AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thibaud Latil-Nicolas (159)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

Les flots sombres, de Thibaud Latil-Nicolas est la suite de Chevauche-brumes, que j'avais adoré.



Nous retrouvons donc les Chevauche-brumes qui rentrent auprès du Roy pour faire leur rapport. Tout ne va pas vraiment se passer comme ils l'attendaient, ils ne vont pas faire l'unanimité.. En parallèle, les créatures d'encre sont apparues dans les eaux et de nouveaux personnages entrent en scène.



Encore une fois, il y a une variété de personnages, forts et faibles, hommes et femmes à égalité et ça c'est bon à lire, jeunes et vieux réunis. Je commence à craindre la perte d'un personnage que j'aime beaucoup mais je n'en dit pas plus.. Tout comme pour le premier tome, munissez-vous de votre dictionnaire car le vocabulaire, marin cette fois, qui est très présent et personnellement, je me suis rendu compte que je n'avais aucune connaissance de ce domaine! Et c'était trop bien de découvrir tout ça. Les enjeux politiques et religieux sont très présents dans ce tome, ce qui rajoute une dimension supplémentaire à cette histoire. On est sur tout les fronts.



Ce 2eme tome n'a pas été atteint par la malédiction des 2eme tomes, plats, qui brassent du vide et les rendent ennuyeux au plus haut point. Il va y avoir une suite et je l'attend à nouveau avec impatience.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          50
Chevauche-Brumes

En commençant cette troisième lecture pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires, je désespérais un peu de trouver un titre à aimer dans cette sélection. Mais ouf, après quelques pages seulement, j’ai été embarquée dans cette chevauchée monstrueuse. Et s’il n’est pas exempt de petits défauts, ce premier tome a au moins eu le mérite de me happer assez pour me faire voyager. Pour ça, merci à Thibaud Latil-Nicolas.



A la limite nord du royaume de ce monde créé de toutes pièces, une Brume « vivante » sert de frontière. Installée depuis des décennies, jamais elle n’a failli. Mais depuis quelques temps, elle semble se mouvoir et, traversée d’éclairs, elle rejette des centaines de créatures noires, monstrueuses et surtout très dangereuses. Le très jeune roi (qui n’est encore qu’un enfant) appuyé par son conseiller, envoie la 9ème compagnie en reconnaissance. La troupe de soldats est accompagnée, dans sa mission, par un mage et son apprenti et par une délégation de femmes guerrières envoyées par une suzeraine voisine.



Si l’arc narratif n’est pas exceptionnel d’originalité et de suspens, il réserve tout de même sa petite révélation surprenante dans les derniers chapitres et tient plutôt bien en haleine. Finalement, il ne s’agit pas tant de savoir qui va gagner entre les Hommes et les créatures inconnues (baptisées « mélampyges ») que de comprendre d’où elles viennent et comment s’en débarrasser !

Pour cela, les personnages se déplacent sur la carte vers la Brume mais très vite, deux groupes se forment : celui qui s’arrête dans une ville attaquée, prêtant main forte à la population locale pour tenter de résister au siège monstrueux ; et celui qui continue son chemin au plus près de la source créatrice des monstres pour rassembler le maximum d’informations (et pourquoi pas arrêter les frais, au passage).



La grande force de ce premier roman réside, à mon avis, dans ses personnages, plutôt très bien croqués et convaincants. Les personnalités sont plutôt complexes et ne manquent pas de relief. En tout cas pour les membres de la 9ème compagnie. On peut déplorer un manque de développement du côté de la troupe « d’Amazones » et même du côté des mages, mais je pense que Thibaud Latil-Nicolas souhaitait essentiellement s’attarder sur la compagnie de soldats. Les autres personnages sont plus annexes mais ne m’ont pas paru inintéressants pour autant, bien au contraire.

J’ai eu l’occasion de lire des avis mitigés car leurs auteurs trouvaient le texte sexiste. J’ai l’impression de ne jamais interpréter les choses comme les autres mais lorsqu’on met en scène des personnages supposément misogynes (c’est le cas de quelques-uns des soldats ; alors oui ils ont un côté touchant/attachant et tous les soldats ne sont pas des sales types mais… ça me paraît juste… crédible) je ne vois pas comment on peut le faire sans des actes et paroles effectivement misogynes. Alors vous allez me dire « oui mais il faut que l’auteur dénonce ça ! ». Mais justement, je trouve que Thibaud Latil-Nicolas s’y évertue et ne le fait pas si mal. C’est peut-être un peu maladroit parfois mais je retiens quand même un discours qui prône l’égalité guerrière sur le champ de bataille, homme ou femme peu importe le sexe, seuls les talents au combat comptent (les Amazones) et les personnages misogynes sont remis à leur place. Alors oui, je suis d’accord, la place laissée aux figures féminines dans la narration est trop légère mais encore une fois, je pense que l’auteur voulait se concentrer sur la 9ème compagnie. Point. De toute façon, s’il avait donné une voix plus développée aux femmes, on lui aurait sans doute reproché de parler à tort et à travers de choses qu’il ne connaît pas car ne les vit pas. Bref.



J’ai trouvé ce premier tome très immersif. J’ai eu l’impression d’être au plus près de la troupe, ressentant les liens entre chacun d’eux : respect, loyauté, chicanerie, amitié, conflits, parfois réelle inimitié… mais principalement une camaraderie et une fraternité émouvantes au cœur d’un récit épique où l’urgence et le dangers dictent leurs lois.

De façon générale, j’ai aimé l’écriture de Thibaud Latil-Nicolas. Pour un premier roman, c’est très prometteur. Les descriptions – notamment sur le champ de bataille – sont imagées et rythmées et les dialogues sont efficaces.



J’ai également beaucoup aimé la question soulevée par l’opposition entre le clergé et les mages, respectivement adeptes de la foi et de la science. Là où dans cette Brume, les premiers voient une colère divine, les seconds cherchent une explication naturelle et vont chercher des réponses à leurs questions.

Magie et science sont liées et se révèlent dans 3 ordres : les soigneurs, les bâtisseurs et les intercesseurs. C’est ce troisième ordre que le lecteur découvre essentiellement auprès de la 9ème compagnie puisqu’un mage et son apprenti prêtent main forte à la mission. L’occasion d’avoir une démonstration du don des intercesseurs, qui puisent dans des sources de pouvoir (naturelles) pour amplifier leurs capacités.

La richesse de ces ordres semble assez intéressante mais n’est que survolée ici. J’espère que Thibaud Latil-Nicolas développe un peu la question dans le tome suivant parce que cette idée de magie est séduisante.



Alors oui, c’est un premier tome et un premier roman perfectible mais à mon avis, très prometteur. Je ne me souviendrai pas à vie de cette lecture mais sur le moment, j’ai été emportée auprès des soldats de la 9ème compagnie, j’ai tremblé avec eux face aux monstres et j’ai été émue des situations qu’ils rencontrent. Et c’est déjà très bien.
Lien : https://bazardelalitterature..
Commenter  J’apprécie          50
Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

J’avais adoré le premier tome de Chevauche-Brumes. Souvenez-vous, dans un royaume lointain, des légionnaires sont appelés en renfort pour combattre des créatures maléfiques et terribles, naissant de la brume et détruisant tout sur leur passage. L’univers est original, passionnant et bien construit.



Avec ce deuxième tome, Thibaud Latil-Nicolas, confirme son talent et nous montre qu’il a plus d’un tour dans son sac. Les Chevauche-Brumes, après avoir essuyé une première vague d’attaques terribles et sanglantes, sont parvenus à défendre Crevet, une place forte stratégique. Pensant avoir échappée au pire, la troupe de légionnaires rentre faire son rapport au Roy du Bleu-Royaume mais sur la route ils se font de nouveau attaquer par des créatures tout aussi agressives. Le Mal semble s’être propagé bien loin à l’intérieur des terres. Parallèlement, sur la mer, des marins sont eux aussi attaqués par une créature gigantesque et terrifiante….



Ce second tome s’est révélé tout aussi bon que le premier. L’univers est bien installé et l’auteur se permet de creuser un peu plus les liens qui unissent les personnages, pour le plus grand plaisir du lecteur. Pour moi, c’est un tome qui contient moins d’actions mais qui laissent plus de place aux intrigues politiques et religieuses, ainsi qu’aux complots. C’est tout aussi intéressant. J’ai aimé ce choix pris par l’auteur. Il ne se contente pas de nous narrer des combats et des épreuves mais il veut emmener ses personnages plus loin et complexifier la narration.



J’ai adoré une fois de plus la galerie de personnages. Ils sont tous attachants que ce soit les doryactes (sortes d’amazones) ou les légionnaires qui composent cette drôle de troupe. Les dialogues sont savoureux et soulignent le caractère authentique de chaque personnage. C’est parfois même très drôle et jouissif de voir ces grands gaillards s’invectiver sur un ton amical et fraternel. C’est vraiment le point fort du livre pour moi. Impossible de ne pas s’attacher à ces personnages hauts en couleur qui donnent tout le sel au roman! Mention spéciale aux personnages féminins présents en force qui apportent de la fraîcheur.



Côté intrigue, l’action se déroule sur terre et sur mer. De manière plutôt astucieuse, l’auteur parvient à faire embarquer sa troupe sur un galion. Les scènes de bataille sont plutôt réussies et efficaces.



Enfin le style de l’auteur est toujours aussi impeccable: à la fois exigeant et accessible. C’est bien écrit, sans fioriture. La gouaille des personnages est un vrai régal. J’ai une fois de plus apprécié lire de la fantasy bien écrite sans que l’auteur ne fasse de concession au niveau du style!



Ce tome 2 des « Chevauche-Brumes » est une vraie réussite. Thibaud Latil-Nicolas confirme ici son talent de romancier en nous livrant un tome rondement mené. J’attends la suite avec impatience.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          50
Chevauche-Brumes

C’est ce livre qui m’a redonné goûté à la lecture de roman. C’est quelque fois balbutiant mais l’atmosphère créée par l’auteur, cette menace inconnue, ces personnages attachants font oublier les quelques reproches que l’on peut faire à l’ouvrage. Les chevauches brumes est une belle introduction à la trilogie.
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

J'ai adoré le premier tome des Chevauche-Brumes et ce second tome est tout aussi bon. J'ai trouvé qu'on sentait une petite amélioration de la part de l'auteur dans son écriture, et dans le déroulé dans son histoire. Même si le scénario reste prévisible à mes yeux (je n'ai pas eu de grande surprise) c'est très agréable à lire et lorsqu'il arrive certains événements que j'ai prédis, l'auteur arrive quand à me faire ressentir de la peine pour le malheur de certains personnages (alors que je le sais que ça va pas bien se passer pour certains).

Éventuellement, pour donner un micro défaut : les héros se sortent de chaque situation. Je suis content, je les aime bien, mais je pense qu'un mort ou deux n'aurait pas été de trop. Ça aurait pu donner un peu plus de gravité et de danger. À voir avec le dernier tome !
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

Je n'ai aucune excuse pour poster cet avis si tard alors que j'ai lu ce livre l'année dernière 😔 ⁠

Bref, on suit une bande de féroces soldats qui partent combattre une mystérieuse brume qui a la fâcheuse tendance à relâcher des monstres cauchemardesques.⁠



Comment expliquer en si peu de mots à quel point j'ai adoré cette épopée. ⁠



Déjà, de base, l'héroïc-fantasy épique et moi, on est très copains ! C'est un genre que j'aime tout particulièrement donc ce livre et moi on était faits pour se rencontrer. ⁠



La trame de l'intrigue est assez basique, mais l'auteur sait y ajouter des choses nouvelles et se perdre dans des chemins encore trop peu explorer dans le genre... ce qui en fait un roman assez novateur tout en restant plutôt classique ! ⁠

De plus, la plume est juste fantastique, pour moi c'est l'auteur francophone que je suivrai très attentivement dans les années à venir. ⁠



Enfin, je trouve les personnages particulièrement réussis ! Ils cassent un peu les codes du genre et apportent de la fraîcheur. En plus ils sont bruyants, sales et avinés... Je les ai adorés !⁠

Je sais, pour en avoir discuté, que ça n'a pas été le cas de tout le monde et je dois dire que je comprends. C'est une ambiance de caserne assez rustre, avec des blagues souvent au niveau de la ceinture et des caractères brutaux. C'est loin d'être aussi lisse que la chevelure d'un elfe !⁠



Pour faire court, un coup de cœur pour cette épopée qui sent le fer, la sueur et le sang !⁠
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

A voir le concert de louanges sur ce roman, je crains d'avoir laissé passer quelque chose. Peut-être à cause d'une lecture sous l'emprise du covid ? Je retenterai cet auteur, mais tant pis, je donne mon premier ressenti.



Ce roman m'a paru trop simple, avec une intrigue linéaire, et fort légère, sans réellement d'épaisseur : la neuvième compagnie est envoyée protéger une ville contre des monstres mystérieux, elle la protège et découvre une vérité surprenante sur les monstres... L'aller-retour à la cour du roi est très rapide, et la rencontre avec l'enfant roi assez proche du cliché. Et enfin, je n'ai absolument pas réussi à visualiser les monstres, qui restent assez abstraits. Un effet voulu, peut-être puisqu'il s'agit de créatures protéiformes issues des brumes, mais ça m'a gêné.



Au delà de ces critiques, le roman a d'énormes qualités : une vraie surprise dans l'intrigue, et surtout des personnages très réussis. Ici, pas (ou peu) de héros, mais un groupe de personnages principaux, les soldats de la 9e compagnie, tous dotés de caractéristiques crédibles et attachantes : l'avare, ignoble mais dont les défaut profitent au groupe (au début du moins), le vantard, le soudard, le jeune soldat... Même si l'ambiance est celle de la dark fantasy, tous ces personnages sont positifs, malgré (ou grâce à) leurs défauts. L'amitié et la solidarité qui les lient transforment ces rudes gaillards en hommes qu'on aimerait connaître. Ils s'avèrent capable de changer, et de s'améliorer. Hostiles pour certains à la présence d'une unité féminine avec eux, le mépris et la rivalité cèdent peu à peu la place à l'estime et l'amitié...



Des qualités assez originales, qui méritent, effectivement, que j'y revienne !















Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

Premier roman de son auteur, et premier tome d'une trilogie, Chevauche Brumes est un roman de fantasy, mais, pour changer, plutôt baser sur la période Renaissance que sur le moyen âge, Ce qui veut dire que la poudre et les armes a feu existent. Ce qui change un peu le rythme des batailles.

Le roman est court, peut-être un peu trop. Les personnages sont assez nombreux, , intéressant et bien écrit.

La compagnie que l'on va suivre, après avoir réussi sa dernière mission, va être envoyé près de la frontière d'avec la Brume, la depuis des temps immémoriaux, qui fluctue et la ville la plus proche subit une recrudescence d'attaques de créatures d'ombre, issue de cette fameuse brume.

Va s'en suivre une quête épique pour sauver la ville et éventuellement le royaume. Mais qui va déboucher, à cause d'une erreur d'interpretation, sur la mise en danger du monde.

Rien de foncièrement original mais l'ensemble tient la route et on repose se premier tome avec l'envie de lire la suite.

Si je devais relever un point négatif, les personnages vus sont quand même presque tous débordant de bonne volonté, ce qui donne un univers très manichéen pour le moment où tout le monde est gentil. On verra ce qu'il en est dans la suite, ça n'a pas diminué ma lecture pour autant.

Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

C'est avec beaucoup de curiosité que je me suis lancée dans le premier tome Chevauche-Brumes, où le lecteur plonge dans une ambiance médiévale pour suivre le quotidien d'une troupe de soldats constitués de héros modestes aux ambitions mesurées et de franches canailles.



Chargés d'une quête quasi sans espoir, notre troupe de chevaliers se met en route et nous fait découvrir le quotidien d'une campagne (intendance, gestion des bêtes...), tandis que les scènes de batailles minutieusement décrites s'accumulent ; les amateurs du genre seront ravis ! L'auteur ne lésine pas non plus sur le cadre politique de son intrigue en nous donnant un aperçu du royaumes où mages et religieux se déchirent sur des théories théologiques et philosophiques pour déterminer quelle utilisation faire de ses étranges et dangereux nœuds de pouvoir qui parsèment les territoires.



Chevauche-Brumes multiplie les personnages intéressants et propose au lecteur un récit agréable à lire et bien construit, avec force détails pour décrire les faits d'armes...au détriment des faits d'esprit. L'atmosphère pesante s'accentue au fur et à mesure du roman, et s'en ressent sur le lecteur ; la dark fantasy fonctionne ici à merveille mais ne m'a finalement pas laissé une impression très joyeuse de ma lecture. Chevauche-Brumes est sans nul doute un très bon bouquin du genre, mais qui manque un peu d'éclat à mon goût.
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes, tome 3 : L'Appel des gran..

- Chronique combinée des tomes 2 et 3 -



Dans ma petite vie de lectrice, j'ai jamais rencontré que deux types de bouquins : ceux qu'on lit, et ceux qu'on vit. Ces temps-ci, j'ai lu beaucoup mais pas vécu grand chose ; je suis restée spectatrice de la grosse majorité de mes lectures. Puis il y a un petit mois, il y a eu le tome deux de Chevauche-brumes qui m'a mis quelques claques, et derrière lui le tome trois qui m'a proprement éclatée. Pour vous la faire simple, j'ai vécu une expérience épique du genre à vous faire grimper sur votre toit pour crier "voilà, c'est pour des moments comme ça que je lis, bordel !". Alors je vous le dis tout de suite : cette chronique, c'est une chronique coup de cœur d'autant plus enthousiasmante à écrire que je n'en avais plus eu depuis un an au bas mot.



Mais avant de commencer avec du lourd, c'est une toute petite attention de l'auteur pour son lectorat qui a emporté mes faveurs : chaque tome débute avec un résumé des évènements précédents ~ yes, amen, Hallelujah ! ça devrait être une loi universelle dans le monde de l'édition ! (oui, ici on refait le monde, c'est cadeau). C'est pas grand chose, mais moi je me sens heureuse quand un auteur comprend que tout bon que son roman soit, on a le droit de pas se rappeler de tout. Bref, la lecture s'est d'entrée de jeu bien engagée... d'abord sur terre et ensuite en pleine mer avec, d'abord, ma découverte de Les flots sombres.



"Mais pourquoi ça cause de flotte ? Nous on veut de la brume et des cavaliers !" me direz-vous. Minute petit papillon, on se rappelle l'intrigue là où on l'a laissée: à l'issue du premier tome (que par ailleurs on peut à mon sens lire en one-shot), on avait assisté à la naissance des valeureux Chevauche-Brumes, cette troupe libre ayant pour noble but de préserver l'humanité des mélampyges qu'elle vient de lâcher sur le Bleu-Royaume et ses vassaux - la boulette. Parmi les territoires impactés par la horde monstrueuse, on trouve l'île de Biscale qui voit son économie sévèrement menacée par un monstre marin auquel personne ne prête paradoxalement beaucoup de crédit. Une certaine Ophélie est nommée capitaine d'un bateau trapu et fort peu taillé pour la chasse au kraken, tandis que côté terre le pouvoir et le clergé ne voient pas d'un bon œil l'arrivé des Chevauche-Brumes qu'ils considèrent respectivement comme renégats et hérétiques. Je ne vous le fais pas dire : dès le début du tome deux, ça sent les problèmes pour nos copines et nos copains.



Les Flots sombres, c'était selon moi un récit à double tranchant (c'est pour ça que je ne m'y suis jetée que tardivement), car si Thibaud Latil-Nicolas nous avait prouvé qu'il avait la Fantasy dans le sang avec Chevauche-Brumes, poursuivre la chose avec une intrigue se déroulant pour moitié en mer, c'était osé : faut gérer les termes marins et parvenir à donner une dimension épique à ce qui peut très vite tourner au gros bordel. A croire que je me tracassais pour rien : l'auteur a largement bravé la tempête en faisant au passage des chapitres maritimes mes favoris du tome, une prouesse d'autant plus remarquable que cette partie de l'intrigue est pour l'essentiel portée à bout de bras par une nouvelle protagoniste : Ophélie. Elle ne sera d'ailleurs pas la seule femme trempée dans l'acier qu'on introduira dans l'histoire (dans ce tome comme dans le suivant) et j'insiste lourdement sur le fait que les personnages féminins sont présents en nombre et en qualité. Ce qui est très loin d'être la norme en Fantasy est un exercice d'un naturel déconcertant pour Thibaud Latil-Nicolas qui nous a écrit des femmes, des meneuses, des capitaines et des guerrières de rêve comme on en croise peu - voire jamais - en Fantasy. Le troisième tome, L'Appel des Grands Cors, leur fait hommage à toutes et je me souviendrais longtemps d'une certaine charge de cavalerie qui n'a rien à envier à celle du Rohan au pied de Minas Tirith.



Et comme les armées se bougent au son du cor de guerre et que des armées, y en a justement un paquet qui fleurissent dans le tome trois, laissez-moi vous dire que ça claironne de partout sur la fin et qu'on atteint des niveaux épiques de baston.



Derrière la baston qui engage rapidement le Bleu-Royaume, ses voisins et les mélampyges, il y a toutefois une intrigue magique à démêler. On se plaît à découvrir avec Jerod, le petit mage, les origines des mélampyges et à tenter de trouver une solution plus intellectuelle qu'un coup d'épée dans la tronche à leur déferlement. Le récit ne déçoit pas sur ce point et cet arc narratif mené en parallèle des enjeux plus politiques trouve franchement bien sa place - une aubaine qu'il y ait autant de vétérans de la Neuvième légion pour faire vivre toutes ces facettes de l'histoire ! Ainsi donc, grâce à cette transition subtile, je clos cette chronique en vous touchant quelques mots sur ceux qui portent ces trois tomes sur leurs épaules massives et couturées : les Chevauche-Brumes. Hormis quelques-uns qui ne peuvent pas se blairer mais dont on se sépare bien vite, l'ambiance parmi eux est celle d'une fratrie dont chaque membre n'hésite ni à se lancer dans la bataille, ni à saigner pour ses confrères (et consœurs!). Eux qui ont vécu en fripouilles une bonne partie de leur vie ont à cœur de la poursuivre en héros. Thibaud Latil-Nicolas n'épargne aucun des vétérans et s'attache à les faire briller jusqu'au bout - toujours dans la joie, la bonne humeur et les insultes fleuries qu'on aime tant se les voir lancer à la gueule.



Dans son ensemble, Chevauche-Brumes n'est pas une trilogie constante ; elle fait de mieux en mieux : on part de la case "très bien" pour arriver en beuglant notre enthousiasme à un niveau de coup de cœur intergalactique. Pour une lecture mémorable de très grande qualité, aux personnages incroyables et au rythme endiablé, vous savez quoi lire. Moi, j'ai plus de mots pour vous en parler.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

En traînant dans les rayons de ma médiathèque, je tombe sur ce roman de fantasy dont le titre et l’auteur me sont totalement inconnus. Un coup d’œil sur Babelio et sur la note globale des lecteurs me persuade de l’emprunter.





On peut dire que « Chevauche-Brumes » ne se distingue pas par son originalité. Son univers est extrêmement basique avec des personnages, une histoire et des enjeux déjà vus sous de nombreuses plumes. Pourtant, le principal dans ce genre de littérature n’est pas toujours de se démarquer mais de faire voyager le lecteur, de le faire rêver, de lui conter une histoire passionnante et passionnée. Et de ce côté, Thibaud Latil-Nicolas remplit bien sa mission. L’immersion au sein de cette compagnie militaire en lutte contre des forces obscures est totale. On se prend d’affection pour les différents personnages et on partage avec eux leurs peines, joies et douleurs. Ce livre fait la part belle à l’action, avec peu de temps morts et un rythme soutenu tant dans l’intrigue que dans le style même de l’écrivain. Justement, ma principale réserve vient de ce manque de temps que l’auteur s’accorde à la description de ses personnages et du monde qui les entoure, en premier lieu ses créatures aux contours flous.





Une très bonne lecture que je conseille aux amateurs du genre. Encore une fois, rien de nouveau sous le soleil de la fantasy mais « Chevauche-brumes » comprend l’essentiel de ce que l’on recherche dans ce type d’ouvrages.
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes, tome 3 : L'Appel des gran..

Lorsque Les Éditions Mnemos m’ont proposé de recevoir le troisième tome de l’épopée des Chevauche-brumes, je n’ai pas hésité une seule seconde ! J’ai attendu de pied ferme devant ma boite aux lettres mon précieux colis ! Quelle joie de retrouver l’univers si particulier et extrêmement bien construit de Thibaud Latil-Nicolas, j’allais enfin découvrir le dénouement de cette histoire !



L’auteur repousse les limites dans ce troisième tome ! Il joue avec les nerfs du lecteurs en le faisant osciller de l’angoisse aux grands éclats de rires. Impossible à lâcher, ce livre est une grande épopée digne des grands récits médiévaux !



Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce dernier opus, c’est sans aucun doute que la colonne vertébrale de l’histoire soit toujours là, toujours présente, on ne perd pas nos Chevauche-brumes et on galope à leur côté. Nos pauvres gaillards ne seront pas épargnés, entre diverses fuites et trahisons, ils tiennent bon et leur histoire est pleine d’émotions.



J’avoue avoir eu un peu peur lorsque j’ai lu qu’un nouveau royaume – l’Eterlandd – entrait dans la danse, j’ai eu peur de me perdre dans les personnages ou de m’éloigner de l’idée brillante de ce livre c’est-à-dire de renvoyer dans les abimes les Mélampyges – ces affreuses bêtes noires venues des entrailles de la terre ! Mais encore une fois, Thibaud Latil-Nicolas prouve son talent et sa maitrise de l’écriture. C’est brillant et ça coupe le souffle et je dirais même que l’arrivée de ce nouveau royaume dans l’histoire redistribue les cartes et ouvre de belles perspectives !



On rit, on espère, on a les larmes aux yeux, on est parfois en apnée : quelle trilogie ! Je dois avouer que lorsque j’ai tourné la dernière page de ce tome, j’ai eu une petite boule au ventre en me disant que c’était la fin, que je devais dire adieu à cet univers et à mes Chevauche-brumes…



Comme dirait une autre blogueuse que j’apprécie énormément, » Chevauche-brumes était fabuleux, Les flots sombres était encore plus grandiose et L’appel des grands cors est parfait. » C’est exactement ça, il y a dans cette trilogie une montée en puissance, et en même temps une envie de lâcher les chevaux/d’oser/de prendre des libertés et c’est totalement réussi ! C’est épique, c’est parfois dur et douloureux mais c’est une trilogie touchante et remuante.



Adieu Tirelire, Cagna, Quintaine, Murtion et les charmantes guerrières doryactes, l’heure est venue de nous séparer mais, aucun doute, vous allez trôner bien en sécurité sur les étagères de ma bibliothèque !



Si vous ne connaissez pas encore cette trilogie alors enfourchez votre cheval et galopez vers la librairie la plus proche : vous avez la chance incroyable d’avoir encore une superbe trilogie à découvrir !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

Le titre de ce livre m'a de suite interpellé. La couverture également. Le quatrième de couverture a achevé ma curiosité.



C'est avec pleins de promesses d'une bonne histoire que je me suis plongé dans ce roman.

Et je n'ai pas été déçu !

Alors bien entendu, on retrouve une construction classique des romans de fantasy; le bien et le mal, des humains et des monstres, des personnages principaux qui se sortent toujours des épreuves, etc.

Mais malgré cela, j'ai vraiment adhéré à l'histoire. La plume ne l'auteur n'y est pas pour rien. J'ai apprécié ses tournures de phrases, les dialogues des personnages bien que rustres; les récits de bataille avec quelques termes qui peuvent paraître techniques mais qui ne me sont pas inconnu pour ma part (ayant fait de la reconstitution historique médiévale), la description des différentes contrées... bref, j'ai voyagé au rythme de la Neuvième. Je me suis rapidement attachés aux différents personnages principaux. Bien que leurs caractères respectifs soient assez classique là aussi, ils ont un vrai côté humain, avec leur faiblesses et leurs forces.

Quand on commence le récit, on a vraiment envie de connaître la suite, même si il y a des choses à redire.

Et j'en ai noté quelques unes. Lors des batailles, et comme souvent dans la fantasy, les héros ou les personnages principaux sont assaillit par des hordes de monstres et s'en sortent en ne perdant que très peu, voir pas du tout de personnages principaux. Et ça ici, c'est tout de même le cas... Certains protagoniste ayant un nom sont bien mort durant l'histoire mais ils faisaient office de personnages secondaires.

J'ai été déçu de ne pas voir les Doryactes mises plus en avant dans l'histoire. Elles restent trop en retrait à mon sens et auraient méritées une place un peu plus grande...

Il y a également des questionnements qui restent sans réponses sur certains points, des choses qui mériteraient d'être un peu plus creusées. Peut-être que ces questionnements trouveront des réponses dans la suite de ce premier livre ?

Pour cela il va me falloir acheter et lire le second !



En tout cas, j'ai passé un agréable moment de lecture. Malgré ses petites imperfections, ce roman se lit très bien et l'histoire reste bien écrite ! On se plonge facilement dans ce monde inventé par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

Dans son premier ouvrage, l’auteur avait placé la barre très haut… Il m’avait fait connaître des dizaines d’émotions alors que je parcourais les pages de Chevauche-Brumes. J’avais adoré ce mélange de magie et de faits d’armes, je n’avais pas pu décrocher de l’histoire de ces anciens soldats et de ces bestioles noires nommées mélampyges. Autant vous dire que j’ai entamé ce second tome avec quelques appréhensions : l’auteur arriverait-il à faire aussi bien, comment allait-il dérouler son histoire, est-ce que le rythme serait aussi soutenu ?



Eh bien inutile de vous faire languir, c’est un immense coup de cœur, encore plus que le précédent ! Tout est bien ficelé, il n’y a aucun temps mort, le lecteur n’a le droit a aucune trêve, il est embringué dans des intrigues, des conflits de loyauté, une lutte contre des bestioles terribles, l’auteur se paye même le luxe de nous embarquer dans une folle épopée en mer. L’univers créé de toutes pièces est assez époustouflant mais le talent de Thibaud Latil-Nicolas ne s’arrête pas là, il réside également dans sa capacité a donner vie à des personnages inoubliables et très atypiques que vous n’oublierez pas de sitôt. Chaque personnage a du charisme, de l’épaisseur et une vraie personnalité, aucun personnage n’est là pour faire de la simple figuration.



Dans ce second tome, j’ai eu la sensation que la plume de l’auteur avait gagné en épaisseur, qu’elle est arrivée à maturité. Le texte est incisif, punchy et percutant quand il le faut. Et j’ai également eu l’agréable sensation que Thibaud Latil-Nicolas a pris confiance en lui et s’autorise quelques légèretés qui font rire son lecteur, les blagues potaches, l’utilisation d’un langage parfois familier donnent corps à l’histoire et aux personnages et rendent ce récit complètement détonnant ! On rit, on sent les larmes monter, on a le cœur qui palpite et surtout on veut la suite !



Vous ne connaissez pas les mélampyges et nos héroïques Chevauche-Brumes ? Alors courez, vous devez absolument vous procurer cet ouvrage !!!
Lien : https://ogrimoire.com/2020/1..
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

Je ne vous refais pas le quatrième de couverture, qui est dispo en tête de page…

C'est un (petit) roman sympa, avec un univers esquissé qui apparaît prometteur, et surtout une idée originale qui soutient l'intrigue. Les personnages sont inégaux, mais globalement leurs psychologies sont moyennement convaincantes (le "noble", le fier, le cupide…), mais il est quand même agréable de suivre leur pérégrinations.

Globalement il n'y a pas de temps mort dans cette histoire, et c'est tant mieux.



Là où ça pêche un peu, selon moi, c'est sur les scène de bataille (qui ponctuent l'intrigue), qui sont un peu fouillis et où il n'est pas toujours facile de savoir ce qu'il s'y passe.

Mais le plus gros défaut du livre est encore ailleurs. C'est le principal défaut de la plupart des bouquins de ce genre (je pense au très décevant "Légende" de David Gemmell par exemple) : quand il s'agit de raconter un siège, où une incursion en territoire ennemi, comme c'est le cas ici... Et qu'on se retrouve avec une poignée de soldats faisant face à une horde innombrable de monstres en tous genres (comme c'est le cas ici), et que tout le monde arrive à bon port sans problème ou presque, ça fait moyennement crédible. Moyennement sérieux. Les principaux personnages (ceux qui sont nommés) traversent la plupart des épreuves, les anonymes soldats tombent autour d'eux. La plupart du temps sans que ça gêne les personnages principaux...

C'est un peu chiant comme façon de raconter des batailles. Un peu de fraîcheur à la G.R.R. Martin serait bienvenue, pour décimer un peu les rangs des officiers et faire survivre quelque troufion misérable. Histoire de donner un peu de crédibilité à l'oeuvre.



Dommage que les créatures de brume ne soient pas un peu plus longuement décrites aussi.

Mais sinon, l'idée de départ, avec la brume, les créatures, et je ne vous spoile pas le reste, est très bonne.



D'ailleurs au rythme (globalement lent) du déroulé des évènements, la fin (du livre) arrive très vite. Quelques pages avant on est en plein dans l'action, on tourne 2-3 pages, c'est fini. C'est un peu sec comme façon de terminer l'histoire. Surtout qu'on aurait aimé en savoir plus.





Bref, un livre sympa qui joue son rôle : divertir. Pas de grand personnage super mémorable, mais une idée originale (quoique pas assez exploitée). On aurait apprécié que l'accent soit mis un peu plus sur les intrigues de cour, sur la civilisation Ondourmane, sur les rivalités entre royaumes, sur la magie, plutôt que sur des batailles contre des monstres, chapitre après chapitre. Mais bon.

Quand on commence on en envie de savoir comment ça va se terminer... Et c'est déjà pas mal.
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une masse critique mais à cause du confinement je l’ai reçu fin juin. D’après la description sur le site, ce tome était indépendant du premier (les Chevauche-Brumes) et pouvait donc se lire sans problème. C’est pourquoi j’ai postulé car je n’ai pas lu le premier tome.



Alors en effet, l’auteur a inclus au début un résumé très pratique du premier tome qui permet de très bien comprendre l’intrigue principale, à savoir l’invasion de monstres appelés des mélampyges, qui surgissent d’une étrange brume. En voulant sauver le royaume, les Chevauche-Brumes ont en fait libérer ces créatures. Les Flots Sombres est donc la suite directe de ces aventures.



L’auteur a mis un index des personnages à la fin… que je n’ai vu qu’après ma lecture, dommage pour moi ! Car l’appropriation des personnages a été difficile. J’ignore si dans le tome un nous avons une description plus détaillée des personnages mais l’absence de repères physiques, un simple âge, une allure un peu plus précise, une caractéristique marquée qui permette de bien distinguer les doryactes entre elles, ou de déterminer qui est qui dans tous les anciens combattants de la neuvième compagnies auraient été les bienvenus. Au fil des pages, je suis parvenue à les distinguer mais sans pouvoir me les représenter dans mon esprit, ce qui m’a manqué. Je suis incapable de reconnaître Barbelin de Cagna par exemple.



D’un autre côté, c’est vrai que cette absence de distinction au sein des Chevauche-Brumes est troublante mais elle renforce le côté « troupe ». Ils ont tous l’air sympathiques, leur cohésion d’équipe, leurs chamailleries, leur humour et leur bonne humeur sont autant d’éléments qui aident à l’immersion dans leur groupe. Je me suis sentie proche d’eux malgré tout. C’est une impression très étrange au final.



Au-delà, certains personnages sont plus facile à identifier, comme Jerod, le petit Roy, l’horrible Juxs, ou la courageuse Ophélie. Plusieurs intrigues, distinctes au départ, se rejoignent au fil des pages. J’ai été aussi bien impliquée dans les intrigues de la cour, que par les combats des Chevauche-Brumes, la recherche de vérité de Jerod ou la poursuite du monstre d’Ophélie. Bon, ma vie liée à l’océan m’a bien sûr fait préféré l’histoire d’Ophélie mais l’ensemble du roman est cohérent et très agréable à suivre.



Hormis le problème d’identification des personnages, ma lecture s’est révélée très immersive, dépaysante et intéressante. La plume de l’auteur est très travaillée et surtout très technique et précise, je suis impressionnée. Qu’il parle de navires, d’architecture ou de combat, c’est pointu et l’intrigue semble millimétrée. Chapeau pour son travail de recherches !



Les idées derrières sont intéressantes, malgré des thèmes assez classiques de lutte politique entre le pouvoir et la religion mais qui sont toujours aussi efficaces quand ils sont bien menés. L’histoire derrière les mélampyges nous tient aussi en haleine, nous avons des révélations inattendues et prometteuses pour la suite.



En tout cas cette lecture du tome 2 me donne à la fois envie de poursuivre sur le tome 3 mais aussi de me pencher sur le premier tome. On peut donc dire que c’est une victoire totale !
Lien : https://emiliemilon.com/2020..
Commenter  J’apprécie          41
Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

Avec les Flots sombres, Thibaud Latil-Nicolas continue sur une lancée prometteuse en proposant une fantasy militaire de qualité. L’intrigue se complexifie, les personnages se multiplient et jouissent d’une psychologie bien exploitée. Si les tropes du genre restent classiques (conflit religieux, héros injustement rejetés, révolution pour un changement de régime) l’auteur les rend intéressant dans ce page-turner de qualité. Je ne peux que vous en recommander d’urgence la découverte !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

Je partage avec vous mon avis sur le roman « Chevauche-brumes » écrit par Thibaud Latil-Nicolas et publié par les Editions Mnémos. Même avant sa sortie, ce roman faisait déjà énormément parler de lui et c’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de découvrir cette histoire.

En tout cas, sa réputation de pépite de l’imaginaire est loin d’être usurpée car j’ai passé un moment de lecture tout bonnement incroyable !



La première page se dévoile… et déjà le lecteur est entraîné sans détour dans cet univers atypique. L’action commence immédiatement. L’adrénaline et le suspense sont au rendez-vous. Les combats sanglants débutent et ne s’arrêteront plus jusqu’à la fin !



Ce roman a de nombreux points forts…

Tout d’abord, l’intrigue… Une brume noire s’étend à la frontière du royaume et ne fera que prendre de l’ampleur, libérant des monstres assoiffés de chair fraîche qui causeront maints dégâts sur leur passage. Le ton est donné, le compte à rebours est lancé… mais l’auteur remettra en question, avec un talent prodigieux, toutes les certitudes des héros et des lecteurs. Impossible de deviner comment l’histoire va évoluer et quels protagonistes seront épargnés. Les surprises s’enchaînent et les morts se succèdent. Le rythme était donc haletant. Même si l’action n’était pas omniprésente, laissant de la place pour le repos des héros et pour des descriptions, il n’y avait aucun temps mort. Chaque mot semblait pesé et chaque point revêtait son importance.



L’univers était obscur. Un savant mélange de ténèbres et d’hémoglobine. Le monde semblait archaïque et les décors transposaient le lecteur dans des temps anciens… des temps où la religion et la magie s’opposaient pour influencer les décisions royales. Le fonctionnement de l’armée et de la société étaient très détaillés. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteur s’arrête pour parler de la place de l’homme et de la femme dans la société, remettant en question les rôles de chacun et illuminant les valeurs des deux sexes. De plus, Thibaud Latil-Nicolas a laissé une place importante aux animaux, aux chiens et aux chevaux en particulier. Il parle avec justesse de la perte d’un compagnon de vie et de la douleur qui s’en suit, que le compagnon soit humain ou animal.



Les personnages étaient très nombreux, mais aucun ne prenait véritablement le pas sur les autres. Ils formaient un tout, une équipe soudée et empathique, les qualités et les défauts de chaque héros venant compléter ceux des autres. Grâce aux dialogues, au vocabulaire utilisé et aux nombreuses chamailleries mises en scène, Thibaud Latil-Nicolas laissait entrevoir la camaraderie qui unissait les troupes, tout en créant une certaine familiarité avec le lecteur. Les protagonistes n’étaient pas parfaits et apprenaient à se servir de leurs faiblesses pour surmonter les épreuves. L’entraide dont ils faisaient preuve était touchante et le destin funeste réservé à certains membres de l’équipe n’en paraissait que plus cruel. Parce que oui, l’auteur n’a pas été tendre et les corps en charpie s’entassaient sous les yeux et les pieds des survivants qui n’avaient pas le temps de pleurer leurs compagnons décédés. Une véritable tuerie donc, dans tous les sens du terme !



Je terminerai par parler de la plume de l’auteur… que dire d’ailleurs… Le style est à la fois soutenu et familier, entraînant et pesant (à cause des émotions néfastes se dégageant du roman). Le vocabulaire est varié et correspond parfaitement à l’univers. De plus, les dialogues étaient écrits avec simplicité, détonnant dans le texte et conférant aux héros une réalité tangible.



Et cette fin… parfaite.



Après avoir découvert mon avis ultra positif pour ce livre, imaginez ma joie en apprenant que l’auteur préparait une suite ! J’ai donc hâte de pouvoir replonger dans cet univers prochainement… car cette histoire à tout pour (me) plaire !



Bravo à l’artiste pour cette couverture qui illustre à merveille le contenu du roman.
Lien : http://rectoversooo.weebly.c..
Commenter  J’apprécie          41
Chevauche-Brumes

Pas mal du tout, pourtant à priori les romans de "guerre" ne sont pas trop ma tasse de thé mais ayant fini et beaucoup apprécié l'Enfant de poussière, je me suis dit que je pouvais tenter le coup. Rien à dire : les personnages sont épiques, il y a de grosses scènes d'action et un retournement inattendu et bienvenu sur le pourquoi de la Brume. Un petit bémol quand même : la fin nous laisse sur notre faim :)
Commenter  J’apprécie          40
Chevauche-Brumes

Le roman aurait mérité d’être plus long, de s’intéresser un peu plus à la construction du Royaume et de ses systèmes. La magie, bien présente, mériterait également qu’on s’y attarde d’autant plus le rôle qu’elle joue dans le récit. C’est court, trop court. Mais on ne boude pas notre plaisir à la lecture. Thibaut Latil-Nicolas réussit son entrée dans la littérature de l’imaginaire et ce Chevauche-Brumes mérite bien son appellation.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thibaud Latil-Nicolas (453)Voir plus

Quiz Voir plus

L'Avare de Molière

Comment s'appelle l'avare ?

Cléante
Mr Jourdain
Harpagon
Mr Scapin

11 questions
197 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}