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Critiques de Thomas Geha (210)
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A comme Alone

La civilisation technologique telle que nous la connaissons n'est plus. Le monde est maintenant un champ de ruines où survivent, sur les vestiges du passé, quelques hommes. Les villes sont devenues des zones mortelles à l'air souvent toxique, contrôlées par des mutants redoutables.

Dans ce contexte, de nombreux fanatiques arrivent à rassembler des groupes de survivants. Ils sont souvent violents voire cannibales et il ne fait pas bon croiser leur chemin.

Pépé est un Alone, un solitaire, un survivant. Comme tous les Alones, il se déplace beaucoup afin de pourvoir à sa subsistance. Armes à la mains, il a appris à être un redoutable combattant dès son plus jeune âge. Quand on doit survivre dans ce monde ravagé, il faut être un guerrier hors du commun sinon mieux vaut devenir un mouton et intégrer un groupe de fana.

Mais être Alone ne veut pas dire ne pas avoir d'amis et Pépé va devoir prendre beaucoup de risque s'il veut sauver ses amis...



« - Ben, tu vois, je suis un Alone, un mec qui ne se joint à aucun groupe, jamais ; un mec qui pense pouvoir se défendre tout seul en cas de besoin. Les Rasses, les Fanars et les groupes militaires en particulier, n'apprécient guère les Alones, et c'est réciproque. Les Rasses détestent les Alones parce que, généralement, ils savent foutre la merde dans les groupes quand, par malchance, ils en croisent. Et les Alones évitent les Rassemblés, rongés par le fanatisme - religieux le plus souvent - parce qu'ils sont trop... nombreux. C'est que, même balèze, un Alone a du mal à affronter une vingtaine de fous furieux. »



Thomas Geha exprime son admiration pour Julia Verlanger dans l'avant-propos. Cette admiration, on la ressent très vite dans la lecture de A comme Alone. En effet, dès les premières pages, on voit l'influence qu'a eu Julia Verlanger dans la création de ce livre. L'univers et l'atmosphère sont très proches de L'autoroute sauvage, un des livres les plus connus de cette grande auteure.



Cette influence ne m'a pas gêné, bien au contraire, et le clin d'oeil m'a rappelé que j'avais encore 2 intégrales de Julia Verlanger à lire.



Thomas Geha a choisi de raconter son récit à la première personne. Ce héros narrateur étant relativement peu instruit, il utilise un style direct et incisif. C'est parfaitement réussi et reflète bien l'atmosphère générale.

L'histoire de Pépé est passionnante, on ne s’ennuie jamais. L'auteur dose à merveille la découverte de son univers post-apocalyptique et les aventures de Pépé. J'ai trouvé le passage traitant de l'expédition sur Rennes très réussi. L'atmosphère y est étouffante, on tremble avec nos héros.



Le personnage de Pépé est très sympathique. Son instinct de survie développé à l’extrême ne masque pas sa forte sensibilité ni son sens de l'honneur. Gaby et Flo sont également très intéressants et attachants, et je me réjouis de les revoir probablement dans le deuxième tome de la série.



Pour conclure, A comme Alone est un roman post-apocalyptique palpitant. Une bien belle réussite qui m’incite à lire les autres titres de cet auteur.



Note : 8/10
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A comme Alone

Du post apocalyptique...

J'ai lu la route de Cormac McCarthy bien plus déprimant.

Ici nous sommes dans un post apocalyptique moins ravagé mais bien plus étrange. L'humanité est retombée en mode survie suite à une suite d'évènements / catastrophes très peu évoqués dans le livre. Contrairement à "la route" la nature est préservée. Nous suivons un ou plusieurs personnes qui survivent par eux-même : les Alones. Le monde réserve une part d'étrange : mutants mystérieux ...



C'est bien écrit : bonne construction des phrases, de l'intrigue. Les personnages en disent assez sur eux même tout en préservent une grande part de mystère (ce sont pour la plupart des personnages du roman des Alones).

L'histoire est intéressante et on se surprend à vouloir lire le suivant rapidement...



Disclaimer : c'est un numéro un. Les suivants seront t'ils bons ?
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Les créateurs

En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce recueil de nouvelles de Thomas Geha qui sait développer des histoires dans un univers vraiment fascinant avec plein de sentiments, d'émotions et de poésie. On se laisse facilement emporter par chacune de ses nouvelles qui nous offrent vraiment un moment d'évasion avec des personnages humains, pleins de doutes et sensibles. Alors bien sûr toutes les nouvelles ne sont pas au même niveau et deux principalement m'ont moins touchées que les autres, mais au final je ressors de ma lecture heureux de la découverte.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Les créateurs

Thomas Geha nous offre ici des textes très travaillés, dans une langue soutenue et ensorcelante, des nouvelles poétiques qui font réfléchir, s'interroger. C'est un recueil d'une qualité bluffante publié par les Editions Critic.
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Le sabre de sang, tome 2 : Histoire de Kard..

En Résumé : Voilà un second tome que j'attendais depuis quelques temps et qui ne m'a pas déçu. J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre à l'intrigue, peut être simpliste, mais captivante et épique nous offrant de l'action et des rebondissements, le tout porté par des personnages complexes et travaillés mais aussi grâce à une plume fluide et efficace. De plus l'auteur s'attarde aussi sur les sentiments des personnages et pas que sur l'action. Ce diptyque est une bonne découverte pour moi et je vous le conseille surtout si vous cherchez des personnages travaillés et complexe et une bonne dose d'adrénaline.



Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
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Des sorciers et des hommes

La couverture est en adéquation avec l’histoire !



Le titre est très attractif, bien sûr j’ai pensé au roman « des souris et des hommes » de Steinbeck. Je ne vais pas chercher à trouver des liens. Si au début on pourrait se laisser influencer on a vite fait de partir sur les Qerins en quête de nouvelles aventures et gains. On ca découvrir non seulement des peuples mais aussi la faune et la flore locale.



Lorsque j’ouvre un livre de Fantasy la première chose que je regarde ce sont les cartes et les annexes. Ici nous avons une carte pour mieux nous repérer lors des déplacements.



Un autre petit détail qui me plait d’observer dans les livres ce sont les titres de parties/chapitres, qu’ils soient absences ou à rallonge ils m’apportent quelque chose. Ceux « des sorciers et des hommes » ils sont déjà une petite histoire à eux seuls, un peu comme dans les livres anciens.



Ex :



« Épisode 1



Rubans de soie rouge



Où l’on fait la connaissance d’un sorcier



Et d’un mercenaire acoquiné



Pour le meilleur et pour le pire. »



Chers lecteurs je vous fait grâce d’une explication de texte en bonne et du forme, (ce que je ne sais pas faire), mais avouez qu’il y a beaucoup d’informations qui nous sont fournies !



D’entrée de jeu j’ai accroché aux personnages principaux. Ce qui n’est pas évident car ce sont des « sans foi ni loi » enfin si celle de leur bon vouloir et de l’argent. Donc première surprise les personnages principaux ne sont pas dans le camp des gentils.



La deuxième surprise tien dans la structure du livre. Il se divise en deux parties la première est composée de 4 épisodes où l’on voit les exactions de ce duo. La deuxième moitié de livre est un seul épisode où l’on voit converger les représentants de chaque plaignant. Ce n’est une structure habituelle.



Ces épisodes ressemblent à des nouvelles avec un début et une fin. Je vous laisse découvrir l’origine de cette particularité dans les remerciements.

Le premier épisode ne nous montre pas le héros, Hent Guer, sous son meilleur jour. Mais il a de la répartie et un humour assez sarcastique. On découvre très rapidement qu’il n’agit pas seulement en tant que simple protecteur. Et son protégé non plus n’a pas le beau rôle. Si au départ le fait qu’ils n’agissent pas en justiciers m’a perturbée, ensuite j’ai trouvé certains aspects de Hent Guer très intéressants. Le côté j’agis en fonction de ma morale, de mon rôle de garde du corps et en réaction directe cela m’a plu. Il a été formé pour se battre, le bien et le mal sont des notions toutes relatives dans l’armée. Il faut surtout protéger ses compagnons et on vous dit qui est votre ennemi, là c’est lui qui choisi. Celui qui ne m’a pas plu du tout c’est le sorcier aux rubans, il a des pouvoirs de manipulation. C’est le côté caché voire sournois qui m’a dérangé.



Je ne vais vous parler des gens qui vont croiser leur route. Ce que je peux dire c’est que pour chaque épisode on a une « histoire » personnelle, un destin qui nous est raconté. A travers ces différentes destinées on explore les différentes contrées avec leurs spécificités. Il y a presque une morale à la fin de chaque épisode. Chacun écrit sa légende et ses petits secrets, jusqu’à la fin on découvre des facettes de certains personnages.



La dualité est très présente. Les personnages vont souvent par deux et se complètent. Je n’en dis pas plus pour garder le suspens.



Et les personnages féminins me demanderez-vous (peut-être) ? Alors les femmes sont aussi puissantes que les hommes voire plus. Ce qui est drôle c’est que les scalèpes notamment ceux de la 7ième compagnie (rien à voir avec le film !!!) sont des très grands, musclés et sans pitié et pourtant leur pays est dirigé par les femmes ! comme quoi !



Personne n’est innocent, victime ou bourreau à tour de rôle. Peut-on envisager la rédemption, le rachat de ses actes odieux ?



On a l’image de l’effet papillon qui nous vient à l’esprit. Une réaction en chaîne qui va lier des êtres que tout sépare. Leur lien n’est pas seulement d’avoir croisé ses deux acolytes aux funestes desseins. On a aussi l’idée de destin, un côté inexorable, ils courent à leur perte. Tiens tiens c’est aussi ce que j’ai ressenti dans le roman de Steinbeck !!! ...
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Une île (et quart) sous la lune rouge

Au milieu de plusieurs lectures j'ai pu pendant 2 soirs m'imprégner de l'atmosphère particulière de l'île dépeinte par Thomas Geha.

Le récit est touffu au départ, puis très vite on comprend la trame et on se laisse aller aux découvertes de nos deux scientifiques. J'ai autant apprécié la nature sauvage et l'atmosphère de l'île, qui m'a fait penser à plusieurs îles de Bretagne comme Houat ou Groix, qu'à l'aspect botanique des mousses qui m'a réveillé des souvenirs endormis de prépa bio. Les récits croisés des différents personnages sont aussi savamment imbriqués.

Une belle lecture rapide qui ne donne qu'envie d'aller plus souvent sur ces îles loin de tout avec des personnes qui savent les apprécier.
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Une île (et quart) sous la lune rouge

Sur l’île, un endroit attire l’attention : les Deux-Roches. La légende raconte qu’on y aperçoit le reflet d’une lune rouge.



Ce livre est particulier. Il est le projet de fin d’études de Marielle Carosio, étudiante en Master 2 . De prime abord, c’est un bel objet. Une couverture souple avec rabat, une police d’écriture agréable et une belle illustration. Remerciements de l’auteur et mot de l’éditrice complètent l’ouvrage.

Anna Boulanger est l’illustratrice. Sa fresque représente l’île et les Deux-Roches. Pour son graphisme particulier, elle utilise un rotring, un stylo à pointe très fine. Quand on voit le nombre de points sur cette couverture, on peut se dire que le travail est phénoménal. Le résultat laisse béat d’admiration. C’est une magnifique illustration en noir et blanc qui définit parfaitement l’île.



Thomas Geha nous emmène sur une île presque déserte. Quelques rares pêcheurs, un café, un laboratoire, une maison d’hôtes sont les seuls signes de civilisation. Si il décrit l’ensemble de l’île, sa nature sauvage, son air marin, il ne dit pas grand chose des Deux-Roches, lieu pourtant essentiel à l’histoire. Au lecteur de s’imaginer l’endroit, brièvement brossé par l’auteur. Dès la couverture, on ressent quelque chose : un titre intriguant , une île tantôt paradisiaque, tantôt mystérieuse, des rares indices laissés par Thomas Geha donnent une ambiance qui semble fantastique, avant de bifurquer vers la science-fiction. L’intrigue, volontairement sinueuse, intègre plusieurs récits parfaitement imbriqués. Il faudra attendre les dernières pages pour comprendre la globalité de l’histoire. L’auteur, à la manière d’un puzzle, place ses pièces, déroute le lecteur (on adore çà). Il sera difficile de ne pas relire la novella pour bien comprendre la structure, saisir ce qui nous avait échappé.



Tout le monde ne pourra pas se procurer Une île (et quart) sous la lune rouge. C’est un projet d’études et si il a été mis en vente, son tirage est limité : 100 exemplaires. Les propriétaires seront ravis d’avoir un si bel objet. On souhaite que le Master de Marielle Carosio soit validé, quand on voit le travail effectué..
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Chuchoteurs du dragon et autres Murmures

Thomas Geha propose un recueil de nouvelles Arthuriennes et contes revisités. Il s’agit de textes de "Fantasy" (au sens large) avec quelques inédits ou assimilés. Une dizaine de textes au programme qui offrent énormément de belles images à la lecture. Une plume ô combien maîtrisé, des histoires aux rebondissements parfois drôles, parfois étonnants.

Mais surtout des histoires pour lesquelles tous les droits d’auteur sont reversés à une noble cause, la lutte contre le cancer.

N’hésitez pas à découvrir le travaille de nouvelliste de Thomas Geha publié aux éditions Elenya.

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Dracones

Recueil ayant pour objet central le dragon, la majorité des nouvelles qui le compose met en conflit l’humanité et cette espèce que ce soit dans notre monde ou un autre, dans un temps proche ou lointain.

Parfois merveilleuses, la plupart du temps dramatiques et macabres, ces nouvelles sont dans l’ensemble sympathique même si parfois un peu courtes et même pour certaines expéditives.

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Des sorciers et des hommes

J'aime les anti-héros, que voulez-vous c'est plus fort que moi!

Cela a commencé avec Artemis Fowl plus jeune, j'ai continué avec Locke Lamora et surtout Benvenuto, le tueur de Gagner la guerre.

Tous ont le don de me faire rire et / ou de me faire m'attacher à eux profondément malgré leur moral douteuse.

Ici, pour Hent Guer et Pic Caram, ce n'était pas gagné, ils volent et tuent à tour de bras, ne pensent qu'à eux-même et ne s'embarrassent pas d'une conscience. Pourtant, je ne sais pas, certains chapitres laissaient entrevoir leurs failles, leurs blessures, et je n'ai pas pu les haïr autant que l'auteur l'aurait sans doute voulu.

Malgré une fin pas totalement satisfaisante, j'ai dévoré ce roman et été très agréablement surprise par l'écriture, vivante et enlevée.

Une très bonne lecture pour tout amateur de fantasy !
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La grande guerre contre les os

Une nouvelle sympathique…



Même si mon petit cœur d’archéologue a parfois un peu saigné. Déformation professionnelle. On va donc commencer par ce petit point qui fâche. Alors, je rappelle que, contrairement à la légende populaire, les « solutréens » ne faisaient pas monter les chevaux en haut de la roche éponyme pour les faire basculer dans le vide. C’est une vision très romantique d’un des découverts du site dans un… roman. Rien de bien grave vous me direz.



Bon. Passé ce détail (oui, je suis un peu chieuse), la nouvelle est assez sympa. Bon, ok, y a le côté très viriliste du personnage de Ock – et de l’ensemble des mâles —, mais cet aspect correspond à une vision de l’homme préhistorique qu’on peut peu retrouver dans les récits d’un certain Rosny Aîné. D’ailleurs, l’auteur ne se prive pas d’un bel hommage à cet autre auteur.

J’ai surtout trouvé que cette nouvelle très couillue est un peu à l’image de son écrivain : un petit mélange de SF et de Fantasy. J’ai bien aimé ce mélange qui fonctionne assez bien pour donner un récit de série B. Ca fonctionne super bien et j’ai donc passé un moment de lecture détente très agréable.

J’adore le titre qui sonne comme un bon nanar, celui qui regarde le soir pour se faire plaisir.



L’auteur a fait un autre récit de ce genre (prochaine chronique à venir).



Bref, une nouvelle qui m’a plu malgré mon côté archéologue aigrit.



À découvrir !
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Des sorciers et des hommes

J’ai A-DO-RÉ lire les aventures de Pic Caram et Hent Guer. Mais vraiment kiffé sur une échelle percevalienne de 54 à 189. Thomas Geha a un pouvoir de conteur du tonnerre. Il te fait rentrer dans l’histoire sur un claquement de doigts et tout d’un coup, te revoilà assis par terre au coin de la cheminée à entendre les vieux récits extraordinaires de Père Castor. En plus trash quand même.



Entre une femme qui sent le poisson, maudite mais puissante ; un homme extrêmement riche qui rêve d’un arbre immortel, les enlèvements d’enfants dans un village de bouseux et deux anti-héros bien salauds mes cochons, j’ai été scotchée.



Le coup de maître en trois points :

1- Toutes les histoires sont passionnantes mais surtout elles donnent des informations sur nos deux anti-héros et leur passé. La narration construit non seulement l’univers, la texture, le décor mais également tient à épaissir ses personnages et ce sur juste 400 pages. La concision est de mise et pour de la Fantasy c’est plutôt remarquable (genre qui normalement comporte des sagas d’une dizaine de tomes où tu dois contracter une assurance vie avant d’en commence la lecture). Ainsi, chaque personnage a son importance, son histoire et son vécu. Et t’es fait comme un rat, tu t’attaches voilà c’est tout.



2- Le côté « Western » de la seconde partie arrive alors qu’on croyait qu’on partait sur du petit conte des familles alors qu’en fait pas du tout on s’est fait avoir comme des bleus et TOUTES CES HISTOIRES SONT LIÉES MES AGNEAUX.



Et là ET LÀ… Ça va taillader dans le lard de façon stylée.



Parce que nos deux salopiauds ne se sont pas faits que des potes, on est bien d’accord. Le roman va prendre d’un coup une allure qui m’a vachement bien plu, celui du western où l’on réunit une équipe hétéroclite pour aller bouter du méchant et venger la chaumière des brigands, tout ça sur fond de désert aride. Wesh. CEYBO.



3- Les femmes. LES FEMMES dans ce roman sont GÉNIALES. Vous m’entendez parfois pousser la voix face à la place minoritaire des femmes et leur statut de CRUCHES intersidérales, soit en littérature de genre, soit dans les films d’action (de mémoire : Metro 2033 et Kinsgman 2).



Là j’ai pas besoin de gueuler. Elles sont top. Genre Xena la guerrière à qui tu voulais ressembler quand tu étais gamine. #TrueStory





Allez zou c’est plié !

Si vous voulez un petit machin sympa de fantasy original, bien de chez nous nomdediou, qui te fais pas signer pour 15 ans (donc économique aussi par la même occaz’), avec un pur style, de purs salauds, des vrais, des propres, j’crois que vous êtes au bon endroit.



Moi perso, j’ai été cliente à balle. J’irais même dire que j’aurais bien voulu avoir un peu de rab’. Parce que même si la fin laisse une porte ouverte, je me suis attachée aux gredins et si Thomas Geha avait l’idée, par le plus grand des hasards, d’écrire d’autres aventures autour de Pic Caram et Hent Guer, je dirais pas non, hein, soyons bien clair. Les saloperies et autres filsteputeries sur fond de conte C’EST MON DADA.




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Réalité 5.O

Bref venons en à cette anthologie qui démarre avec le texte de Thomas Geha, Ma douce Colombine. L'auteur peut être fière de sa nouvelle, il signe ici un très beau texte, qui nous fait passer un très beau moment. J'ai trouvé le développement des personnages très pertinent. Philippe jeune homme riche de par son héritage familiale vit une vie d'opulence. Vivant reclus et seul, dans une vie surtout virtuel lui permettant de vivre sans se montrer, il n'a jamais été capable de nouer de relation sociale amoureuse dans la vie réel. Jusqu'à sa découverte de Mily.
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Lancelot

Un bon compromis entre nouvelles fidèles au cadre des légendes arthuriennes et plus libres, du sérieux, du drôle, des angles pour appréhender le personnage de Lancelot très différents, des réflexions sur la légende, comment on le devient et quelle trace Lancelot laisse... Le point de vue des auteurs permet ainsi de nous donner une image différente du personnage de celle de l'imaginaire collectif.
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Cent visages

Thomas Geha, nous propose avec ce roman une dystopie jeunesse époustouflante. Cent Visages est un thriller d'anticipation haletant où l'on ne s'ennuie pas tant le suspens est maîtrisé et l'intrigue prenante.
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Lancelot

Grand amateur du mythe arthurien, je ne pouvais passer à côté de cette anthologie dédiée à Lancelot. Si la mention 3D me fait fuir au cinéma, c’est tout le contraire pour ce recueil, où les 3 D sont Nathalie Dau, Lionel Davoust et Jeanne-A Debats, qui ont été plus qu’à la hauteur de mes attentes. Mais ils ne sont pas les seuls à donner du relief à cette œuvre, les six autres auteurs tirant très bien leur épingle du jeu (ou leur épée de la pierre, devrais-je dire, pour rester dans le ton). Si vous êtes en quête d'un bon livre sur le sujet, le Graal est là.
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Cent visages

A travers Gregor, nous découvrons cette société pourrie, la vie de villes et la vie des champs, les "résistants", les sans noms, bref c'est un joli cliché d'une société qu'on ne souhaite pas et un joli livre à mettre dans les mains de nos ados et pré-ados ... au cas où !



(lire la chronique sur le blog)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Cent visages

Gregor fait partie de la population qui a refusé la biométrie. Comme eux, il a perdu ses droits civiques dans cette France de 2025. Le combat pour la survie est perpétuel. Alors qu'il cherche quelque chose à rapporter dans la communauté, il est témoin d'évènements qui vont changer sa vie.





Les livres de la collection Rageot sont tous faits de la même façon. Une couverture qui choque, environ deux cents pages et un récit qui fait frémir le lecteur. Celui de Thomas Geha ne déroge pas à la règle. Dès les premières pages, l'inextricable engrenage se met en branle, personne n'en ressortira indemne !

Au contraire de bien des romans, les personnages s'éloignent des clichés. Leurs choix peuvent paraître surprenant. Quant à l'histoire, Thomas Geha donne des pistes pour mieux les embrouiller. A contrario de la plupart des titres de la collection, Cent Visages s'avère un brin plus complexe. Le lecteur ne sera pas au bout de ses surprises. Retournement de situation, trahison et apparente alliance sont au menu de Cent Visages. L'auteur s'amuse aussi avec le titre et les apparences. Qui remarquera tous les "jeux" autour du visage ? Des clins d'oeils lancés aux lecteurs, sans que ça gêne le déroulement du récit.

Même si l'histoire se passe dans une dizaine d'années, la science a évolué de façon étonnante. Clé USB à reconnaissance digitale, nanorobot, réseau Internet parallèle... Une vue du futur pas si éloignée quand on sait que ces trois exemples existent ! Menée tambour battant, cette prospective n'à pour but que de trembler devant un scénario et des personnages plausibles. Pari réussi pour Thomas Geha. Ce n'est pas son premier roman et tout en restant fidèle à la charte "Rageot Thriller", son art de la narration donne envie d'en savoir plus. Verra-t-on un jour une série, dans l'univers de Cent Visages ?





Une ambiance froide, des personnages hauts en couleurs et une narration dynamique. Voilà qui devrait remporter l'adhésion des amateurs d'émotions fortes. Dans la collection Rageot, Thomas Geha arrive à se démarquer. Une plume différente de la production actuelle !







CENT VISAGES

AUTEUR : THOMAS GEHA

COLLECTION : RAGEOT THRILLER

EDITIONS : RAGEOT
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Les créateurs

Je commencerai simplement par le plus évident : la magnifique couverture que l’on doit à l’illustrateur Laurent Guillet (une page lui est consacrée en fin d’ouvrage). On a coutume de dire qu’un livre ne doit pas être jugé sur sa couverture, inutile cependant de nier que celle-ci attire l’œil ; et une fois la lecture effectuée on ne peut qu’approuver le parti pris.



Je voue une affection toute particulière aux mythes de la création. L’évocation du mythe du Golem que j’ai eu l’occasion de travailler très superficiellement au cours de ma licence était un élément en faveur de l’ensemble. Ajoutons à cela les mentions dans la première nouvelle de l’une de mes pièces préférées qu’est Lorenzaccio, et j’étais définitivement accrochée.



Détailler chacune des émotions proposées par chacune des nouvelles imposerait une lecture on ne peut plus fastidieuse aux courageux lecteurs déjà arrivés jusqu’ici. Je me contenterai simplement de mentionner Copeaux qui m’a ramené à l’enfance.



Thomas GEHA explore des univers riches et diversifiés, y laissant vivre des personnages qui ne laissent pas indifférents. Chacune des nouvelles m’a semblé prenante et ce même si j’ai eu l’impression d’une qualité parfois inégale de l’une à l’autre. L’exploration des sentiments est globalement bien menée, sans caricature excessive. Les sonorités sont intéressantes et la temporalité maîtrisée. La réflexion sur la création est agréable à suivre, le rapport à l’art exploré de façon traditionnelle et efficace. Du théâtre à la musique, GEHA fait partie des monstres de culture classique et on sent celle-ci poindre à chaque phrase. La plume de l’auteur, poétique et travaillée, rythme l’ensemble sur de courts paragraphes en une mécanique minutieuse qui, si j’ose l’écrire, relève presque de l’horlogerie.



A titre personnel j’ai particulièrement apprécié la liberté que GEHA propose à son lecteur en matière d’interprétation, la seule limite étant sa propre imagination.



Il me faut ici conclure de façon fort peu originale et précisant simplement que je suis impatiente de trouver le temps de lire La Guerre des Chiffonneurs au vu de la qualité de ce recueil qui mérite qu’on s’y arrête et que je relirai sans aucun doute.
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