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Citations de Stéphane Servant (574)


- Elle est là, la vraie fin du monde, Avril. Sans amour, le monde est un désert.
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- Tu sais d’où vient la tristesse, Avril ? Elle vient des silences. Pas des mots.
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C’était pénible à voir. Elle était pétillante, radieuse, et ne cessait jamais de parler. Elle ressemblait à ces jouets électroniques déballés le matin de Noël, ces trucs qui clignotent, font du bruit sans arrêt, répètent en boucle la même phrase avec un air enjoué. Des jouets dont les parents enlèvent vite les piles pour avoir la paix.
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- Mais parce que tu es... un OURS ! Et un vrai ours ne porte pas de jupe rose ! Ni de couettes blondes !
ça c'est pour les filles, les oursonnes, les cacahouètes, les hommelettes !
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Je n'osais pas lui faire la lecture. Je me contentais de corner les pages où j'avais repéré un passage que j'aimais. Et je me disais que je les lui lirai un jour. Aujourd'hui je m'en veux de ne pas avoir osé. Toutes ces choses qu'on n'a pas le courage de partager. On se dit qu'on a le temps. Toute la vie devant soi. C'est comme voir une étoile filante dans le ciel et se dire qu'on fera un voeu demain ou la semaine prochaine. Mais la vérité c'est que ces moments ne reviennent jamais. Les étoiles passent et s'éteignent. Ça ne sert à rien de faire un voeu sous un ciel vide.
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Tu sens l'odeur de la peur et du sang.
Des hommes vont mourir ce soir.
Et tu es heureuse de ça.
Non, il ne faut pas, Artos.
Je sais qu'on ne peut pas arrêter le Garçon-mort.
Mais il ne faut pas être heureux.
Parce qu'il y a trop de choses mortes dans ce monde.
Et que chaque vie est précieuse.
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Quatre humains perdus dans un monde désolé et froid, le ventre tenaillé par la faim et la peur. Quatres humains qui n'étaient pas certains de vivre jusqu'au matin. Est-ce qu'ils étaient différents du cochon qui grelottait sur la roche gelée? Le garçon se trompait. Un jour peut-être, les hommes s'étaient crus différents. Parce que tout leur appartenait. Parce qu'ils avaient le pouvoir de vie et de mort sur les autres espèces. Mais à présent, à présent, ils étaient nus et grelottants, comme aux premiers jour du monde. À présent, ils étaient semblables tous les cinq. Les hommes n'étaient pas différents du cochon.
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- Le mur, il a toujours été là ?
- Non, bien sûr. Il a été construit pendant la guerre.
- Pour empêcher les réfugiés de rentrer ?
- Qui veut des réfugiés, hein ? ironisa l'adolescent. Tu sais ce qu'on disait, que les Étoiles Noires se mêlaient aux réfugiés pour commettre des attentats, tout ça. Alors on a fermé les routes et les portes. On les a enfermés dans des camps. Des prétextes pour ne pas partager la nourriture.
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Comme si le silence et l'absence de lumière incitaient les mots timides à glisser de leur univers immatériel jusqu'à la feuille blanche. La nuit est pour le texte un cocon douillet.
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Là, près de la baraque en pierre taillée, dans la nuit parée de givre, Célia pousse son cri de louve, et ce cri c'est aussi celui de Tina, et peut-être même celui de Catherine. Et celui d'Alice. C'est le cri, le hurlement, la plainte de ces femmes qui sont en-dehors du monde parce que les hommes leur ont refusé le droit d'aller librement dans le monde. C'est la rage, la colère, la peur, les pleurs, le trop-plein de vie et les ombres de la mort, un mystère insondable qui n'en finit pas de résonner ce soir-là. Il retentit ce soir-là et bien d'autres soirs encore sur le flanc escarpé de cette montagne sans cesse giflée par le vent du nord. Le cri des jeunes louves.
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- Il est venu pendant des semaines entières. Et puis un jour, il a disparu. J'imagine qu'il a dû rencontrer des chasseurs. Les chasseurs, des bêtes bien plus dangereuses que les renards !
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Nous rions à l’idée que l’amour d’un garçon nous viendrait un jour. Que nous serions comme des chiennes quêtant une caresse, les yeux humides, débordant d’affection et de terreur à l’idée de ne jamais recevoir cette caresse, prêtes à nous laisser mourir si cette main ne se posait pas distraitement sur nos échines maigres et tremblantes.
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- La honte, c'est comme l'égoïsme. C'est humain.
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Le monde ne lui avait jamais paru aussi beau que depuis qu'elle avait compris qu'il était en train de disparaître.
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Et vous le savez, les exemples sont nombreux dans l'histoire : ce que l'homme ne comprends pas, souvent il le détruit.
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On l'appelait Cavale
Parce que Cavale courait tout le temps
Du soir au matin Et du matin jusqu'au soir.
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- Il y a des coïncidences. Des milliers de choses minuscules qui séparent ou qui rapprochent les gens. Si on relie tous ces signes entre eux, cela forme une histoire et on réalise que rien n'est dû au hasard. A moins que le hasard lui-même n'ait un sens.
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Les yeux grands ouverts dans l'obscurité, elle trace sur le plafond pâle mille et un scénarios pour effacer ce qui s'est passé. Ce qu'elle a fait, ce qu'elle n'a pas fait, ce qu'elle aurait pu faire. Elle cherche une échappatoire à ce qui vient de se passer quelques heures auparavant, comme si elle pouvait réécrire le passé.
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- On meurt un peu tous les jours, Kid. Sans s'en rendre compte. C'est pour ça que la vie est précieuse. Qu'il faut en profiter.
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La petite vieille, Madame la Mort, le chat tigré et Kenza la voisine ont sauté de case en case, sans se presser.

5 minutes de plus ou 5 minutes de moins, quelle importance ?
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