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Citations de Sonja Delzongle (833)


On a déjà vu des pandémies tuer des millions de gens. L’humanité est de plus en plus vulnérable à cause des bouleversements planétaires qu’elle-même provoque et dont les polluants chimiques, les déchets non biodégradables, les comportements irresponsables, plus que jamais guidés par le profit, sont les principaux facteurs.
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"Tu t'appelleras Aningan, avait-il murmuré à son fils après l'avoir lavé du sang maternel. "Le Maître de la lune." Parce qu'il était, d'une certaine façon, le fils de cette lune qui lui avait laissé la vie sauve.
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Tant qu'il ne frappe pas chez vous, le malheur ne concerne que les autres.
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Ainsi équipée, les épaules mates et luisantes au soleil, le visage en feu, le maillot moulé sur une poitrine ferme et les muscles tendus, Hanah avait tout d’une guerrière. Une amazone armée d’un fusil-mitrailleur à la place d’un arc.
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L'être humain est par nature un "cassos", je crois bien, quel que soit son milieu.
La planètre est trop bonne de l'avoir hébergé depuis des millions d'années.
À sa place, il y a longtemps que je l'aurais jerké. Recraché comme de la bile. Comme le nuisible qu'il ne cessera jamais d'être ...
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- Entre 2006 et 2018 les éoliennes terrestres sont passées de 2 à 7 mégawatts, de 100 à 220 mètres de hauteur, leurs pales atteignent cinquante mètres et, si leur fréquence a baissé, en revanche leur puissance a dépassé les 110 décibels. Vous pouvez imaginer les effets que produisent leurs rotations. Ces troubles s'expriment par des nausées, des maux de tête, des vertiges, un stress décuplé, des sifflements dans les oreilles, des acouphènes, une pression dans le crâne, dans la poitrine, une tachycardie, des palpitations, des pertes d'équilibres, des insomnies, une fatigue chronique et de la dépression. On les appelle "symptômes éoliens".
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Je n’ai qu’une faible idée du paysage qui m’entoure, mais je sens, aux contours de ces géants silencieux tapis dans l’obscurité, que je manque quelque chose. Que ce qu’il y a autour, là, tout proche, est grandiose.
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Comme ses ancêtres et tous ceux de son village, San est façonné dans cette glace, modelé par ces vents, nourri de cette terre du Groenland, de sa rudesse inégalée, de son mode de vie sans concession. Une terre désormais menacée. Des animaux intoxiqués, des espèces bientôt à l’agonie. Des hommes coupés de leurs traditions et de tout ce qui constituait l’âme inuit. Peut-être la Terre est-elle à la veille d’un nouveau cycle, d’une nouvelle ère ? Sans connaissances scientifiques, sans autre enseignement que celui qu’il a reçu de ses aïeuls, en écoutant les informations ou en lisant le journal, Sangilak sent confusément que quelque chose se prépare. Quelque chose qui échappera à l’humanité. Un événement qu’elle ne contrôle plus.
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Elle ne pouvait cependant se résoudre à prendre parti pour cette peine capitale qui avait fait disparaître trop d'innocents. Même si, parfois, elle devait bien se l'avouer, lorsqu'il s'agissait de monstres avérés, d'assassins irrécupérables, cette solution était la plus rassurante pour les familles endeuillées et pour une société inquiète, à juste titre, d'une possible récidive.
(p. 27)
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Pressée d’en finir avec cette emmerdeuse professionnelle, la secrétaire s’exécuta en émettant ce petit bruit de succion propre aux Africains lorsqu’ils veulent exprimer leur indignation ou leur mépris.
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Chercher est plus stimulant que trouver. Trouver sonne la fin de ce qui a motivé le chercheur et fait battre son cœur tout au long de sa traque. Trouver n'est qu'une trop brève jouissance au regard de tout ce qui a précédé.
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Ne pas pouvoir expliquer ce qui se passe après la vie, une des plus grandes frustrations de la science.
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- Pourquoi tu veux savoir ? Moins on en sait, ici, plus on a de chance de vivre vieux.
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Parfois, elle se demande si mettre un enfant au monde aujourd'hui ne relève pas de l'inconscience et de l'irresponsabilité. Pour qui les parents le font ils vraiment ? Pour eux ou pour lui ? Mon néant, mon miroir, mon autre, ma chair. La seule idée de toutes les épreuves et les souffrances auxquelles il sera confronté devrait en faire renoncer plus d'un. Mais ce n'est pas à ça que l'on pense lorsqu'on caresse ce doux projet. Non, quand ce n'est pas un accident une Ava, une erreur, on ne pense qu'à cet être fragile issu de soi, que l'on a conçu à deux ou bien fabriqué seul pour satisfaire son propre besoin de donner, transmettre, besoin d'immortalité, pour lutter contre le vide qui attend chacun.
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Il faisait le sale boulot, il le savait. Rien de bien gratifiant à essuyer la merde de la police devenue impuissante. Mais l'Afrique, il fallait la nettoyer de sa pourriture, décaper la saleté pour en faire réapparaître l'éclat.
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Un jour, l'humanité ressemblera à ça, à ce qu'il reste de la carcasse de Fergusson, quelques os pointant vers le ciel qu'éclaire la lune dans le désert glacé.
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Dès qu'elle mit un pied sur la passerelle, les yeux cernés d'un dégradé de violets, la profileuse sentit l'air chaud s'insinuer jusqu'à la racine des cheveux. La caresse de l'Afrique sur sa nuque. Il était à peine 7 heures du matin.
Juste à cet instant, elle aurait aimé avoir les cheveux longs pour les abandonner au tendre jeu du vent.
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À la confirmation de l’identité du corps mutilé, la bouche de Collins se contracta douloureusement.
— Aka Merengue ! Ils ont osé s’en prendre à elle… Sa voix vibra comme une corde cassée.
— Qui est-ce ? demanda Hanah.
— La fondatrice de la Ligue de défense des albinos d’Afrique. Une jeune femme d’un grand courage à qui, il y a une dizaine d’années en effet, un de ces chasseurs d’albinos avait réussi à couper un bras presque devant chez elle. Il était sur le point de l’achever lorsqu’une voiture de police est arrivée. Aka a survécu par miracle à cette mutilation sauvage et, grâce à son combat, elle a même gagné une place au Parlement. Mais elle était seule face à toute cette corruption. Ça ne pouvait que finir comme ça pour elle.
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Il retient péniblement les larmes qui essaient de déborder du rempart de ses cils. Ne rien laisser transpirer, alors que tout son être suinte la colère, la rage et la honte contre lui-même de s'être ce point trompé. A l'intérieur, ça s'obscurcit soudain, devient nuages sombres, tempête, éclairs ténèbres. De bleu, tout devient noir. Noir comme la rage.
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Toutes ces années loin d’ici, son existence confortable à l’étranger, n’ont finalement rien effacé.
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