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Critiques de Sonia Dagotor (375)
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Zen altitude

Si vous êtes hypochondriaque, addict aux fringues, drogues, alcool, tabac, si vous êtes célibataire et pas heureux de l’être, en panne de confiance et trop stressé, embarquez vite pour une randonnée en Italie sous les auspices de la Zen altitude.



Si vous ne vous reconnaissez pas en haut et que vous désirez vous détendre les zygomatiques, embarquez aussi pour la Zen altitude.



Humour, air frais, détente, amitié, bonne entente sont au rendez-vous de ce roman.



Récapitulons les pathologies de chacun. Stéphane est accro au tabac avec ses deux paquets par jour. Isabelle est hypochondriaque et fait vivre un calvaire à sa famille. Audrey vient de se faire larguer par son mari. Bérénice cherche l’amour au même titre que Fabrice. Tout ce petit monde embarque donc auprès de Francesco, le guide zen direction les montagnes italiennes près de Naples.

Si au départ, ce groupe sème la pagaille par leurs tocs, tics et maladresses diverses, ils deviennent assez vite amis et heureux de partager autre chose que leurs souffrances ou manies.



J’ai passé un agréable moment auprès de ces cabossés, l’humour y est présent par petite touche et j’ai ri facilement de bon cœur des bourdes de chacun.



Un sympathique roman qui manque peut-être d’un zeste de psychologie, de profondeur et d’émotions. Mais tout de moins agréable pour finir l’été sous de belles notes fraîches.
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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..



La semaine dernière, j'étais chafouin. Oui, j'avoue, j'étais un peu chonchon, un peu chiffon, un peu tout ça à la fois.



Du coup, je me suis collé au chaud sous un plaid, avec mon chien et Sonia Dagotor. Enfin, avec le roman de Sonia, hein ! J'avais envie d'un truc léger, d'un livre tranquille, quoi et je me suis donc penché sur cette histoire de filles.



Car c'est bien une histoire de nanas que nous avons là. de sacrées nanas.

Trois générations.



Liliane, Catherine et Justine.



La grand-mère, la mère et la fille.



Elles donnent tour à tour de la voix et ont chacune droit au chapitre pour se raconter les unes, les autres et peu à peu dévoiler les liens qui les unissent. Mères, filles ou femmes. A chaque âge ses petits travers, à chaque femme ses petites ou grandes blessures.



Roman dans la plus pure tradition « feel-good », qui se lit très vite, le coeur léger et le soleil dans les yeux (ou tu peux aussi mettre des lunettes, évidemment !). Un roman pour les jours de pluie qui parle d'amour et de sourires.



Bon, on peut dire que c'est parfois légèrement prévisible mais on ne lit pas ce genre d'ouvrages pour tomber le cul par terre mais plutôt, comme on se boit une petite tasse de chocolat chaud, pour se réchauffer le coeur. Un livre qui se lit comme on rêvasse devant un film l'après-midi, avec son plaid et son chien.



Du coup, si tu cherches une jolie petite lecture, sans prise de tête, tu pourras passer un moment charmant en compagnie de jolie petite famille.



Avec ou sans lunettes, avec ou sans le chien, hein …



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Un anniversaire au poil !

Julie ne comprend pas les mecs . Tous des machos ?

Non, c'est vrai , elle est à la veille de ses trente ans et sa vie sentimentale est un fiasco , alors en cette soirée spéciale , elle entame une bouteille de vin et engloutit un cupcake .

Mais, c'est ♫ " La Fête de trop ♫" ... et elle se réveille dans la peau d'un homme avec tout" l'équipement" qui va bien ... Julie devient Julien ; son patron dans cette nouvelle vie , devient son meilleur ami ; elle n'est plus son assistante mais son associée ...

Observation en immersion totale , de cette espèce inconnue qu'on appelle les hommes...

C est frais , tonique , amusant , parfois un brin vulgaire . Je pensais rire beaucoup mais non, rien...

J'ai trouvé l'écriture très terre à terre, pragmatique mais pas très littéraire . On voit beaucoup en ce moment en France des auteurs qui écrivent de la chick-lit, sous l'impulsion d'une bonne idée , lorgnant sur le succès des auteurs anglophones dont elles oublient parfois qu'elles sont journalistes à la base , bref, qu'elles ont fait des études littéraires ... avec ce que ça comporte d'immersion dans les grands auteurs ...

Sonia Dagotor décrit très bien (comme si on y était !), le milieu de l'entreprise, et pour cause , c'est son univers professionnel .

J'ai trouvé la fin , vraiment trop précipitée, baclée.

Une comédie qui saura trouver son public mais qui ne m'a pas trouvée, moi...
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Le bonheur se cache parfois derrière les nuages

LE BONHEUR SE CACHE PARFOIS DERRIERE LES NUAGES – Sonia Dagotor

Et pour compléter le titre, il a parfois beaucoup de mal à sortir.

Francine quitte son amoureux le jour où il vient pour lui faire sa demande en mariage. Elle lui préfère Michel, de 12 ans son aîné, son professeur à la Faculté de droit.

Elle devient une brillante avocate et épouse son prof, ils ont deux filles.

Si le début de leur vie commune est dominé par un amour réciproque, l’habitude s’installe. La profession de Francine l’accapare et prend le pas sur la vie familiale. Bref, le soir de leur 39e anniversaire de mariage, elle décide de le quitter.

Ces quelques lignes résument brièvement deux vies, souvent perturbées, d’un côté Michel qui, petit à petit et sans s’en rendre compte laisse Francine de côté, et cette dernière tarde à se rendre compte de cet abandon affectif avant d’en souffrir et de prendre la décision qui s’impose.

Sonia Dagotor raconte cette histoire avec beaucoup de petits détails, certes, Michel et Francine n’en sont pas les seuls acteurs, beaucoup d’autres personnages apparaissent, parents, amis, frères et sœurs, filles, petits-enfants, collègues…. Ils ont tous un rôle dans ce roman certains amusent, d’autres émeuvent, on s’aime, on s’apprécie, on se dispute, les choses de la vie en quelque sorte !

J’ai bien aimé cette lecture qui m’a détendue après quelques livres un peu durs. Sonia a une écriture fluide et agréable, elle se lit vite. En plus elle sait transmettre ses émotions, ses bonheurs, ses sentiments.

La morale de cette histoire serait-elle : Il vaut mieux vivre seul que mal accompagné ? Une maxime que Francine a mis 39 ans à comprendre.

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Sortez-moi de là

En lisant les premières pages, je me suis dit que ce livre allait être un bon entracte après mes lectures un peu sombres des dernières semaines.

L’idée de départ était bonne, une provinciale qui monte à Paris pour échapper à sa vie monotone et sans avenir. L’histoire aurait pu être sympa et pleine de possibilités. Mais le burlesque à outrance tue toute forme d’humour.

J’ai fini le livre car je n’aime pas abandonner, et la fin dénote un certain optimisme.

Pour conclure, je suis passé à côté du bon moment de lecture « détente » que j’attendais.

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Un anniversaire au poil !

Une couverture « au poil » jolie et colorée, elle porte même le sous-titre : « et si une jeune femme se retrouvait dans la peau d'un homme ? »

Impossible me direz-vous, eh bien, si ! Julie, le jour de ses 30 ans, se rend compte qu'elle ne comprend pas les hommes et décide de passer sa dernière soirée de « vingtenaire » en compagnie d'une bouteille de vin (quitter la série vingt avec du vin ça rime non ? bon ça c'est de moi et n'a rien à voir avec le bouquin).

Oh miracle, en se réveillant le lendemain, avec la gueule de bois ça va sans dire, elle découvre qu'un pénis a poussé entre ses jambes pendant la nuit, et qui plus est un pénis en bonnes dispositions, vous voyez ce que je veux dire. C'est pour elle une mauvaise surprise et vont suivre de nombreuses péripéties que je ne raconterai pas car je vous laisse découvrir la suite.

Elle ne manque pas d'imagination Sonia Dagotor il fallait y penser. C'est la troisième fois que je la lis, j'avoue avoir préféré les deux précédents : « ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver » et « le bonheur se cache parfois derrière les nuages » tous deux parus par l'intermédiaire d'une maison d'édition. C'est malgré tout une bonne lecture pleine d'humour, Sonia a une écriture fluide, facile à lire, elle sait détendre ses lecteurs. La fin aurait mérité d'être un peu plus développée, c'est dommage !

Au cours de son roman, dans la peau d'un homme, avec son cerveau de femme, elle fait une liste analytique de ce qu'est un homme, c'est amusant mais à mon sens quelque peu exagéré.

Bref, j'ai passé un bon moment en compagnie de Julie/Julien mais aussi Paul Le copain omniprésent.

Si vous avez un coup de cafard, lisez-le vous retrouverez la pêche !

Je vous remercie Sonia pour l'envoi de ce livre.

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Epouse, mère et working girl - Intégrale

Y a-t-il encore plus nul ?

Je n'ai jamais lu un livre aussi mal écrit. L’auteur passe du coq à l'âne, raconte des anecdotes sans intérêt, aucun style. Une vie Parisienne banale entre le travail, les gosses les transports et la famille. Une littérature pour adolescent pour qu’ils se rendent compte à quoi va ressembler leur vie future à Paris et encore je suis sceptique. Il y a d’autres livres 100 fois mieux à emprunter sur kindle A fuir

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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..



Après le succès de » Sortez-moi de là ! « , Sonia Dagotor revient avec un nouveau roman, » Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver « publié aux éditions Cherche Midi au printemps dernier.



Tout débute par un banal déjeuner dominical chez Catherine et Patrice en région toulousaine. Justine, leur fille âgée de 22 ans, s’aperçoit que mamie Liliane n’est pas dans son état habituel. Elle semble préoccupée…

Veuve depuis quelques années, Liliane fait d’étranges rêves ces derniers temps, faisant resurgir de douloureux souvenirs du passé…

p. 31 : » Ma petite-fille ignore que j’ai aimé très fort un homme, autrefois. Un musicien, un violoniste. Il était l’homme de ma vie. «

Justine profite d’une dispute avec son petit ami du moment pour emménager quelques jours chez sa grand-mère. Ainsi, elle l’aura à l’œil et pourra découvrir ce qui la soucie tant.

p. 27 : » Dis, Mamie, comment as-tu su que Papi était l’homme de ta vie ? «

Pendant ce temps, Catherine, la fille de Liliane et maman de Justine se sent de plus en plus attirée par son meilleur ami et collègue Pierre. Bien que son couple bat de l’aile, elle ne souhaite pas tromper Patrice. Si elle ne semble plus ressentir d’amour pour lui, elle le respecte néanmoins et ne souhaite en aucun cas le faire souffrir. Mais cette situation est de plus en plus difficile à gérer. Elle ne pourra pas réprimer longtemps cette attirance…

La présence de Justine auprès de Liliane lui fait un bien fou ! Elle se sent tellement plus complice avec sa petite-fille qu’avec sa propre fille ! Elle le regrette pourtant mais ne sait comment lui avouer… Il faut dire que sa relation avec Catherine est plutôt tendue.

Entre ses cours à la fac, les appels de son petit ami et le comportement étrange de sa mère, Justine va découvrir le secret de sa grand-mère. Un secret bouleversant qui va conduire les deux femmes dans une quête inattendue…



Bien qu’un tantinet idyllique, ce roman choral est une jolie leçon de vie dans lequel les relations intergénérationnelles sont complexes mais attendrissantes. Il est le reflet d’une société où la pudeur toujours de mise dans de nombreuses familles, au risque de créer de nombreuses incompréhensions et de lourds silences. Sonia Dagotor nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour une main tendue, un mot ou un geste tendre pour renouer un lien. Ces trois portraits de femmes qui se soutiennent mutuellement dans les épreuves est émouvant. J’ai été bien plus réceptive et touchée par cette histoire qu’à la lecture du précédent roman » Sortez-moi de là ! « Une lecture estivale idéale que je vous recommande !


Lien : https://missbook85.wordpress..
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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..

Je remercie les éditions Le Cherche midi pour l'envoi, via net galley, du roman : Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver de Sonia Dagotor.

Ce roman est le portrait de trois générations de femmes aux prises avec l’amour, la culpabilité et la possibilité du bonheur.

Il y a Liliane, la grand-mère, qui cache un secret...

Catherine, sa fille, qui rêve de son collègue Pierre... alors qu'elle est toujours marié avec Patrick.

Et enfin il y a Justine, la petite fille. Elle souhaite percer le secret de sa grand-mère... et accessoirement aimerait bien un jour trouver le grand amour...

Toutes les trois sont différentes... ou complémentaires ?

Et si, dans cette histoire, chacune avait besoin de l’autre pour avancer, pardonner, et aimer ?

Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver est un joli roman feel-good, tout à fait ce que j'avais envie de lire ce matin, tranquille, dans mon lit. Je souhaitais me changer les idées avec un ouvrage qui me permette de passer un bon moment de lecture sans me prendre la tête.

Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver a tout à fait remplit sa mission :)

Liliane est une vieille dame qui a un secret, elle fait un drôle de rêve, où son premier amour lui apparaît. Personne ne sait qu'elle aimait Charles avant de rencontrer son défunt mari.

Catherine est sa fille, elle est mariée depuis de nombreuses années à Patrick, ensemble ils ont eu deux enfants, un garçon et une fille. Catherine a un problème, elle rêve de son collègue, elle est très attirée par lui, par Pierre... Mais elle n'est pas libre et son mari est toujours fou d'elle...

Quand à Justine, c'est la petite fille de Liliane et la fille de Catherine. C'est une jeune femme qui a la vingtaine, étudie à l'université et a un petit ami. Mais elle doute que ce soit son grand amour. Elle veut comprendre pourquoi sa grand-mère est si étrange depuis quelques temps, elle veut percer son secret.

Toutes trois sont très touchantes et attachantes, chacune à leur façon. J'avoue avoir préféré au premier abord Liliane et Justine ; mais peu à peu j'ai de plus en plus apprécié Catherine.

L'histoire racontée par l'autrice est simple, mais l'écriture de Sonia Dagotor a su me captiver de la première à la dernière page.

Nous avons là un joli roman qui fait du bien, même si certains pourront le trouver un peu prévisible. Cela ne m'a pas dérangé car c'est tout à fait ce que je souhaitais et la fin est à mon sens, tout à fait logique.

Si vous aimez ce genre de roman, je vous recommande celui-ci sans aucune hésitation et je mets un très joli cinq étoiles :)
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Zen altitude

J'ai été séduite par la couverture : ce chien en position du lotus, il fallait y penser. Je me suis dis « oh, je sens que je vais bien rire »

Que nenni !

Les personnages sont tellement caricaturaux qu'ils en deviennent sans intérêt, les dialogues, au ras des pâquerettes. Quant à l'histoire, enfin, les histoires, elles sont d'une banalité à pleurer.

Bon, je l'avais acheté ( grrr ), pour rentabiliser mon achat onéreux ( 1,99 euros, humour ! ) je me devais de le lire.

C'est fait, ouf, passons vite à autre chose.

Désolée pour ceux qui ont aimé car il y en a, à n'en pas douter.
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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..

Trois voix de femmes, Liliane, Catherine, Justine, nous parlent d'amour.

Amour passé.

Amour présent.

Amour futur.

L'amour, toujours l'amour !

Un doux moment.

Un tendre moment.

Sonia Dagotor, je ne la connaissais pas. Mais me voilà prise dans ses filets de feel good. Je crois donc que je lirai d'autres livres d'elle.
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C'est le pompon !

Noel chez Marie & co

*

Voici une novella (petite histoire) suite à la trilogie des mésaventures de Marie.

Vous vous souvenez d'elle? Ah, cette jeune mère/working girl/épouse overbookée que nous avons quittés, enceinte de 2 petites jumelles.

*

Donc l'auteure nous a concocté un joli cadeau pour Noel, c'est justement une petite parenthèse festive en attendant un nouveau roman.

Cela se lit très vite (en une soirée) . C'est tout simplement addictif.

Marie, c'est notre copine, notre alter-ego, imparfaite, débordée, naturelle. Humaine, quoi! C'est nous!

Cette fois-ci, l'histoire s'ouvre sur le 24 décembre au matin. Pour finir le 25 après-midi. Un moment critique et stressant: la préparation du repas pour de nombreux convives avec les quatre garnements dans les pattes. Aie!

*

Comment va-t-elle s'en sortir? Pour cela, ouvrez-vite ce petit opus et laissez-vous guider.

Un petit bonbon de douceur. Avec un brin de rebondissements bien dosés.

*

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2018
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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..

quel bon moment m'a fait passer Sonia Dagotor !

C'est la première fois que je la lis, et j'avoue que j'ai passé un bon moment.

Il s'agit d'un roman choral où les générations se confrontent :

- Liliane, la mère et grand-mère, haute en couleur, personnage bien sympathique,

- Justine, la petite fille de Liliane et fille de Patrice et Catherine

- Catherine, fille de Liliane, mère de Justine, femme de Patrice,

sont les principaux narrateurs, mais les personnages sont nombreux et tous très intéressants pour les lecteurs.

On parle d'amours, ou plutôt d'amours contrariées, Liliane, amoureuse de Charles, épouse Francis ; Justine, amoureuse de Benjamin le quitte pour Léo ; Catherine, mariée à Patrice depuis 30 ans, tombe amoureuse de Pierre, de 10 ans son cadet.

Si ça ne paraît pas simple, je confirme, ça ne l'est pas ! C'est ce qui fait le charme de ce livre, feel good, mais qui se dévore !

Je découvre Sonia Dagotor et je ne regrette pas ma lecture. Bien que compliqué, le récit est tellement bien écrit qu'on le lit très facilement, je dirais même mieux :"avidement" !

Une écriture fluide, de l'humour, de l'émotion (j'ai pleuré oui .... il paraît qu'en vieillissant on retombe en enfance, et bien moi j'en suis seulement à l'adolescence, ça me fait pleurer !).

Un roman vivant, qui conjugue amour, fidélité (et infidélité, ça va de soi), attente, conflit des générations, séparations, non-dits etc........... la liste est longue.

Je ne peux que le recommander. Il est reposant et en cette période perturbée, il fait du bien.
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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..

Une grand-mère, sa fille et sa petite fille alternent la parole pour nous raconter leurs histoires d'amour.

Le premier amour de la grand mère est parti sans revenir, la petite fille va tout faire pour le retrouver. En parallèle, la mère connait des bouleversements amoureux et cela va renforcer les liens avec sa mère et sa fille.

Une jolie histoire où l'on s'attache aux personnages mais l'écriture est vraiment trop légère et comporte trop de clichés qui en fait un récit un peu niais.
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Sortez-moi de là

Je tiens à remercier les éditions Cherche Midi pour l’envoi de ce roman.

Publié initialement en 2018 en version numérique et fort de son succès, le roman » Sortez-moi de là « de Sonia Dagotor s’est refait une petite beauté pour revenir en ce mois de mai 2020 !

Concours de circonstance ou bien signe du destin, lire ce roman après les semaines difficiles que nous venons tous de passer apporte une vraie bouffée de légèreté et d’optimisme. Personnellement, je suis intimement convaincue que la lecture d’un livre n’arrive jamais par hasard…



A l’aube de ses trente-six ans, Madeleine Jourdan n’a jamais quitté son village natal auvergnat. Sortie du système scolaire à quinze ans, elle vit seule avec sa mère Marie. S’appuyant l’une sur l’autre sans jamais laisser libre cours à la moindre émotion ni échange de tendresse, elles cohabitent plus par habitude et nécessité que par complicité.

p. 11 : » J’ai passé mon adolescence dans la plus grande ignorance des relations humaines. «

Alors, lorsque sa maman décède, c’est tout le monde de Madeleine qui s’écroule. Elle prend conscience qu’elle n’a désormais plus aucune famille et qu’elle devra vivre seule à jamais. Mais en se rendant chez le notaire pour régler les dernières formalités elle prend connaissance qu’elle vient d’hériter en plus de la maison de Besse, d’un appartement en plein cœur de Paris !

p. 18 : » Alors, voilà. J’ai tous ces papiers à vous faire signer. La maison de Besse est à vous. Et l’appartement de Paris aussi.

-Euh… pardon ? Qu’avez-vous dit ? Un « appartement », maître ?

-Vous n’êtes pas au courant que vous avez un appartement dans la capitale ? «

Madeleine n’a jamais quitté son village alors Paris… c’est impensable. Le notaire va lui remettre une lettre que sa mère lui avait écrite juste avant de mourir. Cette mère si discrète et introvertie va pourtant trouver les mots pour la convaincre définitivement de tenter l’aventure.

p. 26 : » Madeleine, mon unique enfant. Je souhaite te confier une mission. […] Maintenant que tu es libre, je veux que tu fasses tes valises et que tu quittes le village, que tu montes à Paris et que tu vives vraiment. Que tu VIVES ! Tu comprends ? Tu verras, Paris est magique. «

Ni une, ni deux, Madeleine monte dans le premier train, une valise très légère en main. Elle qui n’a jamais pris soin d’elle ni de la manière dont elle s’habille sent les regards se poser sur elle. Son look détonne dans ce nouveau paysage urbain. Plus elle se rapproche du but, plus l’inquiétude monte. Jamais elle ne s’était projetée autrement que vivant avec sa mère au village.

p. 36 : » Sauf que des projets, je n’en ai aucun moi ! Je vis au jour le jour. Je ne me suis jamais projetée plus loin que le lendemain. Avec maman, on se contentait de tellement peu que je me suis habituée à mettre toutes mes envies de côté. Je me trouve complètement inutile, effacée, sans personnalité et sans intérêt. «

Mais Maddie va découvrir que sa mère ne l’a pas envoyée à Paris sans raison. Elle va faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie.

p. 95 : » Je comprends que cela puisse te faire un choc. Je pensais que ta mère t’avait parlé de moi. «

Entre scènes cocasses et rencontres émouvantes, le lecteur est embarqué avec Maddie dans son aventure parisienne et dans l’aventure de sa vie. Maddie va passer du statut de vieille fille un peu paumée à femme urbaine épanouie, et pourtant c’était loin d’être gagné !

p. 121 : » Depuis que j’ai posé les pieds dans cette ville, chaque minute m’a apporté son lot de découvertes. «



Un agréable moment de lecture, bien que d’un registre lointain de mes préférences littéraires. Ce n’est pas un roman qui marquera ma vie de lectrice passionnée sur le long terme, mais il est arrivé au moment opportun. La morale que je souhaite retenir de cette lecture est l’importance de dire aux gens qu’on aime qu’on les aime justement, avant de ne plus pouvoir leur dire. Il est parfois bon de mettre de côté ses rancœurs et sa fierté…
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Un anniversaire au poil !

Humour lourd

L’histoire aurait été bien s’il n’y avait pas eu cet humour très lourd enfantin qui a la longue devient lassant. Un roman pour adolescent ou pour adulte qui veulent lire dans les transports en commun

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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..

Je découvre Sonia Dagotor avec ce récit, j'ai aimé suivre Liliane, Catherine et Justine, je trouve l'idée d'alternance de point de vue de ces trois générations vraiment très intéressantes et je n'ai pas le souvenir d'avoir lu un roman alternant ainsi les points de vue d'une même famille.



Chacune ayant un âge différent leurs désirs et leurs vies est bien évidemment différente mais cependant on peut se retrouver en chacune de ces femmes, Liliane souhaitant retrouvé son premier amour, Catherine ne se sentant plus désirée par son mari et Justine étant une jeune adulte.



J'ai aimé la complicité qui se crée entre Justine et Liliane suite à la mission retrouvailles, cependant le livre étant plutôt court, certaines situations semblent vraiment précipitées et il y a tout de même un manque de développement des personnages.



Une lecture agréable en cette période estivale et la découverte d'une plume agréable à lire.







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Un anniversaire au poil !

Check point pour le chick lit !

Check point pour l’humour !

Check point pour Sonia Dagotor et ses idées farfelues !

La nuit de ses 30 ans, Julie fait un vœu et devient Julien… Comment ? Pourquoi ? Et combien de temps ? A vous de le découvrir….

L’auteur traite le sujet avec beaucoup d’humour et de clichés ancrés. Ça se lit très vite et ça fait du bien au moral. Une histoire avec des mots crus, des listes tordantes et des scènes plus que cocasses.

Autant lire en couple pour déterminer si c’est vrai ou pas. Cela peut faire un bon sujet de conversation au lit.

Un moment super agréable ! Une bonne lecture avec des crises de fous rires.

Rien à redire, juste à lire !

Merci l’auteur !

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Tout peut arriver (ou presque)

Je ne suis pas chauvine mais un bon feel good book à la française ça remonte le moral. J'ai la chanson de Gainsbourg en tête depuis deux jours. Je m'imagine l'héroïne Elisa déambuler l'âme en peine avec sa grosse doudoune flashy et son sac à dos.

Qui est Elisa? Et bien l'héroïne de la pétillante Sonia Dagotor. Je me permets de la qualifier pétillant, j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots au salon du livre de Paris. Elle a pris avec philosophie mon petit ralage... (c'est une autre histoire pas besoin de raconter ma life.).

Si vous voulez lire des livres funkys qui libèrent l'esprit des mauvaises ondes, avec des héroïnes loin d'être des bourgeoises pétasses, je vous conseille Sonia Dagotor et sa plume parfaite. Deuxième roman de l'auteure et à chaque fois je me poile de rire (ça existe cette expression?). Je me régale à chaque fois.

On suit le road trip un peu rocambolesque d'Elisa qui se retrouve à la rue sur un coup de tête. Et après un malheureux contre temps, elle fait la rencontre de Céline et va enchainer les aventures sur aventures. Faut pas oublier qu'Elisa est en couple et qu'elle avait des rêves pleins la tête.

Sonia Dagotor laisse la parole aux femmes qui ne comprennent rien aux hommes. Qui n'a pas connu ces soirées filles où l'on passe son temps à décortiquer leur comportement, leur parole, leur regard. Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus, et bien la pétillante Sonia Dagotor nous le prouve encore une fois. Et je vous avouerais que ce joli happy end je ne l'ai pas vu venir. Et oui je suis une vraie fille et je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez.

Un grand merci à l'auteure pour sa plume humouristique, pleine de charme. J'adore ses joutes verbales punchy et ses couvertures rigolote. Un bon Sonia Dagotor cela fait du bien au moral. A quand le prochain.....
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Ceux qui s'aiment finissent toujours par se..

Deuxième roman « feel good » lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche, un genre littéraire qui est aux antipodes de mes goûts personnels. Ce livre semble très apprécié par les amateurs de feel good, et mon avis ne sera donc pas représentatif car je n'aurais jamais lu ce roman de mon propre chef si je n'avais pas fait partie du jury du prix des lecteurs.



Encore une fois, je respecte le travail de l'auteur et son public, et je pense que le fait d'apprécier un livre ou non dépend de ce que chacun recherche dans ses lectures, de ses motivations personnelles.

Pour ma part, dans mes lectures j'attends d'être captivée par l'histoire, j'ai besoin de ressentir des émotions fortes, qui me remuent et me questionnent, et j'aime lorsque l'écriture est belle, sensible et puissante.

Quand ces éléments sont absents (toujours de mon point de vue personnel), mon intérêt s'émousse vite, je ne ressens rien à part de l'agacement et l'envie d'en finir au plus vite.

Ce roman truffé de bons sentiments et centré sur la vie sentimentale de trois femmes de trois générations ne m'a pas du tout touchée.



Je me suis forcée à aller au bout de cette lecture car je ne veux abandonner aucun livre lu dans le cadre de ce prix des lecteurs, mais c'est avec soulagement que je l'ai terminé et que je passe au suivant !
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