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Citations de Sonja Delzongle (833)


Un Inuit ne tue ni par plaisir ni pour le trophée. Il ne chasse que par nécessité et enlève la vie en s'excusant auprès de l'animal auquel il prête une âme.
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Et la valeur de ces animaux sacrifiés à nos besoins n'est plus
symbolique ou religieuse, mais uniquement marchande.
Peut-être qu'ils disent stop!
Peut-être qu'après eux ce sera à notre tour.
Et vous savez quoi, mesdames ? Je l'espère, je l'espère de toutes mes forces.
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Pace qu’un monde privé de monstres est un monde privé de poésie...Un monde sans rêves et sans évasion. Un monde sans possibles et sans avenir.
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Le monstre, quant à lui, n’est pas absent, car pour être absent, il faut avoir été présent. Il faut exister. Or le monstre est, en même temps qu’il n’est pas. Un monstre quantique
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Au-delà de la confirmation d'une hypothèse ou d'une vérité, partir à la recherche de Nessie, c'est partir à la recherche de soi, de ses peurs et de ses rêves.
Le plus riche et le plus long des voyages.
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Si l'homme chasse depuis la nuit des temps -- le gibier, les trésors, les papillons, ses semblables --, avec Nessie, c'est David contre Goliath. Mais un Goliath invisible. Peu importe. Peu importe qu'il existe ou non, on le chasse, on le traque sans relâche. On va même jusqu'à organiser de véritables expéditions, des sortes de safaris exotiques sans éléphants ni gazelles, mais à la poursuite d'un monstre. Un vrai. Invisible, mais bien là, dans un lac d'Ecosse.
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Mon regard passe sur les photos encadrées au mur, toutes prises par le dingue de photo qu'est Philip. Le mouvement gracieux d'une biche figé dans l'objectif, la lande écossaise parsemée de flaques de pluie et de soleil dans une brume irisée, un troupeau de poneys, des bouquets de fougères arborescentes, mais, surtout, les rives du Loch Ness sous tous les angles, par tous les temps, toutes les heures. les galets luisants, les jeux de lumière à la surface du lac.
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Le changement progressif de relief me signale que je pénètre au plus profond du coeur des Highlands. Les silhouettes massives et inquiétantes des pyramides et des cônes naturels crevant la brume tombante se détachent dans le prolongement de champs à l'herbe rase comme brûlée par le souffle d'un dragon.
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- Ah, les jeunes d'aujourd'hui..., souffla Peeters en remettant son portable dans sa poche intérieure.
- On a tous été un « jeune d'aujourd'hui » pour quelqu'un, sourit Abel. Vous aussi.
- Sans doute, sauf que je n'ai pas l'impression d'avoir été aussi désinvolte.
- Vous l'avez forcément été, selon les critères de l'époque à laquelle vous étiez jeune.
- OK, Abel, OK ! Leçon de morale bien reçue ! Allez, on rentre au poulailler.
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Il suffit d'une cécité forcée pour y voir soudain plus clair.
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Les habitudes font l'homme. Souvent méprisées par ceux qui sont en quête d'extraordinaire, bousculées, brusquement modifiées, elles sont vite regrettées et l'on n'aspire plus qu'à se réapproprier ces repères sur lesquels repose un équilibre fragile.
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P 23 un monticule de pierres a formé humaine. Des constructions anthropomorphes inuites. Au départ ce sont des épouvantails utilisés pour effrayer les caribous et les faire tomber dans des embuscades. On les appelé nalluni un ensemble d’inuksuits. Mais c’est aussi une sorte de signalisation qui sert à s’orienter, à indiquer une cache de nourriture, les limites d’un territoire de chasse, une piste, la proximité d’un village, une direction à prendre en suivant les bras tendus de l’inukshuk notamment le plus long. Il peut aussi servir d’abri lors des tempêtes de neige. Regardez cette ombre apppartient à cet inukshuk là-bas. Il y en a d’autres plus petits qu’on n’avaient pas vus. C’est parce que la lumière décline que les ombres au ras du sol deviennent apparentés. Ce sont des hommes de Pierre.
Bizarre fait Anita il y en a tout autour de ce cimetière naturel. Comme s’ils le gardaient.
C’est un Nalluni approuvé Ferguson en hochant la tête et je crois que nous venons de violer un sanctuaire.
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Venir au monde, être, souffrir, connaître quelques accalmies, procréer, gagner, perdre, souffrir encore et disparaître. Retour au néant. Chacun cloué sur sa croix, condamné à la porter selon ses forces, sa volonté et ses moyens. Seul.
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- Où es-tu maintenant ? murmure Fergusson, penchée sur la morte dont il n'a découvert que le visage.
Question à laquelle même un scientifique ne peut répondre. Ne pas pouvoir expliquer ce qui se passe après la vie, une des plus grandes frustrations de la science.
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De début Décembre jusqu'au 7 Janvier, le soleil ne se lève pas. 'est alors qu'on peut voir les aurores boréales, ces ondes célestes d'un vert phosphorescent, véritables apparitions tenant presque d'une manifestation divine.
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Tu possèdes ce qu'un Inuit peut avoir de plus précieux, son traîneau, ses chiens, son fusil avec des munitions et quelques vivres. Ça ne te suffira pas pour survivre longtemps dehors en plein hiver, tu devras chercher d'autres campements. Surtout, ne t'égare pas. Suis ton étoile, elle te mènera là où ce sera bon pour toi. Et écoute les chiens.
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Les survivants ont tous cette étincelle en eux, ce désir de vivre plus fort que la mort, un désir effréné, violent, sans concession.
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: Comment sortir sans raser les murs, se déplacer en plein jour dans cette ville dévastée sans pointer son arme sur une cible, comment faire taire le réflexe acquis du tueur ?
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Le sourire était revenu, comme le soleil sortant derrière un nuage.
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Son objectif était pédagogique. Couper le mal à la racine. Faire entendre aux jeunes générations que l’albinisme, une différence génétique, n’altérait en rien l’intelligence et l’humanité des personnes. Et surtout, que les « nègres blancs » n’étaient ni des êtres nuisibles ni des créatures douées de pouvoirs surhumains − comme l’assuraient certains qui avaient tout intérêt à ce que vivent ces croyances populaires − mais des êtres humains comme les autres.
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