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Citations de Sherman Alexie (199)


Avant, je croyais que le monde se divisait en tribus. En noir et blanc, en indien et blanc. Mais je sais à présent que ce n'est pas vrai. Le monde n'est divisé qu'en deux tribus : ceux qui sont des enfoirés et ceux qui n'en sont pas.
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En raison de sa situation géographique, la réserve de Spokane est soumise à beaucoup d'inversions thermiques, d'où le couvercle de pollution qui pèse en permanence sur la ville et l'emprisonne. Les gens respirent tous les mêmes atomes d'oxygène qu'ils se repassent de poumons en poumons... Ce jour-là, l'air ne semblait pas marron, il l'était.

pp. 236-237
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Je dessine parce que les mots sont trop imprévisibles.
Je dessine parce que les mots sont trop limités.
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Mon Dieu, quelle importance si un homme veut en épouser un autre ? Du moment qu'il y en a un pour ramasser les chaussettes sales !
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Quand on perd un parent, à n'importe quel âge, je crois que cela fait aussi mal qu'à cinq ans, vous savez ? Je crois que tous autant que nous sommes, nous avons toujours cinq ans en présence ou en l'absence de nos parents.
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- Ne bois jamais m'a-t-elle dit.
Elle m' a giflé. Une, deux, trois fois. Elle m' a giflé FORT.
- Promets-moi de ne jamais boire.
- D'accord, d'accord je te promets.
Incroyable. ma soeur se tuait par l'alcool et c'était moi qui me prenait des baffes.
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Pour devenir grand, il faut rêver en grand.
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Il existe toutes sortes de drogués à mon avis. Nous souffrons tous. Et nous cherchons tous des moyens pour faire disparaître la douleur.
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«L'époque où l'on dégainait est révolue, disait-il toujours. Recourir à la violence pour prouver ce qu'on avance, c'est manquer totalement d'imagination.»
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Je sortais de ma salle de gym dans le centre et un gros pickup s'est arrêté à ma hauteur. (...) et le gros symbole phallique au volant s'est penché à la portière et m'a crié: 'Retourne dans ton pays!' (...) Et c'est bien le comble de l'ironie, non ? Je riais tellement que le camion était déjà loin quand j'ai repris mon souffle pour lancer : 'Toi le premier!' William et le chauffeur s'exclaffèrent. Deux hommes à la peau noire sensibles à l'humour noir.
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Crazy Horse mourra bientôt.
Non pas tué par une balle. Selon la légende, il était à l'épreuve des balles.
Crazy Horse sera assassiné par un de ses vieux amis: Little Big Man.
C'est un guerrier indien qui trahira Crazy Horse. Little Big Man lui tiendra les bras pendant qu'un soldat blanc plongera sa baïonnette dans le ventre de celui qu'on surnommait l'Etrange Homme.
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Quel genre de vie peut-on avoir dans une maison sans livres ?
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(conversation entre John, un jeune Amérindien, et le père Duncan, un prêtre Amérindien)

"Why didn't the Indians kill all the White people?"
"They didn't have the heart for it."
"But didn't white people kill most of the Indians?"
"Yes, they did."
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- C'est drôle, non ? dit-il.
- Qu'est-ce qui est drôle ?
- Le fait que nous, des hommes à la peau foncée, nous tuons d'autres hommes à la peau foncée pour que les Blancs demeurent libres.
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" Je suis ton premier [amant] indien ? demanda Junior à Betty.
- Non.
- T'en as eu combien ?
- Quelques uns.
- C'est combien quelques uns ?
- Environ cinq ou six, je suppose.
- Tu supposes ?
- C'est-à-dire que certains n'étaient qu'en partie indiens, répondit Betty.
- Bon Dieu ! et quelle partie était indienne ? "
(p. 50)
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- Qu'est-ce que vous êtes ? interrogea le chauffeur. Vous n'êtes pas blanc, votre peau, elle est noire comme la mienne. - Pas autant.
Comme il y avait beaucoup de chauffeurs de taxis musulmans à travers le monde, on avait souvent demandé à William s'il était juif. On le prenait toujours pour ce qu'il n'était pas. Il constituait une ambiguïté ethnique, lui qui se situait quelque part dans la case la plus sombre de la grande boîte de crayons de couleur américaine, encore qu'il soit plutôt beige que marron, plutôt mauve qu'ocre brun.
- Je suis indien, dit-il.
- Indien des Indes ?
- Non, pas indien-bijou-sur-le-front, dit William. Indien-arc-et-flèches. (...) Je suis un Spokane. Nous sommes le Peuple du Saumon.
- (...) Vous ne ressemblez pas aux Indiens que j'ai eu l'occasion de voir.
- Je sais. Les gens me prennent souvent pour un Mexicain aux cheveux longs.
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Si Dieu n'avait pas voulu qu'on se masturbe, Dieu ne nous aurait pas donné de pouces.
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"- Arnold ?
- Quoi ?
- Je peux te poser une grosse question ?
- Ouais, sans doute.
- Tu es pauvre ?
Je ne pouvais plus lui mentir.
- Oui, je suis pauvre.
Je pensais qu'elle allait sortir de ma vie sur-le-champ. Mais non. Au lieu de cela, elle m'a embrassé. Sur la joue. Je pense qu'on n'embrasse pas les pauvres sur les lèvres. J'ai failli lui crier dessus pour lui reprocher d'être superficielle. Mais là, je me suis rendue compte qu'elle se comportait en amie. Une vraiment bonne amie en fait. Elle se souciait de moi. Je pensais à ses seins, et elle, elle pensait à toute ma vie. C'est moi qui était superficiel.
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Mes mains et mes pieds étaient gigantesques. En CE2, je chaussais du 46 ! Avec mes grands pieds et mon corps de crayon, j'avais l'air d'un L majuscule quand je marchais dans la rue.
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(...) parce que mon père et ma mère sont les soleils jumeaux autour desquels je gravite, et que mon univers EXPLOSERAIT sans eux.
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