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Critiques de Simon R. Green (161)
Nightside, tome 3 : La complainte du rossig..

Ce nouveau volume de Nightside est un délice et, si vous avez aimé les précédents, je suis à peu près certaine que vous allez adorer celui-là. C'est toujours aussi court, toujours aussi percutant, toujours aussi cruellement drôle et dégueulasse, toujours aussi rempli de créatures bizarres ou grotesques, et cela malgré l'absence de certains personnages récurrents comme Suzie et Eddie. D'un autre côté, on ne peut pas toujours utiliser les mêmes. A la place, John Taylor croise le chemin d'un autre gars haut en couleur, Dead Boy, qui porte bien son nom puisqu'il n'est plus vraiment du côté vivant de la force, ou de Sylvia Succube... qui porte bien son nom aussi. Du côté des méchants, monsieur et madame Cavendish nous offre une prestation digne de ce nom, c'est-à-dire bien folle.



Pourtant, j'avais un petit peu peur en débutant La complainte du Rossignol, puisque l'intrigue rappelle grosso modo le premier. Cette fois, c'est un père qui demande à John Taylor de retrouver sa fille plus ou moins disparue (la fameuse Rossignol). Fort heureusement, Simon R. Green évite de trop se répéter, même si certaines situations, comme l'apparition des équarisseurs, pourra en rappeler d'autres. Par contre, ce qui est plus regrettable, c'est qu'on n'en sache toujours pas plus sur l'identité de la mère de John Taylor (enfin, si, mais je ne peux pas vous donner mon hypothèse) et sur la nature de notre héros détective, même si la menace se précise peu à peu.



Et maintenant, c'est à mon tour de lancer une petite complainte. Je l'ignorais quand j'ai commencé Nightside mais la série n'a apparemment pas très bien marché en papier. C'est bien dommage, mais je suppose que les héroïnes souvent fadasses de la bit lit plaisent plus. Pour le moment, la publication du volume 4 et, forcément, de la suite est donc en suspend. D'après ce que j'ai compris sur les forums de Bragelonne, ce sont les ventes de la version numérique qui décideront du futur de Nightside en France. Alors, si jamais la série vous attire et que vous avez la possibilité de la lire en ebook, n'hésitez plus. Pour ma part, je vais sûrement me jeter sur la version originale.
Lien : http://edenia.sanctusy.net/r..
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Traquemort, tome 1 : Le proscrit

C'est un bon livre de SF qui est bien mené avec de l'action, une pointe d'humour souvent noir et aussi pas mal de sang.

Je trouve original que l'auteur amène une pointe de cape et d'épée dans les combats mais aussi dans le code de conduite des personnages.

Un roman plaisant, dense.

Je me pose vraiment la question de savoir comment l'auteur va pouvoir faire durer le récit sur plusieurs tomes.
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

J’avais déjà lu cette saga il y a trèèèèès longtemps, mais j’en gardais une bonne impression (bien que j’aie évidemment tout oublié). D’ailleurs je ne m’attendais pas à lire ce livre (une relique de ma PAL tmtc), mais j’ai tiré au jeu de la PAL la carte « choisir au hasard » et c’est tombé sur celui-ci.



La Nuit de la lune bleue, c’est une fantasy classique qui reprend sans prétention les codes qu’on connait : un héros vertueux en quête (bah oui, seuls les vierges peuvent avoir pour monture une licorne), une licorne donc, un dragon, une princesse à sauver, puis un royaume à sauver, des méchants démons et une forêt maudite. Bref, pas de quoi casser trois pattes à un canards, me direz-vous.



Justement, ce qui fait tout l’attrait du livre, c’est que l’auteur reprend tout ça mais avec beaucoup d’humour et de sarcasme. En vrai j’ai beaucoup ri, entre le héros qui en a marre de faire des quêtes, sa licorne qui se fout de sa gueule, un mage alcolo et un dragon collectionneur de papillons.



Mention spéciale pour la princesse, qui m’a paru un peu cliché au début mais qui se révèle bien badass en réalité. Compte tenu de la date de publication du livre (1989 en VO), je suis assez surprise de voir un tel personnage, assez féministe ! (et pour avoir lu la suite, j’aime encore plus).



Je trouve que c’est donc une lecture « légère » (ça reste de la fantasy adulte hein, c’est pas toujours très propre), avec une plume très agréable et fluide. Qui plus est, on a tout de même un chouette worldbuilding qui tient la route.



Je vous conseille ce livre les yeux fermés parce que c’est vraiment la garantie de passer un bon moment sans prise de tête.



(Oh, attendez avant de partir : certains chapitres font presque 100 pages… (petit rire machiavélique) Mais promis ça se lit très vite !).

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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Alors attention, bien que très porté sur l’humour, il ne s'agit pas là d'un roman humoristique, mais d'un roman de fantasy à tendances humoristiques, bien que celles-ci s'étiolent progressivement. Le fond reste, d'un bout à l'autre, résolument attaché au style de fantasy avec beaucoup de choses classiques, mais également des écarts très intéressants.



Je dois avouer, j'ai eu gros faible pour les personnages, très bien campés pour la plupart, à la fois complexe et en même temps répondants aux images qu'on attend d'un personnage de fantasy « classique », surtout niveau des princes. Et surtout, la princesse ! Celle qui a un méchant crochet du gauche et qui n'hésite pas à le mettre dans toute face ne lui revenant pas. Et puis ces gobelins trouillards qu'on croise plusieurs fois dans le livre … Des têtes vraiment sympathiques et qui font plaisir à voir.



L'histoire m'a un peu plus déçu, notamment sur la fin où le ton devenait très sérieux et tombait dans plusieurs clichés grossiers (comme le méchant et les traitres), mais elle sait se maintenir et offrir un final, bien que ce soit presque trop facile par certains côtés. C'est dommage car il y avait un potentiel qui pouvait encore se développer à mon avis, surtout du côté de la princesse. Mais quelle bonne idée de ces armes diaboliques, et surtout de leur fin ! Bref, le roman est truffé de très bonnes idées même si au final il m'a semblé que la fin faisait un peu trop facile. C'est vraiment dommage, même si cela n'empêche en rien la lecture de se faire fluide et de rester intéressante jusqu'au bout.



Au final, c'est ce que j'appellerais un bon livre à lire, distrayant et bien souvent humoristique, quoiqu'au final avec une trame très classique. Mais les personnages sont sympathiques, l'humour fait mouche lorsqu'il est présent, et l'ensemble est très plaisant à lire. Pour un lecteur occasionnel de fantasy, ce livre est un très bon choix, simple et facile, plaisant et drôle. Pour un lecteur assidu, il peut s'agir d'une lecture sympathique entre diverses lectures plus complexe et plus prenantes. Bref, un petit moment de détente, une petite parenthèse entre les grosses lectures.
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 4 : Le..

Encore une bonne histoire de nos Capitaines de la garde Hawk et Fisher.

Cette fois-ci nous allons les suivre dans un huit-clos, où déguisés, ils vont essayer de découvrir un espion, puis un monstre qui ne sont peut être pas la même personne, mais peut être que si on sait pas ^^.

Le roman est court, comme les autres, l'écriture de l'auteur toujours aussi agréable et facile à lire, les personnages secondaires arrivent à tous avoir une consistance malgré le petit nombre de pages.

Conclusion, si vous avez lu jusque là les aventures de nos héros il n'y a absolument aucune raison de s'arrêter ! et sinon.. Ben rien ne vous empêche de commencer par celui-là ^^

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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 3 : Le..

On retrouve dans ce troisième tome, nos capitaines de la garde de Haven, Hawk et Fisher.

De nouveaux meurtres étranges ont-été commis et ceux-ci sont encore une fois chargé de l'enquête.

Ils se retrouverons donc dans la rue des Dieux, déjà aperçu dans le tome précédent. Cette fameuse rue de Haven où l'on retrouve les églises ou autre de beaucoup de divinités. Mais l'émeute gronde car 3 dieux ont été tués, ce que l'on pensait impossible. Une guerre des dieux serait catastrophique.

Nos héros rejoignent donc la brigades des Dieux et mèneront l'enquête.

J'ai bien aimé ce troisième tome. L'histoire se lit facilement, les personnages sont toujours intéressants et j'aimais bien le principe de la rue des Dieux que j'aimerais encore revoir ^^. L'aventure est certes classique, mais bon le roman n'est pas long, bien écrit et prenant. Ne boudons pas notre plaisir !

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L'homme au torque d'or

Son nom est Bond, Shaman Bond. Mais ce n’est qu’un pseudo. En réalité, il s’appelle Eddie Drood. Sa mission consiste à traquer et combattre monstres horrifiques et autres entités maléfiques. Depuis la nuit des temps, il est de tradition pour son ancestrale famille de protéger l’humanité contre toutes les forces du mal. Et si Edwyn Drood dispose du permis de tuer n’importe quel agent des ténèbres, il n’en abuse jamais. Grâce au torque d’or qui orne son cou, d’une simple formule magique, il peut se retrouver protégé par une armure dorée qui le rend aussi invisible qu’invincible. Les balles rebondissent à sa surface, poignards et épées s’y brisent. Sa première mission consiste à aller régler le cas d’un Président admis à l’hôpital Saint Baphomet, sur Harley Street, à Londres. L’homme est enceint et même sur le point d’accoucher. Il se serait retrouvé dans cet état intéressant suite à une escapade avec des filles de mauvaise vie des bas-fonds de Bangkok. Grâce à des fléchettes remplies d’eau bénite congelée, Drood résout le problème en un tournemain. Et, mission accomplie, le voilà convoqué au manoir des Drood, devant sa grand-mère, la Matriarche. Et là, rien ne va plus…

« L’homme au torque d’or » se présente comme un roman de fantaisie humoristique et parodique. Eddie Drood est une sorte d’agent 007 qui traque des monstres en lieu et place d’espions. Il dispose d’armes bizarroïdes imaginées et réalisées par un de ses oncles. Les allusions au personnage de Ian Fleming sont innombrables (combinaison d’or à la « Goldfinger », par exemple). J’ai également relevé un petit côté « Famille Addams » chez les Droods, finalement plus sombres que l’impression qu’ils veulent donner. L’intrigue est plutôt simple. Elle se résume à une suite de rencontres avec divers monstres plus ou moins tocards, plus ou moins déclassés. La fin a un côté conte philosophique qui n’est pas désagréable. Le style est aussi fluide qu’agréable. L’ensemble donne une expérience de lecture divertissante surtout grâce à l’humour de l’auteur, lequel permet de ne pas trop se soucier du côté jeu vidéo de cette histoire. De la fantaisie amusante, drolatique et parfois frisant un « non-sense » très britannique. À lire au second degré bien sûr.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Lecture terminée à l’instant : La Nuit de la Lune Bleue, premier tome de la saga Darkwood, écrit par Simon R. Green et publié par Milady.



Rupert, prince cadet de son royaume, est envoyé en mission suicide dans la forêt pour régler des problèmes politiques : son frère aîné étant destiné au trône, un cadet peut provoquer une guerre de succession, alors autant l’envoyer se faire tuer pour éviter ça. C’est beau, la famille ! 😆



Mais rien ne se passe comme prévu : non seulement Rupert, chevauchant une licorne qui parle, survit aux dangers, mais en plus il sauve un dragon collectionneur de papillons d’une princesse au caractère rebelle, trouve une épée magique, des gobelins ; et il revient ainsi accompagné au château familial pour annoncer une terrible nouvelle : les ténèbres envahissent le monde, et tous doivent se liguer pour les contrer.



Bien qu’empreint d’un humour absurde et de personnages hauts en couleurs (qui rappellent Shrek, la licorne et la princesse ayant un air de famille avec l’Âne et Fiona), le récit peut se montrer vraiment très sombre et sanglant par moments, ce qui tranche entre deux répliques drôles. Perso, ça na m’a pas dérangée, au contraire : ça permettait de retrouver le sérieux après un passage complètement stupide (la princesse qui envoie bouler son fiancé), ou de faire retomber la pression après un moment horrible (comme un œil arraché).



J’ai aussi apprécié la présence de magie, avec le dragon, les gobelins, les démons, la licorne, les sorciers, mais aussi d’un peu de science du fait de la présence de l’astrologue auprès du roi. Les personnages sont aussi sympas à suivre, comme la princesse Julia qui préfèrent porter des pantalons, se battre à l’épée, qui ne correspond pas du tout à la princesse chaste et innocente qu’on a l’habitude de croiser.



J’avais vu des avis mitigés sur ce livre à cause de l’humour ou, justement, la surprise de trouver des passages très sombres. Pour moi, ça a été un bon moment de lecture, et peut-être lirais-je la suite un jour (on verra, quand j’aurais avancé dans tout ce que j’ai à lire !), même si ce tome peut être lu comme un oneshot : pas de cliffhanger insoutenable ou de fin trop ouverte !
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 2 : Le..

Simon Green poursuit sa saga de fantasy policière avec un deuxième tome dans lequel nous retrouvons nos gardes Hawk & Fisher, mari et femmes, bretteurs émérites et seuls guerriers incorruptibles dans cette ville pourrie de Haven. Ville d’ailleurs en ébullition puisque les élections approchent. Outre quelques candidats mineurs et folkloriques le duel semble se dessiner entre le Conservateur Hardcastle et les Réformateurs menés par James Adamant. Ce-dernier demande la protection de nos deux gardes tandis que les attaques, physiques et magiques, se multiplient à son encontre.

Après avoir vu mourir Blackstone, le précédent chef de l’opposition, Hawk & Fisher sont plus que jamais décidé à laisser les élections se dérouler sans encombre quoiqu’ils aient peu d’espoir de voir la situation réellement évolué à Haven. La politique ça reste quand même une affaire de magouilles, quelque soit le camp qui l’emporte.

Ecrivain britannique né en 1955, Simon R. Green s’est fait une spécialité du mélange des genres, notamment dans sa série de l’Histoire secrète parodiant les James Bond ou ses polars paranormaux du NightShade. Hawk & Fisher constitue une autre de ses sagas au long cours, entamée en 1990 et entretenant des liens étroits avec une autre série de l’auteur, la Lune Bleue.

Ce second volet des aventures de nos deux gardes de Haven est paru en 1991 et se veut une continuation directe du précédent dont on retrouve l’environnement, les protagonistes et plusieurs événements qui auront une grande importance dans ces JEUX SONT FAITS. Toutefois, si le premier volume constituait un pur récit d’enquête « cosy » dans un univers fantasy, celui-ci s’oriente davantage vers l’action et prend des allures de buddy-movie médiéval fantastique. L’intrigue est donc nettement plus simple mais reste plaisante à suivre : pas de temps à perdre, l’aventure avance à cent à l’heure entre complots, machinations, retournements de situation (attendus) et romance. Pas vraiment le temps de détailler les protagonistes ou de complexifier l’univers décrit (dans lequel se glisse des références à la cocaïne ou au christianisme quelque peu incongrues), l’important étant d’aller vite, avec un ton cynique et humoristique qui frôle souvent l’autoparodie. On peut préférer l’enquête complexe du premier volet mais ce roman façon polar hardboiled rigolard dans un contexte fantasy s’avère suffisamment divertissant pour ne jamais ennuyer le lecteur. Dommage que le combat final contre le sorcier maléfique soi-disant super puissant soit expédié en quelques lignes…


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 1

Hawk et Fisher sont deux capitaines de la garde dans la ville de Haven. Ils sont aussi mari et femmes et probablement les seuls représentants intègres de la loi dans ce bled gangréné par la corruption et les magouilles politiques. Pourtant, un mage, Gaunt, a décidé de nettoyer la fange en s’attaquant à un des pires quartiers de la cité, surnommé le Crochet du Diable. William Blackstone, pour sa part, est un homme politique idéaliste et honnête. Lui aussi désire remettre un peu d’ordre à Haven mais, avant de pouvoir lancer ses grandes réformes, Blackstone organise une réunion du gotha local où se croisent son épouse infidèle Katherine, la sorcière Visage, le général Hightower, le légendaire héros Stalker, et quelques autres. Pas de bol, Blackstone meurt assassiné dans sa chambre bien évidemment close (sinon ce ne serait pas drôle). Du coup le brave sorcier lance un sort d’isolement et tous les suspects se trouvent confinés dans la maison…Hawk et Fisher ont jusqu’à l’aube pour découvrir le coupable.

Simon R. Green mélangeait efficacement polar et urban fantasy dans sa série du NIGHTSIDE, il combine ici le médiéval fantastique avec le whodunit « old school ». Il faudra évidemment aimer ces deux genres (et posséder une certaine ouverture d’esprit) pour apprécier cette improbable fusion.

Que les fans d’énigmes se rassurent : si nous sommes dans le registre du fantastique et que l’auteur en appelle à diverses créatures mythologiques (vampire, loup-garou, sorcier, etc.), l’explication des crimes n’en reste pas moins bien agencée et logique. Celle de la chambre close, pour sa part, s’avère aussi simple qu’efficace, guère neuve (bien des auteurs ont usés du truc) mais suffisamment bien amenée pour emporter l’adhésion.

De manière générale, l’enquête s’avère classique avec interrogatoire des suspects, fouille des pièces, recherches d’indices et quelques moments de tension où nos protagonistes n’hésitent pas à sortir l’épée du fourreau. On imagine très bien quelques amateurs de jeu de rôles organiser une vraie « murder party » sur ce thème. Si les deux héros sont sympathiques ils paraissent néanmoins quelque peu dépassés et ne rivalisent pas vraiment avec Poirot ou Sherlock. Heureusement pour eux le meurtrier n’en restera pas à un seul crime, ce qui réduit rapidement le nombre de suspects. D’où de nouveaux rebondissements. Et à la fin il n’y eut plus personne…Ou presque. Simon Green appuie en effet sur l’accélérateur dans le dernier acte et multiplie les meurtres sanglants, pointant logiquement tous les soupçons vers le coupable…que le lecteur a probablement déjà deviné puisque l’auteur se montre fair-play et balance un énorme indice à mi-parcours. On prend néanmoins plaisir à suivre la fin de cette enquête et on apprécie la manière dont la magie est adroitement utilisée sans nuire à l’énigme proprement dite.

En déplaçant les schémas traditionnels du « cosy murder mystery » dans un univers de Fantasy, Simon Green renouvelle habilement les recettes et réussit à faire du neuf avec du vieux. Comme le roman est court et rythmé, l’ensemble s’avère très plaisant et divertissant. Sans plus ni moins mais ce premier volume constitue une bonne lecture de détente assurée et encourage à poursuivre l’exploration de Haven. Ce n’est déjà pas mal.



A noter que ce roman a été réédité en poche avec ses deux premières suites sous le titre général LES EPEES DE HAVEN.


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Nightside, Tome 1 : Vieux Démons

. Mélange de fantaisy et de policier noir. Le héros est comme une voix off sarcastique qui commente les événements ou s’amuse des situations quand il n’agit pas. Ce détachement bien caractéristique, qui fait partie des plaisirs du noir, est mixé avec un imaginaire sombre et grotesque :il y a des trouvailles dans le monde du Nightside, ainsi que des éléments déjà vus, mais cela agrémente le récit rythmé et décalé d’une aventure bizarre. C’est paradoxalement à la fois original et familier, un genre de faucon maltais retravaillé par un Tim Burton encore inspiré.4/5
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Traquemort, Tome 4 : L'honneur de Traquemort

Suite des aventures de Traquemort, Hazel, Hasard et Rubis. Après la guerre, la reconstruction. Et celle ci ne se fera pas facilement. Les intrigues des arsitos continue et les ennemis de l'humanité sont sur le qui vive pour profiter de leurs faiblesse suite à la rébellion. Entre les IA de shub et les Hadeniens nos 4 héros vont devoirs repousser leurs limites. Un très bon tome comme ses prédécesseurs.
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Nightside - Intégrale

Putain !! (je tiens à préciser que chez nous dans le Sud, « putain » c’est de la ponctuation, pas un juron. Fermons là la parenthèse culturelle.) Je disais donc « Putain », je déteste décidément la politique d’édition de Bragelonne ! Alors oui, c’est cool de profiter d’ouvrages à 10€ pour célébrer leur 10ème anniversaire, c’est cool de se dire que comme ça on fait des économies et qu’on a une série complète en un tome… c’est beaucoup moins cool d’accrocher au dit récit, d’arriver à la fin, de s’apercevoir que les questions cruciales restent en suspens et de découvrir au final en parcourant internet que Bragelonne n’a traduit et édité que 3 tomes sur les 12 que comptent cette série. Donc putain !!

C’était le coup de gueule de démarrage…



Revenons en donc au Nightside et aux enquêtes de John Taylor.

Quand Sin City rencontre Sigil de Planescape…

Voilà l’impression que j’ai eue lors de ma première plongée dans le Nightside et qui ne s’est jamais démentie au fur et à mesure de la progression des aventures de Taylor.

Le Nightside c’est le lieu où Marylin Monroe (la vraie hein !) joue les coursiers, où un mafieux russe vend des gros calibres à des croisés néo-chrétiens, où le IVème Reich côtoie des bikers de Neandertal et où vous pouvez boire du vrai coca des années 60 pendant que ce qui ne fait que ressembler à des voitures dévore les imprudents qui passent trop près de leur jantes chromées. Bienvenue dans le Nightside où tout est possible et où la logique a depuis longtemps atteint ses limites.

Et vous savez quoi ? En dépit de cet amalgame hasardeux de références, d’époques, d’ambiance, ça marche ! On y croit, on est transporté dans cet univers que l’auteur sait si bien décrire et on se prend à rêver à arpenter les rues éclairées par des néons criards de cette Londres alternative qui se nourrit des vices de ceux qui viennent y chercher leur déchéance. C’est cru, abject parfois, toujours décalé mais au final la lecture nous entraine dans cette perversité morbide où le pire est toujours à venir.



Or ce n’est pas la galerie de personnages tous plus hétéroclites les uns que les autres –mais néanmoins très attachants- qui va être en mesure d’apporter un semblant d’équilibre moral. De John Taylor, héros tourmenté pour qui la fin justifie les moyens, à Eddie le Rasoir, le Dieu punk du meurtre, redoutable et impitoyable qui n’hésite pas à vendre son vieux pote pour se libérer d’une dette, en passant par Suzie la Mitraille, dite Suzie Bang-Bang, alias « Oh mon Dieu, non c’est elle ! Fuyez ! », les romans de Simon R. Greene nous décrivent tout un casting de durs à cuire, sans foi, ni loi (ou plus exactement avec une conception de la loi toute personnelle) qui sont bien loin des habituels héros parés de vertus et de miséricorde. Et ça fait un bien fou ! Car en dépit de leurs petites manies meurtrières, tous ces protagonistes sans exception ont une réelle humanité, un petit truc qui les rend uniques. L’auteur ne joue pas la carte de la facilité en demeurant sur l’impression première qu’il donne de ses personnages, on les découvre au fur et à mesure, on découvre leurs failles, leurs secrets, notre regard évolue en même temps qu’eux et on apprend à les connaitre. De ce fait, l’absurdité crasse, la violence écœurante du Nightside finissent par apparaitre sous un jour nouveau à la lumière des révélations sur ceux qui le peuplent.



Bien qu’auréolé de tous les mystères, John Taylor ne vampirise pas l’intrigue et les personnages qui gravitent autour de lui sont suffisamment intéressants pour lui ravir plus d’une fois la vedette. John est l’archétype du priva tel qu’on se l’imagine, blasé, cynique, il n’a rien à envier aux héros de Raymond Chandler ou Dashiell Hammett… à la différence près qu’au calibre 12 il préfère son don… qui est aussi sa malédiction. Ce qui est intéressant dans le traitement du personnage c’est que si son histoire personnelle est le fil rouge des récits, elle n’intervient que ça et là, émaille ses enquêtes par des touches plus ou moins subtiles. Taylor est un professionnel qui tente –avec plus ou moins de réussite- de ne jamais laisser ses propres problèmes prendre le pas sur ses enquêtes, même si plus d’une fois il se retrouve malmené par les événements. Hormis cela, il a une façon bien à lui de régler les problèmes –on n’imagine pas tout ce que peuvent faire du sel et du poivre-, en bon fouineur il lui arrive de tomber sur un os –dans ce cas là les siens brisés menus- et il nous rappelle que parfois un ennemi est un bien meilleur allié qu’un ami (le passage avec Confesse est édifiant). A la réflexion, on se demande bien qui est réellement ami avec John Taylor puisque il semblerait que tout le monde ait essayé au moins une fois de le tuer…

C’est aussi ce qui est original dans le traitement des relations des protagonistes ; la franche amitié n’a pas vraiment lieu puisque John risque à tout moment de se faire poignarder dans le dos mais paradoxalement ce sont les salauds magnifiques qui l’entourent qui sont encore les plus dignes de confiance dans leur perversité sadique. Suzie Bang-Bang en est un des exemples le plus représentatifs ; celle qui a visionné au bas mot une centaine de fois Easy Rider et qui ne se complait que dans le carnage répond toujours présente quand il s’agit de lui apporter un petit coup de main providentiel… et noyé sous le plomb. Alors même qu’elle a déjà essayé de le tuer. Le personnage qui apparait comme une machine à tuer dépourvue de la moindre étincelle d’humanité et de féminité se révèle au fur et à mesure de plus en plus attachante et admirable. D’autres personnages sont tout aussi succulents tout comme Alex Morrissey, le tenancier du Horla, plus vieux bar du monde, colérique, aigri, grincheux, désabusé, râleur qui maudit John a chacun de ses passages dans son bar… et qui pourtant l’y accueille toujours avec une forme de sympathie bougonne. Et ils seraient nombreux les antihéros que l’on pourrait référencer. J’ai néanmoins eu un petit coup de cœur pour Dead Boy qu’on ne rencontre que tardivement dans le recueil ; gamin de 17 ans mort assassiné que sa rage a maintenu dans un état de conscience au milieu d’un corps mort et qui maintenant accepte les plus sales boulots. Dead Boy a un humour noir, il ne fait pas dans la finesse, se moque du danger –il est déjà mort après tout- rafistole ses blessures avec des agrafes et de la super glu et pourtant il est capable d’une grande empathie tout en étant doué d’un sens de l’observation extraordinaire qui seront la clé de la résolution de l’enquête de Taylor.



Quid desdites enquêtes alors ?

L’« intégrale » (le mot m’écorche la bouche, désolée) se compose de trois enquêtes bien distinctes qui peuvent être lues séparément même si l’élément fil rouge de l’histoire de Taylor est toujours présent pour nous guider à travers la complexité du Nightside.

« De Vieux Démons », la première partie, pose réellement les bases de l’histoire et de l’univers. Avec le personnage de Joanna qui est propulsé au milieu de ce monde à part, on découvre peu à peu cette réalité distordue et ses règles, guidé par Taylor qui, tout en connaissant quasiment tout de la face obscure de Londres, ne révèle qu’au compte-gouttes ses spécificités. C’est aussi lors de cette enquête au cours de laquelle Taylor a été engagé pour retrouver une jeune fugueuse que l’on fait la connaissance de la plupart des personnages clé de cet univers, Suzie, Eddie, Alex et les Équarrisseurs, les monstres qui poursuivent John depuis sa plus « tendre » enfance. A mon sens, si ce premier tome a le mérite de nous faire découvrir le Nightside, c’est également le moins abouti, il lui manque un certain rythme et certains détails sont trop rapidement effleurés comme si l’auteur n’avait pas pu –voulu ?- prendre le temps de nous en apprendre plus sur sa création. Certains rebondissements sont également aussi hélas prévisibles. Néanmoins ça se laisse lire et l’univers est assez original pour nous entrainer dans sa folie et nous inciter à découvrir la suite.

La deuxième enquête « L’Envers vaut l’Endroit » est pour moi indubitablement la meilleure ! J’ai été complètement happée par ce récit qui se déroule sans temps morts mais qui surtout est un délice tant dans les péripéties des héros, que les révélations qu’il renferme ou même l’ambiance d’Apocalypse. C’est réellement une histoire où les frontières du Bien et du Mal s’effondrent, où les Anges sont des psychopathes fanatiques qui n’ont rien à envier leur contrepartie ténébreuse et où même un monde aussi corrompu que le Nightside n’est pas loin de se voir anéanti par la guerre qui fait rage entre forces des Ténèbres et de la Lumière. Cette atmosphère de fin du monde, ce suspens permanent qui entoure le devenir incertain de ce monde à part, cette absence totale de repères moraux où sont abolies les règles pourtant chaotiques du Nightside donnent un relief particulier à l’intrigue. Tout à coup, c’est comme si toutes nos certitudes volaient en éclat, qu’il fallait redéfinir un schéma de pensée, plonger en nous afin de revoir nos conceptions étriquées. C’est un fragile équilibre auquel John se retrouve confronté et pour lequel il ne possède aucune solution concrète. C’est pour cette raison que la révélation qui intervient à la toute fin de l’histoire au travers du personnage de Jude est dans son ambigüité saisissante et terriblement émouvante…

Quant à la troisième enquête, on a une impression de déjà-vu avec l’histoire d’un père qui engage Taylor pour retrouver sa fille disparue. Néanmoins « La Complainte du Rossignol » s’éloigne bien vite du premier récit et se révèle emplie de mystères insolubles sur lesquels l’auteur ne lève le voile que durant la toute dernière partie de l’histoire. Ce troisième tome est également différent en cela qu’il introduit de nouveaux personnages, donc une nouvelle manière d’appréhender l’ensemble du récit, mais également qu’il met Taylor dans une situation particulièrement inconfortable, à plusieurs points de vue. Tout en restant purement romancée, l’histoire en elle-même cache une sévère critique du show-business, de l’adoration des fans vis-à-vis de leur idole et d’une certaine manière c’est peut-être le récit qui a le plus de prises avec le monde réels et donc nous laisse un goût particulièrement amer une fois l’historie terminée.

Amère et frustrant ! Car à moins d’acquérir les livres en anglais, ce que je compte faire, il n’y a aucune fin réelle aux aventures de Taylor et les nouvelles découvertes, les nouveaux personnages et avec eux les nouvelles perspectives qui s’ouvraient sont définitivement étouffés par les lois de l’édition.

Non exempte de quelques menus défauts, la série Nightside est néanmoins un univers particulièrement original à découvrir et à savourer que je recommande vivement. Pour les plus rôlistes d’entre vous, elle constitue une excellente base de travail pour des scénarios facilement adaptables et transposables à des aventures pleines de panache et de délicieux chaos !
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Traquemort, tome 1 : Le proscrit

Mêlant SF, aventure et une pincée de fantasy, ce 1er tome nous plonge dans un univers très riche, qui recèle de nombreux mystères et dangers. L’Empire regroupe de nombreuses formes de vie et toutes ne sont pas aussi dociles que la Garce de Fer – l’impératrice Lionnepierre – pourrait le souhaiter. Entre les grandes familles qui se déchirent pour quelques miettes de pouvoir et les diverses rébellions qui secouent l’Empire, les intrigues mises en place ici ne manquent pas d’action. ça se révolte, ça complote, ça fuit ou ça combat dans tous les coins et le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer, il y a toujours quelque chose à découvrir.



Bien que dans l’ensemble ce 1er tome soit assez addictif, la longueur des chapitres est un peu rebutante et a considérablement ralenti ma lecture. D’autre part, le nombre élevé de personnages ne facilite pas toujours la compréhension, notamment en ce qui concerne les différents clans. Chaque chapitre est raconté d’un point de vue différent et si Owen Traquemort a son importance, seul le titre de la saga le désigne comme personnage central de l’histoire. Je dois avouer que j’ai été parfois un peu perdue dans tous les personnages, na sachant plus trop à quelle famille ou à quelles intrigues se rattachaient les uns ou les autres. Il y a aussi pas mal de facilités qui font qu’on s’inquiète rarement de la suite des évènements.



Malgré tout, j’ai bien aimé ce livre. La richesse de l’univers et les éléments mis en place pour la suite sont intrigants et donnent envie d’en savoir plus, d’autant que ce tome se termine sur un début. 761 pages, c’est un peu long pour une mise en bouche, mais ça reste distrayant, bien écrit et plein d’humour. Parfois les personnages sont un peu too much, mais le ton sur lequel leurs aventures sont racontées permettent de faire digérer même les grosses ficelles ou les répliques un peu trop cool. ça ressemble à un film d’action des années 80-90, bourré de vannes pendant lesquelles ce qui se passe autour se met en pause pour permettre aux héros de les sortir en toute décontraction.



En résumé, j’ai apprécié le côté distrayant de ce 1er tome et la richesse de l’univers proposé, mais ça m’a semblé un peu long pour une introduction et la multiplication des points de vue ne m’a pas permis de réellement m’impliquer dans ce qui arrivait aux personnages. Un peu léger par rapport à mes attentes, mais suffisamment sympa pour me donner envie de poursuivre cette saga qui compte pas moins de 8 tomes.
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 1

(Lu en 2008.)



Sympathique, sans plus. A l'époque, j'ai trouvé que c'était un livre qui se lisait bien et vite, et j'ai passé un bon moment, mais je dois avouer que par certains côtés, cette histoire de meutre en chambre close sentait un peu le renfermé (des ficelles un peu épaisses, et une enquête pas forcément très bien menée, même si bien évidemment, ce n'était pas là la spécialité des personnages). L'univers (la ville de Haven) où se déroule l'histoire semble par contre assez intéressant, et je me fendrai peut-être tout de même un jour de l'achat du second volume pour voir si l'auteur le développe plus avant.
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

J'ai débuté ce livre à cause d'un malentendu. Je voulais lire de la "fantasy policière" et j'avais lu que Green avait écrit des romans relevant de ce genre, une série du nom de Hawk and Fisher. J'avais cru comprendre que Milady les ressortait sous le nom de Darkwood. C'est partiellement vrai. En plus des romans Hawk and Fisher, Green a écrit des romans, se situant dans le même monde, un dont l'action est antérieure et trois dont l'intrigue est ultérieure aux enquêtes d'Hawk and Fisher. La Nuit de la lune bleue se passe donc avant les enquêtes que je cherchais originellement. L'influence policière est assez limitée, même si il y a du suspense et un crime mystérieux. La recherche du coupable n'est pas centrale et n'est pas assez développée pour faire passer ce roman du coté de la fantasy policière à mes yeux.



Quatrième de couverture :

Le royaume du roi John a vécu dans la paix durant des générations... Mais le mal qui irradie du Noirbois ronge désormais le pays les démons se rassemblent et chassent en meutes. Le roi John n'a plus d'argent, plus de troupes, plus d'espoir. Son plus jeune fils, le prince Rupert, sorte de pièce de rechange dans la lignée royale, est envoyé dans une quête afin de prouver sa valeur: il doit sauver une princesse, comme il se doit. Mais à son retour, à la surprise générale, il ne ramène pas seulement la princesse, mais aussi le dragon censé la dévorer ! Un fils cadet, un dragon fatigué, une licorne susceptible et une princesse avec un méchant crochet du gauche : voilà la troupe de héros improbables qui devra faire face au prince Démon durant la nuit de la Lune Bleue.



Critique :

Le résumé de l'éditeur n'est pas très fidèle vis à vis de l'intrigue. Le prince est envoyé non pour sauver une princesse, mais pour tuer un dragon, quête banale pour un prince cadet devant faire ses preuves. La princesse qu'il ramène, elle est un peu en bonus. L'intrigue est assez banale : un mal mystérieux menace le royaume. Des créatures maléfiques saccage le pays sous le contrôle du Prince Démon, dont le pouvoir sera à son apogée lors de la nuit où la lune deviendra complètement bleue. Tout reposera donc sur les actions de Rupert, que tous espéraient voir mourir lors de sa quête. Forcèment, en tant que prince cadet, faudrait pas qu'il se mette dans la tête de tuer son frère pour monter sur le trône. Il devient donc fort encombrant quand il est en vie. Il est accompagné dans ses aventures par sa monture, une licorne trouillarde mais qui a un bon fond, parfois ... Le gros point fort de ce roman est l'humour avec lequel le narrateur nous raconte toutes les aventures de Rupert et de ses amis. Parodie d'une fantasy plus traditionnelle, ce roman est très plaisant et ses personnages attachants.



Petite citation :

Toute la Forêt était occupée par les ténèbres. Toute ? Non. Le château baigné d'une irréductible lumière résistait encore et toujours à l'obscurité envahissante. (Je sais pas pour vous, et je ne sais pas ce que ce passage donne en version originale, mais ces quelques lignes me rappellent quelque chose .. )
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 1

Le capitaine Hawk est marié au capitaine Fisher, a eux deux ils sont les meilleurs gardes qu'ai connu Haven. On commence le premier chapitre dans l'action ils sont à la recherche d'un vampire dans les ruelles de Haven. Puis ils se voient confier une mission de la plus haute importance. Veiller sur la vie de William Blackstone, qui doit dîner chez un ami sorcier avec d'autres personnes de son entourage. Blackstone est un politicien. Hawk et Fisher ne sont pas très emballé par leur mission qui s'avère ennuyeuse, jusqu'à la mort de blackstone.... L'un des convives est un meurtrier, mais qui ???



J'ai beaucoup aimé le mélange des genres ce livre fantasy qui pourrait aussi être classer en policier. Semble fortement inspiré par les enquêtes d'Agatha Christie. De part son schéma d'avancement et son rythme. J'ai vraiment aimé suivre cette enquête et j'aime beaucoup notre couple de héros, que ce soit fisher et son coté je fonce dans le tas et on verra après, ce qui est assez étonnant pour une femme, ou Hawk le dur à cuir mais avec un cerveau, loin d'être au ralenti. L'ambiance du manoir du sorcier est très sympa et semble le lieu idéal pour ce genre d'histoire. Les personnages sont intrigants et agréablement décrit, j'ai aimé les passages où l'on découvre les points de vue des divers convives.



Le petit point négatif pour moi, sera une certaine lenteur dû en partie au très long chapitre (7 chap pour 250 p). Et le deuxième chapitre qui met en place la situation avec présentation des personnages, et de leur fonction... que j'ai trouvé un peu mou. Sinon le point fort pour moi sera la diversité des personnages, le fait d'avoir glissé ce type d'enquête en pleine fantasy, de faire intervenir vampire, sorcier, loup garou... Je trouve ça assez drôle et décalé, imaginer hercule poirot évoluer au coeur d'un livre fantasy ...



Bref beaucoup d'originalité, une intrigue très bien mené, beaucoup de mystère, des personnages qui sortent de l'ordinaire, une belle réussite. Ce n'est pas un coup de coeur mais je suis complètement ravie de cette découverte et je lirais le tome 2 avec plaisir.



Ma note 4/5




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Nightside, tome 3 : La complainte du rossig..

Troisième tome des affaires du NightSide, il est toujours aussi agréable de se plonger dans les sombres rues du NightSide, guidé par John Taylor, notre héros cynique.



Ceux sont justes de petits bouquins, que l'on se voit très bien lire dans un train (bref, de la "fantasy de gare"). J'ai toujours cette impression de me retrouver dans une ambiance année 50, alors que l'histoire se déroule bel et bien de nos jours.



Cette fois-ci, après une enquête vite bouclée (avec de très nombreuses et facheuses conséquences - c'est qu'on ne s'attaque pas aux amis de John sans en payer les conséquences, quelqu'en soit le prix pour John), notre héros a besoin de se jeter sur un nouveau défi. L'affaire du Rossignol semble avoir juste ce qu'il faut de bizarre et de dangeureux, avec cette dose de morbide pour attirer John.
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Darkwood, Tome 2 : Les Epées de Haven

Résolument fun, la saga Hawk & Fisher, du roublard Simon R. Green, est à la croisée de plusieurs genres : fantasy, humour, policier... L'ensemble tient plus du serial déglingué que de la saga de fantasy classique, et l'auteur réussit à rendre son petit monde attachant.

Rien de transcendant, mais ce recueil des trois premières aventures d'un couple plus grand que nature mérite une lecture posée, au coin du feu, un sourire en coin aux bords des lèvres, avec indulgence quand on croise une énième redite (chaque tome peut être lu indépendamment, donc les descriptions des personnages et lieux récurrents sont souvent redondantes).
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Traquemort, tome 1 : Le proscrit

Par où commencer? Il y a tant à dire...



Et bien, tout d'abord, je tiens à préciser que ce n'est pas du tout mon type de lecture. Un space opera? Je n'en aurais jamais acheté sans les recommandations d'une personne chère à mon coeur (si tu passes par là, coucou!). Mais voilà, j'ai acheté les premiers tomes, j'ai été happée, je les ai dévorés, et je suis même allée jusqu'à dépenser une fortune pour le dernier volume (qui n'était plus disponible nul part). En plus d'être la preuve qu'il est bon de sortir de sa zone de confort, cette saga m'a réconciliée avec la lecture (je n'avais pas touché un roman depuis des années).



Tout d'abord, permettez moi de souligner ma motivation à vous faire la critique de cette saga... Mon ordi a planté alors que j'étais en train d'écrire un véritable roman bien structuré, et ma mémoire de poisson rouge a déjà oublié la moitié de son contenu! Cette critique ne sera pas exhaustive, un peu chaotique, mais j'espère ne rien oublier des points importants.



Je vais essayer de faire une critique constructive sans rédiger un pavé, mais je peux déjà vous donner la conclusion: FONCEZ. Cette saga est une pépite dont on n'entend pas assez parler.



L'univers est riche, bien ficelé, haut en couleur, et prenant même pour ceux qui tiennent les space operas en horreur.



Une bonne dose d'humour, des personnages attachants, des rebondissements parfois alambiqués (mais c'est ce qu'on aime), ce roman (et toute la saga) a été pour moi un véritable page turner! On ne sait jamais à quoi s'attendre, chaque chapitre est une surprise (bonne ou mauvaise, hilarante ou déchirante), et quand bien même vous essayez, vous finirez à côté de la plaque.



La richesse de l'univers et des personnages est tout aussi délicieuse, on peut passer d'intrigues politiques à combat dans l'espace avec une facilité déconcertante. Simon R. Green maîtrise son univers comme un maître. Et si vous avez peur d'un aspect trop "futuriste" comme on peut l'attendre quand ça concerne l'espace... Dites vous que les armes mettent 5 minutes à recharger! On est donc loin des combats au sabre laser. Au contraire, il y a de véritables duels à l'épée, on se croirait presque en fantasy.



Les personnages sont tous très différents, diversifiés, aucun n'est le parfait héros qui va sauver le monde. Ils ont tous leurs défauts, et on les voit évoluer au fur et à mesure des tomes, on s'y attache avec plus de force, on se sent même embarqués à leurs côtés. Personne n'est complètement détestable ni mauvais (personne sauf Lionnepierre et Valentin Wolfe, pardon!), mais chacun a ses motivations, sa vision de la justice. Simon R. Green nous offre différents points de vue, nous traîne du côté d'Owen, puis à la cour de Lionnepierre, et enfin du côté du Capitaine Silence et de sa fidèle Givre, si bien qu'on connaît chaque personnage presque autant que le Traquemort lui même. Tout le monde a un rôle à jouer, et le lecteur n'est pas cantonné aux pensées et à la vision du monde du héros. Tout est nuancé, complexe.



Je dois bien avouer que l'un des aspects les plus plaisants de la lecture concerne l'évolution des personnages et l'évolution de leurs relations. On voit Owen passer de noble privilégié qui s'obstine à vouloir retourner dans sa tour d'ivoire à véritable figure de la rébellion, car il en a trop vu pour fermer les yeux à nouveau. John Silence qui remet peu à peu en cause la légitimité et le bienfondé de ses actes, malgré sa loyauté à l'Empire. Givre qui comprend qu'elle n'a pas sa place dans le nouvel ordre. Evangéline qui s'émancipe, sort de la peur. La relation chien-chat entre Owen et Hazel, tellement agréable! Et bien plus encore!



J'ai beaucoup apprécié le côté "livre choral", si je puis dire. Chaque personnage a une histoire, un ressenti et un vécu qui lui est propre, mais au final, chaque intrigue finit par se rejoindre pour former une seule trame, ou pour faire évoluer l'histoire.



Une belle surprise, donc! Huit pavés qui se lisent comme si de rien n'était (enfin, sauf si, comme moi, vous avez du mal à mettre fin à une aussi belle aventure). Un vrai page turner qui peut aussi bien nous faire rire que pleurer. Je préciserai un peu ma critique si j'en écris une pour le tome 5 (qui se passe 200 ans après le tome 4, si mes souvenirs sont bons). Un jour. Si je n'ai pas la flemme.



En attendant, n'ayez pas peur de tenter cette saga, elle en vaut la peine, l'écriture est fluide, agréable à lire, et vous allez adorer les personnages!



Un conseil d'amie (et ça vaut pour toute la saga), ne vous attachez pas aux personnages... Enfin, c'est inévitable, mais préparez les mouchoirs pour quand votre chouchou perdra la vie!
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