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Citations de Stéphane Hoffmann (188)


je hais ce blondinet qu'on appelle le Petit Prince. Le petit con du bouquin de Saint -Ex, lavement que les profs flanquent dans le cul des élèves.Il fait chier,ce Petit Prince!
Prince de quoi?de mes fesses?Si jamais je le rencontre,je lui dirai ma façon de penser.
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Par expérience, je sais que les adultes se font un monde de tout. Les adultes, c'est tout fragile. Et moi, je suis du genre coriace.
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De ce qu'elle a vue dès son enfance, Baladine conclut que l'amour, tel qu'on l'entend généralement, n'est qu'un sous-produit. L'amour, faute de mieux : un élan pour sécréter des hormones que l'on trouve aussi bien et plus dans l'exercice d'une passion. L'amour, surcoté par la société par les besoins de la société. Aimez-vous, nous avons des poussettes à vous vendre.
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L'amour ne m'est jamais apparu comme un dû. Ni un indispensable. un engrais peut-être; pas plus. Je ne cherchais jamais l'assentiment, l'avis, l'amour, l'amitié, l'accord de personne.
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En deux heures, il s'échange là plus de méchancetés que de spermatozoïdes en une soirée au bois de Boulogne
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- Tu as aimé nos enfants ?
Elle me regarde droit dans les yeux :
- A la folie, Pierre. Et plus que toi. Je veux dire, plus que je t'ai aimé, toi.
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Après avoir un peu hésité, je me lève d'un bond, entends vaguement Lawton s'écrier derrière moi "Eh bien, ce que je dis ne vous intéresse pas, on dirait ! "et file vers ma boite à cigares.
.../...
Le lendemain, je me fais gronder par Hélène.
.../...
- Maintenant c'est fichu, Jean-Charles s'est contenu, mais j'ai bien vu qu'il était offensé. Il a même dit : "Décidément, il est prêt à tout pour un cigare."
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Toujours j'ai eu un livre sur moi. Un seul que je lisais à mes moments perdus. Tous ces temps morts de la journée où l'on attend un rendez vous, une réponse, un taxi, que le garçon vienne prendre la commande, que le café refroidisse, par lesquels la vie s'envole, ces temps morts étaient vifs et ces moments perdus gagnés.
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Toujours, j'ai eu un livre sur moi. Un seul, que je lisais à mes moments perdus. Tous ces temps morts de la journée – où l'on attend un rendez-vous, une réponse, un taxi, que le garçon vienne prendre la commande, que le café refroidisse ou qu'Hélène soit prête -, par lesquels la vie s'envole, eh bien, par les livres, ces temps morts étaient vifs et ces moments perdus gagnés.
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Le couple est quand même ce qu'on a inventé de plus efficace pour se compliquer la vie.
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Cette nouvelle mode , chez le bourgeois , de se montrer au marché. Ce n'est plus un marché, c'est un club. On y parade en pantalon Glazyk brique, doksides et veste de quart. On s'y retrouve entre gens qui savent vivre: faire son marché, c'est comme cirer ses souliers ou acheter ses cigares, il ne faut laisser cela à personne.

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Mais la nouvelle génération aux affaires n'est pas bonne, vous savez. Ils n'ont aucun talent. Ils ne créent pas de richesses, ils les exploitent. Ils sont toujours au service de l'argent, l'argent est leur maître. Or, l'argent est un serviteur, voilà pourquoi il faut le respecter, au moins le ménager. (p.185)
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J'ai oublié la plupart des livres que j'ai lus comme la plupart des vins que j'ai bus, mais ils m'ont, sinon transformé, au moins affiné.
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Qu’attends-tu d’une épouse ? Lui avait, demandé le prêtre qui le prépare au mariage.
- Qu’elle soit sûre, avait-il répondu. Qu’elle me fasse de l’usage.
On avait ri. Le prêtre avait voulu ne voir dans cette réponse qu’une ode à la fidélité. Pour laquelle on avait prié.
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[... ] Il finira par épouser la petite Delphine Fourchon-Briand, qui le rendra très heureux et lui fera quatre enfants dont aucun ne sera de lui.
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Voici donc, dans la foule mouvante, deux êtres soudain frappés d’immobilité : d’abord, venu d’on ne sait où, un jeune homme qui fixe Louise de ses yeux brillants, et Louise, un peu gourde, incapable de bouger, de voir ou d’entendre le léger mouvement des invités qui vont et viennent autour d’elle et dont certains la saluent sans qu’elle songe même à leur répondre.
Enfin, le jeune homme s’avance à vive allure sans cesser de regarder Louise, de sourire et de s’incliner encore :
– Pardonnez-moi, lui dit-il enfin, vous êtes la seule personne que je connaisse ici, le seul visage familier, et je suis incapable de dire votre nom.
Ce que Louise trouve très lourd :
– Vous pourriez peut-être commencer par me dire le vôtre, répond-elle un peu précipitamment.
Il hausse les épaules et, d’un air amusé, lui tend le carton d’invitation de son père. À voir le nom calligraphié, elle se sent rougir.
Elle répond :
– Et alors ? Vous vous croyez donc tout permis. Si je vous connaissais, je le saurais, non ? Je connais votre nom, bien sûr. Mais c’est tout. Vous, je ne vous connais pas.
Parce qu’elle est troublée, Louise a parlé d’une manière brutale. Elle s’apprête à lui tourner le dos. Il la retient par le bras :
– La jeune fille à l’oiseau, murmure-t-il. Ça y est, j’ai trouvé. Vous êtes la jeune fille à l’oiseau.
Elle le regarde comme s’il était dingue. Il se rapproche, souriant toujours, puis devient grave et, lui prenant la main :
– Mais oui, souvenez-vous l’autre matin. Oh ! il y a des semaines de cela, c’était au début du printemps. Avec mon chien Ursule. Il a grandi, vous savez ! Heureusement, d’ailleurs.
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Pour conquérir une femme, il faut peut-être savoir lui parler mais, pour la garder, il faut assurément savoir l'écouter.
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C'est curieux, d'être recherché par quelqu'un dont on n'a rien à faire.
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Nous avons une vie de déclassés. Tous ceux qui disaient nous aimer nous ont lâchés. Ils ne nous aimaient pas, ils aimaient la vie que nous menions parmi eux, avec eux, et à laquelle nous sons sommes vite sentis étrangers.
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- Tu vas avoir une vie très ennuyeuse, Camille.
Elle hausse les épaules avec une petite moue adorable.
- Je servirai mon époux.
- Il est minable.
- Justement, le service sera grand. Épouser qui aime : où est le mérite ? Je ferai des prodiges, tu verras.
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