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4.16/5 (sur 159 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sully Holt est auteure de romance M/M.

Son premier roman "De l'ombre à la lumière" est sorti en auto-édition en mars 2017, suivi en septembre de la même année par "Retour à Cape Cove", le premier tome d'une série qui en comptera deux.

Elle partage sa vie entre sa famille, son métier et l'écriture.

son site : https://sullyholt.wixsite.com/sullyholt
page Facebook : https://www.facebook.com/sullyholtauteur/

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Bibliographie de Sully Holt   (18)Voir plus

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Les années passèrent mais les mentalités ne changèrent pas. Pas même en vingt ans. Et surtout pas dans ces campagnes reculées du fin fond de la France où finalement, peu de choses changeaient vraiment. Les gens le connaissaient depuis toujours et ils acceptaient les évènements du quotidien avec leur fatalité habituelle, mais Pierre savait que les langues allaient bon train quand il avait le dos tourné. Il lui arrivait encore de croiser des regards moqueurs ou sceptiques même s’il n'y prêtait presque plus attention avec le temps.
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- Pierre...
- Hum..
- Vous pouvez me lâcher, maintenant. Il est parti.
Il l'entendit rire doucement dans l'obscurité, mais son bras ne bougea pas.
- Vous faites quoi, là ?
- Je teste un truc..., grogna Pierre, le nez dans son cou.
- Quoi, au juste ? Ma patience ?
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Durant l’été, son rôle était de renforcer la surveillance du secteur forestier pour appréhender d’éventuels départs de feu et anticiper les risques. Il pouvait même être amené à refouler les touristes qui, avec la douceur de l’air, se prenaient parfois pour des Robinson des temps modernes et choisissaient de passer la nuit à la belle étoile. C’était bien entendu interdit, et au - delà du fait qu’il était dangereux de camper en pleine forêt au risque de se perdre ou de se blesser, il y avait également un aspect environnemental à ne pas négliger : les déchets s’accumulaient lorsque des gens s’attardaient sur place, et l'impact sur la faune était considérable. Même si certaines rencontres n’étaient pas toujours agréables, cet aspect de son travail et la surveillance qui en résultait faisaient partie intégrante du métier.
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— Je me balade chaque jour dans les bois, avait-il répliqué, piqué au vif.

— Je parlais de sortir de la propriété pour rencontrer d’autres personnes et te socialiser un peu.

— Pour quoi faire ? avait rétorqué Abel.

— Comment ça, « pour quoi faire » ? Mais pour… pour voir autre chose ! Pour communiquer avec ce qu’on appelle communément des « êtres humains », et plus seulement les bestioles que tu élèves dans ta ferme.

— Mes bestioles sont bourrées de qualité. Elles ne passent pas leur temps à me fatiguer avec leurs discours incessants. Ce qui sera probablement le cas si je rencontre l’un de tes amis.

— Parce qu’elles ne te contredisent pas et ne t’obligent pas à te laver et à t’habiller pour garder un semblant d’humanité !

— Je me douche…. Régulièrement…

— Laisse tomber. Dis-toi simplement que ça te fera le plus grand bien.

— Si ce mec est aussi fascinant, pourquoi tu ne sors pas avec lui ?

— Sale con. Je te rappelle que je suis déjà amoureux de mon comptable, tu as oublié ?

— Ah oui. Blaise, le mathématicien frustré. Toujours occupé à travailler sa technique du maki ? Dis-lui d’utiliser des produits frais, la prochaine fois. Je n’ai pas envie de te perdre à cause d’une crevette avariée.

— Arrête avec cette histoire ! Ça n’est arrivé qu’une fois et tu n’as quasiment pas été malade.

— Tu plaisantes ? J’ai passé trois nuits à l’hôpital après ce fameux repas, à subir des lavages d’estomac infects comme le dernier des camés, sans parler des séances de détox qui ont suivi…

— Tout cela n’était qu’un fâcheux incident. De toute façon, nous avons changé de poissonnier. Bref. Tiens-toi prêt pour dix-neuf heures et fais un effort vestimentaire.
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— Il y a deux saisons en Écosse : juin et l'hiver. Faut faire avec.
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— Comment êtes vous entré ?

— Oh ! c’est une vieille dame qui m’a ouvert en me prenant pour le plombier. quand elle a compris que je me foutais de ses chiottes bouchées, elle m’a traité de Témoin de Jehovah en me balançant des coups de panier, mais j’étais déjà dans la place… En revanche, la plante à trous a morflé. je m’en suis servie pour me défendre…
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— Y’a pas de femme ici. Vous sortez ou il faut que je vous aide ? ajouta le propriétaire des lieux en s’appuyant sur le manche de son outil.

— Il n’en est pas question, s’affola Oz. Vous me devez bien ça !

L’homme haussa les sourcils. Ses yeux se mirent à luire de façon inquiétante. Lorsqu’il le vit lâcher sa fourche et s’approcher, Oz tendit aussitôt sa carte routière et sa raclette devant lui pour se protéger.

— Pardon… ? grogna l’Écossais.

— Vous me le devez ! insista Oz d'un ton ferme en dépit de ses craintes. J'ai ramené Shaun. Sans moi…

— Il ne s'appelle pas Shaun ! Et sans vous, ce foutu bélier n'aurait pas cherché à me faire du rentre-dedans ! Sans vous, je n’aurais pas été interrompu dans ce que je faisais pour accourir ici en entendant mes bêtes faire un bordel pareil ! Sans vous, ma soirée se poursuivrait tranquillement !

— Sans moi, votre mouton serait mort de froid, piégé à quelques mètres de votre maison, sans que vous vous inquiétiez de son absence, tout alcoolisé que vous êtes – non que ça me regarde. Est-ce que vous saviez que votre clôture était arrachée ? C’est comme ça qu’il s’est enfui. Vous êtes incapable de surveillez vos bêtes alors baissez d’un ton avant que j’appelle la ligue pour la protection des animaux…

— Avec quoi ? Des signaux de fumée ? Fichez-moi le camp d’ici ! Je ne vous dois rien, ni à vous, ni à personne !
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L’agneau le suivait en se collant à ses mollets et en bêlant d’un ton aigu, le museau levé vers lui, comme s’il était désespéré de le voir partir. Oz eut alors une idée qui ne lui procura aucune fierté, mais qui lui sembla, sur le moment, trop bien inspirée pour ne pas être mise à profit.

Il lâcha ses armes inutiles et s’accroupit pour se saisir du petit avec délicatesse. Il enfouit son nez dans la pelote de laine duveteuse, respira profondément son odeur de foin – sentant son cœur battre follement sous ses doigts – puis se redressa avant de revenir sur ses pas.

— Laissez-moi appeler de l’aide, répéta-t-il froidement en affrontant le propriétaire du regard.

— Sinon, quoi ? Vous allez kidnapper mon agneau et vous enfuir avec ?

— Tout à fait.

L'Écossais inclina la tête sur le côté, un rictus étrange aux lèvres. Il le contempla longuement. Oz fut convaincu de voir passer un flot d’émotions contradictoires dans ses yeux : surprise, colère, sentiment de vengeance, colère, vengeance, colère, incrédulité, colère, peur (de sa folie ?), encore de la vengeance accompagnée d’affreuses promesses de tortures, mais aussi agacement et peut-être une toute petite pointe d'amusement. Vraiment infime.

— Tu es réellement en train de prendre mon mouton en otage, espèce de petit trou du cul pâlot ?
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Maudit Davies ! Qui avait eu le culot de revenir ici, de l’affronter avec son regard clair et sa grande gueule. Dommage qu’il en ait manqué le jour où il s’était enfui comme un lâche en l’abandonnant derrière lui. Monroe ne voulait surtout pas s'appesantir sur ce qui s’était passé des années plus tôt, mais les circonstances de son départ et les années sombres qui avaient suivi le hantaient depuis si longtemps qu’il était dur de ne pas ruminer encore et encore les mêmes regrets.
Ce qui le perturbait le plus, c’était que le retour de Flynn à Cape Cove réveillait des sentiments enfouis depuis longtemps. Des sentiments sur lesquels il refusait de s’attarder. Des sentiments qu’il voulait oublier. Sa présence lui rappelait une époque où tout était plus simple, la vie plus légère, où l’insouciance de la jeunesse rendait tout plus intense, plus vivant et plus grand.
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« Quelque chose se comprime puis se brise et une meurtrissure insupportable lui marque le cœur au fer rouge. La souffrance la ronge. Elle lui brûle les entrailles et la fillette la laisse tout envahir. Devenir rage et fureur. Sang et colère. Une pulsion écarlate qui efface le froid, la glace, le chagrin. »
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