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Citations de Thierry Maugenest (117)


Introduction
Le 2 juin 2011, un quotidien italien révélait que Marta Kolsny, une étudiante américaine titulaire d'une bourse d'étude a Venise, venait de découvrir dans les archives du palais d'Arvielo un manuscrit singulier, intitulé L’Enlèvement des Polichinelles. Il s'agissait d'une comédie anonyme en trois actes, datée de 1727. Cependant, les experts qui examinèrent ces pages n'eurent aucun doute : c’était une pièce inédite de Carlo Goldoni, représentée au théâtre San Samuele cette année même, mais dont aucune trace écrite n’était encore parvenue jusqu’à nous. Un mois après cette découverte, le responsable des affaires culturelles de la mairie de Venise décida de faire jouer cette pièce dans un théatre avant d'autoriser la publication du manuscrit. Dans la préface de l’édition italienne, Federico Zampi, un historien vénitien, révélait que l'intrigue de cette comédie avait été librement inspirée de plusieurs enlèvements, suivis de meurtres, survenus a Venise en 1727. Carlo Goldoni joua d'ailleurs un rôle privilégié dans cette affaire, car avant de se consacrer entièrement au théâtre, il occupait le poste d’enquêteur adjoint a la quarantia criminelle.
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Prenons garde aux fausses citations d'écrivains que nous trouvons sur Internet
(Montaigne, les Essais)
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Pour en faire un, dites trois fois : alexandrin
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"_ La chair est triste, hélas !, et j'ai lu tous les livres (Mallarmé, Brise Marine)
_ Même les œuvres complètes de Barabra Cartland ?"
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Le retour hâtif à la polémique est en effet le meilleur moyen de se dispenser de tout effort intellectuel.
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Quatre sont déjà morts, tu seras le cinquième.
Lorsque le jour s’achèvera
le mal que nous portions en nous
coulera dans ton sang.
S’il est vain de vouloir sauver ton corps,
sans doute peux-tu laver les crimes
qui souillent encore ton âme.
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-Et toi, qu'est-ce que tu penses de Carrington? Il s'agit d'une personnalité complexe, non?
-C'est avant tout un homme dénué d'affect. Il travaille sans jamais se poser de questions d'ordre moral...Il n'a que très peu d'amis, aucune passion, ne s'intéresse ni à l'art ni à la littérature...C'est un cas typique de névrosé obsessionnel: il ne vit que pour la recherche.

extrait d'une conversation dans les toilettes des hommes
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« Le con, ce n’est pas celui qui se trompe, mais celui qui, en se trompant, est absolument convaincu d’avoir raison. » (p. 31)
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« - Quelle ordure, ce type ! Un cerveau et un sexe, voilà à quoi il se résume… et puis il voit des maladies partout.
- Il considérait déjà les religions comme une épidémie mentale…
- Et voilà qu’il range l’amour dans les troubles obsessionnels compulsifs. » (p. 87)
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« Elle voudrait à la fois être admirée par ses compétences et désirée pour son physique. » (p. 46)
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« Le problème avec Carrington, c’est qu’il n’a pas un seul brin d’ADN qui contienne du charme. C’est une exception génétique ce type… Et puis… il traîne derrière lui une sacrée réputation de mauvais coup. » (p. 12)
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« Et si c’était l’écrivain qui rêvait d’entrer dans le cerveau de ses lecteurs, et toi, lorsque tu lis son roman, tu prononces dans l’intimité de ton cortex chacun des mots qu’il a écrits. » (p. 127)
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« Je pense que l’humanité aurait besoin d’un amour modulable. Il faudrait pouvoir activer le sentiment amoureux lorsqu’on en a besoin et le mettre en veille lorsqu’il s’avère inutile. » (p. 100)
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« Je travaille actuellement sur les mécanismes de la bêtise et j’étudie la possibilité de la réduire. « (p. 25)
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Afin de soigner son style, Léautaud conseillait de supprimer tous les mais, les en effet, les d'ailleurs et les cependant. Mais ces termes se retrouvent pourtant sous la plume des plus grands écrivains. En effet, Balzac usait de beaucoup de cependant, d'en effet et de pourtant, pourtant ses romans sont par ailleurs fort bien écrits. Mais Léautaud voulait dire cependant que le pourtant, le d'ailleurs ou l'en effet, pourtant utiles par ailleurs, sont en effet du plus mauvais effet lorsqu'un écrivain, pourtant prévenu, en abuse. D'ailleurs, ce ne sont pas ces termes mais l'usage excessif de ceux-ci qui alourdit en effet la prose. Vous ne devrez pourtant pas bannir pour autant tous les cependant, les mais ou les d'ailleurs, mais veiller cependant, comme le préconisait en effet Léautaud, à ne pas en abuser par ailleurs.
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Relisez toujours vos épreuves et débarassez vos textes de surabondance de mots dont le sens est identique. Cependant, si après vos corrections certains pléonasmes vous ont échappé, consolez-vous en vous disant que cela arrive même aux plus grands, comme l'illustre ce petit florilège :

Pégase s'effarouche et recule en arrière ; (Boileau, Épître IV)

Montez là-haut. (Molière, L'école des femmes, II, 5)

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire ;
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, (Lamartine, L'automne)

Il en coûte la vie et la tête à Pompée. (Corneille, La mort de Pompée, II,3)

Et, pour finir enfin par un trait de satire,
Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire. (Boileau, Art poétique, chant I)
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L'inspiration est enfin là ! Sachez toutefois que celle-ci n'est rien sans un travail acharné. Alors, brouillonnez, raturez, biffez, réécrivez, corrigez, effacez, recommencez, gommez et, suivant l'exemple ci-dessous, vous créerez peut-être l'une des phrases les plus célèbres de la littérature française ( extraits des brouillons de Marcel Proust conservés à la Bibliothèque nationale) :

Je fus comme ces dormeurs qui...
Il faisait nuit dans ma chambre.
Il faisait nuit noire dans ma chambre.
Depuis longtemps je ne dormais plus que le jour...
Autrefois, j'avais connu le bonheur de rester éveillé...
J'étais couché depuis une heure environ, le jour n'avait pas encore tracé cette ligne blanche...

Et enfin :

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. 
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