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Critiques de Simon R. Green (161)
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Nightside - Intégrale

Donc voilà, j'ai lu cette intégrale, et comme j'ai pondu mes avis un par un, je vous les recopie ici, pouf :



Tome 1 : Un bon bouquin d'Urban fantasy, un peu moins bon cependant, de mon point de vue, que les dossiers Dresden.



Un bémol sur le style, assez important : un truc que j'aime pas, vous le savez, ce sont les phrases explicatives, une fois de plus, genre : "il y a des histoires dont on ne veut pas connaître la fin", quand un dialogue s'arrête abruptement, qui sont beaucoup trop présentes, tout au long du livre (et du deuxième tome que j'ai presque fini aussi).



A part ça, les personnages sont intéressants, l'atmosphère très glauque, très typée "série noire", bien rendue, voire horrifique par moments parce que ça va assez loin. L'univers à la "monde caché" comme dans Neverwhere de Gaiman, est la vraie vedette du livre. Comme le titre l'indique, c'est le côté Nightside le héros. C'est sur lui que tout est focalisé, son fonctionnement, son amoralité de base, sa nuit perpétuelle, sa vocation d'assouvissement de tous les fantasmes.



John Taylor n'est somme toute que le faire-valoir de cet univers urbain peu ragoûtant, il faut bien l'admettre. Mon personnage préféré, c'est Suzie Bang-Bang. Celui-là il est vraiment génial, je l'adore. On la croise au meilleur de sa forme dans le tome 1, et on la côtoie de beaucoup plus près dans le tome 2, que du bonheur ! (ou pas, à voir...).



Le fond de l'histoire est assez classique, le traitement par contre est vraiment très original, c'est assez foisonnant et ça part un peu dans tous les sens; La cohérence est un peu mise à mal par moments, il ne faut pas trop s'y attacher et ne pas trop se poser de questions. L'auteur finit par retomber sur ses pattes, et ça se laisse lire très agréablement, c'est l'essentiel !



Tome 2 : Très bon tome 2 ! le titre est assez génial, et décrit somme toute plutôt bien tout le paradoxe du "Nightside"...



Niveau style, toujours le même défaut (pas rédhibitoire, la preuve, je l'ai déjà fini ce tome 2), des phrases "explicatives" dont on se passerait tout aussi bien.



Suzie Bang-Bang (surnommée aussi "Oh ! Mon Dieu ! C'est elle ! Fuyez !", mdrrrr) est un personnage à égalité avec John Taylor dans ce tome-ci, pour mon plus grand bonheur. Comme je disais ailleurs, il y a un côté outrancier dans ces bouquins qu'on ne trouve pas souvent en lecture... C'est vraiment déjanté, c'est vrai que j'ai plus apprécié dans ce tome 2.



L'ambiance est apocalyptique, c'est le cas de le dire, et à côté de l'horreur, on a le rire, ce qui est un mélange détonnant ! Je pense que vu que la série n'a pas été continuée en français (comme pour les dossiers Dresden, que je m'en vais continuer en anglais), on n'aura jamais le fin mot de l'histoire de la mère de Taylor, qui n'est pas "vraiment humaine" mais dont on ne sait rien, comme lui. Ce qui l'énerve beaucoup d'ailleurs, il a une fâcheuse tendance à péter les plombs quand on lui parle de sa famille...



Et qui est à la limite de l'honnêteté pour nous, pauvres consommateurs pieds et poings liés aux lois du marché de l'édition française... Grumpf ! Enfin vous voilà prévenus, si vous entrez dans le Nightside (en français), vous ne pourrez en ressortir que frustrés. Ce qui est mieux que ce qui arrive à la plupart de ce qui y entrent...

Sur ce je continue avec le dernier tome (français) (mais yen a 12 en anglais).



Tome 3 : Et me voilà arrivée au terme des (més)aventures de John Taylor !

Encore un bon tome, outrancier comme les deux premiers, qui se laisse lire agréablement, même si, une fois de plus, ça part un peu dans tous les sens...



De mon point de vue, les dossiers Dresden sont mieux, mieux écrit, plus cohérents et plus approfondis.



Mais cela reste vraiment un très bon moment (il ne faut pas que le gore vous dégoûte pour apprécier), bourré d'humour (noir) et de personnages secondaires tous plus hauts en couleurs les uns que les autres ! Dead Boy n'a rien à envier à Suzie la Mitraille, même si elle m'a un peu manqué ici ! Je donnerais une mention spéciale aux méchants, les Cavendish, c'est bien amené, et tout à fait génialement référencé !



Je lirai probablement d'autres livres de cet auteur, que je suis bien contente d'avoir enfin découvert, pas de doutes ! Mais sur des séries qui seront terminées en Français, parce que là, autant vous dire que n'avoir que 3 tomes sur les 12, ça craint...
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Le roman commence comme un conte de fées classique, avec le prince qui va, sur son fier destrier, délivrer la princesse retenue prisonnière par un terrible dragon. Sauf que le prince est plutôt réticent, le fier destrier est une licorne froussarde et bavarde et le dragon, vieillissant et sympa, est bien content de se débarrasser de la princesse au caractère bien trempé.



Voilà pour l’introduction qui nous permet de faire connaissance avec les personnages principaux. Ensuite, l’intrigue s’assombrit et les enjeux deviennent plus que vitaux puisque c'est tout le Royaume et ses habitants qui risquent de disparaître. Même si le texte n'est pas dénué d'une bonne dose d'autodérision, le côté dramatique et les nombreux combats ne m'ont pas vraiment plu. D'ailleurs, après s'être déjà lancés dans des affrontements sans espoir contre l'ennemi trois ou quatre fois, on se demande pourquoi ils continuent (à se battre, ou à croire que c'est sans espoir...).



Du coup, la lecture m'a semblé interminable. J'ai même posé le livre un moment, pour finalement le reprendre au bureau, avant de me motiver pour le terminer ce week-end.



Tout cela pour dire que, onze ans après ma première lecture, ce roman ne m'a pas autant enthousiasmée passé le premier chapitre...
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 4 : Le..

Pour le plus grand plaisir des easy readers, Simon R. Green continue son détournement médiéval-fantastique de la très sympathique série anglaise "Mission casse-cou" ("Dempsey & Makepeace" en VO).

Ce quatrième épisode d'Hawk & Fisher est certes un remake amélioré de l'épisode pilote de la série, mais quel remake puisqu'on se propose pas moins de remixer le légendaire "Beowulf" et "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie ! le tout avec un alter ego de Dirty Harry / Rick Hunter qui déboule comme un chien dans un jeu de quilles… Ah ça l'auteur est plus les couilles en bandoulières que décontracté du gland ^^





Dans la séquence d'introduction de ce nouvel épisode, on suit le briefing du commandant Dubois, la récolte d'informations auprès des indics habituels dans le débit de boisson le plus fréquenté des bas quartiers, puis la filature et la poursuite de Fenris l'ennemi public du moment désigné par la haute société… Tout ça se finit en grosse baston et en exploz dans la demeure du sorcier criminel prénommé Grimm… Lancez le générique ! [insérer ici la musique d'intro de n'importe quel film de la saga James Bond, ou à défaut n'importe quel générique de série action/policier des années 1980 ^^]



Pour rattraper le coup en mettant la main sur Fenris est les précieuses informations en sa possession, Hawk et Fisher sont envoyés en infiltration à la soirée mortuaire de Duncan MacNeil et nous faisons la connaissance de Jamie le nouveau MacNeil, de sa soeur Holly et de son fiancé David Brook, de sa tante Katrina Dorimant en instance de divorce (l'épouse volage du tome 1 ^^), de l'alcoolique Lord Arthur Sinclair (détournement de Roger Moore déjà vu précédemment dans la série), des cousins éloignés Marc et Alistair MacNeil, du majordome Greaves et du ménestrel Robbie Brennan ancien mercenaire des Maraudeurs de Murdoch et ancien compagnon d'arme du défunt chef de clan. Mais le monstre qui hante la famille depuis des générations s'est libéré et il a bien l'intention de se venger !

Nous sommes un bon vieux huis-clos puisque les défenses magiques de la tour MacNeil empêche tout entrée et toute sortie jusqu'au lendemain… Parmi les invités, l'un d'entre eux est le Monstre et l'un d'entre eux est l'Espion, à moins que les deux ne fassent qu'un… En plus la tension monte quand on apprend que la créature est illusionniste, peut manipuler les esprits, et est peut-être elle-même amnésique après avoirs volé l'âme de sa dernière victime ! Pour ne rien gâcher l'auteur brouille les pistes avec un troisième larron qui n'est ni le Monstre ni l'Espion, mais qui n'est pas humain et qui poursuit ses propres objectifs. du coup, tous s'en remettent au Gardien des MacNeil, légendaire fantôme qui intervient lorsque le clan est en péril…

Le suspens est insoutenable : le majordome est-il coupable !!! ^^





Si on avait dit un jour que l'héritier de la Duchesse de la Mort serait un auteur SFFF ! Je reste épaté par l'efficacité de l'auteur qui en moins de 250 pages arrivent à donner un passé et une personnalité à une douzaine de personnages tout en racontant une histoire policière qui tient la route parsemée de bonnes scènes d'action (car au final les indices sont biens là pour deviner qui est qui et quel est ce grand secret sur lequel tout le monde veut mettre la main dessus). Il multiplie les détournements de "Le Saint", "Amicalement Vôtre" et "Chapeau melon et bottes de cuir", "Mission Impossible", "Starsky & Hutch" et "Miami Vice" mais derrière la grosse déconne il parvient à nous raconter des histoires très sérieuses elles d'amitié et d'inimitié, d'amours et de haines, de rêves et d'ambitions, d'espoirs et de désespoirs ! Je connais moult auteurs bien côtés qui n'y arrivent pas en plusieurs milliers de pages… C'est donc tout naturellement que les caïds de cour de récré de la SFFF française dont tout le monde connaît les noms crachent leur fiel à répétition sur tous les ouvrages de l'auteur qualifié, je cite, de tâcheron spécialisé en diarrhées verbales. Cela tombe bien, ses détracteurs sont spécialisés en critiques vomitives…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Les aventures de Hawk & Fisher, tome 5 : Le..

Pour le plus grand plaisir des easy readers, Simon R. Green continue son détournement médiéval-fantastique de la très sympathique série anglaise "Mission casse-cou" ("Dempsey & Makepeace" en VO) !





Episode 5, séquence d'introduction :

Hawk & Fisher sont vénères car ils en ont marre de voir les sycophantes de la voyoucratie d’en haut relâchés à peine remis à la justice, et quand ils ont connaissance que l’un des caïds de la cité corrompue veut lancer sur le marché une toute nouvelle drogue dévastatrice, le superchacal, ils organisent une descente de police musclée dans son laboratoire clandestin. Bilan des opérations ? Le Quartier du Crochet, déjà en deuil de la disparition du sorcier justicier Gaunt (voir tome 1), est ravagé par les dommages collatéraux de l’opération spéciale et on déplore 406 morts (400 civils, 5 constables et un capitaine), des caisses entières de preuves perdues aux oubliettes et un gros bonnet blanchi par la haute société de Haven… Pire Hawk qui pour sauver une victime de la catastrophe s’est battu contre sa spéléophobie (séquelle de ses aventures horrifiques dans "La Nuit de la lune bleue"), s’est vu obliger de découper au couteau le pied de la fillette pris au piège des éboulements (remember le 16 novembre 1985 : la tragédie de la mort en directe de la petite Omayra Sánchez, 13 ans). Pour échapper à la suspension, Fisher est mutée à la protection rapprochée des négociations entre les Bas Royaumes, allégories de l’Angleterre, et Outremer, allégorie de la France (voir tome 4), tandis que Hawk fait équipe avec le capitaine Burns qui vient de perdre son partenaire dans le drame pour retrouver le dealer Morgan et ses caisses de superchacal…



Enquêtes menées tambour battant le récit est court, et heureusement car on enchaîne de manière ininterrompue traque, cavale, intrigues, complots, émeutes, guerre urbaine et duels de sorciers alors notre héros et notre héroïne sont l’un comme l’autre victimes à répétition d’embuscades et de tentatives d’assassinat car en haut lieu on protège les grands criminels et on veut que les négociations échouent pour faire du business avec la guerre à venir… Et les négociations diplomatiques sont menées par deux aristocrates, deux ploutocrates et deux officiers militaires des deux camps : on se demande bien qui va se sortir vivant de la bataille rangée qui fait intervenir sorciers à gages, mercenaires junkies et démons des abysses bien dégueulasses… https://www.youtube.com/watch?v=SXQe68dOc-Q



Qui est le traître qui dresse Hawk contre Fisher, l’époux contre l’épouse ?

- le commandant Glen suspecté d’être le caniche à la solde de la haute société ?

- le pessimiste capitaine David ap Owen, trop blasé pour être honnête ?

- l’idéaliste capitaine Howard Burns, trop propre pour être honnête ?

- Mistique la sorcière new age au timing à géométrie variable ?

Au final, une conclusion à la "Pour l’amour du risque" : https://www.youtube.com/watch?v=oNM-giWYTVg

Mais aussi une justice immanente qui frappe les crevards qui se croient au-delà des lois… l’auteur aussi est énervé et ne mâche pas ses mots contres les aristocrates, les ploutocrates et les sociaux traîtres à soldes des uns et des autres…



Au final l’improbable et incroyable mélange entre "L’Arme fatale", "Die Hard", "The Shield" et "24h Chrono", le tout sous forme de roman-feuilleton à la sauce urban fantasy, et le tout respirant la culture comics de bon aloi : on s’attend à voir débouler à n’importe quel moment Daredevil et le Caïd, Raz al Ghul et le Batman (d’ailleurs l’un de ceux là va faire réellement faire son apparition : je vous laisse le plaisir de découverte ^^). Ah ? Je ne vous l’avais pas encore dit, Simon R. Green est super pote IRL avec Grant Morrison l’un des cadors de la profession… La vie est belle pour la SFFF anglaise !
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Nightside, Tome 1 : Vieux Démons

Un bon bouquin d'Urban fantasy, un peu moins bon cependant, de mon point de vue, que les dossiers Dresden.



Un bémol sur le style, assez important : un truc que j'aime pas, vous le savez, ce sont les phrases explicatives, une fois de plus, genre : "il y a des histoires dont on ne veut pas connaître la fin", quand un dialogue s'arrête abruptement, qui sont beaucoup trop présentes, tout au long du livre (et du deuxième tome que j'ai presque fini aussi).



A part ça, les personnages sont intéressants, l'atmosphère très glauque, très typée "série noire", bien rendue, voire horrifique par moments parce que ça va assez loin. L'univers à la "monde caché" comme dans Neverwhere de Gaiman, est la vraie vedette du livre. Comme le titre l'indique, c'est le côté Nightside le héros. C'est sur lui que tout est focalisé, son fonctionnement, son amoralité de base, sa nuit perpétuelle, sa vocation d'assouvissement de tous les fantasmes.



John Taylor n'est somme toute que le faire-valoir de cet univers urbain peu ragoûtant, il faut bien l'admettre. Mon personnage préféré, c'est Suzie Bang-Bang. Celui-là il est vraiment génial, je l'adore. On la croise au meilleur de sa forme dans le tome 1, et on la côtoie de beaucoup plus près dans le tome 2, que du bonheur ! (ou pas, à voir...).



Le fond de l'histoire est assez classique, le traitement par contre est vraiment très original, c'est assez foisonnant et ça part un peu dans tous les sens; La cohérence est un peu mise à mal par moments, il ne faut pas trop s'y attacher et ne pas trop se poser de questions. L'auteur finit par retomber sur ses pattes, et ça se laisse lire très agréablement, c'est l'essentiel !
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Darkwood, Tome 3 : Les gardes de Haven

Il s'agit de fantasy brut de fonderie qui ne fait pas dans la finesse c'est le moins que l'on puisse dire.

Là encore comme dans le tome deux nous avons trois histoires distinctes mettant en scène Hawk et Fisher, capitaines de la garde de Haven aux méthodes expéditives.

Côté style cela évoque un peu Gemmell en un peu plus développé.

C'est donc tout du long action non stop avec beaucoup de dégâts et de victimes, c'est à se demander s'il restera des habitants à Haven à la fin, on peut déplorer cette outrance.



Dans une ville où tout est pourri ou presque, nos deux flics font figure de ce qui se fait de mieux en matière de vertu, c'est dire le contexte...

J'ajouterai que ce tome trois est meilleur que le deux qui m'avait vraiment déçu rapport au décalage avec le premier.

Pour les amateurs, les autres pourront faire l'impasse sans regret ;)

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L'homme au torque d'or

Son nom est Bond. Shaman Bond. Sa mission: combattre les forces maléfiques qui infestent son territoire, pendant que le commun des mortels continue d’ignorer les menaces. Alors qu’il a été rappelé au QG familial après une opération, les ennuis vont commencer et il va se retrouver pris dans une aventure qui le dépasse.



Ce livre, c’est du gros n’importe nawak 😆 Dans le bon sens du terme: l’auteur détourne des personnages et les codes du genre pour en faire un gros méli-mélo qui part dans tous les sens, ce qui est hyper jubilatoire pour le lecteur stupéfait. Parfois c’est un peu too much dans la réplique censée faire rire, mais globalement c’est un vaste foutoir totalement décomplexé. L’auteur ose TOUT dans l’improbable et le sarcastique échevelé. Une façon de le dire serait: c’est con comme j’aime 😆 Et pourtant l’intrigue tient la route et reste cohérente jusqu’à la fin. Du grand art, vu comme ça part dans tous les sens ^^



Du même auteur, j’avais lu et aimé le 1er tome de Traquemort et La Nuit de la Lune Bleue, un autre tome 1. Si La Lune Bleue donnait un aperçu du grain de folie de l’auteur, le summum du n’importe nawak est atteint avec L’Homme au Torque d’Or. Même quand il y a des longueurs (parce que Simon R. Green est en train de s’éclater à ajouter des personnages plus improbables les uns que les autres et à les faire se rencontrer de manière plus ou moins violente au lieu de faire avancer réellement l’intrigue), on a l’occasion de ricaner bêtement. Il faut dire que les détournements de personnages et d’univers sont particulièrement imaginatifs et particulièrement drôles. On est dans un James Bond version urban fantasy, le tout parodique (et peut-être sous acide ^^) et hyper efficace.



J’aimerais vous en dire plus sur ce livre, mais je risquerais de vous spoiler. Je me contenterai donc de vous le conseiller très vivement si vous aimez les univers complètement barrés, avec beaucoup d’action et de créatures surnaturelles. Quant à moi, je vais m’empresser de sortir le tome 2 de ma PAL 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Me voilà rentrée d'une petite semaine à la mer... voici donc ma lecture de vacances.



Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire du prince Rupert. Il est le fils cadet du roi John qui l'a envoyé à la chasse au dragon dans l'espoir qu'il n'en revienne pas vivant et ce dans le but de favoriser son fils aîné.



Comme il est encore puceau il ne peut pas monter un cheval mais une licorne mâle qui n'a pas la langue dans sa poche. Il m'a un peu fait penser à l'âne dans Shrek ^^



Il finit par trouver un dragon qui héberge une princesse : "Par hasard, vous ne voudriez pas sauver une princesse, dans la foulée? J'en ai une ici, et elle me rend fou."



Ensemble (dragon inclus) ils rentrent au château du roi John (le père de Rupert) sous la menace grandissante du Noirbois et des démons. A peine arrivé, son père lui confie une nouvelle quête : trouver le Haut Sorcier qui semble être le seul à pouvoir les sauver.



Sympathique parodie mais je n'ai pas été sensible à l'humour de l'auteur et plusieurs aspects de l'histoire n'étaient pas très crédibles (tout comme certains personnages). Bref, je me suis ennuyée et je ne pense pas que je vais lire la suite.



Challenge pavés 2016-2017

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Traquemort, tome 1 : Le proscrit

Je m’étais poilée avec La Nuit de la Lune Bleue, premier tome de la série Hawk & Fisher / Darkwood (du même auteur chez le même éditeur), bien que ce sentiment ce fût émoussé au cours de ma lecture, je n’en gardais pas moins un bon souvenir et une certaine envie de découvrir l’auteur. C’est donc maintenant chose faite, mais dans un tout autre registre.

Traquemort c’est de la bonne grosse SF, avec son action de l’espace à coup de canon laser (disrupteur dans le cas qui nous concerne), sa course poursuite à dos de jet-ski volant et son empereur qui veut encore et toujours plus de pouvoir (enfin son impératrice ici)… Et encore je ne vous parle pas de l’appareil capable d’éteindre les étoiles et les planètes par milliers en une seule utilisation. J’espère que vous m’aurez comprise : nous voici avec le pendant livresque de Star Wars.

Mais si l’auteur s’amusait des codes de la fantasy – avec parcimonie – dans Darkwood, ne nous sert-il pas, dans Traquemort, un pâle copié collé du space-opéra archi connu ?

Et bien en fait, non. Les références y sont certes nombreuses (rien que les titres des tomes en anglais l’attestent : Rebellion / War / Destiny / Legacy / Return), mais l’auteur réussit à en jouer, sans pour autant tomber dans les écueils ou pasticher totalement l’œuvre initiale…

On a là une galerie de personnages assez touffue, et la narration nous fera suivre quelques personnages forts de l’intrigue. Cependant j’ai trouvé que certains événements se répétaient d’un personnage à l’autre (notamment les identités secrètes et les jeux de dupes qui se faisaient écho), un peu de redondance qui m’a très légèrement gêné. D’autant que le faite de suivre différents personnages de manière aléatoire est un peu perturbant au départ. On a beau voir les deux (trois ?) camps, par moment il fallait que je relise des pages entières pour comprendre ce qui se passait (quand on nous annonce qu’un personnage se trouve à X endroit dans l’espace et qu’il se retrouve à tel autre la page suivante c’est assez surprenant, sauf qu’en fait ce n’est pas lui, alors qu’il est censé être le dernier de son espèce…). Autrement dit, c’est un texte assez exigeant, qui demande une attention particulière la plupart du temps.

Je parlais plus haut du space-opéra (sous-genre de la science-fiction équivalent à un roman d’aventure dans l’espace *grossièrement*), je dois dire que je ne suis pas une avide lectrice de SF, mais sur ce coup, le récit teinté de thématiques très diverses (comme la question des IA, des transhumains (des humains ++) ou encore du clonage) m’a réellement emballé. D’autant que les échanges entre les personnages sont absolument truculents.

Je ressors de cette lecture avec une réelle envie de découvrir la suite des aventures de Traquemort et des autres, avec ce texte qui m’aura arraché quelques sourires (bien que moins drôle que La Nuit de la Lune Bleue) et également l’envie de découvrir les quelques secrets qui ont été semé çà et là dans le récit.

En bref : Une excellente découverte que ce Traquemort ! Des échos à la saga Star Wars qui prêtent à sourire sans pour autant gâcher totalement cette intrigue, des dialogues savoureux, une écriture fluide et des combats épiques. J’adhère totalement !
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Traquemort, tome 2 : La Rébellion

Valable pour la série de 1 à 5 (un livre par an) les épisodes 6 à 8 ont été écrits 5 ans plus tard, les personnages initiaux sont morts depuis des siècles et j'ai choisi de ne pas m'engager dans cette nouvelle aventure.



Pour le reste :

Magnifique space opera. Ultra coloré.

Un univers totalement déjanté, exubérant, criard, excessif. cet univers mérite tous les superlatifs.



Les personnages, haut en couleur accrochent immédiatement la sympathie ou la haine, c'est selon. On les suit avec passion.

La lecture est aisée, linéaire.

On ne s'ennuie pas un seul instant. De l'action à tous les niveaux qui va crescendo au fil des tomes.



Tous les thèmes sont abordés (IA, pouvoirs de l'esprit, machines, vaisseaux spatiaux, extra-terrestres etc...)

De l'humour, du suspense.



A lire absolument.
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Traquemort, tome 1 : Le proscrit

Golgotha, capitale de l’infâme Empire Galactique, sous le joug de Lionnepierre, dite la Garce de Fer. Les puissants écrasent toutes possibilités de révolte et se délectent des combats de gladiateurs dans les arènes. Owen Traquemort appartient aux privilégiées et se satisfait de son existence, partagée entre les plaisirs de la vie et l’étude de l’Histoire. Jusqu’au jour où, sur une lubie de Lionnepierre, il perd tout et devient un proscrit. Erudit peu concerné par les combats et la politique, Owen doit fuir vers l’unique planète qui échappe à l’Empire, Brumonde, repère des pires contrebandiers et crapules de la galaxie. De là, peut-être, pourra t’il lancer la rébellion.

Saga en huit tomes, chacun de 700 pages bien tassées, TRAQUEMORT débute rapidement par la chute de son héros, lequel passe de notable tranquille à proscrit. Déboussolé, il doit s’allier avec quelques personnages peu recommandables : une jeune criminelle, une chasseuse de primes, un révolutionnaire légendaire mais à bout de course, etc. Première étape dans le plan de révolte de Traquemort : ramené à la vie son ancêtre, le « Premier Guerrier » d’antan, placé en stase depuis près d’un millénaire. Et ensuite trouver une arme mythique. Et une armée. Oui, ça ne sera pas simple !

Traquemort (Deathstalker en VO, nom emprunté à une tétralogie de Conaneries à petit budget très sympathiques) ne cherche pas à réinventer la roue mais aligne aux contraires les conventions de la SF spectaculaire avec une bonne santé réjouissante. On y retrouve une bande de vauriens cools et d’aristocrates associés pour combattre un Empire tout puissant, un noble cinglé adepte de toutes les drogues possibles, des êtres modifiés dotés de pouvoirs psy (les Espis), des clones, des IA impertinentes, des combats dans l’Arène, un tout puissant Gladiateur Masqué à l’identité mystérieuse, un héros légendaire ramené à la vie après plus de neuf siècles, des intrigues de palais et des rivalités claniques qui se résolvent dans le sang, des combats à l’épée (car les pistolasers c’est efficace mais ils nécessitent deux minutes entre chaque tir pour redevenir opérationnels),…

Simon R. Green délivre un roman très feuilletonnant, mélange de science-fiction et de fantasy dans une ambiance proche du péplum décadent avec un gros parfum de cape et épée. Space et Planet Opera dominent le récit, avec les références attendues : « Star Wars » bien sûr, « Dune » évidemment et même les plus anciens « John Carter », « Flash Gordon », etc. Une touche d’Albator (parallèle accru par la couverture), une pincée des vénérables ROIS DES ETOILES et autres space op’ d’antan à la Leigh Brackett ou E.E. Doc Smith, des héros fatigués mais encore vaillants à la Gemmell pour lesquels ne restent que l’honneur. Green ratisse large et convoque aussi les grands ancêtres façon TROIS MOUSQUETAIRES, les intrigues du TRONE DE FER ou les rivalités familiales des PRINCES D’AMBRE, le tout dans une ambiance fiévreuse pleine de bruit et de fureur façon Robert E. Howard etc.

L’auteur ne se prive jamais de références parfaitement assumées, entre hommage, ré imagination et clins d’œil (« Nouvel Espoir ») et y ajoute des éléments fun, soit hérités de la SF d’antan soit tout aussi référentiels mais plus proches de la fantasy ou du fantastique. Ainsi des combattants assoiffés de sang sont nommés des Wampyres, des mutants féroces comme des loups sont, forcément, surnommés les Garous, etc. Green n’a pas peur de la surenchère ni de la grandiloquence. Vulgairement on pourrait même résumer ce tome 1 par un « plus épique tu meurs ». Les héros cherchent quand même une arme trop puissante…et quand on dit puissante c’est le niveau au-dessus de l’Etoile Noire, c’est plutôt du registre de l’Anéantisseur Ultime des Marvel Comics. Une arme capable d’anéantir des milliers d’étoiles d’un coup. Heureusement elle est cachée dans un dédale qui rend fou tous ceux qui osent s’y aventurer.

Avec TRAQUEMOT, Simon Green propose un livre-univers attrayant avec énormément de personnages, certains très sympas et d’autres vraiment très méchants. Beaucoup de péripéties, de voyages d’un bout à l’autre de galaxie, de duels à l’épée, de fantaisie et d’imagination. Certes il touille une tambouille connue mais le plat est si bien cuisiné qu’on le déguste et qu’on en redemande. Les 750 pages passent d’ailleurs comme une lettre à la poste, grâce également à l’humour de l’auteur, parfois noir et parfois absurde : « british » dirait-on pour simplifier (comme en témoigne aussi sa saga fantasy de HAVEN),… Quelques défauts bien sûr, l’une ou l’autre longueurs (vu la taille de la brique c’est quasi inévitable), un sentiment parfois de « trop plein »… mais un rythme soutenu et des péripéties prenantes. Bref une saga enthousiasmante et un premier tome qui donne envie de poursuivre rapidement avec le deuxième opus de la saga.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Le Traquemort de Simon Green, m'avait bien plus, alors pourquoi pas de détendre avec un gentil dragon...Ça commence plutôt bien, dragon blasé, princesse pas sortable, prince maudit mais pas rebelle ( ça existe ? ) ,de l'humour bien dosé, de quoi passé un pti moment de lecture sympa entre deux morceaux plus consistant.

Mais ensuite, si l'aventure s'étoffe, elle devient lourde aussi, ça sent le deuxième tome à venir en plein nez...et là je commence à sauter les pages, en mode "c'est quand qu'on n'arrive". Eh bien péniblement à la fin...

Dommage le début était cool, mais je ne saurais donc pas la fin, car le deuxième tome restera sur l'étagère de la médiathèque.
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Nightside, tome 2 : L'envers vaut l'endroit

Très bon tome 2 ! le titre est assez génial, et décrit somme toute plutôt bien tout le paradoxe du "Nightside"...



Niveau style, toujours le même défaut (pas rédhibitoire, la preuve, je l'ai déjà fini ce tome 2), des phrases "explicatives" dont on se passerait tout aussi bien.



Suzie Bang-Bang (surnommée aussi "Oh ! Mon Dieu ! C'est elle ! Fuyez !", mdrrrr) est un personnage à égalité avec John Taylor dans ce tome-ci, pour mon plus grand bonheur. Comme je disais ailleurs, il y a un côté outrancier dans ces bouquins qu'on ne trouve pas souvent en lecture... C'est vraiment déjanté, c'est vrai que j'ai plus apprécié dans ce tome 2.



L'ambiance est apocalyptique, c'est le cas de le dire, et à côté de l'horreur, on a le rire, ce qui est un mélange détonnant ! Je pense que vu que la série n'a pas été continuée en français (comme pour les dossiers Dresden, que je m'en vais continuer en anglais), on n'aura jamais le fin mot de l'histoire de la mère de Taylor, qui n'est pas "vraiment humaine" mais dont on ne sait rien, comme lui. Ce qui l'énerve beaucoup d'ailleurs, il a une fâcheuse tendance à péter les plombs quand on lui parle de sa famille...



Et qui est à la limite de l'honnêteté pour nous, pauvres consommateurs pieds et poings liés aux lois du marché de l'édition française... Grumpf ! Enfin vous voilà prévenus, si vous entrez dans le Nightside (en français), vous ne pourrez en ressortir que frustrés. Ce qui est mieux que ce qui arrive à la plupart de ce qui y entrent...

Sur ce je continue avec le dernier tome (français) (mais yen a 12 en anglais).
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Le roman s'ouvre comme une parfaite parodie de conte fantasy avec ses personnages carrément loufoques, affublés de noms qui pour certains d'entre eux sont complètement anachroniques, assez rapidement il se mue en quelques choses de plus classique à mi chemin entre l'héroic fantasy et le thriller fantastique, dès lors on retrouve le charme d'un auteur qui fascine autant par sa plume parfaitement identifiable, que par sa maitrise du mélange des genres. le roman se révèle beaucoup plus intelligent qu'il n'y parait avec une intrigue à tiroirs, des personnages surprenants et insaisissables, une menace planétaire et de scènes de combats épiques.

Quelques part, le récit s'apparente plus à un Traquemort médiéval qu'à un épisode de Shrek alors que les deux longs premiers chapitres pouvaient laisser penser le contraire.

Sans être le meilleur récit de l'auteur, La Nuit de la Lune Bleue est une bonne histoire menée à fond la caisse tel une véritable montagne russe, on regrettera un traitement des personnages un peu trop "fonction" et une intrigue peut être aussi un peu trop tortueuse pour une histoire relativement courte.

Un livre pouvant se lire comme un one shot.
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Les Démons sont éternels

Après les bouleversements du tome 1, Eddie doit prendre les choses en main alors que tout va très mal et que la famille Drood se fait décimer.



J’ai trouvé cet opus un peu moins bon que le tome 1, mais c’est toujours le gros foutoir bien jubilatoire, en plus sombre peut-être. Il y a beaucoup d’action et de batailles sanglantes, mais comme le ton reste un peu parodique, ça ne m’a pas trop gênée.



Je n’ai pas vu venir l’apparition d’un perso extérieur à la série, c’était une chouette idée. D’ailleurs il y a un tas de trouvailles sympas et plein de références amusantes à la culture populaire dans cette série. Je ne vous dirai pas lesquelles, j’ai trouvé que c’était fun de les découvrir au fur et à mesure.



Dans l’ensemble c’était une bonne lecture, mais la mise en place était un peu poussive, il y avait des longueurs. J’aurais resserré le récit en retranchant une centaine de pages au début. Mais c’était globalement fun et plein d’idées sympas.
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Nightside, tome 3 : La complainte du rossig..

Et me voilà arrivée au terme des (més)aventures de John Taylor !

Encore un bon tome, outrancier comme les deux premiers, qui se laisse lire agréablement, même si, une fois de plus, ça part un peu dans tous les sens...



De mon point de vue, les dossiers Dresden sont mieux, mieux écrit, plus cohérents et plus approfondis.



Mais cela reste vraiment un très bon moment (il ne faut pas que le gore vous dégoûte pour apprécier), bourré d'humour (noir) et de personnages secondaires tous plus hauts en couleurs les uns que les autres ! Dead Boy n'a rien à envier à Suzie la Mitraille, même si elle m'a un peu manqué ici ! Je donnerais une mention spéciale aux méchants, les Cavendish, c'est bien amené, et tout à fait génialement référencé !



Je lirai probablement d'autres livres de cet auteur, que je suis bien contente d'avoir enfin découvert, pas de doutes ! Mais sur des séries qui seront terminées en Français, parce que là, autant vous dire que n'avoir que 3 tomes sur les 12, ça craint...
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Darkwood, Tome 2 : Les Epées de Haven

Hawk et Fisher, mari et femme, sont capitaines de la Garde de Haven. Leur secteur: les bas-quartiers, un véritable cloaque, où ils ont été affectés parce qu’incorruptibles et dangereux.



Il est un peu compliqué de s’y retrouver avec cette série, du moins dans son édition française… Techniquement, c’est le tome 2 de la série Darkwood, dont j’avais lu le tome 1 il y a quelques années: La Nuit de la Lune Bleue. Concrètement La Nuit de la Lune Bleue peut être lu comme un one shot et Les Epées de Haven peut être lu comme une série indépendante, voire chaque tome peut être lu comme un tome unique. Les 3 épisodes contenus dans ce volume, par exemple, peuvent être lus comme des histoires complètes.



La Nuit de la Lune Bleue est de la fantasy assez classique, alors que Les Epées de Haven est de la fantasy policière. L’ambiance est très différente. D’autre part, chaque épisode des Aventures de Hawk et Fisher compte seulement 200 pages environ, alors que La Nuit de la Lune Bleue en compte plus du double. La façon de raconter est différente et les histoires ne sont pas approfondies de la même façon. Et même si vous pouvez parfaitement suivre ces courts romans (et non pas des nouvelles comme on me l’avait dit) indépendamment, certaines allusions au passé ou traits d’humour qui y sont liés vous échapperont, tout comme vous ne saurez pas comment les héros sont devenus ce qu’ils sont.



Bref, Bragelonne a carrément pédalé dans la semoule en éditant ces livres soit comme la série Darkwood, soit comme Darkwood en un tome et Les Aventures de Hawk et Fisher comme une série différente (et je ne vous parle même pas de trouver des tomes assortis…).



Ce tome-ci se compose de trois histoires différentes et indépendantes, mais les évènements de chacune ont des répercussions sur les suivantes, notamment pour la découverte de l’univers, mais aussi pour la façon dont les personnages abordent leurs enquêtes. D’autres part, certains protagonistes secondaires ont leur importance dans l’ensemble des récits.



Hawk et Fisher débute sur une chasse au vampire, avant de se transformer en huis-clos meurtrier dans lequel les gardes doivent protéger une personnalité politique. On est dans le slasher classique où les héros doivent découvrir qui tue avant que tout le monde soit assassiné.



Les Jeux sont faits raconte une journée d’élections, alors que Hawk et Fisher sont chargés de protéger un candidat, dans une ville où meurtres et sorcellerie sont des méthodes de campagne ordinaires.



Dans Le Tueur de Dieux, Hawk et Fisher intègrent une brigade chargée de régler les problèmes dans le quartier des dieux, un endroit particulièrement inquiétant où la réalité est différente du reste de la ville. Avec leurs nouveaux collègues, ils sont chargés de traquer un tueur en série qui a déjà éliminé sauvagement plusieurs divinités.



Chaque histoire se déroule sur une période réduite, environ 24 heures. Du coup tout va relativement vite et on n’a pas le temps de s’ennuyer, même si la première n’est pas exempte de longueurs malgré sa brièveté. C’est le récit qui m’a semblé le plus faible sur les trois, même s’il y a plein d’idées intéressantes. Dans l’ensemble, c’est distrayant, bourré d’action et plutôt fun. L’auteur propose un univers très riche, avec un bestiaire varié et beaucoup de magie.



Les intrigues policières sont assez classiques, mais revues et corrigées à la sauce fantasy et beaucoup de dérision et d’ironie, ça fonctionne très bien. On a l’occasion de faire travailler ses neurones en cherchant avec les personnages qui sont les coupables. Si mes idées n’étaient pas mauvaises, je n’avais jamais été suffisamment loin pour découvrir par moi-même le fin mot des mystères proposés, ce qui est pour moi un gros point positif.



J’ai passé un très bon moment avec ce livre. Sans être un indispensable ou être particulièrement palpitant, ça se lit très bien et on ne s’ennuie jamais. Je recommande si vous cherchez de la fantasy distrayante, sans prétention mais bien amenée.


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Darkwood, Tome 2 : Les Epées de Haven

Après un tome un très réjouissant je dois dire que je ne m'attendais pas à être à ce point désappointé...

Où sont passés l'humour omniprésent et la verve des dialogues ? A quoi rime cette transformation des deux personnages principaux ? Rupert et Julia deviennent Hawk et Fisher, soit, et même pourquoi pas.

Leur relation du tome un était jubilatoire et animée, et là je me demande comment cela peut être aussi insipide, certes le couple est lié de façon inconditionnelle mais à part ça...

Est-ce le changement de décor ? Exit la forêt et bonjour la ville de Haven, un cloaque où faire régner l'ordre n'est pas une sinécure, et nous retrouvons nos deux tourtereaux en capitaines de la garde, incorruptibles cela va sans dire :)

Trois histoires, en fait trois enquêtes un peu gores sur les bords, sympa mais un peu poussif, la licorne et le dragon m'ont manqué, car après tout ils auraient eu leur place dans une ville à la magie omniprésente et peuplée des créatures habituelles du bestiaire de la fantasy (et même d'autres dont je ne suis pas sûr...).

Un peu déçu donc, normal car c'est vraiment moins bon même si ça se laisse lire, il y manque à peu près tout ce qui m'avait plu dans le précédent tome, dommage.

J'appréhende un peu la suite bien que les notes semblent un peu meilleures pour les trois opus suivants.
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Darkwood, tome 1 : La nuit de la lune bleue

Je découvre Simon R.Green avec ce premier volume de la série Darkwood.

Je découvre également un style narratif nouveau (pour moi) qui me plait énormément, la facilité avec laquelle on entre dans l'histoire est remarquable, ça coule naturellement et l'on se retrouve emporté sans même s'en rendre compte, c'est magique :)

Je vais avoir du mal à l'exprimer, mais ce qui m'a le plus impressionné c'est cet équilibre "parfait" entre l'action, les descriptions et les "pauses" qui nous permettent de faire connaissance avec nos personnages, c'est bien sûr subjectif, mais j'ai trouvé le rythme idéal, pas d'ennui, pas de longueurs et un intérêt toujours entretenu.

Le style donc, essayez de vous représenter un cocktail de Shrek pour le ton, de Glen Cook pour le côté "dark", de Pratchett pour certaines scènes déjantées, le tout saupoudré de Tolkien pour l'univers et l'histoire, et ça donne :

La nuit de la lune bleue !

Pour une découverte c'est une sacrée bonne pioche, ajoutez un dragon et une licorne (qui parlent bien sûr), une princesse un peu trash, un héros un peu contre son gré, un (haut) sorcier alcoolique, une bonne dose de coups tordus et franchement on passe un bon moment.

Le plus étonnant finalement c'est que ça donne l'impression d'un récit qui refuse de choisir son genre, et que pourtant ça marche, du coup j'en redemande :)
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Traquemort, tome 1 : Le proscrit

Comment décrire La saga Traquemort si ce n'est comme le plus improbable de tous les spaces-opéra.

Et si l'on devait toutefois tenter d'en donner une définition on pourrait considérer qu'il s'agit dans l'esprit, d'un mélange de Stars Wars, du trône de fer, La caste des Métas Barons et surtout Space Adventure Cobra.

Owen, aristocrate de son état est le dernier représentant en ligne directe de la lignée des Traquemort (Deathstalker), en l’occurrence les seigneurs de Virimonde.

Plus intéressé par ses travaux d'historien qu'à celui de courtisant/conspirateur auprès de l’impératrice Lionnepîerre, il savoure donc une vie bien paisible et fastueuse tout en ne se privant pas de goûter aux plaisirs auquel son rôle de petit nobliaux lui permet d'avoir accès.

Owen se délecte particulièrement de la compagnie de belles femmes et c'est d'ailleurs en s’apprêtant à apprécier une nouvelle fois les faveurs de sa compagne du moment que son monde va finalement s’écrouler sous ses pieds et que tout ce à quoi il tient et fait de lui un être d'exception, va disparaître en même temps qu'il doit sauver sa vie après une tentative d'assassinat à grande échelle.



Déchu sans raison apparente de tous ses titres et propriétés par l’impératrice, Owen Traquemort n'est plus qu'un proscrit, un condamné à mort en cavale, avec une horde de chacals armés de disrupteurs (armes laser) aux fesses...

Assisté par sa fidèle conscience artificielle "Ozymandias" avec qui il communique psychiquement, Owen réussit à s’échapper de sa planète avec notamment le concours inopiné d'une certaine Hazel D'ark, une ancienne trafiquante d'organes également en fuite.

Parce qu’il est acculé Owen se décidera donc à suivre les pas de son père qui le mèneront à servir les intérêts de la résistance et retrouver l'emplacement de l'arme ultime nécessaire à l’accomplissement de sa vengeance pour faire plier le règne de Lionnepierre, le négateur de Noirvide.

En l'occurence l'arme avec laquelle le premier des Traquemort, Gilles alors premier guerrier de l'empire, avait sur ordre de l'empereur de l’époque anéanti un millier de mondes en quelques secondes et créait la zone du Noirvide.



Owen est un antihéros par excellence, comme tous les Traquemort il a effectivement des prédispositions au maniement des armes et à l'usage du Turbo, une faculté qui lui permet d’accélérer ses aptitudes physiques et psychiques sur de courtes séquences, non sans conséquence à chaque fois, mais c'est aussi comme le décrit Simon Green le type même du héros malgré lui, celui qui fait les choses par nécessité, par obligation voir par contrainte.

Owen c'est donc le profil même du héros contrarié, mais un héros avec de vraies valeurs humanistes et un profond sentiment de justice, un homme qui ne se cache pas derrière les autres alors que les événements semblent aller de mal en pis et qu'il est de plus en plus acculé.

Après avoir rejoint Brumonde, la seule planète de ce système où l'empire n'a pas d'autorité, véritables repères de malfrats et de trafiquants en tous genres, une sorte de Mos Eisley à l’échelle d'une planète, Owen et Hazel tenteront de trouver les ressources stratégiques, humaines et matérielles afin de faire tout simplement face aux événements, même si cela consiste finalement à embrasser une cause qui n'est pas la leur de prime abord, la résistance...





Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas seulement une histoire que développe Simon Green dans ce premier volume, mais bien trois arcs narratifs assez distincts avec une multitude de personnages aussi intéressants les uns que les autres.

Pour la partie space-aventure de son récit on retrouve le duo Owen/Hazel qui se verra assez rapidement augmenté de Jack Hasard, une ancienne légende de la rébellion, Rubis Voyage chasseuse de primes sans états d’âme, Tobias Lune un Hadénien énigmatique, mi-homme -mi-machine et Gilles Traquemort le premier de sa lignée, le destructeur des mondes, en quelque sorte, un groupe bien mal assorti et en quelque sorte une version très personnelle des gardiens de la galaxie .



Pour le côté intrigue de cour, guerre de famille, complot, trahison et manipulation, on retrouve par alternance les récits entrecroisés de Valentin Wolfe, expert en automédication de drogues avec lesquels il développe des compétences surhumaines, un personnage que l'on pourrait décrire physiquement comme un mix entre Éric Draven(The Crow- et Robert Smith (The Cure), et Finlay Campbell, héritier également de son clan, véritable dandy d'une aristocratie décadente, donnant l'illusion le jour d'être un individu ne se souciant que de son apparence vestimentaire et de sa coupe de cheveux alors que la nuit il endosse l’identité secrète du gladiateur masqué le champion du peuple dans la fureur des arènes.



Enfin pour le dernier acte, on suit les péripéties du capitaine de destroyer interstellaire, l'officier de l’impératrice Silence et de son bras droit l’investigatrice Givre, une sorte de super soldat et véritable machine à tuer. Dans ce premier volume ce sera pour l'essentiel dans cet arc narratif que l'auteur développe particulièrement les aspects SF militaire...



Au centre de toutes les attentions et de toutes les préoccupations on retrouve bien évidemment la garce de Fer, l'impératrice Lionnepîerre IV, une jeune femme agrémentée de tous ce qui peut exister en matière d'implants cybernétiques, agissant comme un véritable tyran obsessionnel et psychopathe. À ses côtés le général Dram, le faiseur de veuves, un personnage aussi implacable et puissant qu'un certain Darth Vader, et Kit Estivile le tueur souriant, l'assassin entre autre du père d'Owen Traquemort, un homme dont le seul plaisir consiste à provoquer des duels afin d'assouvir ses pulsions de mort, lui qui a lui-même massacré en intégralité tous les individus de son clan(parents, feres et soeurs).

En opposition à ce régime militaire et tortionnaire s'opposent tous ceux pour qui l'empire ne reconnait pas de droits et constitue une menace, les non-hommes composés de clones d'humain, d'Epsi (humains ayant des pouvoirs psychique voir pyrotchnique), des IA "Intelligente artificielle" et tous les proscrits en tous genre de l'impératrice.



Ce premier roman du cycle Deathstalker est vraiment rafraîchissant tant l'auteur y a réussi la conjugaison de plusieurs genres dans un ensemble qui s'il paraît bancal dans les premiers temps, trouve assez rapidement son harmonie et sa propre identité.

Le ton se veut par moments drôle sans pour autant tomber dans la parodie, j'ai particulièrement apprécié les nombreuses phases de dialogue entre les différents groupes de personnages qui apportent un vrai plus au développent de notre appréciation des multiples personnages principaux et secondaires.

Si on y regarde de plus près, le ton général du roman est d'ailleurs plutôt sombre avec de nombreux passages où nous assistons sans garde fou à de terribles déchaînements de violence, l'humour distille donc de temps à autre un peu de lumière à un récit ou la noirceur est quasi omniprésent.

C'est une oeuvre riche en découverte de nouveaux mondes tous plus ou moins inhospitaliers comme Shandrakor, planète peuplée de créatures préhistorique où Grendel lieu de repos de terrifiantes créatures monstrueuses et il y a vraiment un vrai background et une vraie originalité dans l'utilisation qui ait faite des multiples références/inspirations apparaissant ici ou là.

Au niveau technologie on n'est pas en reste non plus avec saut hyperespace, sabre laser, champ de forces, disrupteurs, bombes neuro-psychiques, croiseurs impériaux, etc.



Le livre n'est pas sans défaut, on met un petit peu de temps à avoir une vision globale de l'intrigue du fait de la multiplication des personnages et de la division du récit, ce qui fait que l'on apprécie particulièrement le dernier tiers du récit où véritablement l'intrigue se resserre autour d'une ligne directrice mieux définie entre tous les protagonistes.

Finalement en refermant ce livre relativement important de 604 pages, on s’étonne de se perdre à vouloir se remémorer tous les éléments-clefs de la dramaturgie tant il se passe un nombre incroyable d’événements savoureux et surprenants (notamment l'action des rebelles sur le silo 9, une prison pour clones et Epsi appelé l'enfer du Ver).

Pour ma part, ce premier tome du cycle Deathstalker est une énorme surprise et l'une de mes lectures les plus plaisantes et rafraîchissantes depuis bien longtemps.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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