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Citations de Sonja Delzongle (833)


Souvent, elle avait envié les aigles, sentinelles gracieuses et planantes, observateurs puissants, en suspension au au-dessus des sommets enneigés, rois du ciel, libres et majestueux. Prédateurs, certes, mais fascinants. Tellement éloignés de ces prédateurs humains dont l’intelligence ne suffisait plus à maîtriser les pulsions.

(Denoël, p.337)
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New York City, Jay Street, Brooklyn, 3 h 12
(...)
Si elle était restée au fond de sa Bretagne natale et humide, à Saint-Malo, jamais elle n’aurait connu l’expérience existentielle de loger au quarante-deuxième étage d’une de ces tours qui grattent le cul de Dieu
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Par ailleurs, le covirus et ses conséquences sur la société avaient fragilisé les esprits. Chacun avait fait comme il avait pu pour lutter intimement contre la peur ambiante et continuer à avancer dans un monde qu'il ne reconnaissait plus.
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Le doute peut être une certitude à lui seul.
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Toucher le Loch Ness, c'est comme toucher un rêve.
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La bête serait donc là, dans cette obscurité liquide, dans l'onde opaque d'un gris vert tirant parfois sur le noir.
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Le Loch Ness. Un monde perdu où tout peut vite disparaître ou changer de visage...
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Car le monstre, c'est aussi cette part d'enfance qu'on garde ou qu'on perd en cours de route.
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C’était un grand jour pour Ernest. Sans doute le plus grand jour de sa vie. Les affaires reprenaient après une trop longue pause.
La maladie. Les allers-retours à l’hôpital. La perte de cheveux. Qui, au fond, ne changeait pas grand-chose, bien au contraire, c’était mieux, pour la perruque, les soirs de scène.
Mais avant la maladie, il y avait eu la prison. De ces prisons sans barreaux, où le sort peut vous enfermer. Ernest en avait pris pour quinze ans. Une terrible chute avait laissé sa mère paraplégique, et le monde du fils s’était écroulé. Pour pouvoir se consacrer à elle jour et nuit, il avait interrompu toutes ses activités, à commencer par la principale : tueur à gages. Pendant quinze ans, il avait mis sa vie entre parenthèses, jusqu’au dernier souffle de sa bien-aimée. Et comme cela arrive parfois, la maladie avait comblé le vide laissé par sa mère. Il en avait pris pour sept ans. Quand l’horloge de sa vie s’était déréglée, il avait trente ans.
Trente plus vingt-deux, ce qui faisait cinquante-deux.
À cinquante-deux ans, la vie n’est pas finie. Aujourd’hui, il suffit d’aller sur les sites de rencontres pour s’en rendre compte. Pour Ernest Gare, ce fut l’âge de la renaissance.
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Si elle était restée au fond de se Bretagne natale et humide, à Saint Malo, jamais elle n'aurait connu l'expérience existentielle de loger au quarante-deuxième étage d'une de ces tours qui grattent le cul de Dieu.
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Avant de vivre une relation de couple, il faudrait déjà apprendre à vivre avec soi même, pas pour soi, simplement avec soi.
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En ouvrant, Luv se retrouve devant un homme qu'à sa voix elle imaginait différent. Au lieu d'un inspecteur rouquin et propret de Scotland Yard au teint couperosé et à l'embonpoint britannique, elle découvre un métis de haute stature, au visage impénétrable et à la peau moka, sur laquelle se détachent, couleur argent, une barbe taillée de près et des cheveux aussi ras, ainsi qu'une étonnante paire d'yeux vert pâle. On lui donnerait entre cinquante-cinq et soixante ans.
- Vous avez l'air surprise, madame Svendsen, dit-il en souriant, dans une poignée de main rassurante. Oui, je suis un rejeton de la discrimination positive des sociétés occidentales modernes. Ni tout à fait blanc ni tout à fait noir, un peu des deux, donnant du fil à retordre aux adeptes des étiquettes raciales. (p. 121)
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Un rire de désespoir, un rire de douleur, un rire qui lui donne des crampes aux mâchoires et à l'estomac. Il rit à se faire mal, il rit sur son infortune, il rit parce que c'est tout ce qu'il lui reste. Vivant mais nu. Rester en vie alors qu'on nous a tout pris, est-ce vraiment une chance ?
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En effet, à chacune de ses missions, elle observait, étudiait, disséquait à leur insu les policiers avec qui elle travaillait et consignait précieusement leurs profils dans un dossier à part, ultra-confidentiel. Au cas où elle aurait à s'en servir. Le tueur pouvait se trouver parmi eux. C'était déjà arrivé.
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En Afrique, vous allez voir ce que vous ne verrez nulle part ailleurs. Au début, vous croirez que votre esprit vous joue des tours, mais c’est tout simplement parce que, ici, les forces de la nature sont impénétrables.
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Chaque être humain serait accompagné d’un animal totem, un guide, un esprit protecteur. Lorsqu’elle entrait en connexion avec les âmes des personnes qu’elle rencontrait, y compris celles des criminels, Hanah cherchait à détecter quel pouvait être leur animal totem. Le sien était l’ours, toujours avide de vérité, en quête permanente des secrets terrestres. Ça lui correspondait bien.
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Cette femme l’intrigue autant qu’elle le touche. Il n’a plus devant lui, à cet instant, la spécialiste de quarante-quatre ans, froide et secrète, mais l’adolescente dont le corps a subi sans doute l’un des pires traumatismes que peut produire un phénomène naturel de cette ampleur. Fulgurée à seize ans. Une survivante. Une graciée.
- Le quatrième… la tension de pas, celui qui représente le moins de risques mortels. Je suis une petite joueuse, rougit Adeline Royer en même temps qu’elle retrousse son jean, laissant voir ses mollets et ses chevilles à Max qui reste sans voix.
Là, sur sa cheville gauche, à côté d’une ancienne brûlure, se révèle un tatouage identique à celui que portent trois des sept foudroyés, victimes présumées des tueurs de l’orage. La main de Zeus serrant l’éclair de la foudre.
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Le hasard est l'un des nombreux masques du destin qui sert à te faire croire à une part accidentelle des évènements et le libre arbitre est l'une de ses nombreuses illusions.
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Elles avaient grandi dans la même cité, à l'époque où tous cohabitaient dans un joyeux mélange. Immigrés italiens, portugais, polonais, yougoslaves, juifs, arabes. Avant que le monde ne devienne noir et blanc, un monde sans nuances. Un monde de colère et de violence. De mépris et de haine de la différence.
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Que subsiste-t-il de quelqu'un après sa mort? Mais aussi que reste-t-il aux vivants?
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