Sophie de Baere

Lors de son mariage, Paul retrouve une vieille connaissance : Joseph.



Paul et sa sœur Cécile ont eu une enfance chaotique, un père absent et volage, une mère alcoolique et triste. Tous deux figés dans un amour destructeur.

Mais vaut-il mieux vivre un amour dévastateur ou bien un amour de confort ?



Dans ce cadre de vie plutôt morose, Joseph est le rayon de soleil dans la vie de Paul. Avec lui, il peut enfin être lui, il peut déployer ses ailes.

Revoir son ami, renvoi Paul vers une période sombre de sa vie, une période qu'il a tout fait pour garder secrète dans sa nouvelle vie.



On parle d'une époque où les apparences sont primordiales et où la différence est une tare, on doit se fondre dans la masse et ne pas faire de vague. Paul va en faire des vagues et ses parents vont tout faire pour le remettre dans le droit chemin, pour renier ce qu'il est et le faire devenir celui qu'ils veulent qu'il soit. Il se devait de coller ses ailes.



On entre avec effroi dans le passé de Paul pour remonter doucement jusqu'au jour de son mariage.

La plume incisive de Sophie De Baere fait froid dans le dos, les thématiques abordés sont dérangeantes ! La société peinte est aberrante et pourtant, elle a bien existé ! C'est avec beaucoup d'émotions que je lis la dernière ligne de ce récit. Cette lecture est pour moi un gros coup de cœur et rédiger cette chronique sans trop en dévoiler est très difficile alors je vous invite à lire ce livre pour comprendre ce que mon cœur ne peut pas retranscrire.


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Croyez-moi sur parole, vous devez absolument découvrir la plume de Sophie de Baere si ce n'est déjà fait. 2e roman que je lis d'elle, 2e uppercut. Sophie a un talent incroyable, elle emporte son lecteur, l'entraîne dans un tourbillon d'émotions de la plus moche à la plus pure. A travers son roman, on va être terriblement ému, scandalisé, écoeuré, déçu, en colère, touché, blessé, rassuré. Oui, tout ça à la fois.



Les ailes collées ne se raconte pas, il se lit. On découvre Paul le jour de son mariage avec Ana qui lui fait la surprise d'inviter ses anciens amis perdus de vue depuis 20 ans. Et avec Paul, on va partir dans ses souvenirs de l'été 1983.



J'aime infiniment la plume de Sophie de Baere, sa puissance et sa douceur réunies. Elle met des mots là où ça fait mal, elle creuse, expose, raconte, cherche à comprendre. C'est beau. Sombre et lumineux à la fois. Lire un roman de Sophie, c'est toute une expérience. C'est avoir le bide qui se tord avec ses personnages mais avoir des étoiles dans les yeux l'instant d'après.



Pour moi, elle fait partie des auteurs qui comptent, ceux dont je ne raterai plus une sortie, ceux qui me touchent tout particulièrement.

Alice, fille d'émigrés italiens, concentre tous les espoirs d'une vie meilleure que sa mère nourrit pour sa progéniture, entre un frère handicapé mental et une sœur garçon manqué. Elle se laisse confisquer son enfance et son adolescence, transformée en poupée barbie pour catalogues et concours de beauté.

A la mort de son frère, elle échappe à l'emprise de sa mère en partant vivre à Paris. Elle va y rencontrer Jean et un amour fou va naître, grandir et s'installer. C'est le bonheur, la fusion absolue couronnée par la naissance de Charlotte. Douze ans plus tard, enceinte d'un second enfant, Alice se sent enfin prête à se marier.

Pourtant quinze jours après son mariage, elle disparaît sans un mot, sans une explication, comme effacée de la surface de la terre, laissant Jean et Charlotte désemparés.

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Ne comptez pas sur moi pour vous en raconter plus. Il vous faudra découvrir vous-même pourquoi Alice est partie et ce qu'elle est devenue. Et vous passerez alors par diverses émotions, stupéfaction, colère, sidération, empathie, tristesse et cette interrogation lancinante: qu'aurais-je fait à sa place ? J'ai eu tellement mal pour Jean, pour Charlotte. J'ai eu tellement mal pour Alice. C'est une histoire terrible où les mots manquants, arrivés trop tard, font le lit de la tragédie. Alice et Jean sont des victimes et entraînent avec eux, malgré eux leur fille Charlotte...

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Dans une langue belle, fluide, recherchée, poétique, Sophie de Baere nous raconte l'amour de façon admirable, et cette frontière ténue qui fait que ce qui était beau l'instant d'avant ne l'est plus parce que la morale et la société s'en sont mêlées. L'injustice absolue qui foudroie ses personnages et les contraint à des réactions viscérales. L'incroyable force de l'amour capable de transgresser les règles, capable de perdurer malgré l'absence, capable de renaître et d'espérer envers et contre tout.

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Une lecture forte d'une grande beauté...

La Dérobée de Sophie De Baere est ma quinzième lecture dans le cadre de la session Rentrée littéraire 2018 des 68 premières Fois.



Le titre de ce roman m’a tout de suite intriguée ; quand on fait quelque chose à la dérobée, c’est furtivement, en cachette… Si l’on dérobe quelque chose, c’est un vol… Si un obstacle dérobe une vue, il nous empêche de voir, il cache, il dissimule… Dans le langage juridique, dérober un coupable à la justice revient à le soustraire habilement à la punition qui le menace… J’irai même plus loin, dans le domaine équestre que je connais un peu, où un cheval qui se dérobe échappe à la main de son cavalier ou de son meneur par un mouvement brusque pour éviter de franchir un obstacle ou par peur…

Sophie de Baere maîtrise la métaphore filée !



Il y a tout cela dans ce roman et j’aime quand un titre englobe ainsi les thématiques et les clés d’un récit. Dans ce livre, on vole l’innocence ; les apparences cachent la vérité et les non-dits la dénature ; il y a des victimes et des bourreaux et certains ont l’art et la manière d’éviter ou de vaincre les obstacles.

Sophie de Baere commence à nous raconter une romance autour des retrouvailles de deux anciens amants, puis elle nous distille un récit de vie, des choix pris, des possibles envolés… Elle y ajoute un crime et une enquête et finit par nous offrir un final pas du tout annoncé.

Son écriture est fluide et efficace dans un chapitrage court, sans longueurs, sans faiblesse, tout en rythme et en harmonie. Les personnages sont complexes, cabossés, très travaillés dans leur intimité, leurs désordres, leurs lâchetés et leur violence.

Ce roman est en même temps très scénarisé et pourrait sans peine être adapté au cinéma ou à la télévision.



J’ai passé un excellent moment de lecture.

Une réussite !

C’est souvent ceux dont la vie paraît la plus banale qui cachent le plus de secrets enfouis. Claire ne fait pas exception : avant le retour d’Antoine dans sa vie, cette mère de famille modeste avait bien fermé la porte sur son passé, amours fulgurants et mésaventures morbides avaient été soigneusement relégués au fond de sa mémoire. Impossible cependant de continuer ainsi une fois son grand amour reparu, par hasard dans le même immeuble…



Un scénario légèrement tiré par les cheveux tout d’abord, deux anciens amants se retrouvant comme par hasard dans le même immeuble, reprenant là où ils l’avaient laissée leur histoire compliquée, pleine de non-dits et de faux semblants. C’est sans conter le talent inné de l’auteur pour nous entraîner dans une intrigue insoupçonnée, pleine de retours en arrière et de sauts dans le temps. D’une histoire d’amour impossible, nous revenons aux premières amours de nos personnages, au drame les ayant finalement séparés, puis, vingt ans après, au concours de circonstances qui les rapproche avant de les éloigner à nouveau. Aucun sentiment n’est simple et évident, chacun souffre à sa manière, et Claire plus encore que les autres, femmes adultère, amoureuse à s’en oublier elle-même, victime d’un passé familial difficile l’empêchant de s’apprécier à sa juste valeur.



A la fois intrigue policière et roman d’amour impossible, c’est aussi une large réflexion sur la vie, les choix qu’elle nous impose, les conséquences qu’elle nous amène, le chemin tortueux qu’elle nous fait emprunter, souvent bien loin de nos souhaits les plus chers. Même si l’histoire racontée semble parfois peu plausible, on se laisse emporter par le lyrisme de l’auteur, par la curiosité dévorante qu’elle a réussi à susciter, et par l’espoir de voir cette histoire d’amour impossible devenir possible. On y croit finalement, malgré notre rationalité indécrottable et notre sens du réel, on y croit parce que c’est une sacré histoire et qu’elle est sacrément bien racontée.
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Deuxième roman lu de Sophie de baere... Histoire d amour multiple... Énoncer et dénoncer une nouvelle possibilité plus convaincante somme toute plus acceptable pour le commun des mortels...

Histoire de société... Question de désir question autour de l amour finalement... Lecture plus conventionnelle...

Prix Maison de la Presse, 2022. L’auteure est française et aussi auteure-compositrice-interprète. C’est lentement, très lentement que Sophie de Baere nous permet d’entrer dans l’univers intérieur de ses personnages. Le style est doux, précis parsemé d’images neuves et originales qui donnent de la couleur et du relief aux mots. Il y a bien pourtant des moments durs et cruels dans l’enfance et l’adolescence de Paul et de Cécile tous deux issus d’une famille dysfonctionnelle. Il y a bien aussi de la violence dans les propos et les gestes de ceux qui font de l’intimidation à Paul, mais dans l’ensemble, le roman offre des plages où le bonheur se faufile parfois. Paul et Joseph demeureront en nous comme une part d’éternité, celle qui fait sans doute les relations si belles parfois. La plus grande richesse de cette œuvre réside je crois dans les nuances de caractère des personnages, nuances perceptibles surtout dans la deuxième partie. Il ne faut donc pas s’inquiéter de la lenteur et lire jusqu’au bout pour apprécier complètement la maîtrise de l’écriture de cette auteure que je viens de découvrir.

L'histoire commence par un mariage ... L'un des invités renvoit Paul (le mari) dans son enfance, dans une douleur que l'autrice va nous conter au fur et à mesure des chapitres ... Une histoire émouvante, touchante : l'adolescence d'un jeune garçon qui a "ses ailes collées" ...

Une lecture triste, déchirante !

J’ai découvert la plume de Sophie De Baere avec « Les corps conjugaux », qui a été un très beau coup de cœur et une belle découverte !



« Les ailes collées » est le 3ème roman de l’auteure et il est également un joli coup de cœur pour moi !



C’est un roman magnifique.



Un roman fort et empreint de sensibilité. Puissant !



Sophie De Baere explore ici la complexité des liens amoureux et familiaux.



Elle écrit avec beaucoup de talent les émotions, les blessures de chaque personnage, leurs ressentis.



Sa plume vous emporte et vous percute.



Chaque phrase est juste. Les mots sont parfois durs mais c’est nécessaire.



La plume est subtile, poétique et sensible.



Sophie De Baere aborde des sujets durs et forts et qui sont malheureusement toujours d’actualité.



Ce récit ne peut que vous toucher tant par les thèmes abordés, par les personnages au combien attachants et émouvants, par cette plume magnifique.



Je ne veux pas vous en dire plus car pour moi il est important de vous laisser découvrir son récit et les thèmes abordés. Pour moi, il faut l’attaquer sans savoir .. La 4ème de couverture en dit peu et heureusement.



Cette lecture est bouleversante, qui vous prend aux tripes. Vous ne pouvez pas en ressortir totalement indemne. Vous ne pouvez pas ressortir de cette lecture sans être traversé par des émotions multiples.



C’est un roman à lire absolument.



J’émettrais tout de même un petit point négatif, qui n’a rien avoir avec le livre en lui-même et la plume magnifique de Sophie mais plutôt à ce qu’il y a autour et qui n’enlève en rien la beauté de ce roman. Ceci n’engage que moi !



J’ai beaucoup hésité en préparent ma chronique mais je pense qu’il est bien d’être totalement sincère avec mon ressenti.



Ce roman tourne énormément sur la sphère Booksta depuis des mois.



J’ai lu beaucoup de chroniques depuis sa sortie : trop sûrement.



J’ai entendu énormément parler de ce roman : trop sûrement.



Je pense que j’avais du coup mis ce livre sur un pied d’estale sans même l’avoir lu et mes attentes en étaient forcément maximales. Et je pense aussi que j’ai trop attendu pour le lire.



Je pensais être totalement subjuguée par ce roman et du coup cela n’a pas été si fort que je le pensais.



Ceci me conforte donc dans l’idée que dorénavant, je ne lis plus multitudes de retours sur les romans encensés, avant de l’avoir lu moi-même et surtout je n’attends plus des mois pour m’y plonger afin d’éviter de me retrouver avec ce genre de sentiments que je n’aime absolument pas ressentir !



Attention, comme je l’ai dit ceci n’engage que moi. Et surtout, j’ai adoré cette lecture et la plume de l’auteure ! C’est un joli coup de cœur et un roman que je vous recommande de lire !



En conclusion : merci Sophie pour ce magnifique roman et votre prochain roman sera lu dès sa sortie !!!!

Paul vient de se marier avec Anne. Lors de la fête, son épouse lui a réservé une surprise : elle a invité des anciens compagnons d'école de Paul, persuadée de lui faire plaisir. Mais celui-ci fait alors un bond en arrière dans le temps, lui qui a tout fait pour l'oublier. Retour à l'été 1983, l'été où sa vie à basculer.

C'est une lecture audio agréable.

Bernard Gabay a une voix douce, il a su rendre la mélancolie qui se dégage du texte.

La plume de Sophie de Baere est très belle, fluide et agréable. Elle transmet parfaitement les émotions des personnages. C'est un livre qui parle de sujets graves mais avec délicatesse et justesse. Des thèmes tels que l'homophobie, la négligence parentale, le harcèlement scolaire et la dépression.

Paul m'a inspiré beaucoup d'empathie. Il a eut une enfance très triste, délaissé par un père absent et coureur de jupons, et une mère dépressive et alcoolique. Bègue, il est la cible de l'indifférence voir du harcèlement des camarades dès la primaire. Il est terriblement seul jusqu'à ce que Joseph rentre dans sa vie. L'été marquera définitivement un tournant dans sa vie. Une descente aux enfers, qui aura des conséquences sur Paul, Joseph mais aussi leurs entourages pendant toute leur vie.

J'ai aimé que l'autrice donne la parole aux parents, qui bien qu'ils aient des failles, des torts et fait beaucoup d'erreurs, font malgré tout de leur mieux.

La plume de Sophie de Baere est une plume que je retiens et je la relirai avec plaisir.

Ce roman, je l’ai écouté. C’est ma première rencontre avec cet auteur. La voix de Bernard Gabay m’a touchée. Il a transmis les sentiments des personnages et les nuances de la narration sans excès.

Le jour de son mariage, Paul a eu une surprise concoctée par sa femme. Cette surprise , elle ne le sait pas, est un cadeau empoisonné. Elle a choisi de rassembler les amis de Paul perdus de vue depuis longtemps, collègues, amis, voisins et collégiens, parmi ceux-ci se trouve Joseph. Les souvenirs affluent . L’été 1983 refait surface…

Paul fut un enfant mal aimé, non désiré, un père trop souvent absent. Sa mère fuit la réalité et se réfugie dans l’alcool pour oublier son mari absent ou parti conquérir d’autres femmes. Paul et sa sœur, Cécile sont délaissés. La vie de famille n’existe pas. Paul souffre, il est bègue A l’école il est la risée des autres enfants.

Et un jour sur la plage, il y a la rencontre avec Joseph. Joseph semble libre et heureux . Et pourtant sa mère mène une vie de bohème, fume de la drogue. Et un père qu’il voit peu, absent . Paul va découvrir la vie avec lui, une vie est lumineuse. Joseph lui apprend la joie de vivre, le bonheur tout simplement. L’amitié se tisse entre les deux garçons . Grâce à lui, Paul ne fut plus le bègue que l’on chahute. Il fut apprécié.

Mais un jour, se croyant seuls, un baiser fut échangé lors d’une soirée d’ anniversaire, et là les deux adolescents furent surpris par d’autres adolescents. L’enfer commence. Joseph disparaît et Paul subira les insultes, les harcèlements. Il fut mis à l’écart dans l’indifférence générale.

Les chapitres sont courts, bien rythmés.

Sophie de Baere a su décrire les émois amoureux, elle a mis l’accent sur la recherche d’identité chez les adolescents.L’auteur dénonce, à travers le personnage de Paul, le harcèlement scolaire et l’homophobie.

Merci à NetGalley et aux Éditions Audible de m’avoir permis de découvrir ce roman et son auteur.




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Un roman qui aborde les blessures de l’adolescence. Comment s’accepter quand les autres, et en particulier les adultes, vous tournent le dos par bêtise, préjugé, lâcheté ou tout simplement par indifférence.



En 2003, Paul se marie avec Ana. Pour lui faire une surprise, elle a invité d’anciens amis d’enfance de Paul, dont Joseph qu’il n’a pas revu depuis 20 ans.

L’occasion pour Paul de replonger dans ses souvenirs de jeunesse et en particulier les bouleversements que sa relation avec Joseph a entrainés.



Les chapitres sont courts, voire très courts, les évènements s’enchainent donc rapidement, trop. L’accumulation excessive de malheurs en quelques pages donne un sentiment de construction artificielle. Le récit ne prend pas le temps d’installer les personnages dans leurs relations aux autres, dans leur époque et dans leur contexte.



A mon sens, difficile de s’attacher à Paul qui pourtant subit beaucoup: brimades, violences, trahisons, rejets. Les autres personnages sont quant à eux tout juste esquissés, le père de Paul notamment aurait mérité d’être plus approfondi.



L’écriture plutôt agréable et sensible ne suffit pas à pallier le manque de profondeur du récit.

Une lecture plutôt décevante en ce qui me concerne. Dommage car l’adolescence est un thème qui m’intéresse.

Le 17 mai 2003, Paul et Ana se disent oui ! C’est une noce sans chichis comme le voulait Ana, ils sont une douzaine et tout se passe bien. Et puis Paul se retourne et se retrouve nez à nez avec Joseph. Ana est ravie de sa surprise, elle eu tellement de mal à le retrouver ce vieux copain de collège. Le cœur de Paul s’emballe, il est projeté en 1984, l’année de ses quinze ans.



Le soir du 13 janvier, il se rend à la fête d’Isabelle Barouin avec Joseph son nouvel ami. Depuis leur rencontre quelques mois auparavant, ils ne se quittent plus, une belle amitié est née. Paul n’était pas très populaire, son bégaiement et sa timidité maladive l’ont toujours privé de relations amicales mais Joseph l’a entraîné dans le sillage de la popularité et Paul se sent tellement bien depuis que Joseph est entré dans sa vie. Tellement à l’aise même que ce soir-là, il boit un peu et se rapproche de Nathalie Bouchard, la fille aux dreadlocks, qui lui fait les yeux doux. Vers 2h du matin, le désir est à son comble, Paul cherche Joseph pour lui raconter. Il le trouve allongé dans une chambre à l’étage, il a trop bu, se sentait mal et voulait se reposer. Paul est surexcité, il a envie de Nathalie mais il a la trouille, il ne sait même pas embrasser, il ne veut pas se planter, alors dans l’obscurité Joseph lui explique comment s’y prendre et propose de lui montrer. Paul est perplexe mais leurs bouches s’attirent, leurs langues s’emmêlent, leurs corps se collent, leurs sexes gonflent et soudain, la porte s’ouvre avec fracas, la lumière jaillit et les autres rigolent, crient, insultent ; Paul Daumas et Joseph Kahn sont des pédés, des sales pédés. Joseph ne remettra pas les pieds en cours et Paul subira les pires humiliations.



Vingt ans après, l’actualité de Paul c’est un mariage, un bébé, une maison en construction alors le retour de Joseph dans sa vie sonne le glas du prétendu bonheur.



Bon j’arrête, j’espère ne pas en avoir trop dit ! Pourtant je n’ai pas parlé des parents de Paul ni de Cécile sa petite sœur. Lisez-le ! ♥♥♥



Un beau roman émouvant qui traite, avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, de sujets brûlants ; l’adolescence, l’homosexualité, le harcèlement scolaire, les relations au sein de la famille, l’alcoolisme, l’infidélité, la liberté, la passion, le mensonge, les secrets, la fratrie…
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C'est la deuxième fois que je lis Sophie de Baere et c'est la deuxième fois que je finis son roman en vrac, chamboulée par l'histoire, les larmes aux yeux.



Après le magnifique Les corps conjugaux, je suis partie ici à la rencontre de Paul, Joseph et Ana. De l'intrigue, il est préférable de ne rien vous dévoiler au risque de gâcher votre plaisir.



La merveilleuse plume de la romancière vous cueille dès les premières lignes et peu à peu, les émotions montent, vous empoignent pour ne plus vous quitter jusqu'à la dernière page. 



Sur une vingtaine d'années, de l'adolescence à l'âge adulte, Sophie de Baere nous conte avec une grande justesse les mots qui blessent, qui détruisent petit à petit. Mais aussi le déchirement d'une famille, la cruauté face à la différence. Et il y a l'amour, celui qui bouleverse tout, celui qui nous ouvre les yeux.



C'est beau, lumineux et terriblement déchirant. C'est une lecture qui ne s'oublie pas.
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Un livre extrêmement émouvant et un personnage de Paul marquant. Une écriture juste dans les mots et les émotions pour porter des sujets lourds.

un livre qui nous parle de la quête d'identité de Paul, de l'adolescence à l'âge adulte. la première partie se déroule en 1983, la seconde en 2003... le coeur se serre au fur et à mesure des événements auxquels il doit faire face pour trouver sa lumière...

les personnages de ce livre sont des écorchés de la vie, on voudrait les prendre par la main pour les aider à traverser les épreuves. ils vont nous parler d'amour, d'intolérance...

difficile d'en dire plus sans dévoiler l'essence de cette histoire qui est à découvrir

#netgalleyfrance

« Coup de Coeur ».

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Paul ,

Qui grandit dans le manque .

Qui passe son temps à chercher son enfance, la guetter .

Ses années grises et lentes, douloureuses .

Comme un pont qui tangue, qui vascille.

Ses secrets bien gardés, qui vrillent la tête .

L’amour qui met la boule au ventre .

La tristesse infinie, grelottante .

Les crises d’angoisse, du souffre douleur .

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La rage à chasser , l’épuisement .

La peur, étourdissante .

Les vertiges, en étau dans la poitrine .

L’amour, tout l’amour, à gérer .

Et les libertés , blessées .

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Une histoire de famille, bancale, sensible .

D’enfance cabossée, de chagrins .

Une lecture de Coeurs, qui battent fort, vite, trop vite.

De souffrances et d’amour qui déborde .

Toute la puissance des sentiments .

Toute la force de l’amour .

Un beau roman bouleversant, déchirant, puissant .

Les mots qui claquent, qui s’entrechoquent, qui submergent, qui échouent, qui vibrent, qui se perdent et éclaboussent .

Merci @sophie_de_baere , dire que #lescorpsconjugaux sont dans ma pal depuis l’année dernière !! Je suis heureuse de vous découvrir .

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Tout d'abord un énorme merci à Julien @La_Bibliotheque_de_Juju pour m'avoir guidée vers ce roman; sa critique : une invitation à une splendide lecture inoubliable ! Je finis les dernières pages en vous disant faîtes confiance aux amis Babeliotes : Foncez ! Volontairement, je ne suis pas allée plus loin dans la découverte d'autres critiques plus explicites sur l'histoire, et j'en suis ravie !

Ce roman prend aux tripes ! il est bourré de vérités sur l'enfance, les liens familiaux, les liens amoureux..une écriture empreinte d'une grande sensibilité ! Que d'émotions !

Les êtres humains sont rudes. Les enfants échantillon d’adultes en construction, miroirs de leurs référents sont désordonnés, maladroits dans leurs acceptations de la différence.

Qui a-t-on le droit d’aimer ? Tendre et cruelle contradiction en élaboration.

A l’adolescence l’enchevêtrement des émotions scindent parfois les rires.

Paul et Joseph se découvrent, s’aiment mais ne se réalisent pas ensemble. Adultes devenus ils se retrouvent et les souvenirs reprennent place jusque dans les corps. Le lecteur ressent.

L’autrice a une langue lyrique et juste. Elle nous plonge dans les méandres de l’altérité et la violence qu’elle peut engendrer.

Une pensée pour Raisons Obscurs d’Amélie Antoine lu il y a quelques années. Une plume bien plus poétique et accrocheuse avec ces ailes collées.

Je découvre Sophie De Baere à lecture de ce roman.

Cette histoire m'a intrigué des les premières pages.

C'est l histoire d'Alicia qui est loin d'être au pays des merveilles.

Enfance très difficile et dans ce contexte Alice veut sans sortit.

Elle ne veut pas subir l'avenir qu'on lui prépare.

C'est une lutte perpétuelle , c'est la vie d'une battante comme je les aime.

C'est aussi un secret de famille des temps modernes.

Merci à la ronde des livres qui m'a permis de le découvrir.

"Les Ailes collées" sont celles qui ne se déploieront jamais, par trop atrophiées par les vicissitudes de la vie.



Paul est un adolescent des années 1980. L'insouciance et la légèreté dues à son âge ? Il ne connaît pas : un père absent essentiellement accaparé par son travail, ses conquêtes et ses loisirs, et une mère dépressive et alcoolique. Heureusement qu'il peut compter sur sa petite soeur Cécile, son rayon de soleil, ainsi que sur Joseph, cet adolescent bohème rencontré récemment. Et avec ce dernier, Paul va découvrir son premier émoi amoureux et par la même occasion son homosexualité. Malheureusement pour les deux tourtereaux, tous les élèves du collège vont bientôt en faire leurs choux gras et le harcèlement va commencer...



Dans ce roman, l'auteur aborde plusieurs sujets sérieux comme la cellule familiale dysfonctionnelle, le harcèlement scolaire et la difficile acceptation voire le rejet de l'homosexualité dans les années 1980. Puis avec un va-et-vient temporel, les désastreuses répercussions et conséquences de ces problèmes dans la vie d'un homme, 20 ans plus tard.



A lire les thématiques traitées, j'aurais imaginé un roman bouleversant et émouvant, du genre "sortez les mouchoirs" ! Eh bien ici, rien... Je ne sais pas exactement pourquoi... le manque de profondeur des personnages ? Une écriture peu convaincante ? Un manque de sincérité et de vérité ? Ou le fait d'avoir prénommé le charpentier de l'histoire Joseph ? Celle-là m'a bien fait rire 😂 !



Pour autant, ce n'est pas un mauvais livre parce qu'il n'est pas désagréable en soi. Mais clairement, il manque un je-ne-sais-quoi...

Bref, mes ailes sont restées collées et cette lecture ne m'a pas fait décoller 😉 !