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Citations de Stéphane Hoffmann (188)


Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas avoir de journal ne pas entendre la radio, ne pas écouter de commérages,
s'abandonner absolument complètement, à la paresse, être absolument, complètement, indifférent au sort du monde, c'est la plus belle médecine qu'on puisse d'administrer. Henri Miller, Le Colosse de Maroussi
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Comme il est utile peut-être au fond que les enfants soient malheureux et méconnus de leurs parents ! La contradiction leur enseigne l'irrévérence.
et l'irrévérence est la condition de développement de toute intelligence.
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Il faut être en bons termes avec ses parents : ce sont des étrangers chez lesquels on ne fait que passer.
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Il y a des cas où l'ambition est un devoir.
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Ta maman est malade, soupire-t-elle. Elle a mal à la France. De toute façon, on ne peut pas la soigner. Pour nous, elle fait n'importe quoi. Mais elle a sa logique à elle. Une logique que les gens normaux ne peuvent pas comprendre.
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Avec ma grand-mère, pas besoin de se parler. Les mots, c'est fait pour se mentir.
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Je ne peux pas le savoir parce que je ne connais pas mes parents. Disons, je n’en connais que la moitié, et encore. Je n’ai jamais vu mon père et, si j’ai vu ma mère, c’est comme on voit la tour Eiffel de l’esplanade du Trocadéro ou la château de Versailles du train.
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- Tu ne nous quittes pas comme ça, Pierre. Pas sans un dessert. Après l'araignée et le turbot, je ne vois qu'un baba. J'ai un rhum merveilleux, un Bailly 1979, c'est tout à fait pour toi, ça hein ! Avec ça, tu peux tout affronter.

- D'accord pour le rhum. A condition de pouvoir ajouter ceci.
De ma poche, j'ai sorti un havane qui fait tiquer Le Strat.
- Je ne peux te refuser ce plaisir, Pierre. Mais tu sais dans quelle société policière nous vivons. Je vais t'installer sur la terrasse.
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Toujours, j'ai eu un livre sur moi. Un seul, que je lisais à mes moments perdus. Tous ces temps morts de la journée - où l'on attend un rendez-vous, une réponse, un taxi, que le garçon vienne prendre la commande, que le café refroidisse ou qu'Hélène soit prête - par lesquels la vie s'envole, eh bien, par les livres, ces temps morts étaient vifs et ces moments perdus gagnés.
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- Le mariaige nous a toujours semblé être un tour en auto tamponneuses : c'est inconfortable, on prend des coups, on en donne, on tourne en rond, on ne va nulle part, mais au moins, on n'est pas seul

- Pour conquérir une femme, il faut peut être savoir lui parler, mais pour la garder, il faut assurément savoir l'écouter

- C'est nous qui passons dans le temps

- Il est tellement plus simple, je n'ai pas dit facile, d'aimer la perssonne avec laquelle on vit

- Comment allez vous vivre loin de Paris ? Loin de la capitale ? Moi, je ne pourrais pas !

-Ce dont j'ai rêvé toute ma vie ; une bibliothèque au bord de la mer. Des murs couverts de livres m'ont toujours semblé être le comble de la paix, c'est à dire du bonheur. Vivre dans une bibliothèque a toujours été mon idéal

- Toujours , j'ai eu un livre sur moi. Un seul que je lisais à mes moments perdus. Tous ces temps morts de la journée où l'on attend un rendez vous, une réponse, un taxi, que le garçon vienne prendre la commande, que le café refroidisse, par lesquels la vie s'envole, eh bien, par les liivres, ces temps morts étaient vifs et ces moments perdus gagnés

- Les gens sérieux ne lisent pas de romans, mais les gens sérieux sont ils sérieux ?

- La littérature, c'est la vie dont a éliminé temps morts et lenteur ; en principe. Voilà pourquoi les moments où on a lu restent en nous intensément.
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Je sais depuis longtemps qu'il faut choisir ses livres comme ses fromages: au pif. On ouvre, on met le nez dedans: si ça sent, on prend, si ça ne sent pas, on repose. (...)
Un livre doit d'abord sentir.
Puis faire ressentir.
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Je fais toujours ça quand j'ai un problème , je m'endors. Ça ne fait pas disparaître le problème, ça me fait disparaitre moi. Je suis plus fort quand je me réveille parce que je suis reposé.
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Lorsqu’elle voit son fiancé, qu’elle épousera le 2 septembre, Louise a l’impression, rassurante et un peu ennuyeuse, d’entendre sonner la cloche du pensionnat. Elle se rend à ses rendez-vous comme elle rentrait en classe, il n’y a pas si longtemps. Elle se tient droite, se contrôle. Son futur mari représente la norme à laquelle obéir pour ne pas faire honte à son entourage qui a confiance en elle. Interdiction de se relâcher. On laisse la passion aux comédiennes, rockeuses et autres gourgandines : ici, seuls comptent le mariage et la famille, personnifiés par Armand-Pierre Foucher. P67
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- Si, dis-je, j'ai fait n'importe quelles études. ce qui se présentait. J'étais doué, ce fut facile. J'ai fait des études pour qu'on me fiche la paix. Par mollesse, aussi. Et pour éviter l'aigreur. Le plaisir, voyez-vous, c'est d'être invité à ce bal des cons qu'est devenue la société française depuis qu'elle mesure ses faveurs au mérité, et de ne pas danses. Je ne veux pas danser. Je veux rester au bar.
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Moi, c'est Jojo qui me manque le plus. C'est un chien très intelligent : il connaît quatre-vingts mots, comme un bachelier d'aujourd'hui.
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Je n'ai jamais fait partie de la fête. Je n'ai jamais voulu être la prisonnière du personnage qu'ils imaginaient que j'étais, et qui n'existait que dans leur tête. Les gens aiment la musique pour se consoler des vies qu'ils n'ont pas. Voilà pourquoi les bourgeois aiment le rock.
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Nous avons trouvé la vérité de notre relation : l'amour physique. On me dit que j'ai une vie de chatte de gouttière. C'est curieux comme on condamne ceux qui font du bien. Je suis heureuse avec toi, tu es heureux avec moi. Laissons la société à Isabelle Surgères qui, elle, ne sera jamais heureuse parce que ce qu'elle n'a pas encore est plus important que ce qu'elle a.
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Nous sentons que nous avons, l’un sur l’autre, du pouvoir et nous décidons de ne pas l’utiliser. Pas encore. Nous nous ménageons, ce qui est normal puisque nous sommes destinés à être un ménage. Nous ressemblons à des chatons pour calendrier des postes. 
Ce mariage avec Isabelle serait une catastrophe? Peut-être, et alors? C’est amusant, les catastrophes qui ne concernent que deux personnes et font plaisir à tant de monde. Vivre, n’est-ce pas faire des bêtises ? Ce qu’on appelle : avoir des aventures. 
Sinon, quel ennui ! p. 87
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Isabelle Surgères ne me revoit pas pendant dix jours, mais elle me revoit. Un genou en terre, des paquets plein les bras, dans un appartement fleuri comme une chapelle funéraire. Elle croit m’avoir dompté, je crois l’avoir achetée, nous nous trompons l’un et l’autre, mais avec une bonne humeur qui ressemble à de l’ardeur, c’est-à-dire à l’amour.
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Petit rire d'Hélène :
- Ton cœur est en excellent état, Pierre.
-Forcément, il a si peu servi.
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