choses à cacher - volontairement ou non. Chaque nouvelle révélation questionne le lecteur sur cette petite famille apparemment parfaite, petite famille recomposée - Anne a perdu son père très jeune, son beau-père se montre très protecteur envers elle, très méprisant envers son gendre qui ne leur convient pas vraiment. Marco a eu beau lancer sa propre société, celle-ci traverse une crise financière passagère, et cela n'arrange sa position ni auprès de ses beaux-parents, ni auprès des policiers.

Famille recomposée, et aisée. De là à dire que s'ils avaient eu moins d'argent, la situation aurait été bien différente, il n'y a qu'un pas qu'Anne franchit parfois. Elle aurait aimé une autre vie, une vie dans laquelle elle aurait sans doute été moins protégée. Cependant, tout l'argent de sa famille, tous les soins qu'elle a reçu, n'ont pu empêcher ses problèmes psychiques.

De rebondissements en rebondissements, nous arrivons à un dénouement étonnant, mais pas tant que cela si l'on y réfléchit bien. Du coup, j'aurai aimé que certains points soient véritablement approfondis - cet approfondissement n'avait peut-être pas sa place dans un polar, mais pourquoi pas ?

Un premier roman prometteur : j'espère que l'auteur confirmera à la parution de son second roman.

Un quartier tranquille, des voisines qui partagent un café et des ragots, ça vous rappelle quelque chose ?

Le décor est bien superposable à celui de Wisteria Lane des Desperates Housewises.

Ici aussi, une épouse disparaît et son mari est l’objet de tous les regards. Mais pas seulement…

Ce roman est un bon représentant du genre Whodunit et se lit avec plaisir et intensité. Si ce n’est pas de la grande littérature, l’intrigue est suffisamment bien ficelée pour absorber le lecteur et l’emmener jusqu’à la dernière page.

Merci Agatha Christie d’avoir inspiré tant d’auteurs, nous pouvons continuer à savourer des polars en mode huis clos. Shari Lapena fait partie de celles et ceux qui prennent brillamment la relève.

Addictif-Voisinage-Adultère- Secret.

Un polar comme je les aime, les pages se tournent toutes seules tellement on veut connaitre le nom du meurtrier de cette magnifique femme Amanda Pearce. Qui lui voulait du mal? C'est vrai qu'elle était un peu aguicheuse mais quand même. Et son mari, Robert, la classe , aussi. Cette pauvre femme est retrouvée morte, assassinée à coups de marteaux dans le coffre d'une voiture au fond d'un lac.

Tout le voisinage est troublée, mais chacun pense que ça peut être le mari de l'autre et puis il y a ces deux adolescents qui sont mal dans leur peau.

Ce quartier résidentiel n'est pas si calme qu'il n'en parait. On passe d'une famille à une autre en pensant que le meurtrier est là. Et la raison du crime ?

J'adore cette façon de nous mener par le bout du nez.

Nous ne connaissons jamais assez nos voisins ( et nos proches, alors !?)

Stéphanie et Patrick coulent des jours heureux en famille, avec une seule ombre au tableau, leur manque de sommeil dû à leurs jumelles Emma et Jackie tout juste nées. Soudain, à cet épuisement perturbant, s’ajoute une autre source de tourment dans leur vie : la survenue d’Erika Voss, une ex-maitresse de Patrick et meilleure amie de sa première femme décédée.

En effet, après s’être incrustée dans l’univers professionnel et familial de Patrick, Erika instille des doutes sur le passé de celui-ci. Ainsi, afin de lui soutirer de l’argent, elle le menace de déclarations désastreuses en déterrant la fin dramatique de ses premières noces. C’est pourquoi, à ne pas céder à ce chantage, Patrick va montrer un nouveau visage à Stéphanie. Pour elle, son mari s’avère donc d’une part capable d’infidélité et d’autre part, peut-être, responsable de la mort prétendue accidentelle de sa feue conjointe alors enceinte.

Quel crédit vont accorder Stéphanie et la police aux révélations de l’intrigante ? Comment va se défendre Patrick dans ce tourbillon de dénigrements en escalade ?

MON AVIS

Fidèle à son thème de prédilection du thriller domestique, le cinquième livre de Shari Lapena n’y déroge pas. La suivant depuis ses premières publications, j’apprécie toujours sa manière de pénétrer dans l’intimité des foyers. Après que les interactions au sein d’une famille sont posées, tout en gradation, un élément extérieur vient bouleverser l’équilibre des relations.



Dans le roman présent, ce procédé met en scène un couple de nouveaux parents malmenés par une naissance gémellaire, et donc là, rien de phénoménal. Cependant, Patrick, veuf d’un premier mariage, présente rapidement des failles avec des secrets inavouables dans son passé.



L’originalité de ce postulat est d’évincer les interrogations à son sujet. Effet, on le devine moralement répréhensible, mais quelques zones d’ombre restent à être éclaircies. Car oui, il semble changé, sans aventure extra-conjugale en vue… Et c’est là qu’avec son talent, l’auteur arrive à nous faire douter sur des points que l’on n’attendait pas, notamment la réouverture d’une enquête sur mort par accident requalifiée de meurtre. Amateurs de « cold case », en voici un !



Mais l’attitude de Stéphanie convainc rapidement le lecteur de sa force. On admire le cran de cette femme, bien vite identifiée comme héroïne face aux annonces qu’elle encaisse et les humiliations qu’elle doit supporter.



Un éventail de comportements se déploie avec tous les personnages devant répondre aux menaces d’Erica. L’exercice de ses chantages suscite de la lâcheté, ou peut atteindre une peur viscérale. À chacun son secret et chacun adopte sa réaction pour le protéger.



En tout cas, ce que l’on peut retenir de ce roman du côté sociologique, c’est l’importance stratégique — à divers points de vue — que peut procurer l’indépendance financière des épouses.



Une lecture que je recommande chaudement.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..

Et voici ma plus grande déception de l'année 2022 (jusqu'à présent, à tout le moins). Je me demande d'ailleurs comment chroniquer ce roman sans être trop méchante...



Je dois dire que, dès le début, je n'ai trouvé que des défauts à cette histoire qui s'est révélée très longue et très ennuyeuses, sans réels rebondissements et avec des personnages particulièrement antipathiques.



Pour vous présenter brièvement le contexte, Fred et Sheila Merton sont un couple riche, parents de trois enfants : Catherine, Dan et Jenna. Fred est un type ignoble, qui adore humilier les autres et n'aime pas ses enfants, qu'il considère (au moins pour Dan et Jenna) comme des ratés et des parasites (et je ne peux pas lui donner tout à fait tort). Sheila est une mère indifférente et elle a trop peur de son mari pour oser s'opposer à lui et prendre le parti de ses enfants.



Catherine est la seule qui a réussi sa vie. Elle a fait sa médecine et a épousé un dentiste, Ted. Ils gagnent bien leur vie, vivent confortablement, mais ils n'arrivent pas à avoir d'enfants, ce que Fred leur reproche.

Catherine veut hériter de la maison familiale (qui vaut plusieurs millions de dollars) et prend très mal le fait que Fred souhaite la vendre. Car Catherine a droit à cette maison, n'est-ce-pas ? Si ses parents pouvaient mourir avant que la vente ne se fasse, elle serait très heureuse.



Dan a un master en business et a longtemps travaillé dans l'entreprise de son père, jusqu'au jour où Fred a vendu l'affaire. Dan ne le lui a pas pardonné, car il voulait prendre la relève de son père, ce que ce dernier ne voulait pas, persuadé que son fils n'était pas capable de lui succéder. Depuis, Dan et Lisa (sa femme) ont de gros problèmes financiers, car Dan n'a pas retrouvé de travail.

En effet, pourquoi un homme aussi brillant chercherait-il autre chose qu'un poste de direction dans une entreprise prestigieuse ? Après tout, il n'est pas n'importe qui !

Et même si Lisa, son épouse, possède un master et pourrait donc aussi trouver un travail, Dan ne le souhaite pas. Nous sommes au XIe siècle, voyez-vous : une époque où la femme reste à la maison, se fait belle pour son mari et vaque à ses petites occupations domestiques. Pourquoi Lisa devrait-elle s'occuper à des taches aussi triviales que trouver un travail et ramener de l'argent dans un foyer au bord de la ruine ? C'est peut-être bon pour les femmes de basse condition, ou à la rigueur, ça le sera dans deux ou trois siècles. Mais pas pour l'épouse d'un Merton et pas à notre époque.

Ce qui m'étonne, là, c'est que ce genre de choses puissent encore être écrites noir sur blanc dans un roman après l'émergence du mouvement #metoo et l'importance grandissante du féminisme. Parce qu'on est en pleine réflexion rétrograde, là, non ?

Il faut aussi préciser que Dan est trop fier pour accepter n'importe quel emploi lui permettant de rembourser ses dettes, mais qu'il ne l'est pas trop pour mendier de l'argent à Fred. Lequel l'humilie devant son beau-frère... (c'était pas plus simple de postuler chez McDonalds ?)

Dan attend avec impatience la mort de ses parents, car hériter de quelques millions l'aideraient beaucoup : il pourrait rembourser ses dettes, s'acheter une voiture de sport (car il est jaloux du véhicule de son beau-frère, Ted, le mari de Catherine) et financer son train de vie tout en prenant son temps pour trouver un emploi qui lui convienne (PDG de quelque entreprise très rentable, probablement).



Jenna, la petite dernière, est une "artiste" qui vend en moyenne deux œuvres par an (et encore) et vit d'une rente que lui verse son père. Le problème, c'est que Fred a décidé de lui couper les vivres.

Elle aussi attend la mort de ses parents et son héritage avec impatience, afin de pouvoir continuer à financer son mode de vie bohème.



Après avoir fait la connaissance des enfants Merton, j'ai éprouvé un bref élan de sympathie pour l'affreux Fred. Qui voudrait d'une bande pareille pour enfants ? (en même temps, on les a comme on les éduque, donc Fred et Sheila ne peuvent sans doute s'en prendre qu'à eux-mêmes).



Et puis, bien entendu, Fred et Sheila sont assassinés. Qui peut bien avoir tué deux personnes aussi charmantes, se demande-t-on dans le roman (hum) ? Les enfants sont tout de suite suspects, et à partir de là, le roman tourne en rond.

Catherine a peur que la police découvre qu'elle était chez ses parents à une heure proche de l'heure du meurtre et ment à la police. Ted, son mari, se fait du souci pour l'envie de grossesse de Catherine, pour la maison familiale que Catherine voulait tant, et parce que Catherine a menti à la police.

--- A partir du meurtre des Merton, tous les chapitres parlant un tant soit peu de Catherine et Ted parleront de ces sujets et de rien d'autre. Comme ça, avec un peu de chance, le lecteur stupide finira par assimiler le message ---



Dan craint que la police ait connaissance de l'état de ses finances, car il serait immédiatement suspect. Lisa, l'épouse de Dan, se fait du souci pour leurs finances, pour l'état de santé mentale de Dan (qui a très mal pris la vente de l'entreprise familiale - on vous l'a déjà explique 15 fois jusque là ? Tant pis, voilà une 16e pour la route), pour l'enquête policière, etc. Et puis elle-même soupçonne son mari de meurtre, ce qui n'arrange rien.

-- A partir du meurtre des Merton, tous les chapitres parlant un tant soit peu de Dan et Lisa parleront de ces sujets et de rien d'autre. Comme ça, avec un peu de chance, le lecteur stupide finira par assimiler le message ---

Et ce sont ces répétitions constantes qui rendent la lecture extrêmement laborieuse et ennuyeuse. C'est un thriller, et pourtant on a l'impression que rien ne s'y passe. L'enquête n'avance pas, il n'y a pas vraiment de rebondissements ou de suspense, juste les mêmes réflexions, rabâchées encore et encore. J'ai l'impression de n'avoir rien lu d'autre pendant quatre jours que les petites misères triviales de deux égoïstes (Catherine et Dan).

J'ai abandonné à la moitié (j'avoue), car à ce stade, je n'ai plus envie de perdre plus de temps avec ce genre de lecture.

"Une voisine encombrante" emmène le lecteur dans une petite ville charmante , dans un quartier pavillonnaire où vivent des familles

sans histoire et un couple séduisant , récemment installé .

La jeune femme se révèle un peu trop séductrice ... et volage .

Son mari signale sa disparition .

Quelques jours plus tard , son corps est retrouvé .

Une bêtise d'adolescent aux conséquences imprévues et ce meurtre

vont chambouler ce quartier jusque-là bien tranquille .

Qui est le coupable ?

La police soupçonne le mari bien sûr , puis ses amants .

Les femmes du quartier sont sur les nerfs !

Accroché dès la première page , j'ai eu du mal à lâcher le livre .

Je me suis régalé avec cette intrigue digne des " Desperate housewives "

et j'ai dévoré ce roman en quelques heures .

Un excellent moment de lecture avec ce thriller très addictif !

Dès les premières pages j’ai su que j’allais être happée par cette histoire. Bien ficelée on suit l’enquête de l’inspecteur Rasbach au gré des aveux des différents personnages. Comme souvent dans les thrillers, des personnages que l’on croit insoupçonnable se révèlent pas si lisses que ça.



Lecture rapide et agréable pour ce roman de quelques 350 pages avec des chapitres courts qui donnent un bon rythme à l’histoire.

Parfait pour une lecture sans prise de tête.

A Aylesford, dans la banlieue New-Yorkaise, c'est comme dans un petit village. Tout le monde se connaît, tout le monde s'apprécie, ou presque. On se reçoit les uns les autres, on fait partie du club de lecture, on converse gaiement par-dessus la clôture. Mais ça, c'est seulement en apparence. Car en réalité, tout le monde a ses petits secrets, et il suffit parfois d'un élément perturbateur pour faire voler en éclats la plus paisible des communautés.

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J'ai trouvé l'intrigue très classique et menée sans grande originalité. J'attendais de la tension et un suspense haletant, mais j'ai eu l'impression de tourner en rond et de ne pas voir le bout de ce jeu des chaises musicales. J'ai rapidement cerné la façon de procéder de l'autrice, et j'ai tourné mes soupçons du bon côté, même si, toutefois, j'ignorais le mobile. Raison pour laquelle, je me suis ennuyée.

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Pour moi, les personnages manquent de profondeur et leurs réactions sont trop prévisibles. Peu attachants voire agaçants, j'ai seulement éprouvé de la sympathie pour le jeune hacker. le « C'est pas moi, c'est quelqu'un d'autre » que les personnes soupçonnées se renvoient à tour de rôle m'a lassée.

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Pour conclure, ce thriller ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais cela ne m'empêchera pas de lire d'autres romans de l'autrice.

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Ma chronique complète est sur le blog.

J'ai mis 2 étoiles parce qu'on peut aisément sauter tout le milieu du livre jusqu'aux derniers chapitres sans perdre le fil de l'histoire. Ce qui est une excellente option.

Et j'ai retiré 1/2 étoile parce que la fin n'était que du ficelage grossier.

J'ai eu l'impression de lire une liste d'épicerie des trucs et ficelles à mettre dans la recette pour que le résultat soit appétissant et quelque part rassasiant pour qui n'a pas lu des polards de qualité.

On passe sans regrets ce livre.

PS: même la couverture ne répond pas aux attentes. Les maisons sont supposées être mitoyennes (elles ont un mur en commun non?) :-)