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Critiques de Sylvain Larue (85)
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Crimes passionnels

Ce livre regroupe les différents crimes passionnels ( mais pas que) qui ont eu lieu en France fin XIX et XX siècle.



Des crimes qui sont pour certains emprunts d'ingéniosité même si les assassins se sont fait prendre.

A travers des histoires d'amour tragiques, des relations parents enfants compliquées, des femmes et des hommes cupides , jaloux et j'en passe...

Néant a travers ces pages on se rend compte du manichéisme et de l'influence que peuvent avoir certaines personnes sur d'autres.



L'auteur a fait un réel travail de recherche. On retrouve des photos ou croquis liés à chaque crime.

L'auteur retrace le processus judiciaire avec l'histoire du crime et ses motivations, mais également l'enquête, puis la condamnation.



Si il y a bien un lien entre toutes ces affaires c'est sans doute celui d'essayer de commettre le crime parfait.

Je crois que chaque affaire préméditée souvent, montre que le ou les criminels essayent de minimiser au maximum leur implication, ou tout au moins de se trouver des circonstances atténuantes afin d'éviter la peine capitale.



Si j'ai dans l'ensemble assez apprécié ce livre.. en picorant par ci par là des histoires, j'ai malheureusement beaucoup moins apprécié la mise en page.

Avec une chronologie ( si elle est intéressante en soi) insérée au milieu du récit. Un peu comme si on ne savait pas où la mettre. Ce qui m'a rendue la lecture pénible.

Si cette chronologie avait été intégrée à la fin de chaque chapitre, cela aurait été beaucoup mieux.



Je tenais à remercier Babelio et les éditions histoires et documents pour cette lecture.
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Une enquête de Léandre Lafforgue : Les Mécaniques..

Et voilà, je viens de terminer le quatrième tome des aventures de Léandre Lafforgue : Les mécaniques du crime. Le titre est tout un programme, le terrorisme à l’époque de Napoléon III prend déjà la forme de ces engins explosifs qui font tant de dégâts à notre époque.

L’Amour, c’est ainsi que s’appelle un virtuose de la mécanique fine horlogère, et aussi spécialiste en ébénisterie et chimie. Avec tous ces dons, il aurait vraiment pu faire autre chose que de faire sauter ses machines infernales à tout vent dans Paris. Il tue et frappe les esprits de terreur.

Ce sont nos amis de la Noble Cour, Léandre, Charles et leurs nouveaux compagnons qui sont chargés de le retrouver et de le mettre hors d’état de nuire. Cette course poursuite va réserver beaucoup de surprises à Léandre, le suspens est bien mené.

La narration se passe aussi bien au niveau de Léandre que du terroriste et de ses complices. On ne sait pas qui ils sont, et c’est cela qui est bien trouvé je trouve car on suit en temps réel les rebondissements des deux côtés.

L’enquête va de Paris vers l’Italie, deuxième pays de Léandre, son père biologique étant originaire de ce beau pays. Pays qui en 1850 est occupé par les Autrichiens, et comme de bien entendu, les Italiens se font leur résistance à leur manière ; des réseaux et carbonaros sont à l’œuvre.

Où l’on voit aussi Léandre, toujours au service de Napoléon III bien qu’il n’apprécie guère que son mentor ait rejeté la République pour l’Empire. Notre héros est devenu plus caustique, endurci, ses sautes d’humeur peuvent le rendre inquiétant et très dangereux pour qui lui déplaît, ou qui contrevient à la loi. Charles Lettellier, son ami Rouënel le seconde à merveille. La Noble Cour s’est étoffée de nouveaux membres et a de nouveaux locaux plus en adéquation avec sa mission. Sorte de police secrète du pouvoir en place, elle ne dépend que de l’Empereur et les missions les plus délicates lui sont confiées.

On sent toujours autant que Sylvain Larue a fouillé son sujet. Des anecdotes de l’époque, faits divers sont relatés à travers la presse. La peine de mort est appliquée très sévèrement, l’assassin s’il est pris est sévèrement puni, la plus part du temps par la guillotine.

L’auteure prend son temps pour poser son histoire et la développer et c’est ce que j’apprécie. La psychologie des personnages est très fouillée et l’on comprend leurs motivations bonnes ou mauvaises.

En somme une belle suite aux trois précédents tomes. Il me reste le cinquième que je ne saurais tarder à commencer.

Merci aux Éditions De Borée pour leur confiance et pour la découverte de cet auteur.

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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'éventreur du..

Et voilà je viens de terminer le dernier tome en date des aventures de notre cher Léandre.

Époque expéditive, digne héritage de notre Révolution, les criminels ont la tête tranchée par la guillotine. En l’état c’est celle du Dr Magon, surnommé « L’éventreur du Palais Royal » qui y passe. La Noble Cour y assiste et a mis tout en œuvre pour punir cet horrible criminel qui s’attaque, avec sauvagerie et la précision d’un chirurgien qu’il est, aux prostituées. Justice est faite, mais le jour même démarre une succession de crimes bien ressemblant à ceux de Mabon. Le doute s’installe, était-il innocent, un copieur prendrait-il sa suite ? La Noble cour est sur la sellette. L’enquête reprend, l’histoire aussi.

Comme je le dis dans mes critiques précédentes, l’histoire se mêle à l’Histoire. Mais surtout les nombreux faits divers nous montrent bien que Sylvain Larue est très au fait de la vie criminelle de l’époque : tout cela allant du métier de bourreau, de la procédure appliquée lors de telles exécutions, le fonctionnement des cours de justice, de l’instruction et de l’application des peines, Dans ce roman, l’histoire est celle d’un tueur en série, l’auteur ne nous épargne pas les descriptions du médecin légiste, ainsi que ses conclusions. Le Dr De Flandre, légiste et membre de la Noble cour est très présent dans ce tome au côté de Léandre.

Comme toujours les personnages sont très fouillés, leur psychologie étudiée, que ce soit les héros récurrents ou les personnages annexes.

Un polar historique qui remplit bien son rôle de thriller et de faits historiques fort intéressant, pas forcément dans les grandes lignes mais dans la vie de tous les jours. Petits et grands ont leur place et leur importance dans l’histoire.

Où l’on approche aussi de plus en plus de la pègre et des bas-fonds de Paris de cette deuxième moitié du 19ème siècle. Tout ce petit monde a aussi sa hiérarchie. Et Léandre se doute bien qu’il côtoie des personnes très dangereuses de par ses relations.

Heureusement que pour adoucir tout cela, on voit éclore l’amour entre Guillemette et Furet, deux des malappris qui sont des frères et sœurs pour Léandre.

Le bonheur est là, mais l’histoire aussi.

Comme à chaque fois, la deuxième partie du roman s’accélère et on n’a plus envie de le lâcher avant de savoir la vérité. Vérité étonnante !!!

Merci aux Éditions de Borée et à Virginie de m’avoir permis de m’immerger dans ce monde très hétéroclite du Second Empire, et bravo à Sylvain Larue pour son travail et son imagination. J’ai passé un excellent moment au fil de ces cinq tomes. J’espère que je retrouverai Léandre au fil d’autres enquêtes.
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'Oeil du go..

Avec les Éditions De Borée, je découvre un nouvel auteur Sylvain Larue, qui nous raconte les aventures de Léandre Lafforgue, jeune gascon dynamique, cultivé et au caractère bien trempé.

Ce premier tome débute alors que la révolution de 1848 vient d’avoir lieu, Louis-Philippe est détrôné. La deuxième République est en marche. L’idée d’avoir un Président de la République fait son chemin et de nombreux prétendants se mettent en lice.

Parmi eux, le Prince Charles-Louis Napoléon Bonaparte cherche à faire sa place parmi les députés au Palais-Bourbon siège de l’Assemblée Nationale. Par le plus grand des hasards ce dernier recrute Léandre pour assurer sa sécurité. Son nom de scène si l’on peut dire sera Le Goupil, qui tel le renard sera le plus rusé dans les enquêtes qu’il va mener !!!

Dans ce tome, l’enquête mettra le pied à l’étrier de Léandre dans le milieu de la Sûreté Générale.

Ce polar historique nous transporte donc au tout début de la nouvelle IIème république, les factions royalistes, républicaines s’affrontent dans l’hémicycle. Des crimes ont lieu au Palais Bourbon et c’est Léandre qui s’y colle avec enthousiasme et détermination.

Découverte donc pour moi de ce nouvel auteur. J’ai beaucoup aimé le côté historique très détaillé et intéressant. L’enquête en elle-même est un parcours de fond, l’intérêt de l’histoire est plus dans l’Histoire et l’apparition des différents personnages connus de l’époque . Je voulais en savoir un peu plus sur Napoléon III, et là j’ai commencé à en avoir un aperçu.

L’écriture, le style est fluide mais froid. Léandre est sympathique mais on ne ressent pas tellement d’empathie pour notre héros. Le langage est soutenu comme l’époque le voulait, mais l’utilisation de certains mots et phrase donne une impression de redondance.

J’ai bien aimé découvrir néanmoins les premières aventures de Léandre Lafforgue. Merci à Virginie et aux Éditions de Borée pour cette découverte.
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'Oeil du go..

1848, le dernier roi de France a vécu et une nouvelle république se construit. C’est dans ce climat de tensions politiques que Léandre Lafforgue quitte son Gers natal et arrive à Paris, pour retrouver la trace de son père dont il vient juste d’apprendre l’existence.

Mais ces retrouvailles sont pour l’instant ajournées car pour l’heure, le jeune Léandre est mandaté par Charles-Louis-Napoleon Bonaparte pour trouver l’assassin de ses confrères députés empoisonnés...



Une enquête policière sympathique mais au suspense peu enlevé. Par contre, un roman passionnant à lire pour le foisonnement d’ingrédients historiques qui permettent une véritable plongée dans l’atmosphère de création de cette nouvelle République.
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Les écuries de Diomède

C'est avec Les écuries de Diomède que je fais la connaissance de l'agent Léandre Lafforgue alias le Goupil, C'est la 6ème enquête de notre gascon que Sylvain Larue nous propose. Nous sommes en 1857, Napoléon III tient la France d'une main très ferme et sait s'entourer de fidèles ... le Goupil est l'un d'eux.

Cette enquête mènera le Goupil des tribunes du tout récent hippodrome parisien aux écuries de Diomède, l'occasion pour nous de découvrir la vie des plus modestes sous le Second Empire. Fort bien documenté, ce récit, ludique, plein de péripéties en tous genres, fort plaisant à lire, est l'occasion pour le lecteur de plonger dans les coulisses de l'Histoire.

Mon plaisir aurait été sans nul doute plus grand si j'avais pris le temps de lire d'abord L'oeil du Goupil, premier tome de la série et d'y découvrir les acteurs de l'enquête avant de plonger tête la première dans Les écuries de Diomède..

Un grand merci aux éditions De Borée pour ce partage.
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Une enquête de Léandre Lafforgue : Le crime de ..

Me voici à nouveau à la poursuite des aventures de Léandre Lafforgue, gascon de son état et membre de la Noble cour créée par Louis-Napoléon Bonaparte président de la République Française. Sorte de police secrète cette Noble cour, n’est composée pour l’instant que de quatre membres : Léandre alias le Goupil le chef, son ami le commissaire Charles Leterrier alias Rouënel que nous avions rencontré dans les deux autres tomes, le journaliste Louis-David Niel journaliste à La feuille de chou et Amelin cocher et ami de Niel.

Léandre a aussi des velléités de théâtre, il monte une pièce au Théâtre de l’Odéon et la première de la pièce est un succès. Malheureusement un crime est commis qui va mettre à mal tous ses projets. Le chef de l’État de plus le met à l’écart de l’enquête. C’est sans compter avec le caractère de Léandre qui ne tient pas en place. D’autres enquêtes sont aussi à mener : un trafic de fausses pièces d’or, des crimes crapuleux commis en plein Paris, et un coup d’État qui s’annonce. Bonaparte ne peut prétendre à un autre mandat et veut dissoudre l’Assemblée. Ses opposants sont à l’affût pour le déposer, le plus rapide gagnera. On connaît la suite..

Ce troisième tome est bien mené je trouve, il y a un juste équilibre entre enquêtes et faits historiques, le tout s’imbriquant à merveille.

En parallèle de cette série, je lis par petits peu une biographie de Napoléon III, et l’on voit que Sylvain Larue colle à la réalité de l’époque. Très beau travail de recherche, pertinent.

De plus au fil des pages, on découvre la vie quotidienne parisienne, les faits divers racontés dans les gazettes que lis à Léandre, le chef cuisinier Arnaud Davezac ami de Constant Lafforgue (oncle de Léandre) lors de petits déjeuners plantureux concoctés à l’Hostellerie du Vieil Armagnac  : une revue de presse de Paris en quelque sorte.

Au fil des tomes des aventures de Léandre, je me prends au jeu de l’écriture et des bons mots des personnages. Leurs petites manies, leurs joies, leurs caractères sont très bien décris. Les personnages sont attachant d’autres moins. Où l’on fait aussi la connaissance d’une agréable compagnie pour Léandre, Phèdre auteure en herbe et qui n’a pas sa langue dans sa poche.

Le style de l’auteur est très agréable et on pourrait se croire à lire les feuilletons de l’époque publiés dans la presse. C’est dynamique, instructif, beaucoup d’informations historiques y sont relatées et à qui veut mieux connaître l’époque je le conseille.

Très belle découverte que cette série. Un quatrième tome m’attend : Les mécaniques du crime.. un vaste programme !!!
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Une enquête de Léandre Lafforgue : Au Bal des m..

J'ai lu le mois dernier le premier tome des aventures de Léandre Lafforgue, jeune Gascon frais émoulu dans la capitale. Recrue de Louis Napoléon Bonaparte, premier Président de la République française.

Dans le premier tome on assiste à la mise en place des personnages, Léandre bien sûr, son grand-père René ancien député conventionnel, Constant son oncle, patron d'une auberge très réputée, et bien sûr du futur Napoléon III.

Où l'on voit aussi apparaître deux agents de la Sûreté nationale, l'inspecteur-principal Issy-Volny véritable tête à claques en opposition totale avec Léandre, et son adjoint Charles Leterrier qui va prendre dans ce tome une place très importante au côté de notre héros.

Nous voici donc début 1849, Louis Napoléon Bonaparte a été élu Président de la IIème république. Lors d'une soirée déguisée, il est témoin d'une scène macabre qui fait ressortir d'anciennes rancoeurs et affaires liées à la grande Révolution de 1789. Léandre est chargé par ce dernier de faire la lumière sur cette affaire. Notre héros va faire la connaissance des frères Lazare, très fortunés. le frère aîné est un bibliophile très averti et il est à la recherche d'ouvrages anciens qui va le projeter directement dans cette affaire de meurtre. La victime étant un trafiquant de livres anciens et incunables.

J'ai bien aimé le déroulement de l'enquête. Les personnages sont approfondis, on ressent bien l'ambiance telle qu'on se l'imagine à l'époque dans les milieux fortunés. Condescendance, emprise encore très forte de la mentalité royaliste. La République doit encore faire son chemin !!!

A côté, le Paris de ce milieu 19ème siècle est sordide à souhait : Les venelles, ruelles puantes et mal famées, les coupes-jarrets, les assassinats crapuleux. La police a fort à faire.

Alternance donc, de situations très cultivées, on y rencontre Dumas, Gautier, Nerval, de fins lettrés parmi lesquels Léandre se trouve à son aise, amoureux de la littérature qu'il est !!! et de situations sanglantes : on le suit régulièrement à la Morgue de Paris avec le docteur Flandre, médecin légiste de la police.

Un tome plus sombre que le premier, la décapitation y est à l'honneur, les crimes, les manipulations, la folie, l'occultisme aussi…

On s'attache aux personnages, Léandre est un homme très cultivé et bon, mais il peut aussi devenir une véritable machine de guerre.

Affaire à suivre donc, je vais lire très prochainement le tome 3 : le Crime de L'Odéon.
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Les écuries de Diomède

Le sixième tome des aventures de Léandre Lafforgues est sorti début octobre. Je l’ai découverte il y a quelques temps par les Éditions de Borée et cette adaptation polar/historique n’est pas pour me déplaire au contraire.

Ses aventures se passent donc lors du règne de Napoléon III. Il fait partie de sa garde rapprochée au sein d’un groupe de policiers triés sur le volet, au sein de la Noble cour, sorte d’unité spéciale qui se retrouve sur les affaires les plus délicates du pouvoir.

Dans ce tome, Léandre subit en début d’histoire, la perte d’un être très cher : la pente est rude à remonter. L’Empereur le somme néanmoins de reprendre du service, et c’est à l’inauguration des champs de course de Longchamps qui fait partie des grand bouleversements d’Urbanisme de Paris de l’époque, que Léandre et Phèdre font connaissance d’un homme bien singulier de part son physique et de par son bagout.

A travers la grande histoire, l’auteur nous fait pénétrer les coulisses des cirques du XIXème siècle avec le cirque Diomède, leurs difficultés de déplacement, de relationnel avec la population et la police. Où il est question aussi de la dure acceptation de gens différents physiquement et qui servent de distraction aux badauds venus visiter le cirque.

Léandre et Phèdre intègre donc le cirque incognito, Léandre en tant que clown et Phèdre comme écuyère. Nos amis auront fort à faire pour démêler les fils d’une enquête qui ne s’avère pas si facile que ça et qui mêle enlèvement d’enfant, de chevaux, de meurtres mystérieux.

J’aime beaucoup les aventures de Léandre, Sylvain Larue sait marier à merveille petite et grande Histoire, cette dernière étant très présente et bien décrite. A travers ses recherches, il nous raconte le quotidien de ces saltimbanques, du monde des courses de chevaux ainsi que des trafics à grande échelle qui se mettent en place dans ces milieux.

Donc comme d’habitude depuis le début, un grand plaisir de lecture. Merci aux Éditions de Borée et à l’auteur pour cette suite plus qu’attendue..
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'éventreur du..

En 2016, est apparu, né de l'imagination de Sylvain Larue, le personnage de Léandre Lafforgue s'ajoutant à la longue liste des héros justiciers. Enquêteur solitaire et bras armé de Napoléon III, ce gascon au caractère trempé a le flair et les fréquentations marginales nécessaires pour dénouer les intrigues les plus tordues.

Ici, nous retrouvons les rhétoriques classiques du roman policier historique populaire ; on croirait même avoir affaire à un roman feuilleton du 19ème siècle dans son mécanisme et sa construction: un héros, des crimes monstrueux, des rebondissements, des personnages stéréotypés, des dialogues et situations parfois improbables, une insistance sur des détails pas très ragoûtants pour faire frémir les lecteurs. Rien de révolutionnaire donc dans la forme littéraire. Mais l'imagination féconde de Sylvain Larue et sa passion pour les affaires criminelles font qu'on lit ce roman avec plaisir. Il ne plaira peut-être pas aux élitistes mais il faut le prendre pour ce qu'il est, c'est-à-dire un roman de facture classique et distrayant.

Merci pour la Masse Critique de Babelio et les Editions de Borée de m'avoir fait découvrir ce héros dont il s'agit, ici, du 5eme tome de ses enquêtes.
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Une enquête de Léandre Lafforgue : Le crime de ..

j ai lu les 3 opus de Léandre Lafforgue . Que dire ...? les enquêtes au suspense transparents sont peu palpitantes Le principal personnage qui aurait pu être truculent n est que primaire entre le beaufre et le pleurnichard . les secondaires le sont de plus en plus ( secondaires) ou glisse carrément dans le rôle de figurants peu visibles , on multiplie les scènes inutiles de repas ( l auteur serait - il au régime ?). La période historique peu utilisée (1848 - 1851)pouvait se prêter , avec le coup d état du 2 décembre à des chapitres héroïques , surtout que le "héros" se proclame haut et fort Républicain Ben que pouik ! iI reste sagement assis dans son bureau tandis que son patron Badinguet assassine Marianne .Le style est mou pour le remuscler Sylvain Larue nous régale d une scéne de torture ( la 1° en 3 livres ) , sans doute pour faire comme tous (ou presque) les auteurs de polar qui nous fabriquent du remplissage sadico - gore . Bref ( comme disait Pépin ) Tout cela est laborieux et même ( tant pis je vais loin ) besogneux .
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'Oeil du go..

Jeune Gascon , il monte à Paris en 1848 juste après la révolution qui a chassé Louis Philippe( la poire ),période peu utilisée dans les romans policiers , il rejoint son grand- oncle pourvu d une épouse acariâtre et d un restaurant hôtel de passes chics . Il se retrouve mêlé à une affaire politico-policière qui lui ouvrira des portes auprès du puissant de l 'heure .L histoire est bien ficelée , légère se lit avec plaisir . le personnage Léandre Lafforgue est un mélange de Sherlock Holmes ou de Poirot pour les déductions et de d 'Artagnan , Porthos pour son amour de la bonne chère de l aventure et de la meilleure moitié de l humanité ( bien sûr il s agit de vous mesdames ) Il est fougueux , mais son coeur est ému par un enfant malheureux ou les douleurs d un père qui a perdu sa fille .Il déteste l injustice et se met en rage quand il la croise.Il est profondément Républicain légaliste, et croit en ce régime qu'il estime le meilleur, mais se met au service du futur Napoléon III sachant l avenir et ayant lu les résumés des bouquins suivants je suis curieux de savoir comment sa conscience s accommode d' obéir à ce maître qui un certain 2 Décembre assassinât Marianne à suivre
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'Oeil du go..

Passionné par l'étude du monde criminel, Sylvain Larue a déjà publié plusieurs livres consacrés aux grandes affaires criminelles françaises. Avec ce premier roman, premier tome d'une série intitulée "Les aventures de Léandre Lafforgue", il décline cette passion sous l'angle de la fiction policière.



LA COUVERTURE

Juste un tout petit mot pour souligner la qualité de la couverture : l'image – peu importe si elle représente une scène se déroulant en 1870 et non en 1848, car l'atmosphère de l'époque est bien évoquée –, les polices, les couleurs et la mise en page sont le fruit d'un travail soigné et, détail qui n'en est pas un, le toucher "peau de pêche" constitue un vrai plus, apportant une douceur agréable au livre.



UN PROLOGUE DÉCAPANT !

Angoisse, frissons et curiosité sont au rendez-vous dès les premières pages. En effet, de manière inattendue, le début du roman démarre sur les chapeaux de roue ! J'ai rarement vu un roman débuter aussi vite et franchement j'ai adoré !

Dans le même temps, j'ai vraiment eu peur que la suite du roman ne parvienne pas à maintenir ce rythme et ce suspense endiablés...



UN STYLE DYNAMIQUE !

L'intrigue, le rythme et le style sont parfaitement coordonnés, permettant au lecteur d'être emporté dans une course haletante, avec tout de même quelques moments de répit appréciables, jusqu'au dénouement final superbement maîtrisé.



Grâce à son style alerte, tonique, précis et son écriture puissante et évocatrice, l'auteur n'a nul besoin d'user de longues descriptions pour produire en nous une sourde angoisse, une inquiétude latente, renforcées en cela par le fait que nous suivons le héros dans ces découvertes, sans en savoir plus que lui, comme si nous étions à ses côtés. L'auteur alterne dialogues et descriptions avec une fluidité déconcertante, rendant la lecture vraiment agréable sans que l'esprit ne s'égare ailleurs.



L'utilisation de mots parfois tombés en désuétude ou dont le sens a changé aujourd'hui enrichit le roman – des notes explicatives figurent alors en bas de page – et renforce la sensation d'un travail de documentation et d'écriture soigné et rigoureux.



UN HÉROS SYMPATHIQUE

Léandre Lafforgue, jeune provincial habitant le Gers, rejoint en 1848 la capitale dans l'espoir d'y découvrir l'identité de son père et de le retrouver. Involontairement mêlé à une série de crimes qui touchent les députés du Palais-Bourbon, notre jeune héros va mener l'enquête tout en poursuivant sa quête personnelle.



L'association de ces deux intrigues, l'une policière et angoissante, l'autre personnelle et touchante, est vraiment originale et l'auteur parvient à les mener de front sans jamais que l'une prenne le pas sur l'autre, l'équilibre est parfaitement respecté. D'ailleurs, la symétrie entre la montée en puissance de la première intrigue en début de roman et celle de la seconde intrigue en fin de roman est saisissante et géniale, d'autant plus que si l'une est résolue à la fin du roman, l'autre ne l'est pas et la chute du roman laisse présager une suite passionnante !

Nous en saurons alors davantage sur les origines de Léandre Lafforgue, ce qui nous permettra peut-être de découvrir les fragilités du héros, qui reste un peu trop parfait et sûr de lui à mon goût, surtout quand il se trouve aux côtés de l'inspecteur principal Rodolphe Issy-Volny, personnage particulièrement gratiné avec ses "aboiements de roquet teigneux" ! Même si le côté caricatural de ce personnage est un peu poussé, il est vraiment bien exploité comme dans les pièces de théâtre des boulevards et l'on sent combien l'auteur s'est amusé avec ce personnage, comme avec celui de la terrible marâtre, la tante Hermance. Amusement mais aussi tendresse et affection avec les personnages d'Eustache et de sa mère Manon.



UN CONTEXTE HISTORIQUE TUMULTUEUX

Sachant que la vie politique au XIXe siècle est extrêmement complexe et ne m'attire pas vraiment, j'avais toutes les raisons de craindre l'ennui et, même plus, de me retrouver perdue d'autant que ne figure pas de note en début de roman sur le contexte historique.

Finalement, Sylvain Larue est un très bon vulgarisateur et il parvient, par le biais de l'enquête menée par Léandre pour le compte du prince Bonaparte, à nous présenter cette période de l'histoire avec aisance et clarté, nous restituant toute l'atmosphère de l'époque, faite d'exaltation et d'espoir mais aussi d'inquiétudes et de ruses, car tout est bon pour parvenir à ses fins, aussi bien pour les meurtriers que pour ceux qui rêvent de conquérir le pouvoir. Défilent sous nos yeux toute une galerie de personnages historiques dont on a parfois oublié le rôle durant cette période agitée : Thiers, Ledru-Rollin, Cavaignac, Lamartine, Bugeaud... En effet, sous la pression du peuple (révolution française de 1848), le roi Louis-Philippe est contraint d'abdiquer, c'est la fin de la Monarchie de Juillet. La Seconde République est instaurée dans un climat de tensions politiques puisque des élections vont avoir lieu pour élire le premier président qui sera Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, jugé comme facilement manipulable par les députés... idée fausse, comme la suite de l'Histoire le démontrera et comme le montrer aussi ce roman qui lève le voile sur le caractère bien trempé, rusé et ambitieux de Charles-Louis-Napoléon Bonaparte. Ce roman m'a vraiment donné envie de me documenter sur cette période, pourtant ce n'était pas gagné !



Parallèlement, l'auteur nous fait découvrir un Paris disparu, un Paris parfois inquiétant, avant les grands travaux du baron Haussmann, avec ses rues coupe-gorge, ses ruelles sombres, ses terrains vagues sinistres, sa morgue, ses prisons… Mais un Paris pas suffisamment présent. En effet, tout est si clair et si bien présenté qu'on en vient à regretter que l'auteur n'ait pas apporté un peu plus d'informations et de descriptions. En effet, il ne manque pas grand-chose, juste un cran de plus pour arriver à un parfait équilibre entre la fiction et le côté documentaire, qui reste légèrement en retrait, comme si l'auteur s'était un peu retenu, de crainte d'ennuyer le lecteur. Les passages qui détaillent certains lieux, comme la morgue, la Bibliothèque nationale ou le Muséum national d'Histoire naturelle, sont vraiment très intéressants et j'en redemande ! L'écriture et le scénario sont d'une telle qualité que je suis persuadée que ce roman aurait pris encore plus de relief, un côté encore plus réaliste, avec des descriptions plus précises et plus fréquentes.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Crimes passionnels

Remerciements au site Babelio pour l'envoi gracieux du livre en vue d'une chronique dans le cadre de l'opération Masse Critique. Cette rétrospective des chroniques judiciaires autour de crimes scabreux s'étale du XIXè siècle en 1862 jusqu'à une période plus contemporaine de 1984. La mention « crimes passionnels » du titre fait allusion aux modes opératoires de crimes motivés par des haines, elles-mêmes impulsées par des passions contrariées. L'adjectif « passionnel », comme on l'entend dans l'acception collective suppose un passage à l'acte incité sous l'effet de la jalousie et d'une colère incontrôlable dans une relation amoureuse. En effet, ici l'auteur a élargi cette notion pour y adjoindre des meurtres prémédités par la complicité barbare d'amants motivés par la cupidité.



De l'authenticité. La version papier du livre présente chaque affaire avec un dessin ou d'une photo du criminel ou de la victime. de plus, un paragraphe dans une police d'écriture différente met en exergue la stratégie élaborée. Par contre, je trouve superflu l'insert du résumé de la chronologie en caractères gras.

Le choix d'un vocabulaire suranné s'adapte parfaitement à l'époque narrée. J'ai enrichi le mien de : potard, chapelière, femmes accortes.



Un travail de recherche

Chaque récit retrace l'intégralité du processus judiciaire des affaires. La motivation du crime puis sa réalisation vont aboutir à une condamnation et une peine infligées au(x) coupable(s).

Ainsi, commence une relation des antagonistes qui va conduire à l'élaboration du crime, jusqu'à l'arrestation de criminelle, puis la stratégie de défense adoptée par les avocats lors du procès. On assiste à l'attitude déroutante des prévenus, aux circonstances atténuantes ou accablantes retenues. L'auteur complète le tout avec la peine prononcée, dont celle effectivement purgée. Dans la pratique, les jugements sont plus cléments pour les femmes, avec une peine de mort quasi écartée, hormis pour la dernière condamnée Germain Godegroy (guillotinée en 1949).

Les prévenus arrêtés redoutent la peine capitale, « fêtée » par une décapitation publique, ou un voyage sans retour (ou rare) en Guyane. Ici, « Sauver sa tête » prend toute sa valeur ! Alors, pendant leur procès, sans hésitation, ils accablent leur complice. Ainsi, ils rejettent la responsabilité sur l'objet de leur passion enragée. Ils tentent aussi de plaider la folie.



Des crimes décrits

La nature malsaine des complices excite leur perversité qui fourmille de stratagèmes imaginatifs pour déguiser leurs crimes. Ainsi, le but est de commettre un crime parfait, c'est à dire impuni. Par exemple, l'assassinat d'une épouse ou d'un mari encombrants va être truqué en crime crapuleux ou banal accident de voiture. Sinon, pire, la vénalité d'amoureux vont exercer une sauvagerie meurtrière sur des personnes aimantes ou dévouées. D'où la constatation d'une cruauté d'autant plus terrible, que le coupable l'influence pernicieuse du complice sera aussi souvent la personne de confiance de la victime. Une illustration de la comédie humaine pour constater les effet des vices… moteurs des crimes.



Des modes opératoires divers

Après les crimes commis, le sordide produit des conséquences terribles pour se libérer des dépouilles. Finalement, la réalité d'antan n'a rien à envier aux faits divers contemporains ou aux romans policiers les plus noirs. On constate : des dépeçages de corps transportés dans des malles, des saignées pour éviter les coulées de sang importunes, des corps calcinés morts ou vifs, et la suppression de témoins gênants (voire, des enfants). J'ajouterai des amants si passionnés, qu'ils s'adonnent aux plaisirs charnels à côté du cadavre encore chaud de leurs victimes.



Une bonne lecture pour les amateurs des émissions télévisées du même genre, qui trouveront dans ce livre leur bonheur. le récit rend un bel hommage aux victimes, souvent seulement coupables de faiblesse crédule. de tous les récits, la mort de la mort de la Mère Roussel est celle qui m'a la plus touchée (Le Viager, 1949).
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Une enquête de Léandre Lafforgue : Au Bal des m..

tome 2 des aventures de Léandre Laforgue au début de la seconde République Je regrette de l écrire mais c est toujours le même schéma description de repas , 1 conquête féminine une famille proche : grand père père grand oncle , ami cuisinier tous ouvert d esprit et de coeur Vilaine , méchante épouse de l oncle . Amitié avec un policier du même acabit tyrannisé par un chef plein de qualités débile, jaloux bête méchant , lâche etc ,etc punit à la fin .Bien fait pour le vilain na ! Un coupable très transparent même moi au tiers j avais compris et je ne suis pas vif , et puis cela se traîne en détails et digressions inutiles on essaye de ranimer l action à l agonie dans le dernier chapitre , mais bof.De plus il faut bien reconnaître que le style est simple voire simplet Je ne sais si je vais tenter le suivant de la série , peut-être si M. Larue veut bien se forcer et modifier son éternel scénario
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'Oeil du go..

Léandre Lafforgue apprend qu’il n’est pas orphelin de père, comme il l’a toujours cru. Décidé à rencontrer cet homme qu’il n’a pas connu, il quitte son Gers natal pour la capitale. Paris est en pleine évolution. La révolution de 1848 a mis fin à la monarchie et les élections du premier président de la République se préparent. Alors qu’il se rend à l’Assemblée nationale pour rencontrer un homme politique qui pourrait le renseigner sur son père, Léandre est injustement accusé de la mort d’un député. Il apprend alors que ce meurtre n’est pas isolé et que la Police n’a pas investigué sur des décès similaires. Il est mandaté par le prince Bonaparte pour enquêter sur cette série de morts suspectes qui frappent les députés.





Pour agir secrètement, Léandre prend le nom de Goupil. Comme l’animal, il est un homme de nuit, habile et discret. Il a un sens de l’observation aiguisé, il est épris de justice et il a un humour savoureux. Ce beau jeune homme est extrêmement attachant avec ceux qui partagent ses valeurs. En revanche, avec les personnes malhonnêtes, il est terrible. Son ami, le Furet, pense qu’il est vraiment bien pour un grand. Ils se sont rencontrés alors que le petit garçon était accusé à tort de vol et Léandre a pris sa défense.





Le petit, éperdu de reconnaissance, montre son affection par des actes de bravoure. Il est un personnage important du roman. Bien qu’il ait un foyer et une mère aimante, il se mêle aux enfants des rues et leur apporte une aide inestimable : celle de la débrouillardise. J’ai été très émue lorsque son histoire a été révélée. Ce petit bonhomme m’a énormément touchée.





Deux ambiances se mêlent dans le roman. La première est celle des nantis, riches et puissants. La deuxième dépeint la vie dans les rues noires, dans lesquelles il est dangereux de se promener, les lieux coupe-gorge et la misère. Ce contraste met en exergue la différence de traitement par la Justice, selon la classe sociale. Les arrestations des pauvres sont privilégiées, même s’ils sont innocents : l’essentiel est d’avoir un coupable. Léandre est révolté par des faits dramatiques et des décisions arbitraires. Le contexte historique est, également, parfaitement décrit. Les enjeux politiques sont intégrés dans le récit. Alors que je connais très peu cette période, Sylvain Larue m’a entièrement immergée dans les tourments de la naissance de la IIe République. L’Histoire de France est intrinsèque à l’intrigue. J’ai eu la sensation de plonger dans cette époque tumultueuse. Les faits importants sont expliqués de manière simple et sont fondus dans le récit.





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Une enquête de Léandre Lafforgue : Les Mécaniques..

Voici un livre que j'ai saisi un peu au hasard, sur une table de ma librairie préférée, sans rien connaître de l'auteur, simplement parce que j'adore les polars historiques, que je connais la qualité de l'éditeur et parce que voyant le livre en format de poche, je me suis dit que le grand format avait certainement eu du succès.



Et je découvre ainsi un jeune auteur – Sylvain Larue est né en octobre 1982 – historien autodidacte déjà auteur de plus de 20 ouvrages, avec une spécialité : les grandes affaires criminelles !



Il s'est donc constitué une documentation fantastique de toutes les sortes de forfaits, escroqueries et massacres, qu'il égrène avec une délectation évidente tout au long de romans se situant au cours du Second Empire, une période non encore explorée par les écrivains du genre : Jean-François Parot, Claude Izner, Jean-Christophe Portes, Jean d'Aillon, ou Philippe Grandcoing … de quoi me ravir, même si j'entre dans cette « série » par le milieu … ce qui me donne l'irrésistible envie de commencer par le premier opus !



Le héros n'a pas que des côtés sympathiques : un peu violent à l'occasion, volontiers râleur, mais accompagné par de fidèles comparses. Il est le patron, à un peu plus de vingt ans, d'une équipe secrète vouée à la sécurité personnelle de Napoléon III, d'abord parlementaire de la deuxième République et bientôt autoproclamé empereur. Voilà Léandre Lafforgue, dans la plus grande discrétion, confronté à une série d'attentats terroristes, qui font de nombreuses victimes collatérales, et sans que l'on puisse déterminer les cibles vraisemblables. Mais l'époque est coutumière de ces bombes destinées à attirer l'attention sur des situations politiques en elles-mêmes explosives …

Une course de vitesse se noue entre les policiers et les criminels qui s'en prennent au Tuileries le jour même du mariage de l'empereur, puis à Notre-Dame, puis au plus près de Léandre lui-même … On ne peut qu'admirer la prescience ou la réactivité exceptionnelle de l'auteur d'avoir décrit un attentat au coeur de la cathédrale de Paris tel l'incendie du 15 avril 2019, alors que le livre est paru moins de 6 mois après …



L'avantage de situer ces enquêtes dans les siècles passés est de s'affranchir de toutes les techniques de police scientifique, de pouvoir à loisir jouer du transformisme des protagonistes, l'identification étant en ce temps-là problématique, et de labourer un terreau politique parfaitement balisé par les archives et les historiens.



De la belle ouvrage, avec un soupçon d'humour, une langue riche et fluide, des péripéties et des bagarres violentes et, naturellement, juste à la fin et comme il est d'usage, une scène de « twist » qui laisse le lecteur ébahi. Un jeune auteur prolifique à suivre !
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Une enquête de Léandre Lafforgue : L'éventreur du..

Ce livre est une belle découverte pour moi, découverte d'un auteur Sylvain Larue et découverte d'un contexte historique que je ne connaissais pas du tout ou très peu la période Napoléon III.

L'auteur a un style fluide, très agréable, qui vous entraîne facilement, la lecture est donc très vite addictive.

Le contexte historique est très présent, bien décrit, je trouve que l'immersion est réussie car accessible même pour les lecteurs un peu justes comme moi sur les connaissances de cette période. Et ça c'est formidable !

Tout petit bémol, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire pendant quelques pages ... du au fait que c'est le tome 5 d'une série ? Manque de concentration de ma part ? Aucune idée... Mais cela ne m'a pas plus gêné que cela, je vais être honnête !

Du côté de l'enquête, c'est assez prenant comme je l'ai dit et les rebondissements nous tiennent en haleine, le rythme est bon pour nous permettre un lecture plaisir. Cependant, je préfère prévenir, certaines descriptions pourraient ne pas convenir à tous les lecteurs ...

Ce livre que j'ai reçu dans le cadre de la masse critique est une très belle découverte et il est plus que probable que je lise d'autres enquêtes du Goupil. Le contexte Napoléon III est un gros point fort pour moi.

Merci aux Éditions de Virée pour cet envoi.
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Une enquête de Léandre Lafforgue : Au Bal des m..

Au bal des muscadins est le deuxième tome de la série autour de Léandre Lafforgue, appelé le Goupil.





Nous sommes en février 1849, en plein cœur de la Seconde République. Léandre Lafforgue est un agent spécial au service du prince-président Bonaparte. Un soir, il accompagne le Président au bal des muscadins, organisé par Jacques Lazare. Ce dernier perpétue une tradition instaurée, cinquante ans plus tôt, par son père, rescapé de la Terreur. Tous les cinq ans, un bal est donné pour se remémorer les victimes de cette période meurtrière. L’alcool, les bons mets, un invité qui fait un esclandre, d’autres qui s’ennuient (notre ami Léandre, par exemple) : l’évènement se déroule comme toutes les soirées festives. Jusqu’à ce que ce qui devait être une pièce de théâtre se transforme en scène macabre.





Le Président Bonaparte demande au Goupil d’assister la Police dans son enquête. Celle-ci va se compliquer lorsque d’autres têtes vont tomber : plusieurs hommes sont retrouvés décapités. Quel est le message derrière ces meurtres sordides, qui rappellent l’époque pendant laquelle la guillotine semait la terreur ?





Léandre est un passionné de livres, très érudit, ce qui lui est utile dans ses investigations. En effet, il perçoit que la clé de l’énigme se cache dans son domaine de prédilection. Il doit veiller à ne pas se laisser emporter par l’éblouissement que les bibliothèques lui procurent. Partageant son engouement pour les ouvrages littéraires, j’ai adoré la place qui leur est donnée. J’ai ri de me reconnaître dans certains portraits et de lire certains de mes travers.







Dans cet opus, les crimes sont plus sanglants que dans le précédent. Afin de stopper l’hémorragie, Léandre s’intéresse au profil des victimes. Cela lui crée, une fois encore, des soucis avec le chef de la Police Rodolphe Issy-Volny, un personnage que j’adore détester. Les joutes verbales entre les deux hommes m’amusent énormément. La situation est plus difficile pour le subordonné et souffre-douleur d’Issy-Volny, Charles Letterier, auquel le Goupil est très attaché. Les liens entre eux se renforcent et cette amitié naissante leur apporte, à chacun, un soutien inestimable.





Le Goupil est un mélange de roman historique et de roman policier.[…]





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Une enquête de Léandre Lafforgue : Le crime de ..

Il s’agit du troisième volume de la série « Une enquête de Léandre Lafforgue ». Je le retrouve avec plaisir. Par contre, je suis un peu déçu de la quasi-disparition de personnages secondaires comme Eustache. D’autres proches sont bien plus présents comme Constant Lafforgue ou Arnaud Davezac.

Cette fois-ci, les événements se déroulent au moment du coup d’état de 1851 du président Bonaparte. Une bonne occasion de revisiter cette période, mais les informations restent assez succinctes. Je pense qu’il aurait été intéressant de développer un peu plus le décor. Léandre se retrouve au coeur de l’enquête, et pour cela, il est écarté des investigations. Il doit alors concentrer son attention sur une autre affaire.

[...]
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